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CIQ
dre les chem ios des voyageors , foir qu' el1e le rOt
~
fervir de borne
0 0
iI
coofe~ver
la m émoire de qoelqoe
évene ment ,
&
en particulier de la m ort de quelqu' on .
L es
eippes
qui fe mettoient fm les routes poor la
COI11-
modité a.s voyageurs, s'appelloient plos ptoprem ent
eo–
lonntS milliaireJ.
f70)/t Z
ce
moto
H ottinger a fait un Iraité expres des
cippes
des J oifs ,
de
eippis Hebr.eomm ,
011
iI
prend le mot
eipPM
poor
un tombeao de pierre .
Vo)'e z
T o
M B E A U .
Cippe
étoit aum dans l'.miquité, un infirument de
bois qui fervoit
ii
tourmeoter les coupables
&
les efela–
ves: c'étoient des efpeces d'éntraves ou de ceps qu'on
leur metlOit aox piés.
On appe lloit encore
cippcs ,
des p¡erres élevées qu'
on
pla~o¡t
d'efpace en efpace fur le terrein, ou l'on t)lar–
quoit avec la charrue l'enceinte des
mues
d'une Ilouvel–
le ville : on f¡,crifioit for ces pierres ,
&
il
Y
a apparen–
ce que l'on batinoit enfuite les tours aux m e mes en–
droits oú fe rencontroient les
eip'les . ( G )
e l
Q
u
E S
011
C A X A S , . m . pI. (
Hift. nat o
Minlr. )
nom qoe les mineurs donnent au Potofi • des
pierrcs qui re
trollvent
uoies aux
minerais ;
elles font
peu compaaes
&
folides , ne contiennem que trcs-peu
ou me me point de mé tal.
Voyez la mltallurgie
d'1\ lon–
'LO
Barba. (-)
e l
R ,
(s
A 1 N T )
G/oJ:.
modo
village de France, dio–
cefe de ehartres ,
a
une perite lieue de V erfailles :
iI
efi célebre par une communauté fo ndée par L oois XIV.
L es religieufes font un quatrieme vceu , c'efi de veil–
ler
~
l' édo cation de deox ceots cinqoante jeuncs per–
fonnes , qoi ne peovent y entrer qoe for la preove de
qoatre de!l.rés de nobleffe do ..:6té paternel,
&
qo'aprcs
I'age de lc pt ans
&
a vant cel oi de dooze.
e l
R
A G E , f. m. on appelle ainfi les tableaux de
eouleor de cire jaone. L 'on fe fer t trcs-peo de ce ter–
m e ,
&
ces fortes de tableaox doivent erre regardés com–
m e des camayeox , dans la elaffe defqoels il, fon! en
effet .
Voye
z
e
A M A Y E U.
( R )
e l R A N,
($
A I N T )
Giog.
modo
petite ville de F ran–
ce, doiccfe de Boorges en 13erri, for la elaife .
e I
R
C A S S
1
E, (
Géol!..
)
grand pays d' A fie fitoé
entre le W olga
&
le D on ou Tanars , borné par le
D aghefian, le royaum e de e aret, la M ingrelie,
&
la
m er N oire. L es habitans profeiTent one religion moi–
tié chrérienoe
&
moitié mahomélane. Une pan ie de ce
pays efi fou mife
á
la
R ume , l'aotre el1 iudépondante.
L e co mmerce principal de la
Cireaj]ie
confiCle en pel if–
fes
&
foorrmes,
&
en femmes qu'ils vendelH aox Torcs
&
ao ~
Perfans; elles
On!
la répotation d' y etre plos bel–
les qo'ro aocun pays de l' A
Cie.
C I R e
E'E ,
f.
f.
cired!a , ( Hift. nato bot.)
geore de
plante dollt la fleor efi
a
deox pétales , fo(ltenos par on
ealice qoi efi " deo
x
feuilles. L orCqoe la fleor
d i
palfée ,
ce ealice devient un fruít en poire divifé ordinairement
en deux loges , qui renferm ent chacune
un~
Cemence un
pen longue. T ournefotl,
inft. re; herb. Voy'z f:'
L A N–
T E .
