CIT
l!t
pu
conftqucnt lor[quc 1" pejnt
p,
tombe en
B,
&
qu'on a
p
B
=
o,
On a
y"
=
:3,
& par confé–
quem
o:
I
: :
a3
:
y'
;
C;efl-il-dire que la valeur de
y
deviem intinie: & qu'ain/i la
ciffolde A m O L ,
quoi–
qu'el1e approche continuel1emem
&
de plus pres que
tOOte dillance donnée de la droite
Be,
ne la rencon–
tre cependam
j~mais.
f~.
B
e
ell donc l'afym ptGte de la
ciffoid•. Poy"';
A SYMI' TOT E.
L es anciells faifoiem ur.'\ge de la
c((Jolde,
POUt trou–
ver deux moyennes proportioDLlelles entre deux droites
dOllnées. En effet , [uppofons qu'on cherche par exem–
pie deux moyennes proportionnelles entre deux lignes
donoées égales •
A K
&
a
p
m,
il n'y a qu" fuppo[er
la
ci/fo,de
tracée; puis prenaor [ur l'axe
A B
une por–
tion
=
A K,
&.
tirant I'ordonnée de la
c({folde
=
p
m,
on tronvera les moyeilnes proportionnelles
p
N
&
A P .
POleZ.
PRO POR T IO NN
E
L LE.
On trouve dans la derniere [eétion de l'
application
J.
l'
/llgebre
a
la C éomltrie ,
par
M.
Guifnée, les pro–
priérés principales de la
ciffoi'de
expliquécs avec beau–
coup de clatté. .
M:
Newton a donné dans fes
opufcule!
la longueur
d'un arc -quelconqne de la
ciffoide .
Ce probleme fe ré-
[ou r par
le
calcul intégral .
(O)
.
C¡SSOTOM I ES,
'r.
f. plur.
(Myth. )
f~tes
qu'
on célébroit en l'honneur d'Hébé , dédre de la jeune(fc_
Elles éwiem ainfi appellées, des feuilles de lierre qu'on
y coupoir.
A nt. expl. tome !l. p.
213 .
C 1ST E, [. m.
cijiu!, (Hift. nato bot.)
genre de
plante
a
tlcur en rofe. Le piflil [on du c;:alice, & de–
viem dans la [uire un fruie arrondi
&
eerminé en poin–
te. Ce fruie s'ouvre par le fommer : il ell compofé de
plufieurs caprules,
&
il renferme des remences ordinai–
remem fort petites. Tournefon,
inji. rei herb. V oyez.
PLA NTE .
(1)
C
1
S TER C
1
E N S, religieux de I'ordre des Cl-
teaux.
Vo)'ez
C
I
T E A
U X .
-
C
1
S TE
R
N
1)..,
(Céog.)
petire ville d'lralie en Pié–
mone , rur les contins du marquirat d'Alli .
C I STOPHORE, r. m .
( A nti,!,)
c'eCl ainfi qu'
on appelle les médailles ou plut6r les monnoies ancien–
nes Ol! l'on voit des corbeilles; ces monnoies étoiene
/i
c~mmunt's,
que la Icvée des rribors fe nommoit quel–
quefois
levie dfe ,ijiophore. A nsi'!. expl.
( 1)
C 1T A DEL LA,
(Céog.)
petite ville forte avec
un pon, capieale de l'ile ce lV!cinorque, qui eCl aux An–
glois .
Long.
2f.
48.
lat.
39·
f 8.
C ITA DEL LA,
( C éog.)
petiee ville d'Iralie dans le
terrieoire de Padoue, pres de la BrcLHe .
.C ITADEL LE, f. f. on appelle ainfi dans la
For–
~ificat;on,
un lieu particulier d'uoe pl.ace,
fo~ti~é
du cÓ–
té de la ville
&
de la campagne, qOl eCl pnnclpalemene
delliné
iI
meltre des rol dais , pour concenir daos le de–
voir les habirans de la place.
