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C I L
m atique,
&
qui tromperoit des gens plus habiles que ne
le fom eommunémenr des loldats . O" Irouva
3
l'ulI
de eeux-ci les membrancs de l'e!tomac pereées d'ou"e
eo oUlre,
&
aux deu, autres íeulemem eorrodées. D ans
rous l'e(lomae éloil pleill d'un éeume blanchft tre ; le re–
fle des viíeeres du has-velllre peu alrérés; les poumons
&
les muCcles du ereur, tlaíques
&
fté tris;
&
les v. iC–
[eaux plcins d'uu íalll> 10UI Huide . W epfer ( Jean Jae–
ques} rapporte auffi plulieurs e,emples, moills prompls
;i
la vérité, mais égalemenr funeHes , des effets de eel–
te plante.
Comme nous avooS de eet aU leur un traité complet
fur ceue matiere, imprimé d'abord a Sehaffouze en 1679,
;;:-4°. :i
Leyde en l 7B ,
i,,-So.
&
qui efl entre les maios
de {out le monde ; nous nous difpenferons d'elHrer dans
de plus grands détails.
l/oye<.
PO I
S
°
N.
A rticl, de M.
/~
ChnJal;"
DE
J
A U
e o
U R T .
. N ous ne eroyons pourtam pas pouvoir nmis diípeníer
d'indiquer les Ceeours les plus effieaees eontre ce poiCon,
d'aprcs le trailemem du meme Wepfer, dom le fueees
a é lé confirmé par plll(ieurs expfriences po(l¿rieures.
Cet auteur reeommande d'abord d'évaeuer le puiCon
qui fe lrouve dans l'ellomac par la voie la plus abre–
gée
&
la plus mre, c'efl-a-dire par le vomilTemcnt, qu'
il
ne trOLl ve pas
concrc-indiqué daos
ce cas par une e–
fpeee d'épilep(i e, qui efl un fymptome
aITe~
ordinaire du
"coin de la
cig'te'
.
,
L orfqu'on a ehaOe la
eiglte
des premieres \'oies aman!
qu'il eCl: ,poffi ble , il ne s'allit plus qUl> de remédicr aux
impremons qu'l"Il e a pu fair e (ur ces parties ,
&
ama–
(quer I'aaion de quclques rerles de ce poi(on qui peu–
vcm ::lvoir échappé uu vomilTemenr.
On remplit eelle double illdieatiQn par lou. les adou–
cilTans gras
&
huileux , commc le beurre , I'hllile
d~oli·
ve , eelle d'nmandcs douces, le bouillon grns
&c.
le
lailage
&
les émulfions , les farineu. dél3yés' dans de
l'eau , comme la creme de ri , l'orge mondé,
&c.
L es alcxipharmaques , les cordiaux , le mouvcment ,
&
les autres reOources eontre la eoagulation des hu–
meurs, (ont des Ceeours au lJi peu réels que 1" cauCe qui
les a faÍ[ imaginer ; le venin de la
cigué"
répUlé
froid
&
coagulant prelque ju(qu'au lems
d~
Wepfcr , a é té en–
fin reeonou pour irritam
&
eau(ljque,
&
il erl remré
par eonféquem dans 11 c1alTe de eeux qu'on ne com–
bat qu'en prévenam ou eo maCquanr leur aaion (ur les
premieres voies.
(b)
C / L I A l
R
E S, adj.
en A natomie
, (e dit de diffé–
rentes
panies
de I'reíl ;
g /andel cilinires,
proces
cili,,;–
re¡, lig ament ciliaire, les nerf s ciliaireJ.
f/.
DE
I L.
L es glandes
ciliaires
fum des grains filUés dans le
«iITu eellulaire des paupieres; M eibomius déerivit leurs
conduits en 1666, trois ans apres les avoir déeouverts .
PrOCtI
ciliaires ,
en le
nom
que Ruifch a
danné nu}:
libres de ¡'uvée,
I/oyez,
U
v
E'E .
( L )
C I
L
I
A
I
RE ,
( ligamen')
appartient a I'reil ,
&
a élé
ainfi appellé
a
eaufe de la reITe:nblance qu'il a avee les
cils ou poils des panpieres.
l/oye"
L I
G A M
E
N T •
Des
lib~es
un pcu épaiITc panem de
t:'
ehoro"ide pref–
que. une lIgne plu en·arflcrc que le celnree
orbh,:loci.
