4 02
CIT
te un pallage du fecond , on met
ueli.
én(ufte on
:1.–
Jolho le chapo
&
le verf.
Comme la Comme de S. T homas efl Couveot citée
par les Théolog,ells , il fau t obCerver que cette Comme
comient trois parties,
&
que la dell xi<me partie eH di–
" ilée e11 deux parties , doOl la premiere dt oppellée
la
p remia. de la d."xi. m. ,
&
la deuxieme s' appe"e
In
det/x ieme de la deux ieme.
Chaque partie cl! diviCée
en querUoos, chaque qucfl ion en an ieles ; ehaq ue arti–
ele commence par les obJeaioos , eoCuite vie" t le corps
de I'article, qui comiem les preu'ves de
l'
a(fertioo ou
conclulioo ; apres quoi vieoncm les répooCes aux obje–
a ioos ,
&
cela par ordre , uoe réponCe " la premiere
objeaioo,
& e.
11
efl facile maintenant de compre ndre
la maniere de citer S. Thomas : s'il s'agit d'u n paff.1ge
de la premiere partie , apres avoir rapporté le paff.1ge ,
00 met par ex.
l .
p.
'l.
r .
a.
j .
c' ell-
a-
dire ,
prim,;
p arte , '1"",[lio", primá , arti",l. primo.
Si le p:rffage
eU
tiré du corps de I'an icle ou Con¡ conteoues les prou–
ves , o n aJotlte
in
, .
ce qui figniñe
in ((¡rpor e flrticft/i .
Si le parTage efl pris de la réponCe aux obleaioos ,
on cite
ad
l . c'efl-a-dire
/¡
la réponlc
:i
la premierc ob –
jea ioll ; aiol; de
h
dcuxieme obJeétioo , de la troi lie–
JllC ,
& c.
A
I'égard de la dcu xieme partie de la Comme de
S . Thomas , comme elle efl diviré. en dell x parties , fi
le paOage ell tiré de la prem iere partie , 011
met un
1,
&
un
2 .
c'ofl ·:l-dir. ,
in prim{; parte fecund,e partis.
Si le pa(fage efl tiré de la Ceconde partie de cet\e Ce–
conde partie , on met
/l.
2-.
c'efl -a-dire ,
fecrm dá f. –
<I",da: ,
da
liS
la Cou-divifion o u deuxieme partie
de
la
deu ~ieme
partie de la Comme de
S:
Thomas.
(F)
C
1
r
A T ,
o
N S
J)
E
D RO l
T , ( ')
urifprt!d. )
Com les
textes de droit que 1'0n indique pour appuycr ce 'lui
eU
avancé.
L c:s
&Ítntioll¡
fréquentes en
plaidal1r:
furent introduites
fous le pré,ident de T hou . Parquier, en parlant des
3VO¡;:U S
de ce tems
1
die
que
erllbefccbant fine
I~ge
10-
fjui :
i1s citoieut non- Cc:ulement des
[~x tes
de droit,
l11i'lis
3uíli les hifl oriells , le; orateurs, les poctes ,
&
la pi
a–
pan de ces
eitalions
':toiellt COll vellt inqtiles
&
depla–
cées .
L es juriCconCul tes du xvj. fiecles COllt rombés dans le
lneme c:x ccs par T:lppOn :lUX
,itations ;
leurs
écrits
en
fom tellemellt chargé" que 1'00
y
perd de vúe le ti l du
dircours ,
&
I'on y n ou ve beaucoup plus de
citatiom
que
de ra,Connetnellt .
Q ud quel-ulls rombent préCentement dans
UD
autre
ex–
ces , (i,it ell plaidant , Coit ell écrivaot; ils 0111 home
d~
citer ,
&
Cur-tout de textes Latills, qui Cemblcot
e–
tre aUJourd'hui moin, familiers qu'au trefois. Ce genre
d 'érllditioll el! reg3rdé par certaincs geos comme un ba–
gago d'antiquité dom on ne doit plus Ce ch,,¡;er: c'efl
ulIe Opillioll que I'ignorallce a enfaotée,
&
que la pare!:
fe nourril.
