\
39S
CIS
T ailleues. Ils
f~event ~\1X
Guniniees
a
couper
&.
tailler
Jes peaux
&
cuies dom ils couveem leurs ouvroges.
V.
·Ia PI. d" 7'ailleur .
e
I
s
E A U DE
J
A R D 1 N A G E.
l is fO/1t benucoup
plus focts
&
plus longs que les
cifeaux
oedinaiecs. lis
om deux mains de
boi~ ,
ce qui facilite la IOnt des
boüis
&
autees aebeiífeaux .
e t
s
E A U
de J'rlaf011
ou
de 7'ai"",r de pierre ;
c'ef!
un outil de fee, acéré , long, de la forme d'u/1 elou
fan s tete , applati
&
u.1/1cham pae le bou! .
JI
fen
:l
commenccr
le
lit ou la t.ille de la pleeee .
e l
s
E A U
des lWtn"ijicrs ,
c'ef! un outil de fer
&
acéeé par le teanehanc : il a un bifeau
&
un manche de
bois ; il fen
ii
nettoyee les moetaiCes , fai ee les tenons,
& c. V oyez. la Jig.
46.
PI. de Menui{crie .
e I
s
E A
o
d'Orfe'/Jre ,
v oyc~
les
e l
s
E A
o
X
dI< Su–
rttr;er.
e
I
s
l!.
A
U
de
P trTII '1l1ier,
vo.yez
le premier articlc
ou
le
e
l
s
E A U
de Chir1!rgi", .
e t
s
E A U
de R elimr ,
voye~
le premier arlic/e
e
1-
SE A U .
e
l
s
E A U
de Sctllpteur en marteline, '/Joyez.
M
A R–
TE L I N E .
e I
s
E A U ,
(Ser",rier) ces
ouveiees om le
cifeau
n
chaud
:
c'el! un geos
cifeau
a deux bifeaux, qui feet
¡¡
couper le
Cee
chaud. Sa foeme /1'a cie/1
de pactieulier :
c'cf! la meme que celle d'un buein gros
&
long. On
obeeeve le ulement de le jeBer dans l'eau quand 0/1 s'eo
-en fee vi,
&
de le eeteempee quelquefois. On lui don–
ue
I ~
nom de
cifeau
..i
challá
1
puree que
ce
tifea"
o'a
pas plUIÓt fervi
ii
la
for~e,
qu'il s'amollit en
(e
dé–
trempanr,
&
qu'il ne fero ll pl us en en é,at de eouper
du feT froid.
Cifetlr,
,¡
froid;
c'ef! U/1
cifeau
qui ne diffcre du peé–
c éd..-nl qu't:n ce
qu'il en
moins
loug ,
&
qu'il
oe
fen
jamais
Cue
le fer chaud.
C ifeaux
A
f~rrer;
ce font des
cifuu:.y
a
deax bifeaux
mais
danr le taill:mt
en
tres·rnincc, ainfj que tome 1;
portie qui le précede; lem ufage lI'en qn'a eouper du
bois,
&
préparer les eodeoits des Dches , ferrures ,
&c .
e
l
s
E A U
de 7'aillertr,
voy..
le premier arti,le
eI SEAU.
e
l
S
E A U
,¡
londre ,
( O
E conom. rttft.) '/Jo)'n I'arti–
cle
T
o
N D RE,
&
le premier artiele
e
I
s
E" U .
e
I
s
E A
U
de
1/
~rrf'rie ; 'lJoy~z.
V
E R RE R I E
1
&
le
premier
Ilrticle
e
J
s
E A U .
e I SE L ER,
v.•
él.
(Are méchalZ.
en
mi tallx)
c'en former fur l'aegent telle
ti
5 \Ue qu'oo veut: on fe
!eer pour cela non de burin , mais de ciCelets .
V .
e
1-
SELETS
&
e l SELU
RE.
On cifele 1<;:>
pieces de relief comme celles qui oe
Je fOn! poine; fouveot mi:me ces dernieres en acquie–
reht aut,m que les auues, parce qu'on repouae leur
c hamp en·dehors , aux endroits qu'on veut
ciJdtr.
Cee·
te
mauiere de
ciJ~/er
en plus cornmune: I'autre deman–
de u op d'épailleue
&
Irop de matiere .
On Ce Cert eneOre du lerme
ciJel" ,
POU! répaeee les
pieces qui om été m oulées , mais donr les deífeins n'om
píi fonir du moule parfaitemenl maequés , ou fu mfam–
mene
terminés.
