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C IR
nomme érranglé; ce qu'il paro, t qu'on ne peu! attri–
bucr
i
d'autres
C:lUreS qu'a
la privution de 1) air ;. Joi...
gll.lHfm-tout
ii
cela qu'aulfi-rÓt que la mere celk de
rcrpirer, 1e
frellls
Cl:pire.
Quant
ii
la ",re(fe du f.,ng qui circule,
&
al! tem s
que demande une
cirrttlatlon,
0 11
n lait l3-ddru pll!–
ncurs calculs. Selo ll le doéleur
Keil ,
le lang
d I
cha Co
fé
du CCEur avec une v,telfe cnpable de lui f,ire par–
courir cinquantepdeux
piés par
minme; mais cene vi–
telre el! rotlJours diminnée ' -tra,'crs toures les nom–
breufes divi lions ou brnnches des arteres , de fa,oll qu'
elle l'el! iu6nimeut a"am que le f.,ng arrive nux eXtré–
m irés du corps . L e
m~me
autellr, d'aprcs un ,"ppOrl
qu'il calcule des brnuches des arteres
ii
leur tronc, pré–
rend que la plus graude vitcae du fang el!
a
la
plus
petire dans une proportion plus grande que
10:>00 , 00000 ,
OOOCO, 00000 , 00000
l
00000 , 00000
l
00000 ,
:l
1 .
L'efpace de rems daus lequel toute la marre du f.,ng
fait ordinairement fa
circtdation ,
fe détcrmine de diffé–
rentes manieres. Q uelquefois des aUleurs m oder.nes s'y
preulÍenr pour cela de celte forre; ils fuppofenr que le
coell r falfe
lOOO
pulfalion par heme,
&
qu'
ii
chaque
pulfalion
iI
challe une once de f.qng, comme la ma(fe
totale du f.'"g n'el! pas ordinairemenr el! imée
a
plus de
vingr.quotre livres, ils en conc\uent qu' il fair fept
3
huir
cir""l"tio,1S
por heure.
V oye<.
S A N
G •
Voyez le
• traité
d"
cw"'"
de M. Senae, olÍ tous les ealcul s (Ollt
allalyrés
&
appréciés.
On doit eonll,lter le meme traité , pour premlre u–
ne idé. de la néceillté
&
des uf.'ges de
In
circu /a/ioll
pour la vie , de ceux que fa connoi(fance nOllS four–
nir pour le diagno ilic
&
le tmitemem des mahdies,
&
de I'avamage qu'elle donll e aux Medccins moder-
nes rur le auciells.
( L )
-
N ous nous contcntcrons d' njoOter
id,
que perfon–
nc n'!\ encore micux décrit
&
micus prouvé la
,ir,,/' –
[afion
que l-brvcy
lui-mcme; ron
tcuité eH un chef:
d'reuvre.
ti
oc
QU[ cepcnduH
point mlblicr qu'on tire
un 3rgumclll
invincible
en favcur -de
la
circ,,/atto'l,
de
ce qu'on a dil depuis Horvey , rur la lransfurion,
VD)'.
TRANSFU IO N
&
I NIEeT ,o N,
&
/el m,tl
po()
U
l. S
&
I NF L
A M M
A T • o N, olÍ bien des quel!ions
qui om un rapport lingulier
3VCC
la
, ircfl.latio;J,
fOllt
cxaminées . N ous n'avons prétendu en faire ici qu'ullc
expolition limpIe, qui peul fu ffire
a
ceuX qui n'en ont
poi.\[ d'idée ; les quenions qu'on peur propofer
ñ
l'éfiard
de cetre fo naion, ti.nnem
i\
toure la M edecine, qu'il
auroil fallu parcourir dans loutes fe partid pour les
exauliner, ce qui nOllS auroit InGné' trop
loin .
,C.
R
e
u
L
A T •
o N, fe dir eo
parJ.ntde
la
reve,
V.
S 'E
v
E
&
V
ec,
E'T A T.
o
N.
C . RCULAT ' ON,
(Cbjmie) .
La
circltlntio;;
el! u–
oc opéralion chimique qui confine
j
oppliquer un feu
convcnablc
ñ
des tn3tieres cllfermc:es
dan
e¡
des
vaiCTc3ux
dirpoC.·s de ftH¡:on que les vap nrS qui s'éleveO[ de la ma–
tiere traitée , roient continucllclnClll
condenlees,
&
re–
ponlées Cur la ma(fe d'ou elJos oot é.é dé.achées .
L es "ai(feoux dctlillés
3
celte op¿rarion fom les cu·
curbiles
&
les DlotraS de reneontre, les
jurneau.~
&
le
pélican .
l/ayeZo ces t1rlicleJ pt1rficft/iers.
