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CIG
en-z\"am par leur extr6mité aneérieure , re1ntivomeot
3
)'ioleae , Des muCcles , eu augment3ut ou en diminuam
ccue courbure pur leur eOOlraélioll ou leur relkhemem ,
fOil! glillcr en-.vam ou en-arriere
lo
pieee lalérale,
&
par cooréquene meueO! en jeu les deO!s qui roO!
a
cha–
que eÓlé de la poillle, qui
dI
fnile eo fo rme de fer
de lance,
&
comporée de trois pieees. L es deOlS COO!
poCées obliquemellt,
&
dirigées du cÓlé de la poinre
du fer de lallee, de (o rte qu'elles déchirell t ce qui leur
rair obnnele da ns leur fiouv.meO! , 10rCque la
cigale
Ce
Cert
de celle parlie pour faire des trous dans le bois ou
ell e depofe Ces <Eufs,
Les
cigalu
fe melles Coot toOjours ces trouS dans de
tres-pelilOS braoches de bois qui el! fec
&
qui a de la
moclle, 00 les r.connoit par des fi brcs qui OO! été
foOlevées ; J'endroit de ces tro us ; ils Cont ran és par
files aITh régulieremeO! pour I'ordinaire; ils ont eha–
"tun trois lig oes
&
demie o u quatre lignes de longueur.
Ses trous peuvent comenir huil
:l
dix <eufs,
&
jf
Y
eo
au moios quatre ou cioq daos ehaeuo; ils foot !>Iaoes,
obloogs,
&
poiotus par les deu. bouts. L a ponte en
fo rt abondame, puifqu'on a compté juC'Iu':l Cept cenes
<Eufs dans les ovaires .
11
fort de chaque <euf un ver
blanc qui
a fix
loogues jambes,
&
qui relfemble ell quel–
q ue
fa~on
:l
uoe puee pour la figure. Lo rf'lu' ils OO!
abaodooné le trou oti ils foO! éelos, ils
Ce
logent dans
la terre,
&
cnfuite ils
Ce
transforment en nymphes , qu i
m arenent
&
qui prenoe!!t des nlimen
&
de I'accroi(fe–
ment .
A rinare
I~s
:l
nOlnmées
&ctt;gom~treJ
ou
meres
cigalu;
elles ne diRerent pos beaueoup du ver qui ell
forti de l'<Euf. Ces oymphes pellVcnt pénerrcr dans la
terre juCqu':\ deux ou troi piés de profondeur . On les
Irou. e ordinairement aupres de racines des arbrcs. L o rC–
que le tcms de le", mélamorphoCe approehe, elles lor–
rent de terre,
m OlHcnt
fur les arbrcs ,
&
s'y
3ccrochcIlr
pendan! les ehaleurs de l'élé. 'di dans eet é',al qu'
ellcs parviennont
~
quincr leur fourreau de nymphe ou
de chryfalide , pour paroilr. fous la forme de
ti~al
• .
M émoira pour ¡"vir
.;
/'hijl. du in(dI . tomo
1) .
(J)
C
' G A LE,
r.
f.
( Htfl. modo
)
L es EC¡>ngnol de
l' A mérique nommen! ninro un petit roukau de labac de
la grolfeur du petit doigt au plus,
&
long de cinq
a
lix pouees au
mOill~ .
Ce ro uleau en comporé de pla–
lieurs brin. de tabac parallélemcnt
d¡rpoC~s
a
CÓIt! les
uns des autres ,
&
alfu)enis cofemble par Ulle large Icuil–
le qui leur Cert dc robe ou d' coveloppe , On allume
uoe des extrémités tic ce rouleau,
&
I'nutre
Ce
met daos
la bouehe, au moyeo de quoi 00 fume faos pipe. Nos
ioCu laires, qui foot un gmnd uCa!;e de ces
,igaln',
les
1I0mment limplemeot
bOllts
ti<
tabac .
11
n'en pas hors de propos d'ajoOter ici que les Ca–
ra'lbes des i1es Antilles 001 uoe lioguliere
fa~on
de fu–
m er; ils envcJoppent des brins de tabac dans certaines
écorces d':abres
tre
·ullies
l
tJexible ,
&
minces cornme
du papier; il eu rarlncO( un roulcau, l'allument
1
en
attirem la fumé. dans leur bouche, Cerrem les levres ,
&
d'un mou vement de langue Contre le palais, fo m
palfer
la
fumée par les narines.
Art. comm. par M .
DE
S
A I N T-RoMA I N .
C I G O G E ,
r.
f.
cíeonia , ( Hift. nato Ornithol.)
oifenu dollt les paues , le eou,
&
le bec Conr fort longs .
