ere
ufage des corrofifs qui la dé[ruiCent . Or comme tout
J'avaOlage qu'on peUl reeueiHir de [els remedes,
eQ
u–
Dlquemeo[, pour proeurer uoe belle
cicatrice,
d'appla–
nir les bords de la plaie ,
00
eu vicodm égalem. m
:l
bou t
en
Ce
eontemaO! de les [eoir alTujeHis;
&
on évi[era
beaucoup de peioes que dooneroit la répéti[ioo comi-
DueHe des eCcarotiques.
\
JI efl remarquable que la perte d'une partie du corps
ne faumit eue réparée que par les fl uides qui fom pro–
pres
i\
eCHe panie;
&
eomme daos uo os caeré , le ea–
lus efl produit par les extrémités de la fratlme, aioli
. dans uoe plaie la
cicatrice
viem du bord de la cireon–
féreoce de la peau. C'efl pour cet[e' rai(on qu'il efl oé–
celTaire de maimeoir la furfaee de la plaie uoie par des
baodages eomprdfifs, ano que I'élévation des chairs oe
réfille pas aux 6bres des vailTeaux de la peau qlli [eo–
deot a
~eeouvrir
la plaie. Quaod je dis que la pene d'u–
ne parue du corps doit oéeelTairemeot eue réparée par
ks m,emes Ruides qui
eompoCoi~ot
auparavam ceHe par–
tiC ;
J
cmeos cela daos la (uppo(iUOtl que la nouvelle for–
mation (oi[ de meme (ubflance que la pan ie blelTée
comme le
c~lus
efl par rapport
a
I'os,
&
la
cicatric;
pa~
rap,Port a la peau : car généralemeo[ parlam, un
~uldc
oe fe remplil que d'uoe e(pece de chair, quoiqu'
I1 y eUI dans eel eodroit, avam la blelTure, dilférentes
J ortes de Cubflances; (avoir de la mcmbraoe adipeufe,
de la membrane des muCcies ,
&
eelle du mufcle meme .
00 voil par les délails précédeos combien efl vaioe
la promelTe de ceux qui Ce vaOtem de pouvoir guérir tou–
les fones de
~Iaies
faos
cicatrice.
L es ehirurgieos pru–
dens
&
expénmelllés n'ofem jamais apres une grande
pene de. Cubflanee ou uoe
l~lIlgue
fupp uralioo, alTurer
que la
c,catrtce
oe fera pas dllforme,
&
ils doivent toil–
jours en avertir le blelTé, dans la eraime que 1'00 o'at–
tribue ." la oégligeoce du ehirurgieo la ditformi[é de
la
GICotrtce.
N'oublioos pas de remarquer qu'il efl
a
propos de
fomenter fouvenl la
cicatrice
avec l'cCprit de romario,
de matrieaire, ou autres Cemblables; ear touS ces efprits
eot la prO\,riété d'alfermir les parties aoimales. Cel en–
droil relle oog-tems plus débile, eouven (culement d'u–
oc pellieule mioee ,
&
plus airé par eonféqueol
a
étre
o flcnfé que les parties voi(ines . D e-la viem qu'i\ efl quel–
qu~(ois
néeelTaire d'appliquer loog-tr m, eoeore Cur eel
endroil , quoique déJ. eoofolidé, uoe empHltre douee
préparée avee le plomb ou une peau mollelle, de pem
que le frollemem des habils, ¡'air, ou quelque aecidem
ne reoouvelle la plaie .
On trouve
a
ce Cujet uoe obCervatioo eurieuCe daos
Jes
M'moireJ d' Edimbotlrg, tome
l/.
fur uoe ponion
du eerveau poulTée par les elfons d'uoe touX violente ,
hors du eraoe, a-travers la
cicatrice
d'une plaie
a
la
¡e–
tc d'uoe fi lie agée d'enviroo trei.e aos. L e ehirurgien
apr~s
avoir guéri la plaie , avoit eu Coio de reeommao–
der
a
la malade de porter toujours Cur la
cicatrice
uoe
comprelTe de linge,
&
Cur la comprelTe uoe plaque de
plomb pereée aux quatre eXlrémités d'autaot de trouS,
ou CeroielH palTés des rubans de 61, deux deCquels Ce
lieroiem Cous la machoire inférieure,
&
les deux autres
derriere la té
le
.