L es
ufngcs de 13
c;rcu/"tion
fOil[
les melnes
que ceux
de la digel!ion, dOIlt In
<Írwlalio"
n'dl propremem qn'
un dégré ,
voyez
D.
G
I!
S T •
O
N ;
&
f3 Ihéorie el! la
meme que cefte de la dillilhrioll.
Voyez
D . S
T •
L L
A –
T.O!'.
(h)
CIRCL'LAT'ON,
en Glom"r!" .
L .
P.
Guldin
J
¿fuite , appelle
'liDie
de
circlllafi."
13
Iigne droile o,:
courbe, que décrir le cemre de gravité d'"ne I¡glle ou
d' ulle rurface , qui par foo m uvement produit une fur–
face ou un folide.
Voyez
,¡
!'ar/ide
G
I!
Ron
A R.–
Q
u
E
J'Ur:1J2c
de
1:1.
va:e de
circ:daeiDn,
pour
détermi–
ner les furtaces
&
les follde , IJnl con'iligne, qne re–
ailigoes. Cetre m élhode
r.
rt ing':nieufc en
elJ~'Dlcme ,
n'el! prefque plus d
'uf.geepuis la déeou"ert du cal–
eul inrégral , qui fournir des méthode, plus aitcd pour
réloudre touS les problcmcs de eelte eC. ce.
f/.
e
E N–
T RED E G R .\
V
I T E'. (
o
)
C I
R
e u
L T
o
1RE, (
Co\'",.
)
el! e vni(feau
0<1
on me. le fluide auquel on veut
f:iir~
loufrrir l'opérarion
d,: la circubtion.
VD)'.
c .
R e
u
L
A
T • o ,. .
11 Y
a deux
cl
~ec.esde
cirullaJoircs
)
C:lvoir
le
pt:lic:tn
&.
I~
jmneaox,
qm tont
dcux vaiLfc3ux qUl n'on[
ch:1cl1n
qu
llfIc OU'Icr–
lure, par hquelle ils fe communiquem. Des \'a'(I"
1U'
de
rencontrc fonl
c;rcuJa!oircs:
des
":1i(lc:1uX d
rencon–
[fe
fOn!
par
c'~mple.
deux marrOS, d,ns I'un dcfquels eti
la liquenr qu'on veut r,ire circul<r,
&
I'autre marras ett
rcover" de
t'J~OU
que
r.
o be. eOlre daos .lui d'c:n-bls ,
CIR
qui en pofé daus le baio de
f.~ble.
V oy.
P E' L
I
e A N.
(M)
e l
R
e u
LE
R,
v.
11,
fe dit propremem du mou–
vement d'un corps ou d'un poiut qui décrit un cercle;
m ais
011 "
appliqu¿ Ce m or au mo uvemenl des eorps
qui décrivem des courbes nOIl cireulair"s , pnr exemple
nu mouvemenr d es plaoeles, qui ne décrivem poim nu–
tour du roleil des eercles , m ais des ellipfe .
V .
P
t.
A –
N
E
TE .
011
I'a appliqué auill au m ouvement du
f.ng,
par Iequcl ce fluide el! poné du
cCE~r
aux arteres ,
&
revient
nu
creur pür
les
vcincs.
1/.
e l R
e u
L. A T I
o
N
&
C.
R
e
u
LE R,
( Cbimie.)
En g¿néral ce mOl
cir ·
wlcr
peur s'app liquer par analogie au
mo~ve.nellr
d'un
corps., qui, rans fonir d'un certaill .fp. ce , fui , dans cet
cfpace
llU
chemin
quelconqne , en revcnnnt
de tems en
lems au meme poilll d'oll il el! pani.
(O)
c.
R
e
u
LE
R , (
Chi",i.
)
verbe naif.
II
fe dit
C11
Chimie,
du m o uveOlcnt des vapeors
d.unemaliere.le–
nue fur un feu doux ,
&
enfermée dalls les vailfeaux
fermé"
d~
forte que les vapeurs qui s'éle"clH foicn t
obligées d' y revenir , ne trOU vant poim d'ifrue,
&
le
feu continuam d'ngir, de s'élever de
nOUVe:111 ,
&
de
revenir encore,
&
aillli de fuile.
V oyez
C .
R
e u
L
A–
T •
o
N
&
C .
R
e u
LA,.
o •
RE.
( ehim;")
C
1R
e u
M
A
l\1
B
1
N
T, ad j.
(lc'bJfiqfle)
el! la
m e/ne chore
qu'env ;" onnal1t :
c'en une ¿pilhete ( peu
en uf.'ge ) qui fe dir d'une chofe qui en entoure une
:tutre.
f/o)'ez
A
M
n
t
A N T
.
Naus
diCOllS
rair
amb;ant
ou
c;r",mamb;ant.