L a
rigo".
dOllt
1.
Perrault a donné la defcriptioo
daos le
r~&luil
de
JI
aead. royaJe del ScienctI,
3
vo;[
quatre piés de loogueur depuis le bout du bec julitu':!
I'extrémité des piés . Celle eu bec oit de quatre treo–
tiemes parties de celle de tout le corps; les piés
tI'3-
voient que trois tremiemes
J
le cou elDq treuriemes
&
les jambes 001e depuis le entre JuCqu':l terre . L e
~ou
étoit beaueoup plus gros par le bas que par le haut.
Ce! oiCeau avoit cioq piés d' nvergure . L e plumage é–
tOil d'uo blaoc fale
&
uo pea rouú h re preCque par-tout
le eorps ,
&
00ir au bout des
a~les .
11 Y
a"oil aufli
des plumes noire , loo¡:ues,
&
larges fur I<s dcul e6 -
tés du dos
&
:l
la raelOe des a'les . Le cou étoil re–
Veto
fur Ca pan ie ioférieore, juCqu'au tiers de f. Ion–
gueur, par des plume longues
~e
lir pouces, larges de
dix ligoes,
&
terminées ell pO'"te . E lles étoieot eo–
rouré
:i
leur meioe par uo du"et tres·blnoc, dom cha–
qoe pedte plume a" oit uo tUjau de la g rolTeur d' une
petite épingle, qui fe pana eoit eo cioqu.ote OU r.,iun–
te autres plu p dts que des eheveul, doO! chacun é–
toit eneo re f-Irui des deu e6tés de petites 6bres preC–
qu'impereep bies. C ene
<igogl!lt
o'a,oit for le
MUI
de
la
véritable
)ambe
que de potitS tilen de plomes (Ol!
~res. L'~leOlour
des yeus étoit dégarni de plomes,
00
o'y
,'oyolt qu' uoe p::.u iore noire . Cel oifC\1u avoit le
l>ec
droit, poiOlO ,
&
d'oo rouge pile,
tiraD!
fU! la coo-
CIG
leur de ehair , Le bas des veritables jambes étoit rou–
ge,
l>.
avoit plus de quatre pouees de longucur; la pat–
tic du pié , qui s' étcnd depuis le t.lon jufqu'aul doigls ,
étoit de couleur griCe,
&
le rene des pié ,
&
l. jam–
be, de eouleur rouge.
11
avoit des écai11 s en fo rme
de table fur les eS\lémltés des doigtL L es trois de de–
v.tI!étoicnt j uims enfcmble
il
leur euanmcoeemellt por
des peoux courtes
&
épaiOes. JI avoit le doigl de der–
riere srus
&
coun, les oogles blaoes , largos,
&
eourts
¡¡-peu-pre eomme eeUl
oe
l' homme. Ln
<igog'"
fe
nourril de lézards, de Ccrpens, de grenouil1es ,
&
n'a
point de veotrieule eomme les oiCenul de proie , mais
Ceulement uo
~élier .
E lle maoge aum des vers, des a–
rai¡¡oées ,
&
d autres iofcaes.
lIllmoir.s pOllr ¡"'vir
ti
/,bi{loi" des nnimalix, eom.
111.
troiji.m< panie .
( l)
e
J
G
o
G N E N
o
J
RE,
eitonia ";gra ,
oilcau de la
grolfeur de l.
<Ígog'"
ordinaire , o u ltleme Ull _pea plus
petil. Le eou, la tCle, le dos,
&
les ailes, (ent d'ao
noir luiCant ou
m~lé
de vert; le veotre, la poi!! inc
&
les eÓtés Cont blancs; le bee en vert; les panes fo le
de eette eoulcur,
&
dégarlli~s
de plumes
)u(~u ':\
I'arti–
culation do genou ; la membrane qUI lÍellt les doigts u–
nis enfcmble s'élelld julqu'.
la
moil;é de In IOII¡;UeUr
du doigt du milicu, Iculemcot du efl,é e((érieur.
I/oy,
Villughby,
Ornith. I/oy.z..
O
I E A II .
( / )
C
I G
o
G N E, (
lI1at"r. m.d.)
Les partks dc eet oi–
Ccau dom on
le
rert en Mededllc COIl[, uutre 1'..,iCenll
emicr, la véliculc du fiel, le ficl, l. grailfe ,
la
hente
&
k
jabot . Cel allimal cn un grand ak> iph.rmaque ,
&
pa(fe pour un excellem remede COfllre IIIUles lortes
de poilbns,
&
lur-tOUl eontre la pelle; o n ell ule 3Um
dans le s a!feélions des nerrs
&
des joimures . 011
fiel
el! reeomlUaodé dans les maladies dos yeux;
(a
groll–
fe en lillimeot dans les arti:élinos gnu lleulc,
&
le
trcm–
blt:mc:nt des
BrliculmioDs;
(a
6cntc:
prife:
dafls de l'eJu ,
dans J'éplleplie
&
daos les maladics de la '''le; JOII VC,I–
lricule uu foo ¡abot ddfeehi.. & pul véril" Jire pour un
fpédfique admirable COlllre plblieurs poiroos.