0 0
oe
doit
pas recourir
:l
des
,ilatiollJ
peu
conven:lbtes
3U fUJet
1
ni
s'arrEter
ñ
prouvcr ce qui n'efl
pas cootéllé; m3;s
iI
e(l
roaJours du devoir de I'a vocat
&
du JuriCconCulte de citer Ics lois
&
autres textcs qui
élJbl
¡()"lH
ulle propofitiou controverCée ; il doit Cculemom
uCer modérément des
citalÍons,
ne pas en Curcharger
fon dilcou. s,
&
faire choix de celles qui font les plus
preci!es
&
les plus frappames.
C omq¡e le,
citationl
de Oroit Cont ordinairement
é–
crites en abregé , nous les allons expoCer ici pour eo don–
Der l'iotelligel1ce .
e
i
tatio»J du D roit civil.
A p.
'J
11(1 in.
ou
i"jli/ltt. ,
fignifie
a Ul
inflirutes .
D .
011
ff.
aUJ digefles.
Code
ou
C.
ao code .
C oJo Theod.
au code T héodofieo.'
Codo repet. pr<tlell.
repetito:: pr.,lcaiooes.
A lttb<nt.
ou
a«th.
dans I'authemique.
Leg.
ou
l.
dans la loi.
(l.
ou
parag.
nu paragraphe
N ovd.
dans la nove"•.
N ovel. Leo".
novelles de l'empereur L óon _
A rg"m. I.g.
par argumcot de la loi.
Glof.
dans la gloCe .
H .
t.
en ce titre.
E od. tit.
no meme titre .
I n p:
ou
in princ_
nu commencement .
I n
f.
:i
la fio_
CIT
Citalions d.. Droit canon.
c.
ou
Ca!l.
3U
canon .
C ap .
au chapitre.
Ca,,!
dans une cauCe de la (econde partie du decret
de Gratiell.
.
De eon!
dans la troifiem e part ie du decret qui trai–
te de la conrccra';on.
D e
paon.
au traité de la pc!nitence qui efl dans la fe-
conde pan ie du decre! .
DI/f.
dans ulle diflina ion du decret de Gratien.
j!:x . ou rxlra.
c'efl dans les deeréta les de Grégoire
IX.
Al" Gre/{. I X .
dans les memcs decn!tales .
E Xlrav. ')0071.
daos une des extravagantes , ou con–
fl itutions de l oan
XX II.
Extrav . eomm .
daos les extravagames communeS.
In f exlu
ou
in
6.
dans
la
colleaion de Bonifoce
VIII.
appellé
Ir
fr x te .
•
Ap.
B Oll .
ou
ap'pendix B oni(acii,
dans le Cexte.
º'
'1u.
ou
'1"«JI.
quefi ion.
y.
011
ver!
aU verCct .
( A )
C t
T A T
I ON
E N ] U G
le"
E N T ,
(')ltriJp.)
que 1'011
appclloit
che·l.
les R omains
in jUJ vocaeio,
revenoit
3-
peu-pri's
:1
ce que I'on app.tle parmi nous
aJ0ltrnrment
ou
o.Dignation.
00
oe voi! pOint de
quell~
maniere fe
faiCoienr ces Cortes de
citationJ
du tcms des
rol~
&
des
premiers conrul s ; mais on voit que par la loi des dou-
1.e tables il étoi! ordonné 3U défendeur de CuiHe le de–
mandeur lor rqu' il vou loit le conduirc devam le juge .
D ans
13
Cuite celle procédurc changea. de forme; ear
long-tems avam ] uflinien il n'étoit plus permis de citer
vcrlialcmcllt
Con.
3dverlaire en jugemem : il falloi t des–
lors que I'aílignation rot libellée , eomme cela s'obCerve
partni nOlll,
&
I'on conveooit du Jour auquel on devoit
Ce'
prérenter devam le juge .
11 n'étuit pas permis de citer en j ugement toutes
Cor–
tes de
perfollncs ; 0 11
en exceptoir les magiOrnts de R o–
me , (ur-tour les co nfuls , les
prélcu rs,
le
préte t
de la
ville ,
&
autres qui étoient qualitié>
mogijlrotlls IIrbani .
