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-,

elE

les

eirux

l'avoient emponé ; il fñut qu'¡¡ attende la

r~volution des orbes pour le ratraper .

e I EL,

C

7

hlolog .

)

le

eiel

des Théologiens , qu'on

nomme 3uffi le

eie l empyrée

dI

le ré)our de Dieu

&

. des cCprits bienheurcux , comme des anges

&

dus ames

des jufles trépallés .

I/oyez

DI E

u,

A

N G

E,

&e ,

Dans ces Cens

cie!

efl 1'0ppoCé de

l'enfer. I/o)'e<.

E

N–

PE

R .

e'efl ce

ciel empyrle

que l'Ecriturc Cainte nomme

fouvent le

,·oyallme

d~J

ciu!x ,

te

ciel de!

tiCIfX,

&

que

S.

Paul , Celon quelq ue,-uns , appclle le

troijieme

,iel,

quelqucfois le

paradi. ,

la

n01Jve/le '!Ilrufal,m ,

&c ,

170y e<.

E

M l' Y R

E'

E ,

&

e.

L'on

Ce

figure ce

cíel

eomme uu eodroit fitué dans

quelque panie bien é loignée de l'eCpaee infi ni, o u D ieu

permet qu'on le voye'

de

plus pres ,

&

d'une maniere

plus immédiate ; ou

il

maoifefl e Ca gloire plus Cenlible–

ment; ou I"o n a une pereeption de

Ces

attribt¡ts plus

adéquate, qu'on n'en pe ot avoir dans les nutres pan ies

de I'univers, quoiqu'il

y

Coit égalcment préCem .

l/oye<.

UNIV ERS , U BI QU IT E',

&e.

e'efl auffi en cela que eo nliOe ce que les T héolo–

giens appellent

vijio" blatifi'ftJ.

,

l/ay.

V

I

S

I O N. Q uel –

ques auteurs om nié fort légeremen"

C

o n ne Cait pas

pourquoi ) la réolité d'un Cemb:able

cie!

local.

L es auteurs inCpirés ,

&

Cur',tout le prophete (f., Ye ,

&

S,

l ean I'évangél ine, font de Cuperbes deCerip"ions du

úel ,

de Ca flruaure, de res ornemcns

&

em bclli(]emells,

&

de la eOur q ui I'habite.

L e philoCo phe P laton, dans Con

dialog,,,

f,~r

/'" me ,

parle du

eiel

dans des termes

fi

CembJables

a

eeux de

J'Ecriturc C.inte , qu' EuCebe n'h¿lite pas de le taxer d'a–

v oir emprunté de-13 ce qu'en dit,

de prd!par.' evang el.

lib ,

X I.

ca/" xxxvi;.

L es anclens R omains , dans leur Cy!lcme de Théo–

logic:: , avoient une Corte de

cid

qu'i1s

nOU'llnoicllt

champs

¿/y(ées ,

el)'fitlm.

l/o)'.

e

¡.¡

A M P

s

E

L Y

$

E'E •

L e

cíel

o u le paradis des M ahomérans efl une fi Etion

tres-groffi ere I conforme au génie de leur religlon.

l/o–

y e<.

AL

e ,o

R

A

N

&

M

A

H

o

M J!'T I S M E ,

C

C )

e I EL: (,

D Ic.r. th¿at.

)

on donne ce nom oux pla–

fon ds de l'opéra, 10rCque le théatre repréCente un lieu

découvert ; comme on dir le

eiel d'ttn tablcau.

L orf–

q'ue le

eíel

efl bien peint , qU'OD y ob(erve avee Coin

les

~radations néce¡¡;~ires

,

&.

qu'on a I'auemion de le

bien éclairer, c'efl une

des

plus agréables parties de la

décoratio n , L'elfet Ceroit de la plus g ra\lde beauté ,

(j

on

y

fai Coit Cerv ir la lumicre

a

relidre aux yeux d'l Cpe–

Etateur les diverCes teintes dn jour naturel . D ans la re–

préfelllation d'une aurore, d'un jour ordinaire, ou

d~un

cOI\chant, ces teintes Cont toutes dilférentes ,

&

pour–

roient etre pei11tes

a

I'ceil par le Ceul arrangcmem des

lumieres . L es frais ne Ceroient pas plus cOllli dérables ,

pcm-ctre

meme

feroicnc-ils

moindres . Ceue .bcauté oc

.

dépcnd que du Coin

&

de l'art.

L es plarond, ehangent avee la déeorotion par le mo–

yen du eontrcpoids ,

I/oy e<.

