,
'
\
CIR
Les bAtimens qu'on appelloic
<ir,!,!"!
;\
Itome , s'np–
pelloient en Grece
hippodromel . I/oyez
H
I P P
o
D R 0-
M E.
On en amibue l'inaitution
a
R ome
a
R omu lus,
qui les appella
eon!llalia ,
nom pris de C
on!1l1
,
dieu des
conCeils, que quelques-uns confondent avec N eptuue l'é–
queare. L es jeux qui
Ce
célébroient dans les
e;,''fues
te
faifúient auparavant en plaine campagne, enCuite dans de
§,rands enclos de bois , puis dans ces fuperbes bft timens
dllnt nous alloos parler .
'On célébroit dans les
e;r'flteJ
des courCes des chars,
,,,,rigatio (I/oyez
C
H .'\ R
&
C o
U R S E
s ) ; des com–
bats de gladiateurs a pié ,
pugna pedejlriJ (I/oyez
G
L A–
D I A T E U R S);
des combats de gladiateurs a che val ,
¡ ugua e'fuejlril (I/oyez
G
L A D
t
A T E U R S);
la lutte ,
Illlla (I/o)'ez
L
U T TE);
les combats COntre les
b~les ,
venatio (I/oyez
BE
T E S);
les exercices du mane–
ge par de jeunes gens;
lud,,, Troj""
jeux de Troye ; les
combats navals,
naltmachia . l/o)'",:.
N
A U
~!
A .: H 1 E S .
On comproit a R ome juCqu'
a
quioze
&ir'f"";
mais
ils n'éroient pas rous ni de la
m~me
grandeur, ni de la
m eme magnilicence. II Y avoit
L e
&ir?",
d' Adrien .'
JI
éroie dans la quator'Úeme ré–
gion , pres de l' endroit ou el! aujourd' hui le chateau
Saint-Ange.
11
fut ainCi appellé de I'empereur Adrien
qui le tit conaruire.
lJ
n'éroit pas magnifique: les un s
prétendent que ce ne fut qu'un enclos de bois; d'autres,
qu'il étoit de pierre noire . On croit encore en remarquer
des veCliges .
L e
&ir'flle
d'A lexandre. II éroic dans
la
neuvieme ré–
gion ou di aujourd'hui la place Navoo ne. On en voit
la figure fu r quelques monnoies d' Alexandre Sévere.
O n appelloit aum le
&ir'flle ago'lal,
parce qu'oll y a–
v oit célébré les Jeux de Janus Af\onius. On prétend que
c'eCl p3r corruplioo d?goniu, qu'on a fait le 110m
Na–
'!Jonne.
O n dit qu'oll découvrit des reCles de ce
<ir–
(7lce
en creuÍant les fon demens de I'égliíe de f.,inte A-
~h.
.
L e
eir'flte
d' Antonin Caracalla, on
pellt-~tre
de G a·
lien . II étoit dans la premier" région,
a
I'endroit ou ell
aUJourd'hui la Rorte S. Sebanien, nociennement appel–
lée la porte
C apme.
On eroit en voir des rea es eMtre
l'égliTe S. Sebaflien
&
le
eafo di B ove .
Le pape In–
noeenr X. lit ériger íoo obéhfque Cur la magnifique fon –
taioe de la place Navonlle.
L 'aire
en dl
aélu~lJement
une prairie de
223
cannes de long, íur
33
~
de large.
L e
&ir'fue
d'Aurélien. II 'éroit dans la cinquieme ré–
gioo; mais il
~aut
pi utÓt l'appeller
&ir'f"e
d'Eliogabale ,
parce qu' Auréltcn ne tit que le réparer .
V oyez
plm
bal
le &ir'f'"
d'
Eliogaba~e.
.
.
Le
,;r'f"e
Caflren lls. II éto.c devanr la porte
L "b,–
', ana
ou de . PreneCle , aujourd'hui
la porta Maggiore ,
non loin de l'amphithéatre CaClrcnfis , derriere {aiote–
Croix en JéruCalem. On précend qu'il n'émit qu" l'u–
fage des Coldats,
&
que
c'ea
aum le meme que celui
EI'Eliogabale.
. . .
,
.
L e
&ir'fue
de D omltla.
lJ
érolt dans la quarorzleme
région. II Y a lieu de conjeélurer qúe e'éwit le mrme
que celui d'Adrien.
.
. .
L e
tir,!"e
d' Eliogabale.
