CIR
poor le prier d'aOll'ler • certe cérémonie, qui devoit fe
célébrer a Coolbl1tinople au mois
de
M,i de I'aorlée
fuivaote. L es ligaeurs
t
&
fur-tout leurs prédicatcurs,
preooiem oeeafion de cene ambalrade d'appeller H enri
Ill. k
roi '¡'"re ,
&
lui teproehoient qu'iJ étoit parrain
du
ñls du
gralld-fei~oeur .
L es Perrans ne clreoncirent leurs eofans qu" rrei1.e
ans, ainfi que les Arabes, en m émoire d!lfmael qui ne
fut eireonois qu':I eet Age. C eax de Madagafear eou–
pellt la chair 3 rrois diflerelltes reprifes,
&
fOIlt beau–
coup foutfrir les enfans : celui des parens qui
Ce
Cailit le
premier du prépuce coupé, I'avale.
Herre~
patle d'une
.fp.ece de
tirconcifion
en urage
clre7-
les Méxicains, quoi–
qu'ils n'culTem aueune eonnoiflanee du ] ud.iCme ni du
MahomédCme: elle confinoit • eouper le préeuce
&
les
orcilles aux enfans 'li-IOt qu'ils élOien t nés . En réehap-
poir·il beaucoup de eetle opérülion?
•
A I'égard de la
circoncilion
des fe mmes, elle n'a ja–
mais éré en ufage ehet les aneiens Hébreux, non plus
que chez les J uifs moderoes, mais feulcme"rH chez les
Egyptlens,
&
dans quelques endroi" de l'Arabie
&
de
la Perfe . S . Ambroife,
lib.
a.
dt IIbraham. oap.
xi.
avance indéñnimem que les Egyptiens donneot la
cir–
concilion
aux hommes
&
aux femmes au comlnencement
de la
qui"yJ~me
anné.;
&
8[rabon,
liv. XVI
l .
dit auffi
que les femmes Egypliennes r..;oivent la
eir<oncifion
. M.
Huet dil
a
ce rUJet des ehofes aíle2 eurieufes, dans u–
ne note Latine
fUf
Origenc que
nOllS
tranfcrirons id:
Circltmúfio
fu:mi1tarllm
fit
refeaione
..,.¡c
,up~;¡r
( im')
eli ...
' orJdiJ
) ,
qUa!
p(,n
in
Au{lraliftl'J'l
prtefereim mltlief'ibllI
ita excrejc,t,
lit
ferro fie coircenda. Ita tr('¿tlnt me–
Jici i"Jignel, Palll"l
/Egin.ta,
lib. V I. cap Ixx.
11.,
,ifu,
tetrab. jv. fn . 4 . cap. ciiJ .
t¡ttorltm
hic
ira pergil ..
Q.uf!pruf"r IAgyptiis vi[r,m eft, fte a>ft"l".am tXllberet
(pan ,Ila corpQru)
amplltetlt,.
1
tum
prteCipHe
(mm
'vi,.-
ginn
nllbilcl
[une clOCflndl.C .
... . .
Q¿,od
¡gltur
l1t-
~elJittlte
pnmum ill'V(ll'f.m ejl,
r~/igioni
poflmodlfm
1/–
jiJrpatltm
fltll:
'1uod
&
aliqu; de
viril;
cir.cumdjione
opinati fime. P orro !Jan,
con[uet-J,dil1ém
circumcidc,!da–
rllm mu/,er",m
hodiet¡ftc
ruinere
JAg)'peioI,
fU'flne ii
'fui regioneJ i/LaJ /u/IYave.runt; igncm111t
ad
eompefeen–
dnm par,ip hHjw ¡'"wriem adhtberi ¡eribie Be/l"n.
lib.
JlI. obrerv. cap. xxvii) .
M.rtm hff11e f.,vart fa:minal
in
PerfitÍ,
&
cophtaJ
eeiam
in JEthiopiá
1
Chnfli
Jicel
nomen profeJJal. Leo IIfricanfll,
lib. V III.
narrae M a–
hllmmedi
lege id
prte¡c,.ibi
1
'1ltamviJ
in
/Egypto
tantuln
&
SY"iá obeil1eat;'
mlln/~{tlfle
id flbire vetlt/aJ c¡ualdam
pe,. v icos
C {I/yi
miniflcrittm [Hum venditantes_
Paul
Jove
&
Munl!.r dlfellt ue la
cir<on'ifion
en
en ufage chez les fUJ
e.tsdu Prelfe' ]ean ou les Abyffills,
mi:me pour les femmes; que c'en puut elles
U!ll!
marque
de 1I0blelfe ; mais qu'oll ne la donne qu'a celles qui pré–
renden¡ deCeendre de N ieaulis reine de Saba, celle qui
vint voir Salomon.
