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CIR

3°.

Telle artere qu'on voudra ¿[ant li.!e avec un 61,

s' hlBe & bat entre la liga!Ure & le creur; mais lIe

s'~ppI3[i[

&

d~vien[

flaCque entre b Iig3ture

&

les

eI–

t¡émités du corps .

Si 1'00 coupe

~oCuite

l' artere entre

I~

ligature & le

creur , le fang s'en va )uli.¡u'j la mort;

Ú

00 la coupe

entre

In

ligamre & les extrémité> du corps , elle ne reud

"Iors qu'une trcs-?eti[e qunntiré de fang.

Le fang vital coule duoc dans les arteres, & la di–

rceHoo de Con cours efl du ereur aux extrémités du corp :

ce cours a lieu dans tous les poin:s des corps internes

ou ex[ernes·, & il "3 toújours de vai!loaux plus grauds

ii

de plus )letits, du trone 30X branches.

f/o)'ez

A

R –

TER E .

Si 00 Jie avee un 6

t

une des grolTes veines, elle s'eo–

flera entre les extrémi[és du eorps

&:

In

ligature, mJis

fans bame ,

&

elle s'amilTora

&

c!c v!endra IbCque emre

la ligature & le creor: (i on

<

l' oovre d ns le premier

eodroft, elle donner. du fang jufqu';\

lo

mort; & dans

le Cecond,

a

peine faignera-t-elle. L e Cang coule donc

vivemeut de chaque partie du corps dans cene veine,

& la direélion de foo eours tenJ de. extrémirés du eorps

vers le creur, des plus petits vailfeaux aUI plus grands ,

des branches au tronc.

Voy.'z

V E

I N

E ,

De tout cela il fui[ évldemment que tontes les arte–

res du eorps porteO[ continuellement le Cal1g du veo–

rrieule gauche du creur par le trooe des arteres daos

les braoches, de ces mémes arteres & p" ces branches

dans toutes les parties du corps in[érieures ou estérieu–

res; & qu'au contraire toutes les veioes, excopté la vei–

ne-porte, rappoerent coutionellement le

C.og

des plus

petites parties du corps dans les plus petites brancbe< ,

pour pa(fer enfuite dans de plus grandes, puis daos les

troncs, puis dans

la

veil1e-eave, & enCuite par le (ious

vcineuI ou le [rone de

cene

veine

t

qui finit

~

la

c3vité

de roreilleuc droi(e, d:lOS le

creur.

L orfque le r., ng

y

efl arrivé, voici comme Ca

c;reu–

lation

re contilluc.

L es oreilletres du ereur écant des muCcles creUI , gar–

ois d'uo double raog ,de ñore qui VO?t en fens con–

traire

~

deuI teodons oppoCés, dollt I un efl adhércnt

au vemricule droirc& I'autee au finus veineu!, aioH que

d'uo nombre in60i de veioes & d'aerere ; la force de

conteaaion de ces QreilleHes pOUlre

&

ch.lre vivemeol

le fang dnns le vemricule droit

~

qui en difpofé

le

recevoir, & fe remplit .

Voyez

C OE U

R •

Or (i le veotricule droit rempli en cetre maoiere de

f3ng, en preti! de nDuveau par la coovaél¡on de fes

6bres, le fang.

f.ir

~nr

effon .contee les parois. élevera

les ,valvules [rleufp,dales, qUl foot tcllement lIées

au~

colonoes charoues, qu'elles permetlem te pa(hge du faog

de l'orcilleHe au ventricule,

&

en empechem le retour de

ce ventricule

a

CCHe mem oreilleHc : le faog les é,ev(ra

done vers l'oreilleHe drOite, )uC'lU':\ ce que

,'y

érant )oíl1-

tes elles fermem p'arfai[ement le palfage du fang,

&

em–

pe: hem qu'íl ne revienoe dans 1'0 i(letle; par cooCé·

quel1l le fang fera poulTé dans l'artere pulmonaire,

&

prdI"<ra le v.lvu les r¿mi-Iuoaires 9ui Con[

pla~ées

3

1'0-

rigine de CCHe artere, & les 3pphquera contee fes pa–

rois, eo Coete qu'elles ne s'oppoferoo t pas

a

foo paf–

fage.