Il
érolt dans la qUJ\1z.eme ré–
gioo . Son obéliCque ell regretté des favans; il éroic
ehargé d'hiérogl yphes ; e n en voit les morceaux dans la
cour du cardinal Frao«ois Barberin . II reCloit encore,
jJ
n'y 3 pas long-tems , des veaiges du
eir'fue .
L e
tir,/lIe
de Flaminius .
11
éroit en la neuv i.eme ré–
~io!1,
daos des prés appd lés alors
prata F/amrn,a.
lJ
tut
bati
l'an
)30
par Clleius F lntninius ceníeur, le me–
me qui fut dé!"ait par Aneionl pr/: du lac
~ra~ll1ene.
11 avoit une double galerie de colonnes
connthlent~es .
JI éroit hors de la ville . C'étoit la que commeoyolt la
m3rehe des triomphes.
0 0
y donlloit la paye aux
Col–
dats .
00
y célébroit les jeux AppolJinaires
&
les
n~n
dines. Quand
iJ·
étoit illondé du .r ibre, la célébrauo n
des jeux Ce transféroit au monr Quirinal . On croit qu'
il fut ruiné dans la guerre des G oths
&
de 1'7mpereur
J
ullinien;
&
l'on prétend qu'en
1
roo on voyolC encore
des velliges , ;\ l'endroit ou ell aUJourd'hui l'égliCe de
S. N ieoJa al/e
e
aleare.
.
Le
&ir'flle
de Flore . JI éroit dans la ¡¡xieme réglon ,
eu un eofoncemenr, entre le Quirinal
&
le Pintius . C'é–
toit. Ji qu' on cé lébroit les jeux Floraus.
011
précend
que ce fut un théatre. II s'appelle
aUJour~'hui
la piaz–
Z a
Grimana.
L e
eireltl intiml/J
.
lJ
étoit dans la vall ée
M urcia ;
mais corome le grand
&ir'fue
s'y ." ouvoit aum, on les
confond.
. Le
&irq,,.
de
J
ules Céíar.
00
prétend qu'il s'éten–
T ome IlF.
CIR
395.
doit. depuis .'e. maufolée d'AuguCl,e juíqu'IUa roontagnc
vOIÍ/ne; tnalS " y a du doute mome fur
~n
cxiflcnee.
L e grand
&ir'f1te .
II ecoit dans l'onzieme réaioll . On
l'appelIoit. /e
grand,
parce .qu'on y. célébroic ¡;'s grands
Jeux , ou Jeux eonCaerés
dtll magnIJ,
ou paree qu'il
é–
lOit le plus grand des
tir'fueJ .
11
étoit dans la vallé"
Mure;a,
entre les mon ts Palacio
&
Avemin. II fut com–
meneé fous Tarqu in le vieu" . L es Cénateurs
&
cheva–
liers s'y faiCorcnt porter des banquettes de bois appellées
for i,
qu'on remportoit
i\
la fin des jeux . 11 fm dans la
fu ite orné, embelli,
&
renouvelIé Cous plnfieurs empe–
reurs, tnais íur-tOut Cou Jules C éCar . SR longucur élOit
de trois aades
&
demie , ou de
2 180
piés ou environ ,
&
f., la.rgeur de qur\tre arpens, ou de 960 piés.
11
pOllvoit
contenlr
I J OOOO
hommes, felon qllelques-lIns ,
260000
ou meme
380000 ,
felon d'autres. Sa fa«ade
de
dehors
avoit deux rangs d'arch iteélúre
i\
colonnes , au-de/fus deC–
quels
il
y avoit un plus petit ordre . A Con ex trémit6
circulaire il y avoit trois tours quarrées,
&
deux
:l
l'au–
tre extrémité. D ans
le~
derniers tems ces rours appar–
tenoiellt
i\
des Cénateurs ,
&
parroient
ii
eu,-s enf.'I1> . Le
bas de ce
&ir'f1le
en-dehors éroit un rang de boutiques
ménagées dans les arcades les plus barre) . Soo eu!ipe
nvoit dix piés de largeur, fur aurant de profondeur. La
premiere rangée des (iéges étoic de pierre, les au tres de
bois . L 'empereur C laude tit mem c el1 marbre les
ear–
&erel
ou endroits d'oó parroienr les ehevaux
&
les chars , '
&
dorer les bornes,
&
défigna une place íur la
¡pina
pour les íénateuFS. L es
earcerel
étoienr a la petito fa –
pde du c6té du T ibre, au nombre de donze. L a pr.,..
miere choCe qu'oo trouvoit en s'approchant de la
[pino
par ce cÓcé, étoit le petit tein ple appellé
a!d" ¡Wllrc;,e ,
ou autel dédié a Venus.
