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CIR

I'art de tirer des tangentes: car tOU! le! c6tés d'uo po–

lygone circoofcrir

;i

une courbe, font des tangentes de

cetle courbe.

Voye:.

T

A N

GE

N

TE.

(E)

.

C

1

R C O N S C R

1

RE,

en G éometrie IlImenealre,

c'eíl décrire une figore réguliere autour d'un cerele, de

maniere que 10US fes cÓlés devieDOent autanl de lan–

gentes de la circonférence du cerele.

V oy.

CE R

e

LE,

POLYGONE,

& e.

Ce terme fe prend au(Ji pour la defcription d'un cer–

cle autour d'un polygone, de fayon que chaque cÓté

du polygone foil corde du cercle; mais dons ce cas ,

00 di: que le polygooe eíl

in!erie,

pllltÓt que de dile

que le cerele eft

eireonJerie.

Une ligure réguliere quelcon\lue

/lBC DE

(P I.

de

Géomee. fig .

29. )

inlcrite dans un cerele; fe réfout en

des triangks femblables

&

égaux , en tiranl des rayons

du cen tre

F

du cere e, auquel le polygone eíl infcril,

au ~

différens angles oe ce polygone,

&

Con aire eíl é–

gale a un triang le reébngle, dont la baCe feroit la cir–

conférence torale do. polygone,

&

la hauteur une per–

pendiculaire

F H

tieée du cemre du polygone, fue

U/l"

de fes cÓt és, comme

/1

B .

00

peut dire la m eme chofe du polygo ne

eireonJerit

a

bed

e

(fig.

28.), excepté que la haureur doit

elre

id

le rayon FR.

L 'aire de tout polygone, qui peut etre infcrit dans

un cerele, eíl moindre que ceHe du cercle;

&

celle de

tout polygone, qui,y peOl "!fe

cireonJerie,

eíl plus gran–

de. L e périmetre du premier des deux polygones dont

nous parlons, eíl plus perit que celui du cercle,

&

ce–

lói du fecond eíl plus geand.

Voyez

P E'R

1 M

E T RE,

&e.

C'eft de ce principe

qu'Aechimed~

eíl parti pour cher–

chee la quadrature du cerele, qui ne con!i(Je effeah'.·

m ent qu'a détcrminer

J'

aire o u 13 furface du cercle .

.

1/.

QUADR A T U RE .

L e cÓré de I'exagone régulier eft égal au

enon

du

cerc1e

circonfcrit. Voyez

E

x

A G

o

N E .

e

irconfcrire

111'1

cerc/c

ti

IIn polygone réglllier, don–

,,1

/lB

C

DE (fig.

28.),

&

rieipr0'l"emene.

COl/pez

poor cela en deu. parties égalcs deux des allglcs du

polygone, par exemple '"

&

B ;

&

du poinr

F,

Oll les

deux Iiglles de feaion fe rencontrent, peis poue centee,

décrivez avee le rayon

F

/1

un cerele.

.

e

;reol1[u'ire 1111 9lUlrr¡ atltoftr

d'

un

.cercle.

Tlcc'l.

deux diametres

/1

B,

DE (fig.

31) , qUl fe coupenr "–

angles droits au cemee C,

&

par les quatre points ou

ces deux diametres

rencontrerOllt

le cercle, tirez quatre

tangences

¡¡

ce cercle , elles foemcront pae leue eenCOIl–

tee le qU:lrré demandé .

C

ireonJerire

un

polygone rég1tlier '1uelconglte , par

~xemp/e

Iln pentagQne /lutOlt.,. ¡fun tercie.

COUpC1.

en"

deux parties égales la eorde

Ji

E

de I'arc ou de I'allgle

qui convient • ce polygone

(fig.

28. ), pac la perpen–

diculaire

F O

p:utant

du centre;

\&

vous la

con~inl1erez

jufqu'a ce qu'elle coupe I'arc en

g.

Par les pOllltS

Ji,

7',

tirez de eayons

/1

E, E F;

&

par le' poim

g,

une

paraHele

:l

/1

E,

qui rencontce ces rayons prolongés en

",

e;

alors

a e

fera le cÓré du polygone

eireonJerie.