Ainu le fang veioea!, e'ell-a-dire le faog de tout le

corps , efl porté du linus ou dn tronc de la veine·ca–

ve par I'oreil lene droite daos

le

ventricule droi[, d'ou

. it

efl porté dans I'artcre pOlmona,re par uo cours eoo–

tiouel, & dollt

iI

ne fauroit •éc.rter .

L e Caog porté par cette grterc daos les poumons, &

diflribué dallS fes braoches daos toute l'bendue de leur

fubflance , ell d'.bord

re~1'I

daos les enrémités de la

veíne poLmonaire, quí s'appelle

ar&<re ",ú"ell!<,

d' ol'j

pa

(f.nt

dans quaue grands vailfeaux qui.abouti{feot

¡¡

UD

meme point il

efl~

porté ." lious v 10eUI gauehe ou

au trooc des' veioes pulmooaires, qoi plr fa 11m ore

molcoleufe efl cnpable de le chalf«,

&:

le

ehllf~

eo ef–

fe[ dans le veorrieule ¡;.uehe, lequel fe

rrou~e

alors

rellché & par cooféquent difpofé

i

le reeevoir; d'au–

tao[

qu~

tes valvules mitral:s

liraé~ entr~

le

,'entri~ule

gauche & l' oreillene du memo c6té, !31(fent au faog

on palfage libre de I'oreillene au ,'cameulc. & l' em–

~chcnt

de r fluer dans cene orcillene. Le flng pou(fé

par le "cntricule gauehe palie dooc de ce ventricule

dans I'aorre,

~

l'ori6ce de :aqnelle Ce trOovcm ero;s

valvules rémi-lnnaires {j[uées de f: 00 q c le f

'l.Dg

ne

puilfe refluO! de celte',mere dans le ,comcole.

Voili eomme fe _·c

la

circulatio1f;

tout le Gog en

eovoyé daos les poomoos

&

re

t1

eoCuite daos 1, (i–

DUS

vcioeoI, l'orcille[te g;aehe,

&:

le veotrieale gaa-

C I R

che , d'ou íl efl eoruite poulfé continuellemeot dans I'aor–

le, qui au moyeo de ((s r"ni6cadol1s

·Ie

répaud

a.ce

force daus toutes les parties du corps.

Ce

mouvemenr en accompal;l1é dans les animaux vi–

vallS des phéoomene ou

circon ll~nces

ruivanres.

1 .

Leo

deux linus veineux foO[ rcmg lis & fe gondelll eo

m~me tems I'un

&

I'autre:

~

. les deo1 orcitlen.. s'af–

f.i(feot & fe remptilTent eo meme [<ms du fang que

la force contraél'ive du linus

\"CiUeUI murculairc

corre–

fpondant

y

pou(fc:

3° .

chaque ventricule fe COntraae

& fe vuide de fang Jal1s UI1 méme lems ,

&

les de\1x

grolfcs arteres fe rempli!leut & Ce dilaten[ auffi en mc–

me [cms: 4°. aum -

[ /l[

que le rang a .élé ehalf¿ par

CC(Jc

contr:létioo

1

les deuX"

vCIHriculcs érnnr

vuidcs ,

le creur devienr plus long & plus larg':,

&

par con–

féquellt plus fia(q\1e

&

d' une plu graode capacité;

So, les fibres mufculaircs des deux lious ,·eilleux fe

rempli(feot alors, & exprimeot le faog qu'dles eOnlion–

oem dans les venrricules d.. creur: 6° . \es (inu ve;–

neux Ce rempli(fcl1t en méme tems de nouvcau comme

€i-de(fus,

&

les oreilkttes revieon

nt

eo leur premi« é–

lO,: 7°. ce< chlngemen. alt(rnatifs cominuel1[

)u lqu'~

ce que l'aoimal commenc< i langulr :. l' .pprochl! de

la moer, 'ems auqw:l les orcillenes

&

le

fi nus vcineu!

fom plulieurs palpitarions pour uoe comrattion du ycn–

tricale. C'cfl ainr. que le tang daOó fon courS JI! eh. –

que poiO! taO[ interne qu'cxreroe du corp" efl poullé

p~r

chaque point du cceur

&

de les or:illctres d,ns le

ventricule droit, de·U daos les poumoos , pui dans le

ventricule gauche , & enfio daos toute I'étendu du eorps, .

d'ou

iI

reviem enfuite 'l.1l creQr.