Voy.
A'R,
Ai , IO SP H ER": ,
&c.
Ce m or el! formé des mOls Ladns ,
ambio,
j'emou–
re ,
&
c;rcu1il ,
autour ,
( O)
C 1R
e u
M - l N C E S IO N,
r.
f.
temu de
'7b/"ologie,
par lequel les fCholaniques exprimelll l'exi–
f1ence intime
&
mUJuelle des perfonlles divil.e , l' une
en l'autre, dans le myl!ere de la Trinité.
Voy.
PE R -
OSNE.
L e, Thcologieus de t'églile L atino ne COII! pas le,
premicrs iuvent 'urS de eetle exprelfion, ,Jenn Da–
mofcene qui vivoir dans le viij. /iecle s 'élant fervi du
'!'Ot
".~
..
JF'<IC ,
qui lignifie précifémem
la
m eme cho–
te , pour expliqoer ces paroles,
ego i" patre;
&
patcr
i"
me eft.
J oann . c. xiv.
Cette
circ-"rn~ illceffiD"
des perronnes
divines vicnt de
I'unité de eu,. nalUre, qui a fait dire
ii
Jerus - Chrifl:
E¡:o
&
po er
1/IlUm
[romll.
Qoelque Théologiens di–
nlOguenr deux forres de
circum·incelfiom,
l'une parrai–
te,
&
l'autre imparfaire. La premierc el! celle par la–
quelle deux chofes ex¡¡¡em inféparabiem em, de relle ma–
niere que l'une n'eH nulle parl hors de I'alltre . La re–
conde el! celle
00.
de ce deux chofes cocxillentes , l'u-
• ne a cependanr une cxiflence
,pI",
élendue que l'autre.
T elle en la
circlim
-
i,,,,./lio,,
que quclqucs Peres
&
Thé logiens admeltem cmre
l:\
naur,e divinc
&
la na–
IUre hUll13ine dallS J erus - ChriH .
W"itaff. de Tri"i,.
port.
1I.
q",<{1.
iij
arto
.i7J.
(G )
C I
R E,
f. r. (
Hifl.
nnl
)
mariere tirée des v égé·
tan',
&
cihtborée dans le corps d' un :mimal . Les a–
beilles Iransformenr en
cire
les pouO.",e, des ':Iamines
des plomes; cnr les pelores <¡u'ciles forOlem av • eellc
pOllniere,
l(
qu'elle, rappOrtelll dans la ruche , comllle
iI
a
él'::
dit
ñ
I'anicle de l'
DE . L L E ,
&
que l' on
appelle de la
tir<
bmte,
n'el! pos de la vraie
cire ;
elle
ue fe ramollit ni ne Ce tond 10rCqu'elle en éehaull"ée;
elle tomhe au fonds de I'eau, au lieu de furnager,
&"
11
l~ut,
pour que celle maticre devienne de la vraie
<i–
re ,
que
le~
abeilles la
111J
hem, I'
av.km,
&
la di&e–
rent, O n a
,·íl
3
1'.alllde
A
o
11. .
L
LE,
que ces iole–
éle, ont une bouche, des dcms, une
lau~ue
,
&
un e–
Ilomae , c'ell·.·dire des ol'ganes propres a loures ces
0-
pérations. L orfque une abeille arrl'"e
a
la ruche avee
d s peloles de
cire
br~1
, elle la mange quelquefois a–
"31it
que d'enlrer, m3ls pOur l'ordinaire elle va Cor les
slleaux en b3tlant des .lIes. Alors Iroi, nu quatre au–
Ues nbeilles ,'iennent nupres de ceHe qui ..rrive,
&
man–
gellt les pelotl s donr elle el! chargée.
0 0
prételld les
a"oir "Oes dillinaemell! mlcher
&
avaler; mais ce qui
di:
encore
plu!t
c~rt~in .,
c'en qu'on {\
lrauvé d30S
It"ur
rllom!1c
leurs
IIltCOlll5 \
de la
c;re
brute bien
rcc;)n~
uoWable par les rain, de
lo
poumere des élamines doO!
elle eti compef"•. L orfque les abeillcs appo".nt plu5
de
<ire
brule qn'clles n'e peuvem manger, .Ior elles
1:1
é:-,·)r~nt
d'llls des
ah'éo1t~,
ou
iI
n'
y
:l
n' "Cr ni
llIid;
&
¿es '1u' un de
ces
inle .s
y
a (Jit
I
~¡
cr
le,
deu," pelote-
donl
iI
ét~i c¡'~r~é,
i1
en
,'ienr un
':lutn:
qui les élend dans l'ah'
le,
&
quclquefois c'
th
l~
méme qui les a 3pP'Jrtées ,
oo-fcu cmem
il~
les IOn·
gcm,