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CHY

qui eu dirputa modenemeot la gloiee

a

fon maitre;

&

le célebee Fecind, qui les copia

&

les gata tous deux:

1I0US avops déJ" paelé de leues [ucces . Cene théorie

qui eegne en Angleterre, comme il paeoit par les ou–

vrages chimiques de M. Hales, n'a jamais été adoptée

chez nous.

Vay"'-

A

T T

R

A

e

T

ION.

Si je ne fais pas connoitee plufieues [avahs i1luflees,

qui cultivent aUJoued'hui la

Chimie

avec le Illus graod

[ucces, c'efl que je n'ai pas cr(\ qu'j( me fut peemis

de leue amgoee des eangs.

L e

coeps,

le food de doéleine chimique, tel qu'i1

~xifle aujoued'hui, en contenu dans les tables de Jun–

cker, ouveage précieux, teop peu cilé,

&

principale–

meO[ tiré de Stahl. Nos thréfors de faits Co nt les mé;–

rooires des académics,

&

Cue-tout de celles de Paris,

de

Prulfe,

&

de Suede.

C'efl

dans ces

eiches

colle–

é!ions que Com eenfermés les matériaux les plus peé.

Cleux de cene Pbyfique-cbimique, vraiment fondamen–

tale, dollt j'ai tft ché de faiee peelfentie les avamages

&

d'infpiecr le goat .

C'efl

aum daos ce vane fonds qu'oll

doir fe pou rvoie d'un nombee Cuffi Cam de counoilfances

chimiques particulieees, qui fou r en

Coi

une eichelfe eéel–

le,

&

qui doivenc 3U moins néeel.láiremenr devaneer les

. notions compoCées

&

générales, 10UJOurS aum inuriles

comnle Cource d'infleoélion, que peécieufes

&

recolO~

maudables, comme érant le complément, le falte le

degré Cupe€me des Ccienees .

'

Mais tout le feuir qu'on peur tiree des meilleu.s ou–

veages des CbilOilles, routes les infleuélions ':erites ne

peuvent .etee d'aucun uCage, cOlome étude élémentaiee

&

premleee;

ce

o'efl pas dans les Iivees qu'on peur

pee.ndre des eommeueemens de

Chimie;

eCI(e fcienee

dOll, eomme toutes les fciences-peatiques, etee d'aboed

délOomeée aux feus; nous I'avons déj:l obre, vé

&

on

en en alfe'l. génétalemep' convaineu .

'

CeHe premiere

iofiilUtion,

cene

c!cude

vraimcot élé–

menraire, ecue

innruélion

commen~ant

par I'exercice

des Cens, on la doit néeerraieement cheecher dalls les

1e,ons publiques

&

dans les cones partieuliees que des

Chim;fles 1.6lés pour les progres de leur qet 001 ou–

vertS depuis quelques anoées dans les principales villes

de l'Eueope.

Lrs coues que

M.

Rouelle fait a Paris depuis quin–

'Le ans, fom, de I'aveu meme des étrangees, ce qu'il

y

a de mieux en ce genee. L'oedee 'dans lequel les ob–

jets particuliers y fom préfcmés, I'abondanee

&

le ehoix

des exemples , le [oin

&

L'cxaétitudc avee lefquels les

opérations

y

Coor exéeutées; I'origine

&

la Ii.ifon des

phénomenes qu'on y fait obfervee, les vues neuves, lu –

minellCes, étendues, qui y Conr ClIggérées, Its clecllens

préceptes de manuel qui y Cont enfeignés,

&

enfin la

bonne, la faine doélrine qll'on

y

eéCume de toutes les

coonoilfances parriculieres; tou, ces avantages, dis-je,

fon t du bbnratoiee de eet babile Chimifle une fi bonne

école , qu'on peur en deux cours, avee des difpofitions

oedinaiecs, en Couir alfez inlleuit pour méeitee le titre

d'nmalcur dillingué, ou d'artilte capable

d~

s'appliquer

avce fucces aux recheeches ehimiques. Ce jugemeur

en eonfiemé par l'exemple de touS les Chimines F ran –

,ois, donr le premiee goíl t de

Chimie

ell

polléeieue

aux peemiees COueS de

M.

