1000000034

CIF

eette

eo-otume .''ObCerve eneore de nos jours d3n, I'é–

glile de N orre-D ame de R oüeo,

dans toutes les é–

gliCcs de l'ordre de C luni . Telle en l'origine de

bé–

Iléd,élion du

cierge pafchal .

f/.

fu r

article

I E R–

les

D ia.

Trhoux, dI<

amm.re

. ,

Cham–

ber! .

1 E R G E S,

(Hydra"li<flle.)

Ce Com des jets é le–

vés

perpendiculaires, foumis [ur

meme

ligue pu

' le meme tuyau, qui étam biell proponionne

leur quan–

tité,

leur Couche,

leur Cortie , leur eonCerv e toute

leur hau teur . On a un bel exemple des

cúrge!

ou gril–

les d'eau au haut de l'orangerie de Saint-Cloud .

On préteod que les

cierge!

d'eau Cont plus éloigoés

les uns des autres que les grilles.

( K )

1F U

E N

E S,

(G/ag.)

ville d'ECpagne dans la

Cal1ille viei lle, dans uo eomté de m eme oom.

I G A

LE,

cicada

( Hift.

naCo

¡"fea.)

eCpeee

de m ouehe tres-eonoue par le bruit qu'elle faie daos la

campagoe,

que l'oo prend eommunément, mais mal–

a-propos, pour une Cone de ehant. L a 'ete de cet io–

feéle el1 large

eourte; il a deux yeux 3 réCeaux, 'lui

fom plaeés I' un

droite

l'autre

/¡

gauehe, pres du

boue porlérieur de la tete ,

qui one un grand oombre

de facettes; entre ces deux yeux ,

s'en trouve

erois

autres qui Cont lirTes

rangés eo triangle. L es

ciga–

le!

om un eoreelet eomporé' de deux pieees, 00 plOlllt

deux coreelets preCque aum larges que la

t~te;

ils Cont

pou r ainti dire Ceulptés, prineipalement l'antélieur, Cur

Jequel on voit, entr'autres

figures,

une forte de

~rian

gle . L es aí les COO! au nom bre de quatre, poCées en

talus comme les deux pans d'un toit, tranrparentes ,

auaehées au Ceeood eoreelet; les deux du derTos Coot

placées fon pres du premier : feur étendue el1 plus wan –

de qoe eelle des deux autres a1 les ; elles ooe de tortes

n ervures

qui fol1dennen t un t¡(fu

mioce .

corps

efl

e umpoCé de hoie anneaUN éeaillcuK , y- compris la par–

tie oblongue_

eooique qui le termioe,

qlli el1 d'une

íeule pieee dans les femelles; le premier alIneau el1 le

plus large,

~haeun

des ' autres diminlle de largeur juC–

<ju'au Ceptieme, qni en au moins aum large que le Ce–

cood . L es cinq premiers 001 ehacuo a-peu-prcs le

me–

lne

diametre;

le rell e du corps forme une

poiote

qui

eft

plus .llongée dans la femelle que dans le

m~ le.

On dil1ingue des

. igalu

trois grandeurs

ditfé~elI

tes; les graodes, les

lTIoyenncs,

les petites .

Celles

de la grande eCpeee,

él3nt

,v Oes par-derTus, Cont les pl.llS

brunes' elles ont le eorps d un brun IUlrane preCque no ,,;

la cou icur des corcelets, fur· tout du pre m icr

m~lée d'UDe teime de jauoe. L es

cigllles

de l'efpece mo–

yenoe

OIH

plus de jauDe ; eel les de la petite eCpeee, que

1'00

nomn1e

cigalons

aux cn·v·iroos

d' A

vignan,

ont moios

de jauoe que eelles de l' eCpeee moyeuue,

on voie

fur quelques-uoes une teinte rougehre. Tomes les pe–

t ites

cigale!