Ci{'¡er
une piece eo ce fen s , en peefque la meme
cholé
que
"elo1tch~r
au burin
en Gravure.
e
J
s
E L E T S,
f.
m. ce fom de pe,its morceaux
d'acier, longs d'environ cioq 3 fi x pouees ,
&
de qua–
tre
a
cioq Ilgoes de quarrés , dont un des bouts ef! li–
mé quarrément ou en dos' d'dne,
&
l'autre fen de
'e
'e .
L eur panie trcmpée en qudquefois poimillée ; mais
leur ufage en géllétal,
efl
pour cifeler l'ouveage en re–
Jief. D ans les ditférentes occalions, eotr'autres celles
ou il s'agil de faiee paeoltrc des cÓ,es concaves , 00 Ce
fert alors d'uo des outils done OOns venons de parlee :
ti
ces Ce)!eS doivent etre unies , on fe Cert d'un
cifelet
uoi: fi l'on veut qu'clles foiem ma,ées, on fe fen du
cifelee
pointillé.
Pour poin ,illee uo
cifelet,
on prend un peti,
poin~oo ;
&
fm la pan ie qui doit ctee trempée, on pralique de
petit trous peelrés les uos COlee les autres, en feappane
avec un
poio~on.
Quand ces trOuS fom pratiqués, on
enleve toutcs les balevres que le
poin~on
a faites ,
&
le
cifelee
en poinrillé .
D 'autres fe Cervem pour poilHillee , de petits marteaux
dOn! la le,e ef! ,aillée eo pointe de diamam, qui fon t
la fooélion du poin<;oo . L a ,ete de ces maneanI a un
demi· pouee en quarré,
&
les poimes de diamam
y
om
¿,é
form ées 3
~gale
dillaoce ,
&
tres-ferrées, par le mo–
yen d'une pe,ile lime en 'iers-point avee laquelle
00
a
partagé
1,
telc du mancall comme 'en échiquier : mais
CIS
eomm~
la
l im~
efl
¿n tiers-poim, toutes les petites, di–
vifions quarrées devienoem en poinre de diamant .
Ces ou,ils fom
a
l'ufage du Sereurier, du eifeleue,
de l'Orfevre, du G raveur, de l' Arqllebufier, du BiJou–
tier, du Metteur-etHr uvee, du D amaequineur,
&c .
lis
preonenr diftérens ooms, fui" ant leurs formes
&
leurs
ufages : on les appelle
bor'ges, trafoir¡ , perloi", pla–
noirs,
&c.
V o)!ez..
CtS
moti
a
Irttrs artirles.
e J
s
E
L
U
RE,
f.
f. c'en l'ar! d'enrichir
&
d'em–
bellir les ouvrages d'or
&
d'argent
&
d'auues métaux ,
par quelque deíJeio ou fculpture qu'on y repr¿leme en
bas-relief.
V oy.
S
e u
L P T U RE
fllr les ml tarl x . I/oy.
RE L I E F.
Pour cifeler les onveages creux
&
de peu d'épaiífeue,
comme font les bo¡,es de montres , pommcs de can–
nes , tabatieres , é'ni" ,
&c.
on commence
a
deffiner
fur la matiere les fuje ts qu'on Veut «prélenree,
&.
on
leUf donne le reJief ,el qu'on le dé"re, en frappant
plus ou moios le mé,al, en le chaOam de dedans eo–
dehors , pour eelever
&
foemer les figures ou ornemeos
que I'on vellt fai re cn reJief, fur le plan ou la Curfnee
eHécieure du méral. On a poue cela plufieurs outils ou
bigomes de dilleremes foemes , fur les bouts ou lom–
me" deCquels on applique l'imédeue du métal , obkr ·
\'anr que les botlls ou (omme" de ces bigoroes, répon–
dent préciCément aux ligoes
&
parties au'quelles on Veut
donoer du relief. O" bat avee un pe,i, martean, Ic mé–
tal que la bigoroe C01hiem : il cede ,
.&.
la bigome fait
en-dedam uoe impreOion en creu, qUI fOl me en' dchors
une élévation , fue laquelle 00 cifele les figures
&
or–
oemeIlS du deU'ein, apres qu'on a rempli tuut le crcux
avec du eimem.
I/oya.
I
M E . T .