R ouelle.

Je n'ai pas ceO pouvoie m leux 6nie cer article, que

fai uniquement delliné ;\ exciter le gout de la

Chimte,

qu'en indiquam au le&eur ;\ qui ¡'aurai pu I'infpiree, l.

foueee dans laquelle

iI

pourra le farisfaiee avec le plus

a'avan tage.

(b)

~

C

H

y

M O

S E,

f.

f. l'aétion de faiee ou prépnrer

le

chyme

_

Vayez

C

H

y

M E •

H Y P

RE,

al<

C

y

P RE,

(Giag.)

en Larin

Cy–

prw .

Le peemier en le nom modeene,

&

le feeond en le

nom ancien. Ulle de plus grandes ¡les de la Méditerra–

nté, [ue la cÓte d'AGe, enlee la Cilicie .u nord,

&

la

Syrie

a

I'oeient .

lA

fable l'avoir eoofaceée

i\

Venus,

&

comme eUe

y pla,oit le lieu de la nailfance de eeue déelfe, on l'y

honoroit d'un culte particulier. C'dl daos ceue ¡le que

fom les Iieur cé lebres d'Amalhonte , de Papho,

>

de

Cytheee,

&

de

b

fOfet d' ld.lie, Ji vamés par les poc–

te .

So feniliré,

Ces

vios,

&

fes mines, I'onr eendue en

tom rems li eonfidéeable que les

Geecs

lui donneeenr

le nom de

marcaria,

c'efi-a-dire

fortun¡~ ;

mais

il

s'en

filut

bien qu'elle méeite ce beau titee, par les malheue.

qu.'ell~

a elfuyés fuceem vemem en parram fous des do–

roIDaBons érmngeees.

Cee articl.

-Ji

d,

.1\'1.

l. Ch,va–

lier

1)

E

J

i\

U

o

U R T _

Tome

lll.

CIA

.. C H

y

T R E S, (F

E

T E D E S)

H ifi.

aH'_

Myth.

troilieme joue de Aothifleries. On offeolt

a

Bae–

chos

&

a Meeeoee toutes rOrtes de légumes coites dans

des nJaemites, pooe les morts. D euealioo palfoit pour

I'avoie inllituée

&

eélebeée_

C

H

y

TR I N DA,

( H ift.

an•. )

jeux d'enfans,

dans lequel il y en a un ams a terre au milieu des au–

tres qui eourem autour, le poullelH, lui ront des ni–

ebes,

jufqu'~

ce qu'U en oit

",[[Cap~

UD

qui peend

[a

place.

C H Z

C

H Z

E

P

RE G ,

( G/ag. )

pelite ville de la balfe

Bongeit, daos

le

comt~

de Sapron, fur la tiviere de

Stop.

e

1

e

I

A

e o

LA,

(Géa~.

)

ville

&

eoyaumc d'Afie

dans l'lnde, au-dela du Gonge, dépendanr du royau–

me de Golcond e, fue le golfO de Bengale.

C l A LI S, (

G,/ag.

)

royaume d'AJie_ dans la

Tae–

tarie, borné au nord par le royaume d'Eluth, au midi

pae le Thibet,

a

I'occidem par le Tuequellan. La ca–

pitUle s'appelle aum

CialiJ

Cue

le Kinkee, .utremeot dit

I'Yuldu1. .

C 1A

M

P

A,

(G/ag. mad.)

petit eoyaume d'Afie

dans les Indes;

iI

a au midi

&

¡¡

l'orielH la mee d'O–

riCot; au 110ed, le defert de la Cochinehine;

i\

I'oeci–

denr, le eoyaume de Camboge.