D J!'e O II

A

T IO N, e H

A

N–

G EME N S,

PL AF O NDS . CB)

e

1

EL))

E

e

A

R R I E

RE ,

efl le premier ballc qui

fe trOul'e au-denous des terres en fouillant les corrieres

&

qui Cert de plafond

ii

meCure qu'on les foui lle. '

e 1E M E,

C

C¿og. )

vi lle de la e hine dans la pro–

vioce de Xamullg .

Lat.

36, 23.

e (E R G E E'P (

N

E

U

X ,

CH ifl,

nat o

bot .)

plante

qui doit

~tre

rapportée au genre appellé

me!oeail,,, . /70-

yez.

M

E L

o e

A

e

T

u

S.

( 1)

Ce

eierge

s'appelle eneOre

. ierge d" P iro" , fiam–

b Clflt

¿"

P érou ,

c;ereus

Peruvianus.

J ames a manqu<,\ de goOt en obnieuant dans Con ou–

vrage la belle

&

bonne deCeription qlte M . de l uffieu a

donnée en t 716 du

cie~lí,e

dI' P érOl< (iV/'m. de /'aead,

.les Se. mm.

1716.

in'4

.

jJag.

146.

av"

fig ,) ;

Je me

gorderai bien de la Cupprimer dans un diEtionnoire on la

Botanique exorique, q'di

di

la moius eonnue , doit te–

nir Ca place,

D efcrípeion dI' eitrge ¿píneux d" jardin dI' R oí.

D eux Cortes de gens, remarque d'abord M . de J uffieu

naus om

parlé

du

cicrge épinenx,

les

uns en

vaya~

geurs, les autres en bOlaui!!es: ccux-l. frappés du peu de

re(femblauce qu'ils oot va de

c~ue

plante

á

toutes celles

de l'Europe, Ce Cont plus auachés daos leurs relations

¡¡

étonner leurs leEteurs par le merveilleux du récit qu'

ils en ont fai t , que par le vroi qu'ils n'étoient pos en

¿tat de rapporter, faute d'avoir quelque teinture de Bo–

tanique : ceux -ci ne nous en o nt décrjt. que des eCpeees

dilférentcs de eelles dOn! il s'agit ici; ou

~

I'on pré–

tend que ce fOil la méme qu'i1s ayem décme, on ne

elE

pourra regarder leurs deroriptions que comme imparfai–

tes . '

La plus esaEte doit ' donc etre eelle qui Cero d'. pres

b

nafure

mem~ ,

&

rur

le~

obfervtHions

qu'aura

pLl1mis

de faire la commodité du lieu o u o n a pu la voir en

lo,ute Corte d'état.

eeue plante , qui fut envoyée de L eydc au Qommen–

cement du tiecle par

M .

H OltOll ,

pr" tc lI"eO'r en Br¡ta–

nique au Jardin de cette vi lle-Ia,

a

M .

F allon prcmler

medecin de L o"is Xl

v ,

&

Curintendant du jardin du

R oi,

y

fut plantée ,

n'~yant

alors que troi.

a

quntre

ponces

fin

deux

&

demi dt diametre .

Dcpuis ce tem. -IO, o n a obCer\'é que d'une année

i

l'autre, elle prenoit uu pié

&

demi ,' nviron d'aeernir–

Cement,

&

que

la enle de chaque .ooée Ce diflinguc:

par aU!nm d'étranglemens de f., tige; en{(lrte qu'elle é–

toit

dé).

parvenue dans I'aonée

171 6

i1

23

piés de hau–

teur Cur Cept pouces de di.metre , merurée vers le bas

de Ca tige.

'

La

fi gure droite

&

longue de la tige de cette pIan–

te par laqucll e elle re(femble

a

un

cierge,

,Iui en a ta ie

donner le

110m :

on pou rroit

meme

dire

qu'elTe

auroit

encore plu. de rapport

a

une to rehe par leS eot<>

.r–

rondies , d,'m elle efl relevée daos toute I'étendue de

(a

longueur .

C es clltes, qui Cont au nombre de huit

&

Caill ene

,d'en viron

un

p ..

llce ,

formen{l

des c3.nnclures

~' un

POU–

ce

&

demi d'ou verture , lerque) les vont ell d,m1l1uaut,

&

aug mellt<nt en nombre

a

pro portion qu'clles appro–

ehom d\J Comlnet de la plome tel'lninée en eo ne .

D es tClupets , compoCés ehaeun de Cept, huit, ou neuf

épines ¿cartées le

unes

des :lutres en

maniere!

d~

ro–

feue eouleur ehatain, fi nes , fort offi fée, , roides ,

&

do nt ' los plus longues Cont de pres de neuf

1,i~l1CS,

I" r–

rent

d'cfpace

e n efpacc

a

un dcml-pauce

d

lIl h:r v

allc ,

de perites pelotes coronncufes,

gri~!hre~ ,

de la grslIdt!ur

&

figure d'une Ic::ntille ordinairc,

&

pla~c0cs

Cur

(OUlt:

la

longueur de ces c6,es .

