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380

CIQ

dre les chem ios des voyageors , foir qu' el1e le rOt

~

fervir de borne

0 0

iI

coofe~ver

la m émoire de qoelqoe

évene ment ,

&

en particulier de la m ort de quelqu' on .

L es

eippes

qui fe mettoient fm les routes poor la

COI11-

modité a.s voyageurs, s'appelloient plos ptoprem ent

eo–

lonntS milliaireJ.

f70)/t Z

ce

moto

H ottinger a fait un Iraité expres des

cippes

des J oifs ,

de

eippis Hebr.eomm ,

011

iI

prend le mot

eipPM

poor

un tombeao de pierre .

Vo)'e z

T o

M B E A U .

Cippe

étoit aum dans l'.miquité, un infirument de

bois qui fervoit

ii

tourmeoter les coupables

&

les efela–

ves: c'étoient des efpeces d'éntraves ou de ceps qu'on

leur metlOit aox piés.

On appe lloit encore

cippcs ,

des p¡erres élevées qu'

on

pla~o¡t

d'efpace en efpace fur le terrein, ou l'on t)lar–

quoit avec la charrue l'enceinte des

mues

d'une Ilouvel–

le ville : on f¡,crifioit for ces pierres ,

&

il

Y

a apparen–

ce que l'on batinoit enfuite les tours aux m e mes en–

droits oú fe rencontroient les

eip'les . ( G )

e l

Q

u

E S

011

C A X A S , . m . pI. (

Hift. nat o

Minlr. )

nom qoe les mineurs donnent au Potofi • des

pierrcs qui re

trollvent

uoies aux

minerais ;

elles font

peu compaaes

&

folides , ne contiennem que trcs-peu

ou me me point de mé tal.

Voyez la mltallurgie

d'1\ lon–

'LO

Barba. (-)

e l

R ,

(s

A 1 N T )

G/oJ:.

modo

village de France, dio–

cefe de ehartres ,

a

une perite lieue de V erfailles :

iI

efi célebre par une communauté fo ndée par L oois XIV.

L es religieufes font un quatrieme vceu , c'efi de veil–

ler

~

l' édo cation de deox ceots cinqoante jeuncs per–

fonnes , qoi ne peovent y entrer qoe for la preove de

qoatre de!l.rés de nobleffe do ..:6té paternel,

&

qo'aprcs

I'age de lc pt ans

&

a vant cel oi de dooze.

e l

R

A G E , f. m. on appelle ainfi les tableaux de

eouleor de cire jaone. L 'on fe fer t trcs-peo de ce ter–

m e ,

&

ces fortes de tableaox doivent erre regardés com–

m e des camayeox , dans la elaffe defqoels il, fon! en

effet .

Voye

z

e

A M A Y E U.

( R )

e l R A N,

($

A I N T )

Giog.

modo

petite ville de F ran–

ce, doiccfe de Boorges en 13erri, for la elaife .

e I

R

C A S S

1

E, (

Géol!..

)

grand pays d' A fie fitoé

entre le W olga

&

le D on ou Tanars , borné par le

D aghefian, le royaum e de e aret, la M ingrelie,

&

la

m er N oire. L es habitans profeiTent one religion moi–

tié chrérienoe

&

moitié mahomélane. Une pan ie de ce

pays efi fou mife

á

la

R ume , l'aotre el1 iudépondante.

L e co mmerce principal de la

Cireaj]ie

confiCle en pel if–

fes

&

foorrmes,

&

en femmes qu'ils vendelH aox Torcs

&

ao ~

Perfans; elles

On!

la répotation d' y etre plos bel–

les qo'ro aocun pays de l' A

Cie.

C I R e

E'E ,

f.

f.

cired!a , ( Hift. nato bot.)

geore de

plante dollt la fleor efi

a

deox pétales , fo(ltenos par on

ealice qoi efi " deo

x

feuilles. L orCqoe la fleor

d i

palfée ,

ce ealice devient un fruít en poire divifé ordinairement

en deux loges , qui renferm ent chacune

un~

Cemence un

pen longue. T ournefotl,

inft. re; herb. Voy'z f:'

L A N–

T E .