Prenez la corde

Ji

B

==

/1

E;

ticez le rayo n

F B,

&

pro–

longez-Ie eo

b,

jufqu" ce que

F b

foir égal •

Fe '

ti–

rez enfuite

a

b,

ce fera un autre cÓté du polygone ',

Ilt

vous tracerez toUS les autres de la memc maniere.

¡n¡,rire un polygone régll licr f{ttelconque danJ

Iln

cer–

.le.

Divifez 360<1 pae le nombre des cÓtés, poue IrOU–

vee la quantité de I'angle

E F D ;

faires un angle au

cemee égal

ii

celui-I',

&.

appliq'uez la corde de cet an–

gle

¡¡

la circonféeence , autant de fois qu'elle pourra y

etre appliquée; ce fera la figure qu'i1 falloit infcrirc

dans le cerele.

Chambers.

(E)

C t

R

e o NS e

R 1

T , adj .

(Glomet.)

On dit,

en Glo–

metrie,

qu'un polygo ne eíl

cireonJe,it

:1

un cerele quand

touS les cÓtés du polygone foO! des tallgentes au

c.er

cle ;

&

qu'un cerele el1

cireonJerit

ii

un polygone,

quaud la

cireonférenc~

du

cee

ele parre par tous les Com–

mets des ang les du polygoue.

V oye!/;

C r

R

e o NS e R

I_

R E.

(E)

H

y

l' E R n o

L

E e t R e o NS e R r TE,

dans la hau–

te

Glometrie,

erl une hyperbole du troilieme

ocdre,

qui

coupe fes afymptotes ,

&

dont les branehes eenferment

3u-dedans d'elles les parties coupées de ces afympwres.

Tclle en la courbe ou portion de" courbe C

E D H

(fig·

39·

JinalyJe) ,

dom les braoches

CE , D

H ,

fom

ehacune au-dehors de leurs afymptotes refpeai ves

Ji E

AG . V oyn

C

o u

R DE .

( O )

,

C I RCONSPECTION,RETENUE

CONSIDE'RATION, E'GARDS,

ME'NA~

CIR

G E M E N S. (

Gromm.

(jn~n.)

Vnl'

a~temi(;m r~~~.

chie

&

meCurée fue la

fa~on

de parler, d agll ,

&

de fe

conduire dans le commerce du monde par rapport aux

autres, pour y cOlltribuee

ii

leur

fatisfa~ion

plutÓt qu'a

la fienne, eíl riMe géoérale que ces

cl~q ~ots.

peéCen–

tem d'abord, fuivam la remarque de I abbe GlCard .

11

me paro!t que voici les différences qu'on y peut .meure,

L a

eireonJpfélio>J

e(J principalement daos le dlCcoues:

la

reem"e

en <lans les paroles comme dans les aélions,

&

a pour défaut oppoCé

I'imp"dmee :

la

eonjidéraeion ,

les

égards,

&

les

ménogemms

fom pour les perfonnes .

avec cerre dHférence, que la

conjidéralion

&

les

igardr

font plus pour I'état, la fituation

&

la qualité des gens

que I'on fréqueme,

&

que les

ménagemens

regardent

plus particulie,remem leors

inclinat~on~

&

leur

hum~ur

La

eonjidlration

femble encore mdlquer quelque cho–

fe de plus foet que les

élfords;

eHe marque m ieux le

cas qu'on fait des perfonnes que I'on voit, I'eftlme qu'

on leur porte en eéalité, o u feulemenl en apparence.

ou un devoir qu'on leue rend. Les

Igards

tieunem da–

vantage aux regles de la bienféance

&

de la polito/re,

Toutes ces qualités,

,jr,on{p~l1i()n,

rt'tcnlee)

conjidl–

rations; Igards, ménagemenJ,

fOlle uniquemenr les fruits

de I'éducation,

&

I"on peut les pef1éder éminemmeut

fans et-re plus

vertutux;

mais cotnmc on ne recherche

guere dans la fociété que I'écorce, o n a mis a ces qua–

Jités, bonlles en

elles-m~mes

un prix fort fupérieur

a

leur ,'aleur. L es gells du monde n'om par-detrus les

autres hommes qu'ils méprifenr, qu'un peu de vernis

qui les couvre,

&

qui cache

¡¡

la vue leur médiocriré ,

leurs défallts,

&

leurs vices .

