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#

'

372

CIG

en-z\"am par leur extr6mité aneérieure , re1ntivomeot

3

)'ioleae , Des muCcles , eu augment3ut ou en diminuam

ccue courbure pur leur eOOlraélioll ou leur relkhemem ,

fOil! glillcr en-.vam ou en-arriere

lo

pieee lalérale,

&

par cooréquene meueO! en jeu les deO!s qui roO!

a

cha–

que eÓlé de la poillle, qui

dI

fnile eo fo rme de fer

de lance,

&

comporée de trois pieees. L es deOlS COO!

poCées obliquemellt,

&

dirigées du cÓlé de la poinre

du fer de lallee, de (o rte qu'elles déchirell t ce qui leur

rair obnnele da ns leur fiouv.meO! , 10rCque la

cigale

Ce

Cert

de celle parlie pour faire des trous dans le bois ou

ell e depofe Ces <Eufs,

Les

cigalu

fe melles Coot toOjours ces trouS dans de

tres-pelilOS braoches de bois qui el! fec

&

qui a de la

moclle, 00 les r.connoit par des fi brcs qui OO! été

foOlevées ; J'endroit de ces tro us ; ils Cont ran és par

files aITh régulieremeO! pour I'ordinaire; ils ont eha–

"tun trois lig oes

&

demie o u quatre lignes de longueur.

Ses trous peuvent comenir huil

:l

dix <eufs,

&

jf

Y

eo

au moios quatre ou cioq daos ehaeuo; ils foot !>Iaoes,

obloogs,

&

poiotus par les deu. bouts. L a ponte en

fo rt abondame, puifqu'on a compté juC'Iu':l Cept cenes

<Eufs dans les ovaires .

11

fort de chaque <euf un ver

blanc qui

a fix

loogues jambes,

&

qui relfemble ell quel–

q ue

fa~on

:l

uoe puee pour la figure. Lo rf'lu' ils OO!

abaodooné le trou oti ils foO! éelos, ils

Ce

logent dans

la terre,

&

cnfuite ils

Ce

transforment en nymphes , qu i

m arenent

&

qui prenoe!!t des nlimen

&

de I'accroi(fe–

ment .

A rinare

I~s

:l

nOlnmées

&ctt;gom~treJ

ou

meres

cigalu;

elles ne diRerent pos beaueoup du ver qui ell

forti de l'<Euf. Ces oymphes pellVcnt pénerrcr dans la

terre juCqu':\ deux ou troi piés de profondeur . On les

Irou. e ordinairement aupres de racines des arbrcs. L o rC–

que le tcms de le", mélamorphoCe approehe, elles lor–

rent de terre,

m OlHcnt

fur les arbrcs ,

&

s'y

3ccrochcIlr

pendan! les ehaleurs de l'élé. 'di dans eet é',al qu'

ellcs parviennont

~

quincr leur fourreau de nymphe ou

de chryfalide , pour paroilr. fous la forme de

ti~al

• .

M émoira pour ¡"vir

.;

/'hijl. du in(dI . tomo

1) .

(J)

C

' G A LE,

r.

f.

( Htfl. modo

)

L es EC¡>ngnol de

l' A mérique nommen! ninro un petit roukau de labac de

la grolfeur du petit doigt au plus,

&

long de cinq

a

lix pouees au

mOill~ .

Ce ro uleau en comporé de pla–

lieurs brin. de tabac parallélemcnt

d¡rpoC~s

a

CÓIt! les

uns des autres ,

&

alfu)enis cofemble par Ulle large Icuil–

le qui leur Cert dc robe ou d' coveloppe , On allume

uoe des extrémités tic ce rouleau,

&

I'nutre

Ce

met daos

la bouehe, au moyeo de quoi 00 fume faos pipe. Nos

ioCu laires, qui foot un gmnd uCa!;e de ces

,igaln',

les

1I0mment limplemeot

bOllts

ti<

tabac .

11

n'en pas hors de propos d'ajoOter ici que les Ca–

ra'lbes des i1es Antilles 001 uoe lioguliere

fa~on

de fu–

m er; ils envcJoppent des brins de tabac dans certaines

écorces d':abres

tre

·ullies

l

tJexible ,

&

minces cornme

du papier; il eu rarlncO( un roulcau, l'allument

1

en

attirem la fumé. dans leur bouche, Cerrem les levres ,

&

d'un mou vement de langue Contre le palais, fo m

palfer

la

fumée par les narines.

Art. comm. par M .

DE

S

A I N T-RoMA I N .

C I G O G E ,

r.

f.

cíeonia , ( Hift. nato Ornithol.)

oifenu dollt les paues , le eou,

&

le bec Conr fort longs .

