Table of Contents Table of Contents
Previous Page  403 / 796 Next Page
Information
Show Menu
Previous Page 403 / 796 Next Page
Page Background

ere

ufage des corrofifs qui la dé[ruiCent . Or comme tout

J'avaOlage qu'on peUl reeueiHir de [els remedes,

eQ

u–

Dlquemeo[, pour proeurer uoe belle

cicatrice,

d'appla–

nir les bords de la plaie ,

00

eu vicodm égalem. m

:l

bou t

en

Ce

eontemaO! de les [eoir alTujeHis;

&

on évi[era

beaucoup de peioes que dooneroit la répéti[ioo comi-

DueHe des eCcarotiques.

\

JI efl remarquable que la perte d'une partie du corps

ne faumit eue réparée que par les fl uides qui fom pro–

pres

i\

eCHe panie;

&

eomme daos uo os caeré , le ea–

lus efl produit par les extrémités de la fratlme, aioli

. dans uoe plaie la

cicatrice

viem du bord de la cireon–

féreoce de la peau. C'efl pour cet[e' rai(on qu'il efl oé–

celTaire de maimeoir la furfaee de la plaie uoie par des

baodages eomprdfifs, ano que I'élévation des chairs oe

réfille pas aux 6bres des vailTeaux de la peau qlli [eo–

deot a

~eeouvrir

la plaie. Quaod je dis que la pene d'u–

ne parue du corps doit oéeelTairemeot eue réparée par

ks m,emes Ruides qui

eompoCoi~ot

auparavam ceHe par–

tiC ;

J

cmeos cela daos la (uppo(iUOtl que la nouvelle for–

mation (oi[ de meme (ubflance que la pan ie blelTée

comme le

c~lus

efl par rapport

a

I'os,

&

la

cicatric;

pa~

rap,Port a la peau : car généralemeo[ parlam, un

~uldc

oe fe remplil que d'uoe e(pece de chair, quoiqu'

I1 y eUI dans eel eodroit, avam la blelTure, dilférentes

J ortes de Cubflances; (avoir de la mcmbraoe adipeufe,

de la membrane des muCcies ,

&

eelle du mufcle meme .

00 voil par les délails précédeos combien efl vaioe

la promelTe de ceux qui Ce vaOtem de pouvoir guérir tou–

les fones de

~Iaies

faos

cicatrice.

L es ehirurgieos pru–

dens

&

expénmelllés n'ofem jamais apres une grande

pene de. Cubflanee ou uoe

l~lIlgue

fupp uralioo, alTurer

que la

c,catrtce

oe fera pas dllforme,

&

ils doivent toil–

jours en avertir le blelTé, dans la eraime que 1'00 o'at–

tribue ." la oégligeoce du ehirurgieo la ditformi[é de

la

GICotrtce.

N'oublioos pas de remarquer qu'il efl

a

propos de

fomenter fouvenl la

cicatrice

avec l'cCprit de romario,

de matrieaire, ou autres Cemblables; ear touS ces efprits

eot la prO\,riété d'alfermir les parties aoimales. Cel en–

droil relle oog-tems plus débile, eouven (culement d'u–

oc pellieule mioee ,

&

plus airé par eonféqueol

a

étre

o flcnfé que les parties voi(ines . D e-la viem qu'i\ efl quel–

qu~(ois

néeelTaire d'appliquer loog-tr m, eoeore Cur eel

endroil , quoique déJ. eoofolidé, uoe empHltre douee

préparée avee le plomb ou une peau mollelle, de pem

que le frollemem des habils, ¡'air, ou quelque aecidem

ne reoouvelle la plaie .

On trouve

a

ce Cujet uoe obCervatioo eurieuCe daos

Jes

M'moireJ d' Edimbotlrg, tome

l/.

fur uoe ponion

du eerveau poulTée par les elfons d'uoe touX violente ,

hors du eraoe, a-travers la

cicatrice

d'une plaie

a

la

¡e–

tc d'uoe fi lie agée d'enviroo trei.e aos. L e ehirurgien

apr~s

avoir guéri la plaie , avoit eu Coio de reeommao–

der

a

la malade de porter toujours Cur la

cicatrice

uoe

comprelTe de linge,

&

Cur la comprelTe uoe plaque de

plomb pereée aux quatre eXlrémités d'autaot de trouS,

ou CeroielH palTés des rubans de 61, deux deCquels Ce

lieroiem Cous la machoire inférieure,

&

les deux autres

derriere la té

le

.