¡¡aire,
derriere l'u vée,
au
COlllmeneemtnt de I:J.quelle
elle a (a partie moyenne. E lles voo! de tou tes parts
Iran(ver(.lemem
i
la circonférenee du eryflallin , blan–
ches quand on a lavé leur couleur, melées pareillement
de tuyaux grands
&
vermifor mes; fai lant un are qui
s'aceommode au cryOnIlin ; eonvexes en-devant
1
eou–
ehées fUf I'humeur vitrée , enfuite Cur le eryflallin a
la partie amérieure duquel elles s'inCerem au-dedans 'du
plus grand eerele; tenatl! manifefl emeot dans le breuf
a
la eapfule vitrée , a eeltt du ery{bllin ,
&
3
la reti–
ne· plus légeremem
3
la vitrée dans I'homme.
D eCeartes a dit, dans Ca
dioptrir"e,
que la eomra–
a ion des Iigamens du eryrl.,1lio lui donooit un mouve–
m eDt par lequel il deveooit plus eonvexe pour \'oir;
diop"·. ch. iij,
&
iI
a confi rmé cene opinion par quel–
ques expérienees , G rew, dans fa
eo[mo/"g. [acr .
Col–
linC
p.
906. Parionus ,
di¡¡el!. d, I'our[e p. m .
79. Bid–
loo
de omli!,
qui affirme,
p.
30.
qu'on voit vilible–
me~1
ce ehangemw t de fi gure dans les oifeaux, om
fuivi ce grand phil%phe. B" urdelot, (uivant Denis
&onf/r.
4. dit que la pupille s'étam retrécie
i
eaufe
d~
la
proximilé des obiets, le eryllallin preooit plus de
convexilé
en
ron
milicu
pour mieux voir les obJets trop
I'roehes . Cependant' Molinctti,
p.
147· BriITeau ,
p.
77.
Bohn ,
p.
~66.
veulent au eontraire que I'aa ioo du eorps
ciliai,.
COII d'applatir le eryllallin . D . Phelippeaux, (ui–
vant Slenon,
emJ. eareh. diff. p.
¡O.f.
W imringham
pago
301.
&
en dernier lieo Samorini, om
embr.OéI~
•
CIL
m~me
fyfieme; ce derni.r ayatlt vl1 des flrics fur le
el yflallin d'un aveugle,
&
comme des vcfiiges du liga–
ment
cilia¡'·~.
ch . jv. n.
2.
Porterfields,
l.
e.
p.
187.
&
["iv.
eomelle ce ehan–
gement de
la
tigure du erylladlll : en cifet l'extreme
mollelTe du ligamem
n'~11
pa, f.ite pour CurpaITcr la
flrua ure den(e
&
élarllque de la e.pCule : de plus, on
peut objetter I'nre que fom ces ligamens ou lem dire–
a ion , qui fait au eryflal lin un angle fOrt oblus; ce qui
ne peuI f.vorifer le ehangcmem .
H all.
C
L )
C
l L
I CE "
C.
m. (
Hifl. ane.
&
mod. )
v~tement
fait de poi ls de ehevre ou de boue, dollt ¡'u(age eH ve,
nu des anciens C ilicieos qui portoiem de ce (artes de
robes, partieulierement les Coldats
&
les m'alelots.
N~c
minuI intcrca barbaI
,
incanatflu mtnta,
e
inyphii
t ondent
hirci,
fdaJqtU
comal1ttJ,
UJum
in caforor/1m,
&
miJcriI
velumina na/ltÍ!.
Géorg. liv. llI.
Pem-etre le vrai (ens de ces vers efl-i! qu'ancienne–
mem les (oldals
&
1 .. matelms Ce (ervoiellt de ces tif–
fus de poil de chevre pour en faire de tentes
&
des
voiles;
&
·c'eer ce que
íembl~
ino nuer Afeonius Pedia–
nus
1
dans
une remarque
fur
la
troiriemc verrine
l
00.
il
dit :
C ilicia
U nta
in
caflrorttm IIf ltm atqlle nalltarJlm.
CG)
*
C I L1 C I E,
C.
f.
( CEog. nnt.
