CIS
gra:nd~s,
plus le
eifeatl
coupera lacilement.
V oye:::.
la
areid"
l S Al L L ES
&
L
E
V
l E R. L es parties
e
a
lb,
s'appel lenl/"
lamo;
celles des lames on elles fon:
cntailJécs
&
affemblées par le clou en
e,
s'appellem les
embaJu.
On les fai r loutes plus ou moins fortes, felon
I'cfpece dc
eifea"",.
L es anneaUI prariqués en
e
&
d ,
od
I'on place les e<[remirés du pouce
&
de l'indeK, fOn!
'luelquefois ti grand s, qu'on peur inférer le pouce entier
d~ns
l'un ,
&
tauS les aurres doigrs de la maio dans I'au–
Ire,
&
alternativement. L es ouvrlers fauron! donner aux
, iJentlx
les proponions requifes pour les ouvrages aux–
quels ils fOn! derlinés; ces proporeions varicm daos la
longueur des pranches, la lonltueur , la force, la largeur ,
&
r.!paiffeur des lames. Les uns fon l pointus des deux
bouts , les aulres camus;
iI
Y
en a qui on! \lile lame
pointue
&
I'autre camuCe. On y pratique quelquefois un
bouton;
il
Y
en a de droits , de courbes. L es Chirur–
giens, les Bourreliers , les Sellicrs , les Cartiers , les Tail–
leurs,
&e.
On! chacun leurs
ciJe(lltx .
D e ces
eiJealtx,
les uns s'appellem
ciJail/o
ou
ciJoires;
les autres,
for–
UI.Voy.
C I SA I LLES,C I &O IJ< ES ,& FORC ES.
Mais ils fe travaillenl 10US de la memo
fa~on,
:i
peu
de choCe pres.
11 Y
a feulemem des ouvriers qui, pour
é'pargner I'acier, fOn! la lame Ceulemem d'ader ,
&
les
branches dc fer; mais cel ouvrage el1 mauvais.
On Ile s'atteud pas que nous partions id de tauS les
<ifea1lx
qui fom employés dans les 3rtS; ces in(!rumens
fe reffemblenr fi fore que nouS ne fcrions' que nous ré–
pét r
f.mscene. Nous reovoYCtOllS ):\-ddros aux diffé–
rens 3rtic\rs des arts on. nous espofons les tn'lIHEU I'res
qui exigenl leur uCage.
Pour faire le
eiJetlft
; couper le bois,
~reoez
un mor–
ceau de fer ,
&
lirez-Ie' en long , plus
0.11
moins forl,
plus ou moins plat, plus ou moins large; que la par–
lie de ce morceau que
vous
nppellercz
l.,
tite ,
foil
a–
pcu-pres <¡uarrée; que celle que vous appellere,_
le tran–
, baut,
COIr tres-miuce
&
Ires-plate . Aeére. cene par–
tie mince ave<:- du bon acier; rendez·) ;}.
cranchamc
:Y la
lime
&
3
la meule;
iI
faul qu'elle foir bieu Irempée ,
&
vous aurez nn
ci{ea"
a
couper le fer. Quelquefois
le lranchan! en :en en biCeau; d'aurres fois, nu Jieu de
1~le,
on y pralique une foie qui en rec;ue dans un man–
che de bois . En
un
mOl, cene foree de
eifeate
vraie
prodigeuCement, Celan l'uCage, la matiere
a
co.uper, les
formes
a
faire.
11 Y
en a ,
&
de
la
plus peme gran–
deur,
&
de la plus gralule force.
Voya_ la [túee
de ce!
artitlc.
CI EA
U ,
inflrlJmcnt de Chirstrgie ,
compofé de deus
br.tuches é¡¡ales en longueur, trnn.chames
.en-ded.~1S ,
&
joinres enlcmble par un clou.
!1
taul aVOlr de
ciJ~a1lX,.
qui ne fervenl qu'au'x appareils , pour couper les "uges
.qui fervenl " fnire les bandes , compreffes ,
&
aUlres
picces .
L es Chirurgiens doivenr avoir en outre des
eiJealtx
a
ineifion;
les
uns COOI droils,
&
les autres courbos ,
ji
fam qu'ils Coieul cOnnrUilS avec route l'atlentioo poC–
fible . L es poimes doiveol
~lrC
moulTes, pour qu'en opé–
rlln! on ne foil poi
O!
obligé de changer les anncaus
~es
doi~rs
pour mem e la branche boutonnée dans la plale ,
lorfqulelle ne s'y préCcnre pas narurellemenr .
