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elE

habiton!,

&

au-dedans duquel paroilTent re mouvoir tOllS

les corps cél':lles.

170ye'<.

TER RE,

&e.

c'en-Ii\ l' idé.: populalre du

cíel;

car il f"ur obCer–

ver que

C6

mor

~

divers aurres fe ns dans le langage

de< Philo(:'phes, des Théologiens,

&

des Aihonomes,

felon leCquels

011

peur élablír plufieurs Cortes de

eiero; ,

comme le

oie/

~mpy,.le

ou le

,jel (rtpériutr

~

la

rlgiotz

Ithérle

ou le

eiel étoill,

&

le

eiel planltaire .

Le

.iel

des Alhonomes, qu'on nomme auff] le

eiel

¡to¡U,

ou

régioH

éthérJe ,

eH cene région immenfe que

les éroiles, les planeres,

&

les cometes occupcnt .

1701e'<.

ETO/LE PLANET2,

&e.

e'en ce que MoyCe appelle le

firm",,,ent,

10rCqu'il

en parle comme éraor I'ouvrage du (econd jour de

la

création, ainli que quelqucs interpretes rcndent cet en–

droit de la

Gen~Ce,

quoiqu'cn cela i1s .Ce Coient éClr–

tés on peu <le Con vrai Ceos pour favoriCer l'ancienne

opinion Cur la Colidilé des

e;ett~.

1I en cortain que le

mor H ébreu figoifie propremem

¿tend"e,

rcrme dont

le prophete s'efl Cervi avcc bcauco'up de jutlelTe pour

ex primer I'impremon que les

eie/lx

fom

filr

nos Cens.

C'en ainfi que dans d'.urres eodroirs de I'Ecriture Caio–

te, le

cie/

en

comparé

:1

un

ride:lll,

~

un voile

1

ou

a

uoe reme drelfée pour etre habitée. LeS Sepranre fu–

tent los premiers qui ajolilerem a celle

id~e

d'érendue,

<:elle de

fermeté

00 de

Jolidité,

cn rendane le mot Hé–

breu par

VII'~I'~. ,

cooform¿mem

i

la ph.iloCophie de

leur tems;

&

leS uaduétcl\rs modernes les oot Cuivis en

ct:1a.

Lel Anronomes oot difiribué le

ei,1 boilé

eo trois

parties principal es: Cavoir, le zodiaque, qui en la par–

tie du milien

&

qlli renferme douze conllellatioos; la

partk Ccptemrionale, qur renferme viogr-uoe connella–

riaos;

&

la parrie méridionale qui en reoferme ving[–

fept" dont quinze éwicnr connues des anciens,

&

dou–

'le n'om écé

connues

que dans

ces

derniers

[Cm.s,

paree

qu'elles ne

CO,llt

point vilibles Cur notre hémiCphere .

170-

}'cz

C

o

N S T E L L A T / O. N .

Les Philo('cphes modernes, comme DeCca,rtes,

&

plu-

11eur, aUlres, ont démomré facHement que ce

fiel

n'efl

poiot Colide.

e

bambeN .

11

n'en pos moins facile de réfuter cette vieille opi–

Ilion des Ceétaleurs d' Ariflo\e, qui pró¡en.doient que les

cieux

étoient incorruptibles,

&

de faire voir qu'elle en;

abColumem faulTe,

&

dénuée de raiColls . Peut-e"e qu'

iraot trop pIévenus en faveur de touS ces corps lumi–

neux que nous voyons dans le

eiel,

ils Ce CO,nt lailTés

entra;oer a dire qu'il ne pouvoit Jamais y

arriv~r

de

ch.an–

gemem;

&

comme

iI

ne leur en colitoit guere plus de

multiplier les avaneages ou les propriétés des corps cé–

lenes, i1s om enfin pris le parti d'aHilre, que la matie–

{e des

eieJlx

en tout -

a.

fait ditréreme de celle dom

la rerre efl formée ; qu'il fall oit regarde, la

m~tiere

terrenre non - Ceulement comme fuj eue' a [e corrom–

pre, mais encore comme éram propre. prendte toutes

fort~s

de coofigurations; au lieu que celle dont les corps

célenes Ollt élé formés étoit au cootraire rellemem in–

corr.uptible, qu'ils devojem nous paroltre perpéruellem!!nt

fous une meme forme, avee les memes dimenfions, Cans.

qu'i1 leur arrivilt le moindre

c~angemem.