(l )
C I R e
E
N S E S,
( H ift. a71e.)
les jeox
eireenfes
ou
les jeox du
.eir'{"e
,.
terme génériqoe foos leqoe! o n
comprenoit toos les combats du cirque de quelqoe na–
ture qu'i1s fu([em;
a
pié ,
:i
cheval, [m un char ,
a
l.
lotte ,
i
coops d'épées , de dards, de piques, de fle–
ches , contre des hornmes ou des animaux , daos l'are–
ne
0 0
fur de grands refervoirs d'eao, tels qoe les Oau–
m achies
0 0
reprérentatioos de batailles navales : mais
dans leor origine , ces jeux n'élOient qoe différentes for–
tes de coorres , aoxquelles on joignit enCoite les autres
combats .thlétiqoes.
e eox des gladiateors étoien t les plos ufilés,
&
iI
n'y
avoit gnere qoe des hommes vils
&
mercenaires qui don–
naffent ce plaifir ao people : les honnetes geos aoroiem
crO fe de,honorer en fa¡¡um le ¡ierfonnage d'aaeurs dans
ces exercices
.
L a plupatt des fétes des R omains élOienr accompa–
gnées de jeu! do cirque,
&
les m agifirats donnoient
[oovent .ces fortes de fpea acles au peuple: mais les
grands jeox nommés proprement
eireenfes
dotoient cinq
JOors,
&
commen~oient
lc quinzc de Septembre.
Vempereur Adrien inflitua l'ao
874
de la fondation
de R ome, de nooveaox jeux du cirqoe qoi forent nom–
més
jCllx plibEi",s.
Mais les aoteurs qoi naos en ap–
prennent le nom, n'expliquent paint s'ils étoient com–
pofés d'exercices différeos de eeox des jeox ordioaires.
V o)'ez
C
I RQ
u
E.
(G)
C IR CEST ER
O"
e IREN C EST ER ,(Glog,
mod.)
ville d'Angleterre cn Glocefiershire, Cur leSchuru.
L o"g.
) ) .
47·
lat.
)1.
24.
CIR
e lReONCELL I ON S
O"
SeOTOPITES,
f.
m. pI.
( 7 hiol.)
fea e do D únatirlcs en Afrique ,
dans le JI'. fiecle ; aio li t1<.lmmÓ> parce qo'ils rodoicnr
autoor des maifons daos les villes
&
dans les boorga–
des ,
011
fe donnam pour vengeors publics des inJorc, '&
réparateurs des inJon ices , ils mettoient en liberté les e–
fclaves fans la permimon de leors patrons , dtcloroient
quines les
d~biteors
comme
iI
lem plaifoit ,
&
com met–
toient mille aUlres infolences. Maxide
&
Fa!'er fOlenr
les premiers chefs de ces brigauds emhoo r,afies. lis por–
terem
d'
abord des b3tOns , qu'ih
nomUlcrcm
btÍlons d '
[–
fr ae/
par allolion
a
ceux qoe la loi ordonnoit de tenir
en main dans la cérémollie de la m.ndoca!ion de I'a–
gueao pafchal.
11
Ce
fervirem enCuite d'arm.. eontre les
Calholiqoes. D onat les appdloit les
ehefs da
(a",&!
,
&
exer~oit
par leur moyen d'horribles vengeances.
U
11
faux zele
de
martyre les porta
a
Ce do.nner la mor t :
les ous fe précipiteren! do haut des rochers,
00
fe jet–
terent dans le fcu ; d'.",res fe cooperem
In
gorgo. Les
évcques
nc
pouvant par
eux·merncs arreu:r ces
t:' :\t:~S
de fureo", forem contraims d'implorer l' autorilé de, ma–
gifirats. On envoya des foldats dans les lieox ou ils
avoiem eoütome de fe
répan~re
les jo ors de marchés
publics :
iI
y en eut plotieors de tllés, quc le' aotres
honorcrent enmme de vrais mart yrs. Le) remmes per–
daoL leur douceur outurelle, fe mirem
a
imiter la har–
bade des
Ci,-,oncdlions;
&
l'on en vit qui,
ran~
ég:lrd
poor l'état de grorfeffe ou elles fe troovoient,
(e
Jet–
teren! dans des préeipices . S. Allgo l1in ,
h<Y.
159.
B,lrO–
nios ,
JI.
C .
331.
n .
9.
es
fhiv.
348.
n.
26. 27.
&e.
Pratéole, Phi/an re,
ese.
( G)
C I
R
C O N C I
S
I O N,
f.
f.
<. 7h101.
)
cérémonie
reli¡;ieufe chez les ] uifs
&
les M ahumétans. Ello
C<!1l–
li lle
i\
coopet le prépoce des ma les qoi doivent
00
vco–
Icm f.ire profcffion de la rdigion J od....qoe
0 0
M ulol–
m aoe.
V oy"'-
PRE'P UC E.