0 01 les a¡les

jauo~tres,

tandis que eelles

des autres COOl d'une couleor argentée . L es grandes

~í'galel

oot le ventre d'unc couleur jauná[re

fale

pile exeepté deu. bandes brunes qui Com pres des bords;

ces bandes Cont formées par les e xtrémités des ares é–

cailleux qui reeouvrent le derTus du eorps,

qui Ce re–

plient de chaque ebté Cous le ventre, ou ils abou tiITent

c haeun

uoe lame écailleuCe all moyeo de laquelle eha–

que aOlleau en eomplet. En écart-ant ces lames les u–

n es des autres autallt qu'oll le peut, en aHongeant le

vcnrre de l'inCeae, o n déeouvre des nigmates; il

a deux entre deuK lames, un de ehaque e/lté, plaeé

tour-pros de la jonaion d'une lame, ave" l'are éeail–

leux qui lui eorreCpond .

En regardant les

cigale!

par-deITous, on apperc;oit deuK

pelites antenoes qui n'o nt que quelques Iignes de lon–

gueur,

qui COnt poCées pteS des yeuK

réCeauK.

au hom de la tete une piece triaugulair

qui reC–

f"mble en quelque fac;on.

¡,

un menton, qu., reeouvre

deITus de la

t~te

qui s'éteod plus 1010; la baCe

efi en·a

vant,

le' fommct

en·arriere; il forme

une

p ointe done Cort la trompe a"ee laquelle la

ciga'/..

tire

l e Cue des feuilles

des brnnches d' arbres. L e four–

reau de

trom pe tient.

des parties

melT!braoeuCe~ .

qui

fe trouvent .u-deífous du menton, vis-a-vlS Con mllleu .

Ce fourreau s'étend au-dela de la poiote du meoton ,

co mme un til de la grorTeur

de la longueur d'uoe

petite épiogle . L orCqu'oo leve la poiqte du menton,

)a trompe fore de Con étui ,

elle y rentre 10rCque eet-

. te pointe Ce remet dans Ca pofitian naturd le; quclque–

fois la trompe e ntraíne Con fourreau, lorCque .1'IOCeéle

le fai ( mouvoir.

en fait eo forme de goutttere , le

long de laquelle 00 voit une legere fen,te , l,?rCqu' 00

regarde la

cigale

par-deITous . Cette feote s élarglt quand

T.me

lII.

CIG

371

la trompe ra rt : on pem la tirer de Con fourreau iI.vee

pointe d'nne épingle ,

la divi ler en trois tilet' é–

eailleux. L es argaoes doot vient le bruit que l'on ap–

pelle

le cant de la ciglll.,

Com placé> dan

Io n vem re;

00 ue l.s trou ve que daos les males, ear les femelles

oe font aucuo brult. 11

a Cur le vemre des

cigales

m Al es de la grande eCpcee, deux plaques écai lleuCes qui

COOl a(fez g randes , qui tienn. m au Cecond eoreelet,

qui s'étendent p;eCque juC'lu'. u trOi lieme aoneau ; el les

[ont poCées de

f.wo

n que l'une reeouv re un peu l'au–

tre.

pent coa le ver ces plaques par Icur extrém;té

Cupérieure , mais elles Cont arretées par une eCpeee de

cheville faite en form e d'épines, dom chaeu ne tient par

I'une de Ces extrémités

¡,

la partie de la jambe potté–

ricure

qui s

arricule

avec

corcelet,

appuie:: par

¡'au–

tre extrémilé Cur l'une des plaques . Ce épioes empe–

ohent que les plaques oe Coient trOP Cou levécs ,

lés

remettem en "tuation. L orCqu'on a relev é les plaques ,

trauve

dans la

panie

antériure du ventre une caviré

qui en partagée en deux loges; le fond de chaeulle de

ces log.. en luiCallt comme un m iroir;

iI Y

a une

rnembranc tendlle

tranfparence

~omme

verre,

fur

laquelle on voie toutes les couleurs de l'are-en -cíel,

10rCqu'on l. regarde obl iquement.