M ais les ob–

fervarions nous apprennen\ qu.e d'lns le Colell ou les pla–

netes

iI

Ce

forme eOlUiouellement de nouvelles taches ou

amas de matieres tres-coofidérables , qui Ce détruifent ou

fe corrompent enCuite;

&

qu'iJ

y

a des étoiles qui chan–

geot, qui diCparoilfent ou qui paroiflent tout-a-coup. En

un mot on a élé forcé depuis l' inventioll des lunettes

d'approche, de recoonoitre divers changemens daos les

corps cél enes. AioG c'en \loe choCe certai,ie que dao?

les planetes, Cur la terre,

&

parmi les étoiles,

iI

Ce fait

des chaogemeos continuels: done la. corruption géné–

rale de la matiere doit s'étendre

i\

toUS les corps; car

il

y a par-tout I'univers un príncipe de génération

&

de corruption.

111ft·

afor.

Les Cartéfiens veulent que le

eiel

[oit plein ou.•pa,–

faitemeot denCe, Cans aucun vuide,

&

qu'i1 Coir com–

pofé d'un graod nombre de tourbillons .

17.

E T H

~

R ,

CARTE'SlAN/SM2,

&G.

Mais d'aUlres portant leurs reeherehes plus loin,

001

renvcrCé le Cyfl eme non-feul emeo t de la folidité , mais

au(Ii de la prétendue plénitude des

eieux .

M. Newton a démontté que les

eieux

foot

¡¡

pei–

ne

ca~ables

de la mpiodre réJinaoce,

&

que par con–

féquet\t i1s fom prefque dép" urv6s de toure mariere;. il

1'.

prouvé par les phénomenes des corps célefies, par

les mouvemeos contiouels des plaoetes, dans la vhelfe

deCquels on ne

s'.pper~oit

d'a.ucun rallentilTemenr;.oc

par le pn(f.'ge libre

d~s eomete~

vers [Outes les

pa¡;t.l~~

elE

des

,i.

IIX,

quellcs que puilTenr elre leurs dircétioos .

En

un mor les plaoeres, Celon M . Newton le meu–

veot dans un graud vuide,

fi

ce

o'dl que

I~s

rayans

de lumiere

&

les exhalaifons deS différens corps céle–

nes melent uo peu de mariere • des eJpaces immalé–

riels prcCquc infinis. En effet 00 prouve que le milieu

ou Ce meuvent les planeres peut erre

fi·

rare, que li on

en excepte la m,fle des plaoetes

&

des comeres, aum–

bien que leurs armoCpheres , ce qui relle de matiere

<lans tout l'eCpace pl.ottaire, c'cn· a-dire depuis le J'olei l

juCqu'. I'"rbite de Jiuuroe, doit

(ere

Ii

rare

&

en fi

peclte quantité, qu'a pc:iuc occuperoit-elle, étant ramaf–

Cée, plus d'cCpace \jue cclui qui en contenu dans un

pnuce d'nir pris dans l'érar ou nous le relpirons. La

démon(lration

g~omérrique

s'en

rrouv~

dans les ouvra–

ge,

de MM. Ne)"con, Kei>l ,

&

Grégori: mais celle

ql1'en

a

donnée R oger COle s ,

d~os

les

lefoVI pbyfi·

9ZJCI,

parolt plus limpie,

&

plus.

In

port~e

des com–

(lleopos.

Voye::.

R

E'S

r S T A

N

e

E,

P

L

A N

ETE, C

0-

M E

TE,

T

o

U R D

1

L L

o

N ,

&e.

IlljI.

aforo de

111.

le

M Ol1nier.

1,e

cie!

élant pris dans ce Ceos général pour fignifier

toure I'étcodue ' qui efl entre la rerre que nous habitons

&

les régions les plus éloignécs des étoiles tixcs, peut

erre diviJ'é eo deux parties f" rt in<'gales, Celon ia (lla–

tiere qui les. occupe ; Cavoir

l'atmofphere

.ou

le

eiel

,,6-

rien,

qui en occupé par I'air;

&

la

rEgion Ithlrée ,

qui

el1 remplie par uue matiere legere, déli"e ,

&

incapable

de r<' lillance Centible, que nOns nomOlons

Ither. V o–

yez

A

T M

o

S P H E R

¡¡:,

A /

R,

E

T H E R.

Cbar"berl.

