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374

C I L

m atique,

&

qui tromperoit des gens plus habiles que ne

le fom eommunémenr des loldats . O" Irouva

3

l'ulI

de eeux-ci les membrancs de l'e!tomac pereées d'ou"e

eo oUlre,

&

aux deu, autres íeulemem eorrodées. D ans

rous l'e(lomae éloil pleill d'un éeume blanchft tre ; le re–

fle des viíeeres du has-velllre peu alrérés; les poumons

&

les muCcles du ereur, tlaíques

&

fté tris;

&

les v. iC–

[eaux plcins d'uu íalll> 10UI Huide . W epfer ( Jean Jae–

ques} rapporte auffi plulieurs e,emples, moills prompls

;i

la vérité, mais égalemenr funeHes , des effets de eel–

te plante.

Comme nous avooS de eet aU leur un traité complet

fur ceue matiere, imprimé d'abord a Sehaffouze en 1679,

;;:-4°. :i

Leyde en l 7B ,

i,,-So.

&

qui efl entre les maios

de {out le monde ; nous nous difpenferons d'elHrer dans

de plus grands détails.

l/oye<.

PO I

S

°

N.

A rticl, de M.

/~

ChnJal;"

DE

J

A U

e o

U R T .

. N ous ne eroyons pourtam pas pouvoir nmis diípeníer

d'indiquer les Ceeours les plus effieaees eontre ce poiCon,

d'aprcs le trailemem du meme Wepfer, dom le fueees

a é lé confirmé par plll(ieurs expfriences po(l¿rieures.

Cet auteur reeommande d'abord d'évaeuer le puiCon

qui fe lrouve dans l'ellomac par la voie la plus abre–

gée

&

la plus mre, c'efl-a-dire par le vomilTemcnt, qu'

il

ne trOLl ve pas

concrc-indiqué daos

ce cas par une e–

fpeee d'épilep(i e, qui efl un fymptome

aITe~

ordinaire du

"coin de la

cig'te'

.

,

L orfqu'on a ehaOe la

eiglte

des premieres \'oies aman!

qu'il eCl: ,poffi ble , il ne s'allit plus qUl> de remédicr aux

impremons qu'l"Il e a pu fair e (ur ces parties ,

&

ama–

(quer I'aaion de quclques rerles de ce poi(on qui peu–

vcm ::lvoir échappé uu vomilTemenr.

On remplit eelle double illdieatiQn par lou. les adou–

cilTans gras

&

huileux , commc le beurre , I'hllile

d~oli·

ve , eelle d'nmandcs douces, le bouillon grns

&c.

le

lailage

&

les émulfions , les farineu. dél3yés' dans de

l'eau , comme la creme de ri , l'orge mondé,

&c.

L es alcxipharmaques , les cordiaux , le mouvcment ,

&

les autres reOources eontre la eoagulation des hu–

meurs, (ont des Ceeours au lJi peu réels que 1" cauCe qui

les a faÍ[ imaginer ; le venin de la

cigué"

répUlé

froid

&

coagulant prelque ju(qu'au lems

d~

Wepfcr , a é té en–

fin reeonou pour irritam

&

eau(ljque,

&

il erl remré

par eonféquem dans 11 c1alTe de eeux qu'on ne com–

bat qu'en prévenam ou eo maCquanr leur aaion (ur les

premieres voies.

(b)

C / L I A l

R

E S, adj.

en A natomie

, (e dit de diffé–

rentes

panies

de I'reíl ;

g /andel cilinires,

proces

cili,,;–

re¡, lig ament ciliaire, les nerf s ciliaireJ.

f/.

DE

I L.

L es glandes

ciliaires

fum des grains filUés dans le

«iITu eellulaire des paupieres; M eibomius déerivit leurs

conduits en 1666, trois ans apres les avoir déeouverts .

PrOCtI

ciliaires ,

en le

nom

que Ruifch a

danné nu}:

libres de ¡'uvée,

I/oyez,

U

v

E'E .

( L )

C I

L

I

A

I

RE ,

( ligamen')

appartient a I'reil ,

&

a élé

ainfi appellé

a

eaufe de la reITe:nblance qu'il a avee les

cils ou poils des panpieres.

l/oye"

L I

G A M

E

N T •

Des

lib~es

un pcu épaiITc panem de

t:'

ehoro"ide pref–

que. une lIgne plu en·arflcrc que le celnree

orbh,:loci.