11
ell ton probable que e'el\ des
anciens EgyplÍens uu des
A
rabes que les peuples d'Afri"
que one
re~O
13
cireoncifion.
Les
J
uifs modernes lIe
tOIl~
point recevoir ee!!e mar–
que
ii
leurs
ti
lIes; mais
3U
eommencement du mois,
apres que
la
mere ea relevée de fes eouches, elle va
a
la ("ynagogue; l. le chantre dit une béllédiéHun en
faveuf de la perile tille,
&
lui impoCe le nom que le
pere ou la mere defirenr. Che. les
J
uifs d'
A
lIemagne
cene eérémooie ne fe fair point a la fynagogue , mais
~u
logis de I'aeeouehée '.01\ le chantre fe rend pour eet
etier.
(G)
C I R
C O
NC I
S
ION
de N otrt-Stigntur 'Jefra-Chrift ,
fete qui Ce eélébre dans I'églife Rumaine en mémoire de
la
r;rconcijion
du Sauveur, qui
n'étant
pas
venu
1
com–
me
iI
le dit lu¡-meme, pour enfreindre la loi, mais pour
l'aceomplir, voulut bien s'y roumeme en ce point.
011
croil eommunément que ce fut dans Berh léem,
&
fe–
Ion raiot Epiphane, dans la grote 011 il éroit né.
11
re–
~ut
dans eelte eérémonie le nom de
'JtfrJl,
c'erl-a-dire
SaU1JeNY,
Lile,
c. xj.
11. 2 1.
00
appelloit autrefois ceue fele
1'0l1ave de la Na,i-
2ti,¡
,
&
elle ne fllt établie fous le nom de
eircon,iJim
que dans le vij. oeelo,
&
alors reulement en Erpagne.
En France,
l~
premler de Janvier, jour auquel elle 10'!'–
be étoit un )our de pénitence
&
de JeOn!:, pour
e~pl~r
les' fupernitions
&
les
der~glc~ens
auxquels on re
I~vroi!. en ce tems-l',
&
qUI élOlellt un rerle du pagam–
fme. A ces divertilremens profanes qui furen[ eOliere–
ment abolis, fu ivant ravis de la faculté de Théologie
de Paris en
1444.
on a fub l1ilué une mle folenuelle qu'
on célébre p. r toute l'EgIiCe,
&
qui en auffi la vérila–
ole fRte du oom de
']tfru. ( G )
C l RCONl-'ERENCE, rubíl . fém. fe dit dae,
CIR
les
E lIl1Itnl dt GEomttrie ,
de la Iigne courbe qui ren–
ferme un cercle ou un elraee cireulaire,
&
qo'on num–
me aum quelqúetois
périphtrie. f/oytZ
e
E.
R C
LE.
Ce
mot en formé du L arin
úrcum,
eeviron,
&
de
f"o
je
porte .
Tumes ks lignes tirées du cemre
:1 la
eirconflrenu
du cerele,
&
qu'on appelle
rayonl,
rom égales emre el–
les.
Voy e::.
R
A Y
o
N •
Une partie qudeonque de la
eirconflrenet
,'appelle
are;
une ligne droire [irée d'une ex rf\!milé de ,el are
a
I'aulre, s'appeUe la
eorde
de ee[ are.
V oyez
A
R C
él.
CORDE.
.
L a
circonf'rence
du cerele en ruppoCée
diviCée
en
360
panies égales, qu'on appelle degre.!>.
V oyez
DE
G
R E' .
L'ang ,e "a la
circonférence
elt fous-double de celui
qui eíl au eenlre .
Voyez
A
N G L E
él
C E N
T RE. •
Tout eercle erl égal • un triang le reétiligne , dont
la
bare en égale
a
la
cireonférmet,
&
la hauleur égale au
rayon.
VoytZ
TR I
A
N
G
LE.
L es
circonfértnces
fon r elllr'elles
comlll~ I~urs
rayons.
VoXez.,
R
A
y o
N •
D e plus, puifque. la
eirconférmc~
de tout cerele
ea
a fon rayan eomme eelle de toUt autre ccrele ea au
fie", la raifo n de la
cirlonf¿rtnce
ao rayoo en done la
meme dans tous les eereles.
Archimcde donne po¡j, raifon al'proehée du diametre
:l
la
circon]irence,
cclle de
7
a
22.