II en étoir de m( me des magifl ralS de province tam qu'
ils étoient en charge, d'un pon.ife ,
&
des Jugcs pedan':–
es , pendant qu'ils e,erc;oiem leurs fonaions ; de ceox
qui gardoient quelque licu coofacré par la
r~ligion :
ceux
qui recevoicl1t
les ho nneurs du u iomphc , ceu);
qui fe
nlorioient,
cc.'ux qui
faifoicnl
les
houncurs d'une
pompe
funcbre, oe pouvoient etre inquiétés pendnm la cérémo–
nie ; . n6n ceux qui étoieQt fous la puiff.1nce d'autrui •
ne pouvoiem etre cités en j ugement qu ' ils ne fulfcllt
jOlli()ans de leurs droits.
L es peres . Ics patrons , les peres
&
les cnfans des
pacro ns ,
ne
pouvoient, fuival1t
fe droit narorcl,
ene
ci–
tés eo
iu~emen t
par leurs cnfaos ou leurs aflianchis Cans
une prrm.ílion du juge , autremen t le dcmandeur éloit
cond amné
ii
payer cinquan te reflerces .
JI
falloit m eme, foi,'am le droit civil, une fcmblable
permiffi on du préleur pour citer en jugemene quelque
perronne que ce fa t , fans quoi le délendeur avoil a–
aion
il
ce Cujet contre le dcn.andeur ; mais fi le pré–
lcur
3u(orifoi (
dans
la
(uite
la
(itarion )
il
tJ'y
3 \'ui(
plus
d',étion contre le demandeur .
L a
citoti01J en jllgemm l
étoit quelque chof,· de plus
fOrt qu'une limpie atlion .
I/uyu.
le titre du digefle
d.
in j fls vocando . L e ehréfor
d.
í3rederodc au mot
cita–
re .
L 'hi!J. de la jHI'iJprttd. R um . par
M .
Terra!fon,
p.
94·
é!;
9f·
c .
T A T
IO N,
('JllriJp.
)
efl auíli un ajournemene
qui
Ce
donDe par n appariteur , pour comp3r01tre de–
vam un jugo d'óg!iC • .
L es
útations
générales (om abu fi "cs ; elles doivent
(-tre libellées,
&
les cauCes exprimées.
Un la"c cilé devaot un Jugc d'¿gliCe, .poor une cau–
fe qui l1'efl pas de fa compétence . peut iot erJetter ap–
pel comme d'.bDS de
la
ci/arioll.
V.
A
p
P A R 1 T E
IJ
R
& ]
U G E O'E'G L 1 E.
Touroet,
let .
<.
n .
7f.
Srok:
mans ,
dio!
t1 6.
Bibliot.
d~
1300chel ,
OUI
mots
ap–
p~l/tltionf,
e;ltJ
ti01tJ ,
vlo/~ncel,
&
r Ol
á~f
ribnll(iJ. B i –
blioth"l'u
<an.ni'lHe
,
lome
/ .
p.
250.
c~/.
r.
&
263.
col.
2.
D ofail ,
liv.
/ .
ch. c/xxxxvJ.
Ba(fet,
tome
/ .
lif).
/ .
til.
Vlij.
chapo j.
&
iij.
F ilie•• ,
J't' .
parlo
'1ua:fl.
49. L e dixteme plaidoyer d.
G autier ,
tome
/l.
L es CUJels du Roi ne peDveht
~ere
cilé, en cOor de
R omc.
¡Uimoiru dll c/ergl, prem;'r ¿d,t. lome l . port.
/ .
p .!)OS.
BoDchel, aD mot
cilation .
Touroet , /.
c. n.
74. ttmu
/ .
des ¡r<uves des libertés, ch.
JX.
n.
8.
( A )
• C
J
T E·,
r.
f.
(Politlf{. )
e(l
la premiere des gran–
des Cociétés de plufieurs famiHes, ou les naes de la vo-
10Dlé
&
¡'D(age des forces (ooe réligo':s
UDe
perr"'I/oe
phy-