¡¡aire,

derriere l'u vée,

au

COlllmeneemtnt de I:J.quelle

elle a (a partie moyenne. E lles voo! de tou tes parts

Iran(ver(.lemem

i

la circonférenee du eryflallin , blan–

ches quand on a lavé leur couleur, melées pareillement

de tuyaux grands

&

vermifor mes; fai lant un are qui

s'aceommode au cryOnIlin ; eonvexes en-devant

1

eou–

ehées fUf I'humeur vitrée , enfuite Cur le eryflallin a

la partie amérieure duquel elles s'inCerem au-dedans 'du

plus grand eerele; tenatl! manifefl emeot dans le breuf

a

la eapfule vitrée , a eeltt du ery{bllin ,

&

3

la reti–

ne· plus légeremem

3

la vitrée dans I'homme.

D eCeartes a dit, dans Ca

dioptrir"e,

que la eomra–

a ion des Iigamens du eryrl.,1lio lui donooit un mouve–

m eDt par lequel il deveooit plus eonvexe pour \'oir;

diop"·. ch. iij,

&

iI

a confi rmé cene opinion par quel–

ques expérienees , G rew, dans fa

eo[mo/"g. [acr .

Col–

linC

p.

906. Parionus ,

di¡¡el!. d, I'our[e p. m .

79. Bid–

loo

de omli!,

qui affirme,

p.

30.

qu'on voit vilible–

me~1

ce ehangemw t de fi gure dans les oifeaux, om

fuivi ce grand phil%phe. B" urdelot, (uivant Denis

&onf/r.

4. dit que la pupille s'étam retrécie

i

eaufe

d~

la

proximilé des obiets, le eryllallin preooit plus de

convexilé

en

ron

milicu

pour mieux voir les obJets trop

I'roehes . Cependant' Molinctti,

p.

147· BriITeau ,

p.

77.

Bohn ,

p.

~66.

veulent au eontraire que I'aa ioo du eorps

ciliai,.

COII d'applatir le eryllallin . D . Phelippeaux, (ui–

vant Slenon,

emJ. eareh. diff. p.

¡O.f.

W imringham

pago

301.

&

en dernier lieo Samorini, om

embr.Oé

I~

CIL

m~me

fyfieme; ce derni.r ayatlt vl1 des flrics fur le

el yflallin d'un aveugle,

&

comme des vcfiiges du liga–

ment

cilia¡'·~.

ch . jv. n.

2.

Porterfields,

l.

e.

p.

187.

&

["iv.

eomelle ce ehan–

gement de

la

tigure du erylladlll : en cifet l'extreme

mollelTe du ligamem

n'~11

pa, f.ite pour CurpaITcr la

flrua ure den(e

&

élarllque de la e.pCule : de plus, on

peut objetter I'nre que fom ces ligamens ou lem dire–

a ion , qui fait au eryflal lin un angle fOrt oblus; ce qui

ne peuI f.vorifer le ehangcmem .

H all.

C

L )

C

l L

I CE "

C.

m. (

Hifl. ane.

&

mod. )

v~tement

fait de poi ls de ehevre ou de boue, dollt ¡'u(age eH ve,

nu des anciens C ilicieos qui portoiem de ce (artes de

robes, partieulierement les Coldats

&

les m'alelots.

N~c

minuI intcrca barbaI

,

incanatflu mtnta,

e

inyphii

t ondent

hirci,

fdaJqtU

comal1ttJ,

UJum

in caforor/1m,

&

miJcriI

velumina na/ltÍ!.

Géorg. liv. llI.

Pem-etre le vrai (ens de ces vers efl-i! qu'ancienne–

mem les (oldals

&

1 .. matelms Ce (ervoiellt de ces tif–

fus de poil de chevre pour en faire de tentes

&

des

voiles;

&

·c'eer ce que

íembl~

ino nuer Afeonius Pedia–

nus

1

dans

une remarque

fur

la

troiriemc verrine

l

00.

il

dit :

C ilicia

U nta

in

caflrorttm IIf ltm atqlle nalltarJlm.

CG)

*

C I L1 C I E,

C.

f.

( CEog. nnt.