011
employc· quelquefois les ifelrurs
a
répaeer les
ouvrages de olé,al au Cortir de la fome, commc ligu-.
res de
bronzt" , morticrs,
canons
,
(a oteS
(orte~
d'orne·
mens d'églire &
do mefliques,
comme
chandc.iers ,
croix,
&c teux ,
br~s
de chéminée,
&e. f/o)'ez.
B
R
o
N Z E.
L es
ou rils dom
ils re fc:n
cur,
fOil(
les cilelt'ts de
routes gro(]curs , les mntoirs, les r'floirs de
lOme IlHte
de laillt' , rude,
&
dou,; IlS dillé"'m burins,
le,
ci–
Ceaux plnlS
&
d, mi-rollds , le marteaux gros
ti
p<tits ;
le
(om tui \ an.t l'ou\'r:lge qu' i.s
H2itlllt.
t
O)'~z..
le
figu–
res de
tOU5
ces
outils
P lanc. du
& rIJ'V.
~
Jur
la
éea–
Mis de la PI. du Cifelellr-Dama}rrtlllc:<r.
e
1_ M
A
R,
( Giug.)
peti'e "ille d'Allemngne daos
la bane-:'axe, ao
duch~
de Holf!eio , pri: s de la mer
Bal,ique.
e I S M
ON
E ,
( C iog.)
eiviere d'ltalie qui preod fa
fource daos le T eem in,
&
qui fe réuni, 3 la Beeme
daos la M aeehe-Trevit:lOe .
e J
s
O I R E S,
(Art micha". en mltaflx)
ce font
de gros cifcaux
a
/1lnnche a([aché
&
momé eil pié , dOllt
la
branehe fupér ieure garoie d' une metlote .le
f¡
r , fert
a
la le,'cr plus
f"cilem~n ,;
&
par le poids
&
I'ellort
du leviee, couper d'uu leul coup des !llOre .ux de mé–
'al fon
&
épais . Ce outils [ont
:i
l'ul3ge deS BiJou–
tiers, des Orfcvres ,
des
Ferblanders,
des
haudcron–
niers, des ouvriers de
la
monlloie,
& c.
e 1S S O I DE,
f.
f.
( Glom.)
courbe algébrique qui
a é,é imaginée par D ioeli:s , ce qui l'a fai, . pJlCl ler plus
paniculiercmenr la
ciJJoide de Dioeles . V.
L O
U R BE .
Voici comme on peut concevoir la forma,ioo de la
ciJ/olde .
Sue le diamttre
A B (PI. d'A nal. Jig.
9.) du
demi-eerc1e
A O B,
tiee~
une perpendiculaire indéfioie
B
C ,
,iee~
eofuite
ii
volonté les. deoi,es
AH, A
C , dans
les deux quarts de ceedes
OB , OA ,
&
failes
A
m
==
J Ji ,
&
dans l'autre quarr de ceeele
L
C
=
A N
&
les
poinrs
m
&
L
feron!
ii
uoe courb'e
A
m
OL,
qu'~n
ap–
pelle la
ciUolde de D ioel" .
Propriétls de la ciJJoi·de.
JI
s' enfui, de fa généra–
tio.o,
1°.
que li on tiee les droi,e
K 1
,
P
m,
peepeo–
diculaires a
A B,
Ol! auea
A p
:
K B
: :
A m
:
1 H,
mais
A
m
=
J
H ,
&
par couféquenc
A
p
=
K B;
d'ou il s'enfuit que
A K
=
P B,
&
P
m
=
1 K.
2°.
¡¡
s'enfujt auOi que la
c;.uolde A m O
coupe la
demi - circonféeeo ce
A O B
en deux égalemeot an
poinr
O.
_ .
3°. D e plus
A K
:
K 1
: :
J(
1 : K
B ; c'ef!- a-diee
que
A K
:
p N
: :
p N
:
A p;
d'ailleurs
A 1(,
P
N
: :
A p
:
p m;
donc
p.
N
:
A p
: :
A p
:
p m;
&
par Con–
féquenc
A K , P N, A P
&
P
m,
fom quatre lignes
eo peoportion contioue;
&
l'on prouvera de la meme
maniere que
A
p , p
m,
A K,
&
K L
font ee propoe–
cian continue.
4°.
D ans la
cif!.idc,
le cube de I'abfciífe
A p
en é–
gal :\ un folide formé du quarré de la demi·oedonnée
p
m,
&
du complément
p
B
au diamerre du ceeele
¡¡énérateur .
Et