Voy. Ghi-
r1lrgic"
PI.
l . jig.
\.
.
' .
L es
cifenn:<
courbes Cervenl
a
falte des lIlelfions dans
des endroirs un peu caves;
iI
f~ul
que leur courbure
foil pelile
&
douce; qu'elle prenoe dli milieu
m~me
de
l'enmblure,
&
qu'augmenmnt preCque inCenliblemeot,
1"
poiore s'eearte
ii
peine de dnq Iignes de I'axe des
e¡–
feoux.
Cene Ilruaure rend les
cjJeallx
courbes , non
fculcment propres • 10Ules les opérarions qui demandenl
la
courbure des lames,
m.isils foO! fi cOOlmodes
&
fi
dé,pgl!; , qu'i1s peuvellt exéculcr celles qui Cemblem
e iger l'nCnge des
ciJtoux
droits.
f7.
la
fig·
[.
PI.
fl!·
M .
de Gorcngeol a Imité fon au long, dans fon hvre
d'innrumen , de la connruaion des
cifra"x.
1\1.
Perir a
imagin~
des
eiJ"1fIx
parriculiers pour 1'0-
pér.trioo du filet .
V .
F
l LE
T,
&
la
fig.
+
PI.
X IX.
<T)
C l E
A U
O'E . I
B A ,
morcenu de fer , ac¿ré plr le
boul Ir.lncham,
~
I'ui:'ge de ceux qui ltav:üllenr.
:l.
I'ar–
doilc.
Vo)','::.
A
R
DO l
S
E .
C l
E U
,¡
r
uJage
.des
A r'ltl<huji<rs:
! Is en onr
de plUlicurs CarIes,
p~rtm
leCquelles on en
dllllOg~e qu.~
lre particuli<:remem : le
'iJeau
,;
bride,
le
ciJeall a
, haud,
le
cifrall de cot/,
le
cifeal<
,)
Ib'aucher:
Le
(i[<al<
,i
brid<
ell un petil morc,:"u d'nc!er
lon~
de liI ou hllir pouces, quarré, de l'épllJleor d une h–
gn.
&
demie en 10UI fens. Ce more""u d'ader ell re–
.{'Ioyé aux dcux
ti
rs . quarrément, - fe reploye coco-
CIS
~97
re ec-aevnnt, d'Un petil bec 'de la grnndeur d'une
li–
goe. Ce bec en fort tranchanr; les Arquebuliers s'en
fervenl pou r vuider
&
nenoyer une entaille ou une mor–
loiCe dans un bois de futil .
L e
eiJealt
,;
cha"d
ell un morceau de fer ou d'acier
quarré, d'environ hl!il pouces , gros de dcux , peu Iran–
chanl,
&
Cervanr
i\
l'Arquebufier pour partager UII mor–
ceau de fer en denx , 011 pour
y
faire des emailles.
L e
cifea" de eótl
en tail a-peu-pres comme le bec
d'~ne ,
'Voyez
B
E
e
D'A
N
E;
il
en plus plal; fon tran–
cham en en biCcau; il ne coupe propremelH qu'en un
fens. L 'arquebufier s'en fen ponr graver des ornemens.
II
en a de rres-pelits
&
Ires-del iés .
L e
cifea"
,¡
.barteh"
reffcmble nu fermoir des
M
e–
nuiriers ,
'Voy.
FE
R M
o I R,
&
(en
i\
l' Arquebufier pour
~bnucher
un bois de fufil ,
&
commencer
i\
lui faire
prendre fa forme.
Voyez les Planches d" M mtliJicr .
C l
E
A
U
des C artiers ,
ce Conl de grands
eiJenllx
compofés de deux lames Ion grandes
&
forl Irallchan–
tes, joimes par un clou-; -vis, qui fe ferre au moyen
d'on écrou. Ces lames 001
i\
leur eXlrémité opporéc
~
l'une un anneau pour paffer une panie de la main,
&
celle-ci én mobile ;
&
I'~ulre ,
un morceau de fer re–
courbé 'lui s'anache Cur I'é"bli , nu moyen d'un cro–
chel qui paffe
i\
cravers 'Ia "ble,
&
ell rondu immobiLe
par un écrou qui Cerre fonemenr la vis de ce croehec.
L es
ei/,eaux
[ervenl
a
couper
&
rogncr les cartes. quand
elles onl été
IiOée~.
C'en la derniere foc;on que I'on
donne
aux
cartes pour les fabrique!.