L a

m~lade

fuivil ¡'ordoonaoee pendam

deux mois ; mais eoCuite elle celTa de fe Cervir de eet–

te plaque,

&

eomioua

a

Ce bieo pon er pendaol fept au–

tres mois; apres lequel tems elle fUI auaquée d'une touX

eoovul(ive avee tam de violenee dans le eours d'ulle

OUil, que la

cicatrice

de (1 plaie Ce déehira,

&

que le

cerveau fut fonjeHé hors des tégumeos , ce qui lui eau–

f.1 la mon au bout de cioq jours.

La cicatrice refte toújollrJ.

C oncluons qu'il efl né–

ceff.1ire de eonColider la

cicatrice;

mais quaod uoe fois

la

cicatrice

efl bieo eertaioemem eonColidée, ne pour–

roil-oo pas alors, par les Ceeours de I'arl, la eorriger,

I'effaeer, la dé[ruire,

&

rendre eette marque blaoehe qui

refle dans ¡'endroil de la plaie guérie , clltieremem pa–

reille

a

In peau voifioc? Ce

Cont

les dames qui fom eel–

te queflioo : je leur répoods que eette marque blallehe

efl

ineffa~able,

&

qu'elle relTemble aux elfels de la ea–

lomnie , dollt apres que les plaies qu'elle a faites Cont

rcfermées, les

cicatriceJ

demeurent to(}jours .

e el arti–

c/••

ft de iW. le

e

hevalier

DE

J

A U C

o

U R T •

C I CE RO,

C.

m.

(Fond. en cnrall. )

Imitieme des

eorps fur lefquels 011 food les caraaeres d'l mprimerie:

fa propon ioo efl de deux ligoes mefure de I'éehelle .

Son eorps double eft la palelline,

&

il efl le double de

CID

In nompareille, e'etl-a-dire qu'il efl une fois plus ¡¡rand

que ce caraaere,

&

une fois plus petit que la palellille.

L e

cicero

efl le earaaere le pi

liS

eo ufage • I'impri–

me[ie.

I/oya. I'exemple d"

cieero

I'article

CA RA–

CTI!RES D'IMPRIMI!RIE, ouoous Commes eOlrés

dans le délail fur la graodeur des ditle rells earaaeres.

Ce D iélionnaire efl imprimé eo

Cicero.

(1 )

C I C ERONE,

f.

m.

( Hifl . mod.)

e'efl aio(i qu'

on appelle eo ltalie eeux qui eonooillolell[ les chafes di–

goes de la

~uriolil6

des élraogers qui peuveOl elre daos

une ville,

&

qui les eonduiCem daos les Iieux ou elles

fon l .

C I C LUT ,

( Glog . mod.)

fort de la D almatie .

L ong'¿f'

p.

lat.

43.

25'.

C 1 U - A l RE,

f.

f.

( Hift. nato bot.) cictltaria ,

genre de plaote a Reurs eo roCe, diCpoCées en ombelles.

L es pétales COOI Co/heoues parle ealiee , qui deviem dans

la Cuile un fruit eompofé de deux femeoees reoRées,

loogues, voiltées , failes a-peu-pres eo forme de eroil–

Cam,

&

canoe\ées profondémem . Aj011te. aux eamae–

res de ce genre que les feu illes COOl lemblables en Quel–

que maoiere :\ eelles de la ciguc. T ournefort,

inft. rtÍ

herb. Voy.

P

L A N TE .

(1 )

C ID A

M

B R A

M,

( Géog. )

ville d'Afie daos les

Indes, au royaume de Gingi, lur la e(jle de Coroman-

del .

'

*

C ID ARIS

0(/

CITTARIS, f. m.