(l )

C I R e

E

N S E S,

( H ift. a71e.)

les jeox

eireenfes

ou

les jeox du

.eir'{"e

,.

terme génériqoe foos leqoe! o n

comprenoit toos les combats du cirque de quelqoe na–

ture qu'i1s fu([em;

a

pié ,

:i

cheval, [m un char ,

a

l.

lotte ,

i

coops d'épées , de dards, de piques, de fle–

ches , contre des hornmes ou des animaux , daos l'are–

ne

0 0

fur de grands refervoirs d'eao, tels qoe les Oau–

m achies

0 0

reprérentatioos de batailles navales : mais

dans leor origine , ces jeux n'élOient qoe différentes for–

tes de coorres , aoxquelles on joignit enCoite les autres

combats .thlétiqoes.

e eox des gladiateors étoien t les plos ufilés,

&

iI

n'y

avoit gnere qoe des hommes vils

&

mercenaires qui don–

naffent ce plaifir ao people : les honnetes geos aoroiem

crO fe de,honorer en fa¡¡um le ¡ierfonnage d'aaeurs dans

ces exercices

.

L a plupatt des fétes des R omains élOienr accompa–

gnées de jeu! do cirque,

&

les m agifirats donnoient

[oovent .ces fortes de fpea acles au peuple: mais les

grands jeox nommés proprement

eireenfes

dotoient cinq

JOors,

&

commen~oient

lc quinzc de Septembre.

Vempereur Adrien inflitua l'ao

874

de la fondation

de R ome, de nooveaox jeux du cirqoe qoi forent nom–

més

jCllx plibEi",s.

Mais les aoteurs qoi naos en ap–

prennent le nom, n'expliquent paint s'ils étoient com–

pofés d'exercices différeos de eeox des jeox ordioaires.

V o)'ez

C

I RQ

u

E.

(G)

C IR CEST ER

O"

e IREN C EST ER ,(Glog,

mod.)

ville d'Angleterre cn Glocefiershire, Cur leSchuru.

L o"g.

) ) .

47·

lat.

)1.

24.

CIR

e lReONCELL I ON S

O"

SeOTOPITES,

f.

m. pI.

( 7 hiol.)

fea e do D únatirlcs en Afrique ,

dans le JI'. fiecle ; aio li t1<.lmmÓ> parce qo'ils rodoicnr

autoor des maifons daos les villes

&

dans les boorga–

des ,

011

fe donnam pour vengeors publics des inJorc, '&

réparateurs des inJon ices , ils mettoient en liberté les e–

fclaves fans la permimon de leors patrons , dtcloroient

quines les

d~biteors

comme

iI

lem plaifoit ,

&

com met–

toient mille aUlres infolences. Maxide

&

Fa!'er fOlenr

les premiers chefs de ces brigauds emhoo r,afies. lis por–

terem

d'

abord des b3tOns , qu'ih

nomUlcrcm

btÍlons d '

[–

fr ae/

par allolion

a

ceux qoe la loi ordonnoit de tenir

en main dans la cérémollie de la m.ndoca!ion de I'a–

gueao pafchal.

11

Ce

fervirem enCuite d'arm.. eontre les

Calholiqoes. D onat les appdloit les

ehefs da

(a",&!

,

&

exer~oit

par leur moyen d'horribles vengeances.

U

11

faux zele

de

martyre les porta

a

Ce do.nner la mor t :

les ous fe précipiteren! do haut des rochers,

00

fe jet–

terent dans le fcu ; d'.",res fe cooperem

In

gorgo. Les

évcques

nc

pouvant par

eux·merncs arreu:r ces

t:' :\t:~S

de fureo", forem contraims d'implorer l' autorilé de, ma–

gifirats. On envoya des foldats dans les lieox ou ils

avoiem eoütome de fe

répan~re

les jo ors de marchés

publics :

iI

y en eut plotieors de tllés, quc le' aotres

honorcrent enmme de vrais mart yrs. Le) remmes per–

daoL leur douceur outurelle, fe mirem

a

imiter la har–

bade des

Ci,-,oncdlions;

&

l'on en vit qui,

ran~

ég:lrd

poor l'état de grorfeffe ou elles fe troovoient,

(e

Jet–

teren! dans des préeipices . S. Allgo l1in ,

h<Y.

159.

B,lrO–

nios ,

JI.

C .

331.

n .

9.

es

fhiv.

348.

n.

26. 27.

&e.

Pratéole, Phi/an re,

ese.

( G)

C I

R

C O N C I

S

I O N,

f.

f.

<. 7h101.

)

cérémonie

reli¡;ieufe chez les ] uifs

&

les M ahumétans. Ello

C<!1l–

li lle

i\

coopet le prépoce des ma les qoi doivent

00

vco–

Icm f.ire profcffion de la rdigion J od....qoe

0 0

M ulol–

m aoe.

V oy"'-

PRE'P UC E.