Les
citadelln
om ordinairement quatre OU cinq ba–
Clions
&
au plus frx; elles rone prefque roajonrs de
figure' réguliere,
a
moins qu:elles ne
roien~ c~nllruites
fur des lieull qui ont peu d erpace, ou qUt rOlene for–
titiés par des /ieuations inaccembles, comme la
citade/–
/e
de Bcfan<;:on: elles rone placées rur I'enceinte de ma–
niere qu'une partie eCl dans la ville,
&
I'autre dans la
campagne .
.
La ville n'ell point fortifi ée du cóeé de la
cltadell. ,
stin que les habitans n'ayent rien quí les meme
a
cou–
vert de Io n canoo, & qu'elle pui(fe commander par–
tout dans la ville: c'eCl pourquoi elle doir etre enco–
re fortifiée avec plus de [oio; parce qUe! fi elle étoit
plus foible, l'ennemi commenceroit par l'attaquer;.&
10rfqu'i1 en reroit le mal tre, il le reroit aum de la vll–
le : au lieu qu'étane obligé de commencer ron auaque
par celle-ci, il faue apres ra prire faire un recond fiége
pour s'emparer de la
citadel/e.
Enere la ville
&
la
citaJ,lIe
on lai(fe un grand e–
fpace vuide de maifons dao s
I'é~endue
de la portée du
fufil que l'on nomme
l'eJp/anade .
Cet erpace fert
a
empc!cher qu'oll ue s'approche de la
citadelle
fans en
erre découvert.
(1) Les Tribats
qu'~
les Provinces p!\yoient
3UX
Romolíns
DO
.s·3ppel~
I
Joicnt
pil.!
tOUS
~EI;jdl
cifl.ph.,."""
ce nom éc:oit
~ltt3ché prop~eme~ l
;¡u tribut dI!.!! ville.!
Afi3tiqucs .
Cictr'tI
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Jlr.
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Cbaque Pro9ince payait
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le. Ciftophore. appancDoh:nt 11',\Cie .. La
cine
racre~.
Da
CI T
399
On ne fa it poine de
citadelle
a'u milieu des viII es ,
parce qu'elles ne pourcoiene etre recourues dans les eas
de rébellion. On en conClruit que,lquefois "nticrement
hors des villcs; mais elles y [one joilltes par quclqucs
lignes ou quelque ouvrage de commun ication.
La
citadel/e
doit etre placée dans le ¡errein le plus
élevé de la ville, atin qu.'elle en commande tomes les
fonitieations. On la place aum de maniere qu'elle pLlir–
fe dirpofer des eaux de 13 ville, de forre que I'cnnemi
apres s'étre emparé de la vil le ,ne pui(fe les lui Órer.
Pour donner une idée de la maniece dollt on peut
tracer le de((cin d'une
citad,l/e,
[oicn!
(Planc .
I V.
de Fortificat.
fig.
6.) les ballions
L ,
E,
M,
le c6té
ou la partie de I'enceiute
00
I'on veut placer la
cita–
delle.
Ces bafl.ions ue [erone point mis au !rair dans
le plan, l1)ais au crayon; parce qu'il faudra en dérru i–
re un pour faire entrer la
citadcl/e
dallS la place. Soie,
le baClion
E
qu'on fe propofe de dérruire.
On prolongera
f.'\
capitale indéfinimetlt vers
la
cam–
pagne
&
vers la villc. On choifira un poin r
D
rur cet–
te capirale plus ou moin; avancé vers la ville, reJon
la polition qu'on voudra donner
a
la
.citadel/e;
on
é–
levera fur ce poim
D
une perpendieul?ire
/1 B,
rur 10..–
quelle on prendra
D A
&
D B
chacune de 90 roifes,
afi n d'avoir le cÓté
A B
de
1 80.
Préfentemem fi I'on vellt que la
citadel/e
foi r un pcn–
tagone régulier, on cherchera par la rrigol1omélrie ou
au trerncn t le rayon du pentagone, doO[ le cÓté eCl de
1 80
toiíes, o n le r(OUVera dc
1 f2.
