CIR
<JUlnt au
plan,
doit etre de
120
toir.s d'une pointe de
t edan
ii
I'aulre.
00
doit obferver de placer les redans
dans les lieUK les plus émioens,
&
jamais dans les fo nds;
comme aum que les aogles des redans foiem taújours
moios ouverts que le droit , atio que fes faces fe pré–
rentent moios
~
I'ennemi _
Voyez le tracé des lignes,
PI.
13.
de Fortification.
• L'ouverture du foiTé de la
circon'vallatiim
doit elre
de 1
f,
16 , ou 18 piés, fur 6
ii
7
&
demi de profon–
deur, taluaot d u tiers de In largeur .
De ceUe
fa~on
le foiTé aura 18 piés de large
a
fon
ouverrure; fa largeur au fond fera de
6
piés, ce qui
d onne
12.
piés de largeur, réduite fur
7
piés
&
demi de
profoodeur, revenant par toire courante
a
deux toifes
cubes
&
demie; c'en I'ouvrage qu'un payfan pent flire
en fept jours fans beaucoup fe faliguer.
Sur ce pié-lii, on peur propofer les mefures des (ix
proti ls fu ivans pour taures forres de
circonvallation.
00
oe doit en employer oi de plus forrs, oi de plus foibles_
PREMIER PRO F IL .
L argeur du folfé
a
l'ouverture,
L argeur du meme fur le food ,
S a profondeur, . . . , - . . ,
Contenu du folide de fon excavatiol1.
Le tems oéceUaire
iI
fa
fa~oo
,
SECOND PROFIL_
Largeur du foiTé
a
l'ouverture,
Largeur du food du meme, .
Sa profondeur, . . . - - . . . .
Contenu du folide de foo excavation par
fe curante . . . . . .
Le
tem s nécea:,ire
a
fa fa,oo ,
TROISIEME PROFIL.
L argeur du foiTé
a
l'ouvert.Ure ,
L argeur du meme fur le food,
Sa profondeur, . _ . . . . . -
Contena du folide de fon excav ation par
fe courante. . . . . . .
Le
tems nécelf. ire
a
Ca fa,oo ,
Q UATR IE ME PROFIL _
L argeur du folfé
a
l'ouverNre,
Largeur du meme fur le food,
Pift . P'Utt!,
18
o
6
°
7 6
l f
o
7
jOllrs.
16
o
f
lf
7
o
toi-
loi-
11.
r
6
joltrs _
14 O
4 8
6 6
10
o
r
jOUYf .
Sa profondeur, . . . . . . .
Contenu folide de l'excavatioo par taife cou-
rante .
. . . . . .
Le lems oéceUaire pour achever, .
CINQUIEME PROFIL .
Largeur du foiTé
a
l'ouverture,
L argeur du meme fur le foad ,
Sa profondeur, . . . . .
Comenu folide de l'ex cavation par toife cou-
10
o
~ ~
rantt! . .
. . . . ' .
Le tems nécclr.,i¡e
a
fa fa,oo .
f
7
2.
jotlrs
&
demi.
SIX(EME PRO F I L.
Largeur du forTé
a
I'ouverture,
Lnrgeur du m eme fur le fond ,
SR peofondeur, . . . . . . . . . .
Contenu folide de l'excavation par toife cou-
rante
.
Le tems
néce¡j-air~
a:
fd
f~~o~,
8 o
1.
o
f
o
4 6
2.
jOllr¡.
L'épailfeur du
pa~apet
du premier
pr~61
en
d~
8. piés,
du fecond de 7 plés ,
&
ainli de fUI<C en dlmlnuant
d'uo pié. Pour la hauteur totale , elle en de 7 piés
&
demi. L a banquoue a 4 piés
&
demi de largeur
&
3
de hauteur. Le borde de la contrefcarpe du folfé en
un peu plus élevé que le oiveau de la
campagn~,
& .H
forme une efpece de glacis qui cache
a
l'enneml le pIé
du pamper, enforte qu'il ne peul le bame ou le ruiner,
10rf'3,u'O en en éloigné .
17.
en difTér<ns profils, PI.
14·
tle f ortification.
Pendan! la connruélion des lignes, les ingénieurs fe
pnrtagen! entre euX leur étendue pour avoir foin que
les mefures roient aum e,aaemeor obfervées qu'il en
pomble. La diligence du tral'ail ne permet pas, nu
'Ion..
i!l.
·CIR
385
moins en
Funee,
qu'on
y
apporte graode auemion :
mais il fauL cependant faire obf.rver les taluds des fof–
fés,
&
les profondeurs porrées au¡ pro tils; autrement
cet ouvrage fera rrcs-imparfait .
On f.iCoit au¡refois des épau lemens dans l'iorervalle
des Iignes
&
de la tele des camps, env iroo
ii
vin¡¡1
toifes de ceHe tete,
&
de trenre-cinq 0\1 qunranre rol–
Ces de longueur , principalement dans les parties expo–
fées , quelque commandement des dehors. lis éroient
difpofés par allignemenr,
&
paralleles
a
la
t~t"
des
camps: ils avoient neuf piés de haut fur di" 0\1 douze
d'épaiiTeur mcCurés au fommet. La cavaleríe des a!lié–
geans fe meHoit derríere, quand on aHaquoit les lignes.