O"!},,,".
d.
lI1_d .
D."',
Sehroeder,
&c.·(
b)
C
I G U A T
E O,
( Glog
)
Ile de
l'
mérique Cep –
temrilmale dans la mer du nord, I'ulle des L ucarcs ou
de
Bah~ma .
C l
G U E,
C.
f.
<Íwta (Hifl. ".t. Bot .)
gellre de
plame
:i
Reurs en rofe, dirpofé,s en ombel le . compo–
[ét's de plulreurs pélales eo forme de creur, iné¡;a leS
&
foOtcoues par un calice qui deviem un fruil
prc1~u~
rond, dans lequel il y a dcux
petil~s
CernenceS lellti.:cs
&
eauoelées d'uo cÓlé,
&
plates de ('autre. Tourn.–
fort,
",ji .
"i
h"b.
I/oy':<'
P
L A N TE .
( 1 )
La
<Íruta major
C.
B.
eJl une de ceHes qu'on ran–
ge parmi les venimeuCes,
&
la plus rCllommé de Io n
genre. La mort de Soerate a (eule /uffi pour eu im–
m ortaliCcr les eRi:ts .
omme 00
Oc
lit poim Caos atteud,ilremellt daos le
P h¡d.n
de Platoo, l'hilloire circolI/lalleléc de
Ce
qui
préeéda l. mort de ce philofophe, qui av" il patré
la
vie
:l
clre utile
:l
Ca
palrie,
ti
:l la ("rvir de
IOUS
Ji:s
talcos; qui ne le délllenlÍt )amais dall5 Ca eUIII/ .iIC; '1ui
témoigna jUfqU'3U
dt'ruier
fi JupJr une:
Sf3(jdtur hén JhfllC,
émané< de la termeté de f01l ame
de la co"n.n< e
dans fOD ionoeenee ; il réfultc néeelfairement
dt
ceue
leélure , que tOut ce qui
re~arje
la 6n Ira¡,:iquc d'un
homme ro re!j>eélable. devieOl intérelfaflt, juCqu'¡ ,. plan–
le
me
me qUI 6nit
Ce s
)" urs. Le .oom de cette plante
Ce joiO! <laos ootre eCpril a\'ee eelui de
~ocrale .
n US
la eherchons daos oos elimalS, no us voulons
12
e
>11-
noilre par nos yen, ou du moios nous en lil;,IIS la de–
fcriPlioD a"cc avidité.
D _J<riptlor. d_
1101"
<iglti.
So racine en lo ngoe d'un
pié, groffe comme le dOlgt,
partagé~ e~
p uJieun bron–
enes
rohdes . AV3D! que <le puulrer Ca tlge ,
Ce lle
rac;ne
en couverte d'uoe éeorcc minec, jaunSuc, blallchc in–
térieuremeOl, foagoeoCe, d'unc odeur forte , d'ulle f.–
veur
dou~11rc;
de plus , eeue mcin.
ell
creufe en-de–
daos <!ualld eUe poulf•
.ra
tige
cite tige e/I olluleufe ,
e:lOoeléc, haute de 1I0lS coodées , lilfe , d'un "ctd gai,
parCeml!c ecpendaot de qut:lques taches roogdtres C'1m –
me
1.
pelIU
~cs
fel peos. .
es
feuilles 10llt ai le •
Plrta–
güs en pluilcurs lobes,
"ms,
d'uo verd lloírS"e, d'u–
De
odeur
~u.D!e
,ap rochant de eclle du perfil.
Ses
Ile~n
foO! eo parafol 3U lommet des tiges
n ruf.. compo–
f<!es
de
cinq
~l2les
blancs eo fOI m e de c
Ir,
ínt
6
.u%
pl.cés
en
rood,
&.
port6 fur
0 11
enlice qui le
ch.n~c'
comme 00 I'a dit,
en
on froit prefque
fphé'
qu~,
com:
pofé de dcur petiteS ¡¡nin", converes
&.
eno·.c
fe-.
J'u
c6 té , 2ppl
ties
de )'soue, d'un
erd
p le. Elle
crnjr
dlUls les. '
r ombngetU, dao,
le,
e
m~,
ao
bord
des