(Hift·

al1c. )

bonnel pointu qu'oo portoil autrefois eo Pede,

&

eo d'aulres eolltrées de l'Orieol. Les rois de Perfe

le eouvroÍem d'uII ruban bleu

&

blane, marque de la

dignilé royale; la pointe eo éteit ou droite ou reeourbée

en-devam. Che. les Hébreux les pretreS pon oicl1l aum

de ces bOllnels; mais eelui du graod-pretre étoil plus

haot que les aotres,

&

il avoil uoe lame d'or appellée

lamina

COTOnte

j anélitaeiJ,

qlli

alloir d'une arcille 3

1'3U–

tee

en palTnn! fur le fron! : eelle lame élOil atlaehée na

boone[ avee des 61s de eouleur hiacimhe,

&

011

Y

Ii–

Coil ,

kcdejch ¿ehovd!, janllitaJ ']ehov",.

Voye.

hedo lex.

C ID A YE,

( Géog.)

ville d'Alie daos rile de Ja–

va , au royaume de Surubaya.

*

C ID R E,

f.

m.

( OEconom.

rt~ft. )

boilToo que

I'on tire de la pomme . Elle efl tres-aneienoe; les H é–

breux l'appdloieOljichar, que S. Jérllme traduil par

ji–

cera,

d'ou

nous

avons fail

cidre .

Les nadons

potl éricu–

res 1'001 eoonu; les Grees

&

les R omoios Ool rai[ du

"io de pomme. Parmi nous

iI

di

tres-eommuo, fur–

lout dans les provioees ou I'on manque de eelui du rai–

(in .

L a N ormaodie efl pour le

cidre,

ce que font la Bour–

gogoe

&

la Chnmpagne pour le vio;

&

de meme que le

\'io n'efl pas égalemeot bon daos tOus les eaOlOIlS de ces

provioees, lOuS les eantons de la

N

ormandie ne dooocnt

pas du

cidre

de la

m~me

qua lité .

l\

s'en fail eo aboodao–

ce ,

&

d'exeelleOl, Cur-toUl daos le pays d'Auge

&

le Bef–

(in, ou les enviroos d' l(tglly. Le fruit a eoUleau o'y vaut

[ien. L e

cidre

fe tire de pommes rufliques de plufieuts e–

(peces, dom

iI

faut bien eonooltre les Cues, afin de les eom–

biner eonveoablemeot,

&

de eorriger les uns par les au–

tres. 00 éleve des pepioieres de pommiers de eelle eCpeee

de pommes, on les greffe eo fente, 00 lés plaole eo quin–

eooee, ou 00 en drelTe des aUées .

1\

y a peuI' etre plus de

Ireote Cortes de pommes :\

cidre,

qu'oo cueille en dif–

féreos lems

a

meCure qn'elles paroilTeol mares;

&

el–

les murilTem plus ou moins promplemen!, [cloo que les

anoées

Conl

plus ou moins avaoeées. On les diflribne

eo [rois elalTes dilférentes, dont on fail la réeolte fue–

cef!ivemeo[ . 011 donoe le nom de

pommeJ t",dreJ

ame

deux premieres e1aeres,

&

eelui de

pomma. d"res

a

la

Iroilieme. Eo elfet les pommes de la trolfi eme c\alTe

Cont dures

&

muriITem lard

&

difficilemenl. U ne re–

gle géoéraie pour la récolle , c'efl de ehoi»r uo tems

ree, peodaot lequel les pommes foiem efluyées de tou–

te humidilé.

Ce jour-Ia efl ordioairemeOl vers la fi o de Seplem–

bre ou le eommeneemCOI d'Oél:obre; 00 Ce uanCporle

vers les arbres;

&

eomme

iI

y

auroit lrop d:ouvrage

i

eueillir les fruils

a

la maio, 00 les abat, COII

a

.c0ups

de gaules, ¡¡,i l en feeouanl les arbres: on les

remalT~

1

00 les porte Cur le

greni~r ;

on \es

~

mel en taso CUI–

vam leur

clane :

Ii! " s s échau(fent, lis Cuent,

&.

lIs

a–

chevel1l de Ce mOrir .

S'il y a un poiOI de malurilé

a

cho.ifir, pour la

~c­

colle des pommes, il

Y

eo a u11 autre qm

n

efl pas

~OlOs

Im-

(1)

C'c1\:.l.dire

l'Origiaal .

La

Philofophie .

en:

1<:

caraélere de ceUe c!clitioQ

de

Lllcqlle. ,