Vo)'e:::. la
fig·
4.
PI. d..,
C arejer,
qui repréCcme le coupeur ;
&
les
liglJ–
r.eJ] 0 , 11, 1 2,
qui repréCentcnt lt>s
ci[etl/lX
&
tout ce
'lui leur appartielll.
Z
en une planche de bois pofée
verticalement fur I'élabli , on elle en relenue par les
deux lellons
4, 4,
qui paifem au-Iravers dudil C::tabli.
f,
5'
fom deux cl és qu'oo fai l paffer dans les trous des
tenons par-defTous de l'élabli, pour y renir anuJenic cel–
te planche
Z.
V
en
In
machoire fixe des
cij'aux,
qui
en relcnlle contre le bord amérieur de I'établi par la
vis r , qui palTe par le Irou
2
de cetle braoche. L'au–
tre brancbe " en articulée avec cclle-ci par le moyen
d' une vis
&
d'ulI <'crou qui IraverCe
iJ
la fois les deux
branches "
&
V ,
&
la fou rchene
X,
dOI1l l'extrémité
inférieure en fai te en vis, qui eotre dans I'élabli. Cet–
te fourchette fen
a
foQtenir
les
cifeallx
,
dont In bran–
che
ti
xc
&
(upérieure en
enco.rearrelée par l. piece
a ,
'lui efl une cheville de fce qui paffe par le
IroU
2.
de–
Ja planche
Z ,
ou elle en relenue par I'"crou :\ arcilles
b.
A l'aulre extrémiré de cene cheville fOil! deux diC–
ques,
1, 2,
emre lcfquels paOe la branche
ti
xe des
ci–
fl.Jftx. f/o)/r::.
/'article
e
A R T E S.
e
l
S
E
A U,
o/ltil de Gharron ,
morceau de fe' de la
longueur de deux pié ou enviran, rculd par en·haur,
de la grorTeur d' un pouce
&
demi, largc, plat;
&
acé–
ré par en-bas , de la lnrgeur de deux pouces
&
dcmi .
&
épais de deux
ii
trois lignes, qui Cen aux Charrons
." former
&
elargir les moreaiCes.
C
l S E A U A' U"
il
1 5
¡"
A U
des Gbarpmticrs.
II
reOomble au pré'cédenr,
&
Cert :\ dr ifer les mortaiCes,
Ic:s lenoos, &
c.
C l S
E
A
U
des Clolltierl.
C'erl un innromenl donr
il~
Ce CervC:n! pour couper 1 .. cloux :\ meCure qu'ils les
fabriquen!.
11
en de fer, acéré , poimu par un bout par
on on I'cnfollce dans le bloc ; il a enviren cinq pouces
de hameur,
&
rrois de largeur ; il ell applad
&
tran–
chanl par le haur . POO[ couper le c lou, I'ouvrier ap–
plique Ca baguene de fer fur le
ciJea"
précifémer.1
a
I'endroil on il dO'1 elre coupé,
&
en la frappam d'un
coup de marteau, le c10u fe fépare du relle de la ba–
gueno.
I/oyez
PI.
d"
Gloutier,
jig.
24.
&
22.
qui re–
préleme le billar monté de toute
Ces
pieccs.
C t
E
A
U
des Cordonuicrs .
lls foUt en tOUI
fembl~bIes
a
ceux des Tailleurs .
C l
S
E
A U
de D ormr [tlr bail;
c'en un
cife.,:,
ordi–
naire de Sculpleur . L es D oreurs s'en
¡;
VCOI
a lever
les ornemons de Cculprure cOllverts
~r
le blanc.
C l
S E A
de Ferblaneier.
Cel
00111
eil en tOOI Cem–
blable
a
celui des Serruriers.
I/o)'e<. la
fig·
43·
PI.
du
Ferblmltier.
.
C l
S
EA
U
de FourbiJTeur.
Ce
(<?Dt
de fons
eiJeallx
qui n'On! rien de p."iculter,
&
qOl Cervent aOI Four–
bifieurs pour rogner le haur des fonrreaux quaod ils Com
y oP longs.
..' .
C l E
A U
de GUlltn:tr :
lis Com fall exaaemenr com-
me ceUI
des
Couturi~n:s,
&
rerveDl au
Guninicr
a,
cau–
per le bois pour tes
onvr~ges.
11
co a d'amres qui
Co!'t
en
forces.
Ces
'iJellll".
tom beaucoup plu gronds; lis
oor les lames roudes; lis reffeffibleur aux force>. des
Tall-