L a

rigo".

dOllt

1.

Perrault a donné la defcriptioo

daos le

r~&luil

de

JI

aead. royaJe del ScienctI,

3

vo;[

quatre piés de loogueur depuis le bout du bec julitu':!

I'extrémité des piés . Celle eu bec oit de quatre treo–

tiemes parties de celle de tout le corps; les piés

tI'3-

voient que trois tremiemes

J

le cou elDq treuriemes

&

les jambes 001e depuis le entre JuCqu':l terre . L e

~ou

étoit beaueoup plus gros par le bas que par le haut.

Ce! oiCeau avoit cioq piés d' nvergure . L e plumage é–

tOil d'uo blaoc fale

&

uo pea rouú h re preCque par-tout

le eorps ,

&

00ir au bout des

a~les .

11 Y

a"oil aufli

des plumes noire , loo¡:ues,

&

larges fur I<s dcul e6 -

tés du dos

&

:l

la raelOe des a'les . Le cou étoil re–

Veto

fur Ca pan ie ioférieore, juCqu'au tiers de f. Ion–

gueur, par des plume longues

~e

lir pouces, larges de

dix ligoes,

&

terminées ell pO'"te . E lles étoieot eo–

rouré

:i

leur meioe par uo du"et tres·blnoc, dom cha–

qoe pedte plume a" oit uo tUjau de la g rolTeur d' une

petite épingle, qui fe pana eoit eo cioqu.ote OU r.,iun–

te autres plu p dts que des eheveul, doO! chacun é–

toit eneo re f-Irui des deu e6tés de petites 6bres preC–

qu'impereep bies. C ene

<igogl!lt

o'a,oit for le

MUI

de

la

véritable

)ambe

que de potitS tilen de plomes (Ol!

~res. L'~leOlour

des yeus étoit dégarni de plomes,

00

o'y

,'oyolt qu' uoe p::.u iore noire . Cel oifC\1u avoit le

l>ec

droit, poiOlO ,

&

d'oo rouge pile,

tiraD!

fU! la coo-

CIG

leur de ehair , Le bas des veritables jambes étoit rou–

ge,

l>.

avoit plus de quatre pouees de longucur; la pat–

tic du pié , qui s' étcnd depuis le t.lon jufqu'aul doigls ,

étoit de couleur griCe,

&

le rene des pié ,

&

l. jam–

be, de eouleur rouge.

11

avoit des écai11 s en fo rme

de table fur les eS\lémltés des doigtL L es trois de de–

v.tI!

étoicnt j uims enfcmble

il

leur euanmcoeemellt por

des peoux courtes

&

épaiOes. JI avoit le doigl de der–

riere srus

&

coun, les oogles blaoes , largos,

&

eourts

¡¡-peu-pre eomme eeUl

oe

l' homme. Ln

<igog'"

fe

nourril de lézards, de Ccrpens, de grenouil1es ,

&

n'a

point de veotrieule eomme les oiCenul de proie , mais

Ceulement uo

~élier .

E lle maoge aum des vers, des a–

rai¡¡oées ,

&

d autres iofcaes.

lIllmoir.s pOllr ¡"'vir

ti

/,bi{loi" des nnimalix, eom.

111.

troiji.m< panie .

( l)

e

J

G

o

G N E N

o

J

RE,

eitonia ";gra ,

oilcau de la

grolfeur de l.

<Ígog'"

ordinaire , o u ltleme Ull _pea plus

petil. Le eou, la tCle, le dos,

&

les ailes, (ent d'ao

noir luiCant ou

m~lé

de vert; le veotre, la poi!! inc

&

les eÓtés Cont blancs; le bee en vert; les panes fo le

de eette eoulcur,

&

dégarlli~s

de plumes

)u(~u ':\

I'arti–

culation do genou ; la membrane qUI lÍellt les doigts u–

nis enfcmble s'élelld julqu'.

la

moil;é de In IOII¡;UeUr

du doigt du milicu, Iculemcot du efl,é e((érieur.

I/oy,

Villughby,

Ornith. I/oy.z..

O

I E A II .

( / )

C

I G

o

G N E, (

lI1at"r. m.d.)

Les partks dc eet oi–

Ccau dom on

le

rert en Mededllc COIl[, uutre 1'..,iCenll

emicr, la véliculc du fiel, le ficl, l. grailfe ,

la

hente

&

k

jabot . Cel allimal cn un grand ak> iph.rmaque ,

&

pa(fe pour un excellem remede COfllre IIIUles lortes

de poilbns,

&

lur-tOUl eontre la pelle; o n ell ule 3Um

dans le s a!feélions des nerrs

&

des joimures . 011

fiel

el! reeomlUaodé dans les maladies dos yeux;

(a

groll–

fe en lillimeot dans les arti:élinos gnu lleulc,

&

le

trcm–

blt:mc:nt des

BrliculmioDs;

(a

6cntc:

prife:

dafls de l'eJu ,

dans J'éplleplie

&

daos les maladics de la '''le; JOII VC,I–

lricule uu foo ¡abot ddfeehi.. & pul véril" Jire pour un

fpédfique admirable COlllre plblieurs poiroos.