V ers
ce temple étoit celui du
du dieu
ConJiu ;
il
rouehoir
~reíque
les trois pyramides
rangées en ligne droite qu'on appelloit
met""
les bor–
niS.
11
yen
uvoit lrois
autrcs
a
l'aucre bout,
Ce
qui
ne
faiCoit 'lue fix , quoique le roi Théodorie en .:lit eompté·
fept. L 3
¡pin"
écoit contenue entre ces trois bornes d 'un
e/lté ,
&-
les trois autres bornes de I'autre . 11 Y avoit
d'abord Cur
la.[pina
l'aut," des
L ares ,
puis
l'ara potm–
ti"m ,
l'autel des dieux puirrans ; deux colonlles avec uo
fronton formane comnlC
I'cntrée d'un temple;
un
aurre
morceau Ccmblable dédié
a
Tuteline avec un aurel; u–
.nc eolanne portallr la (tatue de la Viéloire; quatre eo–
leones dont l'architrave, 13 frife, la cornichc , étoicnt
ornés
&
íurmom6 de dauphins: eIJes formoien t llne c–
(pece de cemple :; Neptunc; la Clatue de Cybele ,!!iCe
fur un lion; au pié du grand obél iCque, vers
le
centre
da
""I,te ,
un tomple du Soleil; un crepié
it
la porte.
d" ce cemple; une Hatue de
la
rOrtl11le tur
IItIC
co lon–
nc ; un bhimellt
a
eolonnes couronné dIO pierres rondes ,
oblongues ,
&
dorées, qu'oll appelloit les
rell! 1
d..
ea"" –
¡ el, OVa c1J"ricu/(Jr'"m,
&
qu'on
Ówit
ponc
comprer
le
nombre des couríes; des temples , des colonoe , des Cla–
tu es ,
&e.
une a atue de la
Viéloi!e
Cur lUle colonne ;
l'amel des grands dieux; un obéliCquc plus petit que le
préeédenr , coníaeré a la Lune; en fin les trbis autres
bornes,
met.. .
Augune fit Cubllituer un obéliCque
it
un
grand mat qui étoir drerré au milieu du
eir'lrte ,
&
qui
lui donnoit l'air 'd'uo "aiffeau. L 'cmperenr Conflallce y
en "le va un Ceeond plus haut que le premie!: celui-ei
ell maintenant
iI
la portn d,1 P op./o;
l'au!re ell devant,
l'égliCe L atéranne. Aux fap des du
&ir'f"e
en-dedans,
il Y
~voit
comme
au~
amphithéatres
(l/oy'<Z
A
M "H 1-
T H E A T RE )
le
podmm
ou plaees des {.mtcurs; au–
derr¡,s les fi éges d<s chevaliers R omains; plus haut u"e
grande galerie régnanr rout-autOu! du
e;" 1ue;
au-de/ulS
de eetCe galerie de nou veaux gradins continués les uns
par ordre au-derrus des 3utrcs Ju (qll'au haut de la faya–
de, oú le
derJlier~
gradills écoient adorrés concie l'ex–
trémité du petit ordre d'architcélure dont nouS
avo~ls
parlé . D ans les jours de jeu, on Jonchoi! l'arene de fa–
ble blanc . Caligula
&
d'amres empereurs Y fi lent ré–
pandre par plus de maglli6cence du cinnabre . du íue–
cin,
&
du blcll.
011
Y avoi, prnliqué un
~r.and,
nom–
bre de portes.
11
fllt bril lé íaus N éron ,
& "
s écrou-
la Cous Antollin le pieux;
m~is
011
le
relev~
toOJoues"
j.uCqu'a ce qu'il fa t raCé ellticremellt Cans qu on
~,ehe
a
queHe occafion . II n'en reCle p.l us que des veCl.ges ,
l'endroit appellé
v alle di eereL,,:
.
L e
eir'flte
de N éroll . 11 ét,? t dans la
qu~!orzlem~
régioll de la ville , elltre le
J~lIIcule
&
le Vat.ean , ou
eCl aujourd'hoi l'égliCe de S. P.erre de
~ome,
devant la-
quelle Six te-quint fit placer C?n
obé"Cq~e:
.
L e
eir'flle
de SaluCle. II éto.t dans la hx.e me
.rég.on,
pre~
de
la
porte CoIline ,
ver~
le Quirinal
&
le
Pilltiu~ .
Il
en reCle des veCliges , qUOlque In plus grande partlO
Dd da
ffi