&

mod.)

pays de

l' A ue mineure, borno! au nord-ouefl par nne . longue

ehalne du mont Taurus ; .u nord par l. reeonde Cap–

padoee

&

la feeonde A rménie; a I'orient par la Co-

111agene; au mi,di par la Syrie

&

la mor Méditerranée ;

&

an eoueham par la Pamphilie . On la diviíoit eu

champ~tre

&

en montagneufe; la montagneufe s'appd–

loi, chel. les

Grecs

Troc-hlCotiJ

t

&

re habit=tns

Tra–

chEotcJ

,

&

on

la

p:1n 3geoíc

en Sélt!nJdc

&

en

Cétide .

JI

paroi t par .les villes que celte

eOI1((ét:

comprenoir,

qu'dle étoit tre,-peuplée . La Cilicie fait maintenanr

partie de la

Cargm:mic.

L es

Ciliciens

a\'oient

iuYt'nté

une (orte d'étoffe de poi l de ehevr. , dollt on fai Coil des

habits pour les matelots

&

les (olda.. . Comme elle

é–

tOit gruffiere

&

d'une eouleur brune, les H ébreux s'en

fervoient

d.ns

1e dcuil

&

dans la dlfgrace, lis éloicm

difterens de eeux que l'eCprit de pétlitenee a invenlés

dcpuis ,

&

qul (om tOUI de crin . A rillote dit qu'en

C,–

/iei,

on tOndoit les ehevre , eumme on lond ailleurs

les brebis.

C I L 1e 1E,

(t,ru d, ) Hifl. nato

e'efl (uivam Théo–

phrafle, une eCpeee de lerre qui fe trouvoil en C ilieie.

Cet auteur dit qu'en la fai(am bouil1 ir dans de l'eau

elle de\/enoit vifqueufe

&

tenace :

on

s'en

Cervoit

pO\lr

en enduire les feps de vigne,

&

les garamir des ver'

&

des autres infcaes . M , H ill penfe avce rai(on que eec–

rc rerre éroic

une

terre

birumineufe,

d'une

.con(itlance

(olide, que la chaleur de l'eau bouillanre rendoit aOt ...

molle pou pouvoir s'étendre,

&

qui par Ca qualité le–

nace

&

viCqueufe arrelOit. les inCea es, ou les eh3/f"ic

par foo odeur forte. (- )

C'¡L I N D

R E,

&

C I L l N D

R

l

Q

U

E ,

voy'"

C y r'I ND R E

&

CY L I N DR I Q. ~E .

C I LLEMENT ,

C.

m.

( Ana'. P hyfiol, )

en La–

tin

niBat io ,

mouvement

vif ,

alrern::ttif ,

&

fynchroni–

que des paupieres.

Elles ont, eomme on r.1it, un treS prompl mouve–

ment,

&

la paupiere fu péricure dans I'homme en a beau–

coup plus que la paupiere inférieure. Ce mouvcmeot

des paupieres fe f.1it quclquefois volontairtmcll! ,

((lU–

vem aum (ans

y

pen(er,

&

wOJours a\'ee une euri:me

vitelTe .

L es

cil/tmenJ

qui

arrivent

de

moment

en

mo ment,

dans les uns plus, dans les autres moins,

Ce

fom

a

la

paupitre fu périeure allernativemeot par le releveur pro –

pre,

&

p.r la portion palpébrale Cupérieure du muCele

orbiculaire: ils Ce fom aum alternativement

&

en me'–

me tems

:i

la paupiere inférieure-, par la portion palp¿–

brale inférieure du mu(cle orbirulairc ,

m.is

trc,-peu

i

eaufe du petit nombre des tibre. Palpébrales inféricures.

0 0 voil dé). qu'il y a deux mo(cles qui fen'cm au

mouvement des paupieres;

m::tis

pour mieu:t emcndre

leurs

eillemm! ,

il faut fe r3ppeller la flruaur. de ces

deux voiles qui fon t tendus (ur les yeux : or les deux

paupier.s étant formées de membranes minees , prefque

tranCparentes,:' pelils plis , tres-vaCeuleofes, remplies d'u–

ne graode quamité de papilles nerveuCes

a

leur furt;,ec

interne , toíljours unies,

&

bordées d'un large eartilage

en forme d'"rc , 00 eompr_nd qu'elles peovent fe 10U–

eper mutuellemeDt, s'éloigner en(nite, s'abailfer

&

fe

rou..