La

circoncijion

a écé

&

dl encore d'ufage parmi

d'autres pc::uples

I

ln3is

non cQrn ll'1e un 3th: de religiun :

ces natiol1s la pradqucm pour des fins

&

par de, r:li–

fans difTerentes ,

comme

tlOUS

le dirons aprcs

3voir

par–

lé de cClte céré monie chez les J oifs

&

che-z.

le; Mu–

folmaos .

L a

eireonei./ion

a

commeneé ao tems d' Abrnham,

iI

qui D ieu

la prefcrivi(

comme

le

rcean

de

I'ulliance

que

D ieu avoit faite

av~c ~e patri~rche.

Voici le paéle 'lite

'VOIIJ

obrer'lJe,.e~,

11.11 d"

le

Selgnt"ur

(Genefe, c.

Xl';).

'V.

10.)

entre

moi

&

'Vo/u,

&

votre

p,¡{léritJ

apr;J

V fIUS.

T OII1

leJ málel

'lui

rone

parmi

vous

!erone circ(Jn(IJ ,

oJin 'lile cela foie Ilne

marque

de

/'alliaJlce entre moi

&

vo/u . L'cnfant de h:ú e jortrs [era cirr;onclJ

,

eant

lo

Cnffl'H libra

es

dOinefti'{ues

,

'{,te

1"

efrlav<s

es

les

¿¡rangerJ

fui

feront

A

VOtlJ .

L

'n¡'!a1lt

dont

la

chal,.

ne [era par " ,.conc;(e

1

[era extermlllé

de

mon p e/eple ,

p arce 'fu'il

a

renau i"tltile

mfJn

al/tance.

Ce fut l'an do monde

2 10 8

qu' A braham

3g';

pour

lors de

qU3.tre-ving[s.dix.neuf 3ns , rccur

cetlt! Joi , en

conféquence de

laquelle

il

te

circonci{

lui · !neme:

1

&

donna

a

Con 61 s lfmael,

&

~

toOS les d e /aves Je la

maifon, la

ci1'c011cifion ,

qui depuis

ce (ems

a

été une

prariqoe herédilaire poor Ces derceodans. D leu

~n

réi–

tera le précepte

a

M oy fe

(Exod. xi,.

44. 48.

es

LE–

vieiq. xij. v.

3.) ,

él

la

ci,.ctJnctfion

fUl depuis C,'lntnC

la marqoe diflinélive des enfulls d' braharn d'nvec le.

aorres peuples , qoe les J oifs appelloieOl par mépris

m –

"rconcÍJ,

comrne

n' ayam

poim

de: part 3 l'

r:.'ljance

qoe Dieo avoit faite avee Abraham. Tacite,

hift. liv.

Y .

reconnoit expreOément que la

,irton'ifion

éJolt une e–

fpece de Iligmate qui diltingu,)it les J oits

e,

dUtleS

nations,

Genitalia ,

di(·il ,

,ir,um,idere

inj lituire

Itt

diverjitate nofeantllr.

C 'cl1 aullj

ce qUe! lémoig;,eut

plulieors auteors ecelélia/liqoes,

&

entre aotres

,~.

Jé–

rl'>me for 1 'épitre au

x

G alates:

ne fobola dild lt

11-

b1'aham

'iClen!

naf.Íonibtu

mif,eretlty ,

&

pnttltJtlm fa –

milia

ejuJ

fierd I",erta

1

g1'egem

lfraélitiCJem 'J1(odam

ci,',um,

ifioniJ

cauterio annoeovit,

Celle

&

J ulien qoi cherchoient ·

ii

détruire le ehriC!ia–

nifme en fappaur les fondemens de la rév¿latÍon

J

0 -

daYque, obJeaoient qo' Abraham érojt veno de Chaldée

en Egypte ,

01;

iI

avoit troové l'uCage de la

,ireoncr–

./ion

élabli,

&

qo'i1 l'avoit emprunté des Egyprkns; & '

par

conféq~ent qo'~lIe

n'étoit pas le figne diltillaif du

peuple cho/fi de D leu. L e chevalier IVIarsh,m

&

M.

L eclerc ont reffofcité ce fyClcme,

rondé,

for qudqocs

paffnges d'H érodote

&

de D iodore de Sicile. L e I're–

mier de ces hilloriens ,

liv.

11.

cbal' xxv

es

xxvj.

dit qoe les Egyptiens rc,oiven! la

ClreO'lei./ion,

eoOm–

me qui u'e!! coooue que de ceux

a

qui i1s

1'00l

com-

m u-