L a
m~lade
fuivil ¡'ordoonaoee pendam
deux mois ; mais eoCuite elle celTa de fe Cervir de eet–
te plaque,
&
eomioua
a
Ce bieo pon er pendaol fept au–
tres mois; apres lequel tems elle fUI auaquée d'une touX
eoovul(ive avee tam de violenee dans le eours d'ulle
OUil, que la
cicatrice
de (1 plaie Ce déehira,
&
que le
cerveau fut fonjeHé hors des tégumeos , ce qui lui eau–
f.1 la mon au bout de cioq jours.
La cicatrice refte toújollrJ.
C oncluons qu'il efl né–
ceff.1ire de eonColider la
cicatrice;
mais quaod uoe fois
la
cicatrice
efl bieo eertaioemem eonColidée, ne pour–
roil-oo pas alors, par les Ceeours de I'arl, la eorriger,
I'effaeer, la dé[ruire,
&
rendre eette marque blaoehe qui
refle dans ¡'endroil de la plaie guérie , clltieremem pa–
reille
a
In peau voifioc? Ce
Cont
les dames qui fom eel–
te queflioo : je leur répoods que eette marque blallehe
efl
ineffa~able,
&
qu'elle relTemble aux elfels de la ea–
lomnie , dollt apres que les plaies qu'elle a faites Cont
rcfermées, les
cicatriceJ
demeurent to(}jours .
e el arti–
c/••
ft de iW. le
e
hevalier
DE
J
A U C
o
U R T •
C I CE RO,
C.
m.
(Fond. en cnrall. )
Imitieme des
eorps fur lefquels 011 food les caraaeres d'l mprimerie:
fa propon ioo efl de deux ligoes mefure de I'éehelle .
Son eorps double eft la palelline,
&
il efl le double de
•
CID
In nompareille, e'etl-a-dire qu'il efl une fois plus ¡¡rand
que ce caraaere,
&
une fois plus petit que la palellille.
L e
cicero
efl le earaaere le pi
liS
eo ufage • I'impri–
me[ie.
I/oya. I'exemple d"
cieero
,¡
I'article
CA RA–
CTI!RES D'IMPRIMI!RIE, ouoous Commes eOlrés
dans le délail fur la graodeur des ditle rells earaaeres.
Ce D iélionnaire efl imprimé eo
Cicero.
(1 )
C I C ERONE,
f.
m.
( Hifl . mod.)
e'efl aio(i qu'
on appelle eo ltalie eeux qui eonooillolell[ les chafes di–
goes de la
~uriolil6
des élraogers qui peuveOl elre daos
une ville,
&
qui les eonduiCem daos les Iieux ou elles
fon l .
C I C LUT ,
( Glog . mod.)
fort de la D almatie .
L ong'¿f'
p.
lat.
43.
25'.
C 1 U - A l RE,
f.
f.
( Hift. nato bot.) cictltaria ,
genre de plaote a Reurs eo roCe, diCpoCées en ombelles.
L es pétales COOI Co/heoues parle ealiee , qui deviem dans
la Cuile un fruit eompofé de deux femeoees reoRées,
loogues, voiltées , failes a-peu-pres eo forme de eroil–
Cam,
&
canoe\ées profondémem . Aj011te. aux eamae–
res de ce genre que les feu illes COOl lemblables en Quel–
que maoiere :\ eelles de la ciguc. T ournefort,
inft. rtÍ
herb. Voy.
P
L A N TE .
(1 )
C ID A
M
B R A
M,
( Géog. )
ville d'Afie daos les
Indes, au royaume de Gingi, lur la e(jle de Coroman-
del .
'
*
C ID ARIS
0(/
CITTARIS, f. m.