CeHe m élhode ne fe pralique plus
a
préCenr . On for–
lifioit aum alors les lignes de
circonvallation
par des
forrs
&
par de grandes redoutes pal irTadées; ce qui ne
fe pralique plus guere , la briévelé de nos fi éges u'exi–
geant poin! lan t de précaulions.
V.
M. le maréchal de
Vauban,
attat{tle des plnen .
On peut fraifer les Iignes;
&
00
le fai t quand on
préfume qu'elles dureronr que!que lems,
&
que les en–
virons de l'efpace qu'elles occupeor, fournilfeor du bois
propre
3.
cet ollvrnge.
011 fait encore quelquefois un avant-fofi é devant les
ligoes, de dou'lC ou quinze piés de largeur par le haur,
&
de
(ix
ou Cept de profondeur .
11
fe
fail environ
ií
dou'le ou quinze toifes du foiTé de la Iigne . Son objct
en d'aretler l'enncmi lorfqu'il vien! aHaquer les lignes ,
&
de lui faire perdre bien du tems
&
du monde en le
paiTan! . M . le m aréchal de V aubao en def.'pprou \'oir
I'ulage fur ce que I'ennemi élant arrivé
a
ce foffé fe
trouve : en fe jerrant dedans,
a
couvert du feu de la
cireonvallation.
Mais quelque déférence que l'on doi–
ve
a
ce grand homme ,
iI
femble néanmoins qu'on peur
dans
~lu(ieurs
cas fe ferv ir avamageufemeor de cet a–
,'ant-forTé.
11
areelc nécelfairement la marche de I'en–
nemi,
& iI
I'expofe plus long-Iems au feu de la lignc:
3Um a-t-oo fait en différenres occaaons, des avam-fof–
fés aux lignes, depuis
M.
de Vauban,
&
uotamment
a
la
úrconvallation
de Philisbourg en
1734·
Ccue
úrconvl111aeion
éroir encore forritiée par des
puits d'environ
nCllf
piés de diaml.!trc
a
Icur
ouvenure,
&
de fix
a
fept de profoudeu r . lis éroienr rangés en
échiquicr & afTc7.
prcs
les uns des
:llltreS , pUllr
empc:–
cher de pafler dans leurs imervolles. Les Efpagnols .–
voienr prariqué ql1elql1e chofe de pareil au liége d'Ac–
ras en
165'4;
leur
cireon'Vfll/ation
écoit
détendue
par
des eCpeces de petils puils de deux piés de diamerre fu r
un pié
&
demi de peofon dour, dans le milieu defquels
étoient planlés de perils pieux qui pouvoient nuire benu–
coup nu pnffage de la cavaleríe .
V OI'<Z
le plan
&
le
pro61 d'une partie de la
eirconval/neio/J
de Phil isbourg,
Planche
XV.
de Fortification, figure premi<re .
Cerre
eirconvallntion
des ECpagnols paroi! avoir élé
copiée de celle de Céfar
a
Alexi•. Voici en quoi con–
(¡noit ceue derniere .
" Comme les foldats éloienr occupés en m eme tems
iI
aller querir du bois
&
des vivres aiTe? loin,
&
i
" rravailler aux forritications , CéCar trouva
a-
propos
d'ajotiter quelquc chofe au tmvail des Iignes, afin
" qu'il fallOt m oins de gens pour les gardor . II prír
" done des arbres de médiocre h.ureur , ou des bran–
" ches forres qu'il 6t aiguiCer;
&
liraor un (ofié de
" cinq piés de profondeur deva"t les Iignes ,
iI
les y
" tit enfoncer
&
auacher enfemble par le pié, atin qu'
" on nc pOt les arracher. On recouvroit le foiTé de
" terre, enforte qu'iI nc
pnroifJoic
que In
tere
du
trolle,
dont les poiOles enrroien! dnns les jambes de ceux
" qui penfoient les traverfer : c'e!l pourquoi les foldat.
" les appelloient des
«ps;
&
comme
iI y
en avoil cinq
" rangs de fu ite qui éroient entrelacés, on ne le.s
p,~u" voit éviter. Au-devanr il 6t des fo ffés de lro" .
p"E.
" de profondeur, un peu cEtroiles par le haul,
&
dllp~" fées de IraverS en quinconce: \O - dedan. on ticholt
" des pieux ronds de la gronenr de . la cUlrTe ,
br~lés
" &
aiguifés par le bout, qui
forro~en~
quatre
dOlg~s
" feulemen! hars de terre; le re!le etOlr enfoocé trolS
piés plus bas que la profondeur de In fOlre , . pour le–
" nir plus ferm e,
&
In foiTe couveete
d~
bro.Callles pour
fervir comme de piége . 1I Y e!l aVOI! hUlI rangs de
" fuite, ChaClltl
a
troís piés
de, dtllance
l' un de l' au-
tre
&
les foldals les nommOlenr des
Iys,
a
caufe de
::
leu~
reCTemblallce. Devant tout cela,
ji
tic
jener une
, efpece de chauiTe - trapes, qui éloicO[ des poillles de
, fer allachées
a
des ba tons de la longueur du pié ,
qui fe tichoiem en terre ; le\lemen! qu'
iI
ne fOrloit
que ces poiOles, que les foldats appelloienc des
ai-
Cee;
' "
l,u/-