( O)

e

J

r;:

~

,

danI

J'

Afirono74ie ancitnne ,

fignifie

plus

pnrriculierernellr un

orbe

ou

une rEgion circnJaire

(ht

ciel

hUrt.

VOlez

01\

BE .

L es anclens i\flronoO)es admettoient alltant de

,;e~ot

différens, qu'ils

y

remarquoient de diftérens m,ollveme",;

jls les croyolem tom Colides, ne pouvant pos s'imaginer

qu'ils pulfem C,ns cette Co lidiré Coutenir tou. les corps

qui

y

Com attachés: de plus ils les faiCoient de

cr yilal~

atin que la lumiere pUt palTer a-traver<;

&

il s leur don–

noien! une forme Cphérique , comme éranr celle qui con–

venoit

le mieux

a

"lenr mouvemenr.

Ainfi on avoit J'ept

eiettx

pour les [ept plane.les, Ca–

vo ir, le

ciel

de

la Lune , de Nlercure, de V

éfl us ,

da

Solcif ,. de M ars., de Jupiter,

&

de Salurne .

V .y.

P L A–

NETE,&C.

4e

th.llitieme

,

qu~i1s

nornmoiel1t

le

fi rm,amcnt ,

éroít

pour les éloile, thes.

V oyez

E

T

o / LE

&

F

1 R M

A–

MENT.

Ptolomée ,jouta un neuv ieme

ei. l,

qu~il

appello

p~i.

m1tm

mobife,

le premier mobile.

V oyet.

M

o

B

1LE.

Apres Ptolom6e , AlpltonCe roi de Canille ajoata dctJ.x

{ieux {ryflalli>1l,

pour expliquer quelques Irrégularilés

qu'il ·avoít

trouY~es

daos

le mauvem em des

,jenx.

On

~tendit

enfin

Cur

le tout un

,ie~

empyrEe ,

dont on a

fair le CéJour de Dieu;

&

ainli on complelta le nonh

bre de douze

eiel/x.. 170yez

E

'1

P

~

R

E'E,

&

pllll btls

C /

E L

del

7béologi~nJ.

0¡1 '

[uppo(oit que les deu.x

eieux eryflallim

éroient

fans

af):res, qu'ils entouroic.::m les

ci.ettX

inférieurs, éro i–

Iél;

&

planéraires,

&

leur commuoiquoient leur mouve–

ment. L e premier

ciel er)'.flallin

Cervoit

a

relldre com.–

pte du njouvemem des étoiles tixes , qui les fai r avan–

cer d'un degr&"vers l'orient en loixame-dix an ; d'ou

vieot la préeetJion de I'''quinoxe. Le Ceeo!ld

(1: 1.

e.ry

jfal/in

C.rvoit a expliquer les Q10uvemcns de hb.'atlon

par leCquels on croyoit que la Cpb,ere célefle fal[ des

balancemens d' uo pole a l'autre .

Vóy.

P R E'e Es S / O.N,

LIBRA.

TI.ON

,

&e.

,

.

Quelques-uos o"t ad mis beaucoup d aUlres

ete""'. , Cc–

Ion leufs dift'érentes vlies

6í '

hypotheCes.

~udoxe

eo

~

admis vingt:rrois; Calippus, trenle ; R églomollt.ous,

rrente-trois; Ariflote , quarante-Cepr ;

&

Fracarlor en

coml'toit jufqu" foixante-dix .

N.~us

pOllvons aioli;er que les .AfiroC)O!!leS ne Ce "!et–

toient pas

fort

en

peine fi

les

cta{x

qu.

liS

a,~lJleUOlcnt

aioú éroient deis ou non; il leur CuffiColt qu 11,

pu(fe~t

fervir a rendre raiCon des mouvemens céJelle"

&

qu'lls

fulTent d'aceord aveé les phénomeoes.

VD)!'"

H y

P

0 -

THES.E, S ¡¡ ST E'ME, PllE'NO,Ml!NE,

&e. Cham-

hers.\

(Q

)

.

,

Parmi pi ufieurs

rev~ries ~es

rabb\ns, on lit

d~ns

le

talmud qu'i1 y a un Ileu OU les

ere"x

oc la

t~rre

Ce

joignem; que le rabbi Barchana

~'y

éram ren?u, 11

poCa

Cofi chapeau Cu r la fenelre du

" el,

&

que 1ayaot vou–

Iu feprco clre un moment apres, il ne le retrouv.• plus•.

,

I~s.