On prendra avec
le compas ce mcme nombre de toifes fur l' écheJfe;
puis des points
.11
&
B
pris pour centre & de cet in–
eervalle, on décrita deus arcS qui re coupcrom dans
un pojm
e
qui fcra le centre de la
citadel/e.
Du poine
e
on déerira un cerc!\! du. rayoo
e
B,
on porrera le cÓté
A B
cinq fois [ur
f.'\
circonféren–
ce,
Oc
I'on aura le penragone que doit former la
ci–
tad.l/e ,
&
qu'on fort ifiera .::omme on I'a enreigné dans
les conClruétions de
1VI.
de Vauban.
VQ/!Z
l'
article
F
o
R
TI
F
I e
A
T ION .
Elémens de Fortijication ,
par
M . Leblond.
Les
citadel/es
ne doivent avoir que deux portes, I'u-
ne pour aller de la
citadel/e
dans la ville, & récipro- ...
quemene de celle-ci dans la
citadel/e;
l"aurre pour cn–
trcr de la campagne daos la
citad.l/e:
.ccrte porte ne
s'ouvrc que pour recevoir du fecours du dehors,
&
pOllr
cet effet on la
nomtne;
porte dIe [eco/tri.
L es
citadel/e!
ronr joimes au x villes de plufieurs ma- .
nicFes, tiJivam
la
difpolition de la ville
&
de la
cita–
del/e;
mais celle-ci doit etre codjours placée de ma–
niere que la ville n'aie aueun ouvrage OU aucun flanc
qui puilfe battre la
citadel/e,
ni aucun ouvrage qui la
commande. On Ijoint l' eneeinrc de la place
a
la
ci–
tadel/.
par des efpeces de murs qui :tboutilfenr fur les
capirales dcs baClions de la
citadel/e,
fur ceBes des de–
mi·lunes , ou entiQ fur le milieu des courrines. Cette
dern iere dirpofition elt la meiJleure . Ces murs om un
remparr jurqu'iI la diClanee de 40 ou
f O
coires de la
citadel/e;
on les nomme
ligne! de comm;micatioi1:
el–
les ' ne fone autre chofe dans cet erpace, qu'un mur de
ma<;onnerie de quatre ou cinq piés d' épai(!eur, & de
m eme Ilameur que le rempart de la place. Sur la par–
rie rupérieure de ce mur, on éleve un garde·fou de deux
pi¿s d'épailleur
&
de fix piés de haqr.eur; on le perce
de creneaux pour décou vrir dans la campagne.
Quand on conllruir des
citadel/e!
aux villes morir:–
mes ,
00
les difpofe de m aniere qu'elles eommandent
la ville, le pón, & la campagne. Celle du Havre-de–
Grace eCl placée de cette maniere : elle peut fervir de
modele pour la poCldon de ces rortes de
citadel/e!.
Les viJles maririmes, ourre les
c'tadel/e~ ,
rom en–
core quelquefois défendl1es par des chareau" qui com–
mandem au pon. D aos ces [ortes de villcs, on con–
llruit ordillairemene dcs
jettie! ,
qui roO! des efpeces de
digues , de forres murailles, ou chau(f¿es, qu'on batit
aum avam qu'on le peor dans la
me~,
elJ
y
J.ertam u–
ne tres-grande quancité de gros qU3werS de plcrres. A
leur exrrémité o n éeablir des fons done le canon cm–
peche que les
~ai(feaux
ennemis ne s'approchem du porr ,
& par conréquenr de la vilJe. La tigure de ces forts
n'a ...
la corbeille qui renfermoit les
my{l8r~.
de Bacchus. étoit emprcin...
te fuc eet'te monnoie . Bacchus
y
éCOlt
ccpre(enté" fous l'cmbleme
des
(cepeDa
qui
envi("onnoi~nt.
la
cor~eilte.
C<:,ne monnoie d'.ugent
étoit plus grande que
le:
dcnlcr. mal5"
on eh
Igoore
le jufle valeu,"
t:n Afie
&: :\
!tome .
v~ye7..
le livre du P. Panel de la Compagniq,
Je.
Jefa,
di
c;JI.p"~rl.l
Imprimé :\ Lc:on en 1734.
(./01)