Ceue propofition
d' Arehimede en démomrée dans la '
Gé.mttrie
du P.
Taquel.
.
D.'alltres, qui approchent plus de la l"érité, la fom de
l~
a
3 141)926)3í89793 2.
Dans I'urage ,
V
ieue, Huyghens ,
&e.
donnent la pro,
portian de 100 • 314 pour des
pe[jlS
cereles ,
&
celle
de
10000
:l
314 1[ pour les grands cereles, mais la pro–
por~ion
la plus lulle en pelils nombres el! eelle de Me–
tius , CaI'oir de I
fj
á
3H.
V oy.
D I
A M
E
TI< E.
D'ou il fuil que le diamelre d'un eerele é,anr donné,
on a aum fa
cireonft renee,
I3quelle mullipliée par le
quan du diamelre, donne raire du cerele.
Voyez
A
I–
R E.
Chnmb,erl .
C I R C o N
F
E'R E NCE, Ce die 3Um ,en générol du con–
tour d'une eourbe quelcollque.
Vo)'ez
e
o
u
R
n
f. .
(E)
C ( R C
o
N F L E X E,
adj
en termt de Grammai–
,.~ ,
accc!nt
ci.,.~onflexe .
f/o¡ez
J\
e
<l:
f!
N T
,
C J
R
C
O
N L O
e u
1
I ON,
r.
f.
(B~lIes·Lettrel)
tour
d'~xJ?rt:f!i0n
dOIH 011
fe ,ren ,
OU
lodqa'on
n'a
pus ,
pour all1l1 dlre, filUS
la
m:UQ
le terme:
propre
el
expri–
mcr dirt!étemelH
&
immédi:ltement une
cho fe
00
I~>rr
qu'on s'abllient d'en;tploye r le rerlOe propre p;r rcrpccr
pour
ceux:
a
qui
Pon
parle,
on pour
qllelqlJ~3U(re
railon_
Ce mot en eompoCé du Lalin
cirmm. 10,!flor,
je parle
3urOur .
En R hérorique,
eireonlomtion
en une figure qu'o n
employe pour él"Írcr d'e xprimer e.n [ermeS direéh, des
chofes dures, ou deragréables, ou peu
COJlv~ltable
qu'
on fait
entendre
en
emprumant d·autre termes
qui
t
ren–
dent la meme idée
t
mais d'une maniere aduucie,
&
en
la palFallt .
Cicéron ,. par exemplc, ne pouvaD t nier quc Clodius
n'eO I élé rué par M ilon, on du moins par res ordres ,
1'a
voüe
indireétement
par
cette
cirCol1/oC/leion:
. .. Les 'domeJliques de M ilon n'ayan c pO
r
co urir leur
" maitre qq'on diloil avolr éré tué par Clodius , ils
ti –
.. rem en foo abfenee,
&
fans participaríon Oll
Ion
eon–
" fenrement , ce que chacun
pourroit
aucndre des riens
" ell
pareille oecafi on .. .
V oy.
P
E' R I
P H
R
A S
E .
( G)
C l RCONPO L AJRE, adj .
( lIflro".)
E roi,"s
circoJ1polairel,
ce fOil! eelles qui foltt limées pres de
nOlre pole boréal, qui tournem aurour de lui fan s fe
coucher jamais par rapport
a
noos,
c'e(}:-3-dire bus s'a–
bailTer jamais au,delTo us de notre horifon ,
11
ell bien
aifé de délerminer la pareie du ciel qui renferme les é–
[oiles
circonpolnirel,
par exemple pou r París. Comme
Paris erl é loigné de I·'équaleur de 48d
fo' ,
on n'a qu'd
prendre depuis le pole arcrique de pare
&
d'aulre de ce
pole 48d f O' ,
&
lOutes les éroiles qui Cerom renfermées
dans ce!te .7.one de 97
d
40' oe
le
eoueherone J3mais
a
Paris.
V oy.
E
T
o I
L E,
Po
LE,
C
O
u
C
R
E R .
Tomes les éroiles cnmprires dans I'ht milphere boréal
ou feptentrional, fone
cireonpolairtl
pour les habilans du
pole arcrique, c'en-a-dire ne fe couchen, pmais pOllr
eux.
(O)
C lR CON5.CRIPTION,
r.
f.
( G'omtl.)
c'eíl
l'aéHon de cireonfcrire un c:erele
:i
un p.olygone, ou un
polygone
á
un eerele, ou
a
[OUle ñguro courbe .
VoytZ
CIR CON CRIRE .
La
circonfcription
des polygones ne confiíle que daf1$
l'art
•