Quant

ii

la maoiere dOIH 1 fang palTe des arteres

daos les veíllcS, p0ur pouvoir revenir <lU cceur, il y a

l.-de(fus deux Cemimens.

Suivant le premier, les vdnes

&

les arteres

:\)UI

fup–

POrteS

s'ouvrir

les unes

dans

les

3utrcs _

Ol1

erre

coo–

tinuc ..s

~u

..

moyen d·:lnal1:omo Ccs ou ino rcul:uiol15 de

Jcurs

e::rrcmltc:s.

f/.J~::'

A.'

A"S

r

o

M

o

S E

.

L'autre fuppofe que les dernleres arteres ca?ilbires

d':pofenr le taug

d.os

les pores de la Cubllance de lcur

Jllrtie , ou une potrion ,'empl 'ye

a

leur noun iture,

&

le

refle efl

re~(\

daos I s uchcs des veine capillaire,.

O doit rccoonoitre quc le pa(fa&e du faog des ar–

terCS capillaires dans les veines capltlaircs, le fai[ de

l'uae & 1'autre de ces deu. manieres: en dfet on voit

dans quelques-uns d<s grands vailTeaux des an.flomofes

doUl 00 ne Cauroi, douter , par exemple, celle de l'ar–

tere de la rate avee la veioe du

m~me

viCecre; ce qui

a faic conelure

3

plulieurs Quteu", que la

m~me

flru–

aure avoit lieu daos de plus p d[s vaitreaux, m"me dans

les plus petils filers des

e~[(émi[é,

du corps, ou cepen –

dam l'reil ne le découvre paim.

L. Ceconde opinion ell fonMe rur ce que (i une por–

tion du flag ne fe perdoi[ piS dans la fuhllancc des

~ar­

tíes , ces p:lrlies nc

pourro~en[

plS' s'ca nnurrir; C!lr

une

qoe le faoa efl daos les vai/leaus ,

iI

porte :\ b

,,<'ri ·

té de la chaleur daos le; p:utics od ces ". i(feaoI paf–

fcnt m:1is non Ja nourriturc:; les

\'3i(fe3u~

eus:·memeJ

nc tlrant pas leur nouróture du

f~og

qui PllT( dans leor

e""ilé, mais des ,·ailTeaux qui compofen[ leur propre

fubllancc.

Leuwenoeck Cembloi[ avo;r mis ceUe opinion hors de

doutc , au moyen Je fes microfcopes qui lui 01[[ dé–

eou

ve"

des inoCculations ou eS" continoatioos des ex–

trémÍlé; Jes ,'eines & des arteres daos tes poilToos , daos

le, grenouilles,

&c.

mais il

y

a de auteues qui dou–

teO[ toO)ours qu'i1

y

. it une pareille inofcularion eotre

les exrrémi[é des "cines & des arteres du corps hnmain ,

&

de ceUI des quadrupedes; les animaux ou on I'a juC–

qu'iei obCervée ¿catlt ou des poilrons, ou des

al1im~u

x

all1phibies, qui o'oot qu'on v ntricole daos le creur,

&

doot le

f.ng

efl froid;

i\

quoi

iI

faut ajoOler que

daos celte efpece d'animaux le faog oe peul circoler.–

\'ee la meme rapidité que daos c 1 qoi OO[ deux Ven–

Idcules .

Cette différeoee dans les organes de la

circ/Jlat;."

a

donoé occaúoo

¡¡

J\.l.

Cov,'per de f"ire des c:tp¿rien–

ces fur d'norres animaux , dom les parliis 001 la mé–

me Ilruélore que celles de: l'homme !

iI •

,tl dans

1'0-

m~IIIHdI

d'un cha[ It:

tang re.

mouvpir

ViVCllIcnt

3-lf:1-

,"ces les ioofcolatioos,

&

iI

a [(ouvé

la

méme chofe

d1ns

1'"m~"tHm

&

m icnx encore

daos

le

m~fen{erc

ll'un

ehien. 11 ajoll[e qoe la d;m'nu[ioo des di1mctre, des

e trémilé. des va:/r""ox ne CU'[ ¡ns les memos r 'Opllr–

lians dlns d":fércns

:m:mlUt.

11 a fOl!' em o!,c"n'¿ dl 13 qoeoe d'nn léud,

en-

tre les v :nes

les ane s , plulítor; co mao:c.,;on

3-