C

1 A

N D U,

( Gé.g.)

ville eoofidérable d'Afie au

noed de la Tartarie.

C I ANGLO,

(G/ag.)

ville de la Chine dans la

province de Folkien, fue la rivieee de Si .

C I ART I AM,

(G/ag.)

peovioee d'Aíie dans la

Tartarie, dépendallte du geand Kan ou Challje, door

la qpitale porte le meme 110m .

CtA

U

L,

(G/ag.)

ville fort d'Afie dans l'lnde,

au royaume de Decan, aux

POllug~is.

C I BA U DIE RE,

r.

f.

t<rme de

P éche,

e'ell le

110m qu'on donne fue \es cÓtes de Flandre & de Pi–

cardie aux filets, que dans d',\utees Iíeux 011 app.eUe

1al–

~CJ,

&

dollt i1s foor une efpeee . On en diflillgue de

dcux Cortes, les

ciha"dieru flotEes

&

les

non,-J1oties.

Les

.iba1ldicres

flotées 001 le fond du ti let

:l

la mer,

&

I'ouvertuee du eÓté de tcrre; on amarre a\lX deux

bouts du filer des geolfes

pierr~,

que

le~

Péche¡llS nom–

ment

cablieteJ:

00 en mer aum [ue la tete quelques–

unes, poue que le filer ne fe puilfe élevee pae le mo–

yen de flotes, qu'nutant qu'¡¡ elt nécelfaiee. Ce filer

rait une

geolfe

follée dans laquelle Ce teouvenr pris les

poilfons qui eetournenr " la

mee

avec le eeflux: ees foe–

teS de 61els font de difféeens calibres

&

ae tils de di–

verCes geolf.cues; i1s peennent il1difUné\ement des poiC–

fOlls des genres pl. ts

&

eonds, au lieu

qu~

les

folle~

u'en peennenr que du genee des plals.

La maille de la

ciba"diere

efl d'envieon vingt-uné

li&"es en quarré,

&

d'un til tees -délié; dal1s les Iieux:

ou les pierees COnt eares , on amarre aus

d~ux

eueémi–

tés du liler des toeches de paille que I'on enfouit dan,

le Cable, ce qui alfujenir le 61et auffi aien

que

feroit

les gro(fcs pierres dOIll on a parlé ci-del'am -

La

clballdiere

non flotée difleee de celle-ci en ce qu'

au lieu d'etee garnie par le haut de flotes de liége, donr

I'ufage

efl

de faire tenie le 61et " plomb dans I'eau;

elle en tendue Cu, des peeehes,. ce qui peoduit le me–

me elfet, en ce cas elle ne ditreee pas beaucoup. des

bas pares.

V.J'''-

PAR

e

S .

C I

BO l RE,

f.

m. (

Hift. eccll}iafi.

&

pr.af)

va–

fe faeeé on ron garde les hoflies .

~'efl ~

\'a.lleau en

forme de graod ealiee couven, qUI

~er.t

a wn(eever. le,

hoflies eon(neeées pour la commumon des Chrét.ens

dans l'Eglife eatbolique_

On gaedoit .uteefois ce ure dans \lne colombe d'ae–

gent fufpenduc dans les baptilleees

&

Cur les tombeaux

des martyes, ou fur les aut.els,

c0t;nm~

le P. !\'Jabillon

l'a eemaequé dans fa Iiturg,,: de I ég h(e

Galhc~ne;

le

cuncíle de Toues a oedonne de placer

le

e/balre

Cous

la ceoix qui étoit

3U

h~ut .

de l'amel .

.. _

Che? les ancieos éeCl\':uns, Celon le D .ébonnalCe de

Te6"oux ce mot fe diloÍt de toutes (ortes de coofl ru–

élions fai:es en voOtes portée. Cur quatre piliees . C hC'l.

les auteurs eccléfiafl ique , il défigne un petit dais éle–

&

[\lfpendu fur qoaue eolODntS

[ue

le maltre . utel

Zz

~

00