La
circoncijion
a écé
&
dl encore d'ufage parmi
d'autres pc::uples
I
ln3is
non cQrn ll'1e un 3th: de religiun :
ces natiol1s la pradqucm pour des fins
&
par de, r:li–
fans difTerentes ,
comme
tlOUS
le dirons aprcs
3voir
par–
lé de cClte céré monie chez les J oifs
&
che-z.
le; Mu–
folmaos .
L a
eireonei./ion
a
commeneé ao tems d' Abrnham,
iI
qui D ieu
la prefcrivi(
comme
le
rcean
de
I'ulliance
que
D ieu avoit faite
av~c ~e patri~rche.
Voici le paéle 'lite
'VOIIJ
obrer'lJe,.e~,
11.11 d"
le
Selgnt"ur
(Genefe, c.
Xl';).
'V.
10.)
entre
moi
&
'Vo/u,
&
votre
p,¡{léritJ
apr;J
V fIUS.
T OII1
leJ málel
'lui
rone
parmi
vous
!erone circ(Jn(IJ ,
oJin 'lile cela foie Ilne
marque
de
/'alliaJlce entre moi
&
vo/u . L'cnfant de h:ú e jortrs [era cirr;onclJ
,
eant
lo
Cnffl'H libra
es
dOinefti'{ues
,
'{,te
1"
efrlav<s
es
les
¿¡rangerJ
fui
feront
A
VOtlJ .
L
'n¡'!a1lt
dont
la
chal,.
ne [era par " ,.conc;(e
1
[era extermlllé
de
mon p e/eple ,
p arce 'fu'il
a
renau i"tltile
mfJn
al/tance.
Ce fut l'an do monde
2 10 8
qu' A braham
3g';
pour
lors de
qU3.tre-ving[s.dix.neuf 3ns , rccur
cetlt! Joi , en
conféquence de
laquelle
il
te
circonci{
lui · !neme:
1
&
donna
a
Con 61 s lfmael,
&
~
toOS les d e /aves Je la
maifon, la
ci1'c011cifion ,
qui depuis
ce (ems
a
été une
prariqoe herédilaire poor Ces derceodans. D leu
~n
réi–
tera le précepte
a
M oy fe
(Exod. xi,.
44. 48.
es
LE–
vieiq. xij. v.
3.) ,
él
la
ci,.ctJnctfion
fUl depuis C,'lntnC
la marqoe diflinélive des enfulls d' braharn d'nvec le.
aorres peuples , qoe les J oifs appelloieOl par mépris
m –
"rconcÍJ,
comrne
n' ayam
poim
de: part 3 l'
r:.'ljance
qoe Dieo avoit faite avee Abraham. Tacite,
hift. liv.
Y .
reconnoit expreOément que la
,irton'ifion
éJolt une e–
fpece de Iligmate qui diltingu,)it les J oits
e,
dUtleS
nations,
Genitalia ,
di(·il ,
,ir,um,idere
inj lituire
Itt
diverjitate nofeantllr.
C 'cl1 aullj
ce qUe! lémoig;,eut
plulieors auteors ecelélia/liqoes,
&
entre aotres
,~.
Jé–
rl'>me for 1 'épitre au
x
G alates:
ne fobola dild lt
11-
b1'aham
'iClen!
naf.Íonibtu
mif,eretlty ,
&
pnttltJtlm fa –
milia
ejuJ
fierd I",erta
1
g1'egem
lfraélitiCJem 'J1(odam
ci,',um,
ifioniJ
cauterio annoeovit,
Celle
&
J ulien qoi cherchoient ·
ii
détruire le ehriC!ia–
nifme en fappaur les fondemens de la rév¿latÍon
J
0 -
daYque, obJeaoient qo' Abraham érojt veno de Chaldée
en Egypte ,
01;
iI
avoit troové l'uCage de la
,ireoncr–
./ion
élabli,
&
qo'i1 l'avoit emprunté des Egyprkns; & '
par
conféq~ent qo'~lIe
n'étoit pas le figne diltillaif du
peuple cho/fi de D leu. L e chevalier IVIarsh,m
&
M.
L eclerc ont reffofcité ce fyClcme,
rondé,
for qudqocs
paffnges d'H érodote
&
de D iodore de Sicile. L e I're–
mier de ces hilloriens ,
liv.
11.
cbal' xxv
es
xxvj.
dit qoe les Egyptiens rc,oiven! la
ClreO'lei./ion,
eoOm–
me qui u'e!! coooue que de ceux
a
qui i1s
1'00l
com-
m u-