Si on enleve la partie Cupélieure du premier

Cecood anncau ,

fi on met

déeouvert du ell,," du

dos l'eodroil qui correrpond a la e,vité on 10m les mi–

roirs, o n y trOuve deux muCcles qui Com eompoCés

d'un grand 110mbre de fibres droites ; ils forment, eo

s'approchaot, un angle argu Cur les revers de la pieee

triangularre dont

déja été fait mention . Ces mu–

Cel es aboud(fent aux organes qui produiCent le bruit de

cigale;

ils Cont fimés daos deuK réduils dont le; deu x

orifiees eommuniquent de chaque ellté dans la grande

viré

fOllt

les m iroirs. 00

trauve

dans chacutI de

ces réduits une membrane plilfée, raboteuCe ,

eon–

tournée en forme de timbale . Elles

Con~

plaeées de eha–

que ellt6, fi,us une partie triangulaire du prem ier an–

oeau de la

cigale,

qui en plus élevt;e que le rene;

enleve

cette

p:.l[tie,

011

Oler

m embrane

décou–

ven. D es qu'oo la rouehe elle reCoone eomme un par–

chemin fee,

m~me

comme

une

ffitlnbrane,

encare

plus Conore; eelle dont il s'agit rend des Cons , 10rCqu' '

apres avoir élé enfoncée dans quclques endroils

elle

releve

par fon

refTort.

Les mu rcles done

viene de

parler abomiCfene

furfa ce canen

ces

tnembra–

tles,

en I'auirant

en-ctedan~

par "ieur

contraétion , ils

la mettenr el\ état de reCooner , torCqu'elles fe rérabJiC–

fem par leur élal1icité, en meme t"ms que le muCcle

Ce relaehe. Ce

Coa

parTe au-dehors por les orifiees

deux réduits qui eomlDuniquene dans

grande eavité

peUt et,e modifié par les volet s é oailleux, les mi:

roirs,

routes les dilf¿rentes pareies qui Ce trouvent

dans les cnvités. Les

cigala

de la petite efpeee

l'eCpece moyeOlle om a-pe u-pres les mClDes organes

fom pre[que le m<>me brui¡.

L e dernier aODeau du eorps des

cigale!

femelles e n

plus alloQgé que dam les maJes,

renferme une

partie a laquelle on

donné le noro de

t ariere,

paree

que les

cigllles

s'en C"rvent poue faire des trOUs dan

de petits moreeaUK de bois on elles dépoCellt Icor, reufs .

L es males n' Ont pas eette t.riere, qu i eU fore appa–

rente daos les fe melles , puiCqu'elle a environ do,! li–

gnes

longuear dans eelles de la grande d peee. Elle

en renfermée dans un é'tui don t on peut la faire CUrtir

en eom priman t légerement le ventre de l' inCeéle; elle

a-peu-pres de meme grorTeur Cur toule Ca longueur

termioée a Con extrémit¿ par une pointe angulain,'

qui rerTemble

un fer de pique dnnt les bords íeroieot

dentelés. La Cubnanee de eelte partie en de la natu–

re de l'éeail le ou de la eorne, auffi Colide

aulJi du–

re qu'aueune autre qui Ce trouve daos les inCcéles. En

l'examioant de prcs 00 reeoonoít qu'elle en el'mpoCée

de trois parties , e'en pourquoi on .a été

ten.té

de ehan–

ger le no m

tariere

que

I'on

avolt danné' a cen e par–

tie,

m ieux aimé dire qu 'elle el1 eompoCée de

deux

limeJ

d'un

fupp"rt, li'}1u ,

Ol~

taricre,

n'impo.–

te du Dom . La partie dont

agl~

el1 eompoCée de

trois pieees dOR! deux Cont poCées a ellté de la troi–

fieme ,

rOnt engrenées en. fa't0n de eoulirTe avee eet–

te pieee du m ili.u , de mamere q9'elles glilTent tOltt le

lo~g

Cans s'en éearter,

elles peuvent e tre mO"s al–

ternatlvemeot; par ce moyen '. les deux raogs de dents

qui COO! Cur les bords de la pOlO te angulaire, dont nous

avoos déjii parlé, avan:ent

reculem, paree qu.'ils ¡ien–

nent

chaeuoe des p,eees des eblés. Ce qui cauCe ce

déplaeement , e'eft qu' elles fout repliées en - dehors

Aaa ],

en-