(Hift·
al1c. )
bonnel pointu qu'oo portoil autrefois eo Pede,
&
eo d'aulres eolltrées de l'Orieol. Les rois de Perfe
le eouvroÍem d'uII ruban bleu
&
blane, marque de la
dignilé royale; la pointe eo éteit ou droite ou reeourbée
en-devam. Che. les Hébreux les pretreS pon oicl1l aum
de ces bOllnels; mais eelui du graod-pretre étoil plus
haot que les aotres,
&
il avoil uoe lame d'or appellée
lamina
COTOnte
j anélitaeiJ,
qlli
alloir d'une arcille 3
1'3U–
tee
en palTnn! fur le fron! : eelle lame élOil atlaehée na
boone[ avee des 61s de eouleur hiacimhe,
&
011
Y
Ii–
Coil ,
kcdejch ¿ehovd!, janllitaJ ']ehov",.
Voye.
hedo lex.
C ID A YE,
( Géog.)
ville d'Alie daos rile de Ja–
va , au royaume de Surubaya.
*
C ID R E,
f.
m.
( OEconom.
rt~ft. )
boilToo que
I'on tire de la pomme . Elle efl tres-aneienoe; les H é–
breux l'appdloieOljichar, que S. Jérllme traduil par
ji–
cera,
d'ou
nous
avons fail
cidre .
Les nadons
potl éricu–
res 1'001 eoonu; les Grees
&
les R omoios Ool rai[ du
"io de pomme. Parmi nous
iI
di
tres-eommuo, fur–
lout dans les provioees ou I'on manque de eelui du rai–
(in .
L a N ormaodie efl pour le
cidre,
ce que font la Bour–
gogoe
&
la Chnmpagne pour le vio;
&
de meme que le
\'io n'efl pas égalemeot bon daos tOus les eaOlOIlS de ces
provioees, lOuS les eantons de la
N
ormandie ne dooocnt
pas du
cidre
de la
m~me
qua lité .
l\
s'en fail eo aboodao–
ce ,
&
d'exeelleOl, Cur-toUl daos le pays d'Auge
&
le Bef–
(in, ou les enviroos d' l(tglly. Le fruit a eoUleau o'y vaut
[ien. L e
cidre
fe tire de pommes rufliques de plufieuts e–
(peces, dom
iI
faut bien eonooltre les Cues, afin de les eom–
biner eonveoablemeot,
&
de eorriger les uns par les au–
tres. 00 éleve des pepioieres de pommiers de eelle eCpeee
de pommes, on les greffe eo fente, 00 lés plaole eo quin–
eooee, ou 00 en drelTe des aUées .
1\
y a peuI' etre plus de
Ireote Cortes de pommes :\
cidre,
qu'oo cueille en dif–
féreos lems
a
meCure qn'elles paroilTeol mares;
&
el–
les murilTem plus ou moins promplemen!, [cloo que les
anoées
Conl
plus ou moins avaoeées. On les diflribne
eo [rois elalTes dilférentes, dont on fail la réeolte fue–
cef!ivemeo[ . 011 donoe le nom de
pommeJ t",dreJ
ame
deux premieres e1aeres,
&
eelui de
pomma. d"res
a
la
Iroilieme. Eo elfet les pommes de la trolfi eme c\alTe
Cont dures
&
muriITem lard
&
difficilemenl. U ne re–
gle géoéraie pour la récolle , c'efl de ehoi»r uo tems
ree, peodaot lequel les pommes foiem efluyées de tou–
te humidilé.
Ce jour-Ia efl ordioairemeOl vers la fi o de Seplem–
bre ou le eommeneemCOI d'Oél:obre; 00 Ce uanCporle
vers les arbres;
&
eomme
iI
y
auroit lrop d:ouvrage
i
eueillir les fruils
a
la maio, 00 les abat, COII
a
.c0ups
de gaules, ¡¡,i l en feeouanl les arbres: on les
remalT~
1
00 les porte Cur le
greni~r ;
on \es
~
mel en taso CUI–
vam leur
clane :
Ii! " s s échau(fent, lis Cuent,
&.
lIs
a–
chevel1l de Ce mOrir .
S'il y a un poiOI de malurilé
a
cho.ifir, pour la
~c
colle des pommes, il
Y
eo a u11 autre qm
n
efl pas
~OlOs
Im-
(1)
C'c1\:.l.dire
l'Origiaal .
La
Philofophie .
en:
1<:
caraélere de ceUe c!clitioQ
de
Lllcqlle. ,