&
mod.)
pays de
l' A ue mineure, borno! au nord-ouefl par nne . longue
ehalne du mont Taurus ; .u nord par l. reeonde Cap–
padoee
&
la feeonde A rménie; a I'orient par la Co-
111agene; au mi,di par la Syrie
&
la mor Méditerranée ;
&
an eoueham par la Pamphilie . On la diviíoit eu
champ~tre
&
en montagneufe; la montagneufe s'appd–
loi, chel. les
Grecs
Troc-hlCotiJ
t
&
re habit=tns
Tra–
chEotcJ
,
&
on
la
p:1n 3geoíc
en Sélt!nJdc
&
en
Cétide .
JI
paroi t par .les villes que celte
eOI1((ét:
comprenoir,
qu'dle étoit tre,-peuplée . La Cilicie fait maintenanr
partie de la
Cargm:mic.
L es
Ciliciens
a\'oient
iuYt'nté
une (orte d'étoffe de poi l de ehevr. , dollt on fai Coil des
habits pour les matelots
&
les (olda.. . Comme elle
é–
tOit gruffiere
&
d'une eouleur brune, les H ébreux s'en
fervoient
d.ns1e dcuil
&
dans la dlfgrace, lis éloicm
difterens de eeux que l'eCprit de pétlitenee a invenlés
dcpuis ,
&
qul (om tOUI de crin . A rillote dit qu'en
C,–
/iei,
on tOndoit les ehevre , eumme on lond ailleurs
les brebis.
C I L 1e 1E,
(t,ru d, ) Hifl. nato
e'efl (uivam Théo–
phrafle, une eCpeee de lerre qui fe trouvoil en C ilieie.
Cet auteur dit qu'en la fai(am bouil1 ir dans de l'eau
elle de\/enoit vifqueufe
&
tenace :
on
s'en
Cervoit
pO\lr
en enduire les feps de vigne,
&
les garamir des ver'
&
des autres infcaes . M , H ill penfe avce rai(on que eec–
rc rerre éroic
une
terre
birumineufe,
d'une
.con(itlance
(olide, que la chaleur de l'eau bouillanre rendoit aOt ...
molle pou pouvoir s'étendre,
&
qui par Ca qualité le–
nace
&
viCqueufe arrelOit. les inCea es, ou les eh3/f"ic
par foo odeur forte. (- )
C'¡L I N D
R E,
&
C I L l N D
R
l
Q
U
E ,
voy'"
C y r'I ND R E
&
CY L I N DR I Q. ~E .
C I LLEMENT ,
C.
m.
( Ana'. P hyfiol, )
en La–
tin
niBat io ,
mouvement
vif ,
alrern::ttif ,
&
fynchroni–
que des paupieres.
Elles ont, eomme on r.1it, un treS prompl mouve–
ment,
&
la paupiere fu péricure dans I'homme en a beau–
coup plus que la paupiere inférieure. Ce mouvcmeot
des paupieres fe f.1it quclquefois volontairtmcll! ,
((lU–
vem aum (ans
y
pen(er,
&
wOJours a\'ee une euri:me
vitelTe .
L es
cil/tmenJ
qui
arrivent
de
moment
en
mo ment,
dans les uns plus, dans les autres moins,
Ce
fom
a
la
paupitre fu périeure allernativemeot par le releveur pro –
pre,
&
p.r la portion palpébrale Cupérieure du muCele
orbiculaire: ils Ce fom aum alternativement
&
en me'–
me tems
:i
la paupiere inférieure-, par la portion palp¿–
brale inférieure du mu(cle orbirulairc ,
m.istrc,-peu
i
eaufe du petit nombre des tibre. Palpébrales inféricures.
0 0 voil dé). qu'il y a deux mo(cles qui fen'cm au
mouvement des paupieres;
m::tis
pour mieu:t emcndre
leurs
eillemm! ,
il faut fe r3ppeller la flruaur. de ces
deux voiles qui fon t tendus (ur les yeux : or les deux
paupier.s étant formées de membranes minees , prefque
tranCparentes,:' pelils plis , tres-vaCeuleofes, remplies d'u–
ne graode quamité de papilles nerveuCes
a
leur furt;,ec
interne , toíljours unies,
&
bordées d'un large eartilage
en forme d'"rc , 00 eompr_nd qu'elles peovent fe 10U–
eper mutuellemeDt, s'éloigner en(nite, s'abailfer
&
fe
rou..