O"!},,,".

d.

lI1_d .

D."',

Sehroeder,

&c.·(

b)

C

I G U A T

E O,

( Glog

)

Ile de

l'

mérique Cep –

temrilmale dans la mer du nord, I'ulle des L ucarcs ou

de

Bah~ma .

C l

G U E,

C.

f.

<Íwta (Hifl. ".t. Bot .)

gellre de

plame

:i

Reurs en rofe, dirpofé,s en ombel le . compo–

[ét's de plulreurs pélales eo forme de creur, iné¡;a leS

&

foOtcoues par un calice qui deviem un fruil

prc1~u~

rond, dans lequel il y a dcux

petil~s

CernenceS lellti.:cs

&

eauoelées d'uo cÓlé,

&

plates de ('autre. Tourn.–

fort,

",ji .

"i

h"b.

I/oy':<'

P

L A N TE .

( 1 )

La

<Íruta major

C.

B.

eJl une de ceHes qu'on ran–

ge parmi les venimeuCes,

&

la plus rCllommé de Io n

genre. La mort de Soerate a (eule /uffi pour eu im–

m ortaliCcr les eRi:ts .

omme 00

Oc

lit poim Caos atteud,ilremellt daos le

P h¡d.n

de Platoo, l'hilloire circolI/lalleléc de

Ce

qui

préeéda l. mort de ce philofophe, qui av" il patré

la

vie

:l

clre utile

:l

Ca

palrie,

ti

:l la ("rvir de

IOUS

Ji:s

talcos; qui ne le délllenlÍt )amais dall5 Ca eUIII/ .iIC; '1ui

témoigna jUfqU'3U

dt'ruier

fi JupJr une:

Sf3(jdtur hén JhfllC,

émané< de la termeté de f01l ame

de la co"n.n< e

dans fOD ionoeenee ; il réfultc néeelfairement

dt

ceue

leélure , que tOut ce qui

re~arje

la 6n Ira¡,:iquc d'un

homme ro re!j>eélable. devieOl intérelfaflt, juCqu'¡ ,. plan–

le

me

me qUI 6nit

Ce s

)" urs. Le .oom de cette plante

Ce joiO! <laos ootre eCpril a\'ee eelui de

~ocrale .

n US

la eherchons daos oos elimalS, no us voulons

12

e

>11-

noilre par nos yen, ou du moios nous en lil;,IIS la de–

fcriPlioD a"cc avidité.

D _J<riptlor. d_

1101"

<iglti.

So racine en lo ngoe d'un

pié, groffe comme le dOlgt,

partagé~ e~

p uJieun bron–

enes

rohdes . AV3D! que <le puulrer Ca tlge ,

Ce lle

rac;ne

en couverte d'uoe éeorcc minec, jaunSuc, blallchc in–

térieuremeOl, foagoeoCe, d'unc odeur forte , d'ulle f.–

veur

dou~11rc;

de plus , eeue mcin.

ell

creufe en-de–

daos <!ualld eUe poulf•

.ra

tige

cite tige e/I olluleufe ,

e:lOoeléc, haute de 1I0lS coodées , lilfe , d'un "ctd gai,

parCeml!c ecpendaot de qut:lques taches roogdtres C'1m –

me

1.

pelIU

~cs

fel peos. .

es

feuilles 10llt ai le •

Plrta–

güs en pluilcurs lobes,

"ms,

d'uo verd lloírS"e, d'u–

De

odeur

~u.D!e

,ap rochant de eclle du perfil.

Ses

Ile~n

foO! eo parafol 3U lommet des tiges

n ruf.. compo–

f<!es

de

cinq

~l2les

blancs eo fOI m e de c

Ir,

ínt

6

.u%

pl.cés

en

rood,

&.

port6 fur

0 11

enlice qui le

ch.n~c'

comme 00 I'a dit,

en

on froit prefque

fphé'

qu~,

com:

pofé de dcur petiteS ¡¡nin", converes

&.

eno·.c

fe-.

J'u

c6 té , 2ppl

ties

de )'soue, d'un

erd

p le. Elle

crnjr

dlUls les. '

r ombngetU, dao,

le,

e

m~,

ao

bord

des