/lre. de

M.

le C he'1lalier

DE

] AUCOUR T.

• C IRCONST ANCE , CON]ONCTU–

RE,

f.

f.

(Gramm.) Cirfonftanc<

eíl relatif

3

I"aaion,

conjonl1llre

eCl relatif au morncnt. La

circonftance

eft

une de fes particulaJités; la

conjo7'lé/nre

luí

en

érrnnge–

re; elle n'a de cornmun a\'ee

J'aélio ll

que la

COlltempo–

ranéiré. C 'e(J un ér"t des chofes ou des perfo nnes co«i–

flan(

a

l'aajo n , qu'il rend plus ou m oios facheux.

C 1R C O N V A L L A T

I O N,

f.

f.

en terme de

la gl/erre des

IiI)!.eJ,

en une Iigne formée d'un follé

&

d'un paraper, que les a(Jiégeans fOllt autour de leur

camp, pour le défend re contre les fecoues qui peuvcm

venir aux affiégés.

Voyez

L

1

G

N

E.

Ce mot eO rormé du latín

circum,

autour,

&

val-

lum,

vallée ou élevation de terre.

.

On doit obfeever dans la diCpolition de la

eireon'1lal.

lat;on:

1°.

D'oecuper le terrein le plus avantageux des en–

virons de la place, foit qu'il fe trouve un peu plus

pres o u

tUl

peu plus loio: cela ne doir faiee auculI fccu–

pule .

20.

De fe po(Jee de maniere que la queue des camps

ne foit pas fous la portée du canon de la place.

3°. D e ne point trop re jetter

~

la campaglle, mais

d'oceuper préciCément le tereeiD oécerraire

;i

Ja fUreté

du camp.

4°. D'évirer de Ce metlre ' fous les commandemens

qui pOllrroient incommodce le dedans des camps

&

de

la ligoe par leur fupériorité ou par leurs revers . L oef–

que ces dtf.1uts fe eellconrrent, il vaut m ieu, oceuper

ce, commatldemens , foit en érendant les Iignes juCque–

J3 ,

foit en y faiCam de honnes redoutes uu de petits

fons, que de s'y expofer. On doit au(Ji faire fervir

:l

la

úrconvallflt;on

,

"les haureurs, ruilTeallx, ra\' ine

e–

fcarpemens, abatis de bois, buirrons,

&

gélléraler;'ellt

tout ce qui approche de fon circuit,

&;

qui le peut a-

vnntagcr.

.

~

La portée ordinaire du canon, tiré a·peu-pres hoei–

fomalement, ou

fur

un 3.nglc d'environ

10 OU 12

de–

grt's, peur s'ea imer a-peu· pres de

1 200

roifes. Cerre

ponée, fu ivant les . épreuves

~e

M . Dumerz, rappor–

tées dans

les m.lmotres de Samt-Remi,

ea beaucoup

plus grande; malS dans ces épreuves le canon a éré ri–

:1

route volée, c'eft-o-dire Jous I'angle de 45" dcgrés .

Sous

ces angles,

fes

coup font

trop incerurir.s; ainli

on doit érablir pour

~egle

géné'rale , que la quelle des

camps

des rroupes

qUl

campent

dans' la

c;rconvallation

doir erre éloignée de la place au moins de

J

200

roifes :

La profondeur de ces camps eft d'er",iron 30 roife"

&

la di(Jollce. du front . de

bandi.re

• la liglle, de u o ;

d'ou

il

fUlr que Ja

cITcon7Jallat;on

doir

erre

dirigéc

a–

peu-pres

paralléleme~t

:l

la place,

:1

la din.nce au moins

de t 35"0 ou

1 4~

rOl Ces . EHe eft Bonqu':e de dlnarleé

en di(Jance par des angles Caillans qu'oll appelle

,.,dons.

VOJ.

RED ANS.

La meCuee eommune ,des Iignes de

eircon'1lalla,io",

qua

DI