Son écorce

en

d'un verd

g:\i

ou

vrrd,

de mer, ten–

dre,

litre ,

&

couvre

une fubfi:1I1ce

ch~lI nue ,

bJanchtl–

tre ,

pleinc

d'un

fi.le

glaireux, qui n'a

ql1'UII goat

d'h¡.;r–

be ,

&

au milieu de laquelle fe trOUVe un co rp' IigllCUX

de quelques Iignes d'épailleur , autli dur que le chel). ,

&

qui rell ferme uoe mocil e blanchltre pleioe de fue.

On1.e

al1s

apres

que ce

,,"'erge

fm

planté )

&

étant

deven

U

haut de

dix-neof

piés enviran, dl'UX brnlll.."hl!s

Cortient de Ca tige

a

trois pié>

&

qlleJques pouce' de

fa nai(fance .

A

la' dou7.ieme anoéé ,

iI

poulla de, Ileurs

qui l(lrIirent des bords Cu périeurs des pelo,,,,,, épineúx

répandus Cur ces clltes. D epu is ce tem, julq u"

I'an–

née

1716 ,

le

cíerge

a IOUS les ans jeué de nouvell es

branches qui Com en tot1t Cemblables

3

l. tige , &

á

don–

né de Beurs qui nai(fent ordillairement en ét¿ de dif–

férens endroits des e6tes de eetre tige , quelqueloi, JUC–

qu'au nombre de quill2e ou Cei'te , 11 eH aél:ucllemeot

tres· haut .

La fleur eommence par un petit bouton verda rre ,

teint

ii

Ca poi1l!e d' ull peu de pourprc ; il s'all onge JUC–

qu'. un d. mi-pié ,

&

groffi t un peu plus que du dou–

ble a Con extrémité , laquelle s'épaoouilr., nt , forme une

cCpece de coupe de pres d' un demi'pié de dia rnetrc.

Elle en eompoCée d'une trentaine de pétak,

lungue~

de deux pouees

Cur

uo demi ?e largeur ,

tell.1rc~ ,

"har–

nucs,

cornme

C('luvtlrtes

de petltcs'

gOll ttus

de::

rol ¿~

blal,l–

chatre

a

leur

naUfance ,

lavéc

de

p(lu rpr~

clall

a

k ur

ex trém llé ,

qui eH pl<>inruc

&

lé~crc~ncm d~nh

..

él!.

U oe itlfinilé d'étam11les lung"es d'uo pouce

O:

J ellli ,

blanch~ tres;

ehargée> d' un Comme, ):lUIle de loutr,· , par–

tt ll[

par étage de)

paroi!lo

int~rleure)

d'un

C:11

iet: de: <'ou-

~

Icur

verd

ga; ,

~paht·

de

dC\lX

l 'gnt'~ , d'ulI~

lllLlIsa–

ce charnue,

verd~rre ,

viCqucuCe ,

&

d'uo guO, d'\Jerbe ,

eannelé Cur Ca Curfaee <xtéricure,

&

eom~olé

<le plu–

fieurs

écailJes

longucs ..

épailfe~ , é[r(litc.~\ ,

verte) ,

reilllcs

de pourpre

3

leur eXlrémité ,

&

appliqIH' ,,, le, Ulle, 'ur

les

:lurres

fucceffivemcm ,

en fo n e que

le ..

intcrieurc\ qUL

rone

jointcs

a

la

nailfanct:

dll C31ice, lOÜtiCl1l1VIH

le ..

Iq¡

périeures ,

lefquel les fe

divirent, s';\lIongcm,

&.

s'¿i¡lr–

gi(fellt

:i

pro portion qu'elles approehent del pé'. e, de

la fl enr, dont elles nc re dillin¡;-uem que paree

'l0'eI

es

font les plus

cl rérieures,

plus

chárnue~ ,

d'un vcrd

J:I\J–

nSue vers

Icur

milieu,

&

plus arroodics

ven:

kur

ex–

trémité, qui efl lavée d'un rouge brun.

eeue Beur qui a peu d'odeur , e(\ portée fu r un

) eJ–

ne fruh coloré d'uD

m~me

verd que 1'<11 le e,lice

iJ

la

nai(fanee , auquel

il

Cert de baCe,

&

lui e(\

Ii

inrimcment

joim, qu'ils ue font en Cemble qu'uo meme eOllt;')u.

La furfaee de ce i rui¡ gros alors eomme une perite

noix,

\