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CHR

d'aurres urages, '

particulieremen!

au~

urages eccJé–

fralliqu.s . C 'dl par Con Ceeours que oous fixoos les

feles mobiles, cmr'autres eelles de P3que,

que par

moyeo des

.paOo,

des

piriodu,

des

<yelu, &c.

nous conllruiC"ns le

calmdrier

I/o)'a.

ces mots .

1/0-

)'CZ

""JIi

I'ar,iel.

Ainfi

a proprement deux

efper.cs

chrúnologie;

Pune, pour ainft dire purement

hitlorique,

fondée Cur les faits que I'amiquilé nous

tranCm~;

1'¡U1re mathématique

a(lro nomique, qui

cmploye les obrervatioos

\es ealeuls . tant pour de–

brouiller les époques , que pour les urages de la reli–

gion .

Un des ouvf3ges les plus m iles qui ayem paru daos

ces dcrniers tems Cur la

chronologi(,

are de

v iri–

jier lu dn'o,

commeneé par D om Maur d' Antine ,

co ntinué par deux íavaos religieux benédiains de la

m eme coogrégation, Dom Charles C lement

Dom

rfin Durand-; P. rís , 11$0. in-4°. Ce, ouvrage pré–

fente d'abord une table

chronologi'1uc

qui reoferme 10U–

tes les différemes marques propres

¡¡

caraaérírer chaque

~nnée

depuis

C . juCqu' , nous. Ces marques

COOl

les

india ions, les épaa es , le eycle paCoal, le cycle rolai–

re, Jes éclipres,

& c.

Celte table

ruiv ie d'un exceJ–

lem ealeodrier perpétuel,

VD)'.

I'are .

AL éN

E R .

l'ouvrage ctt terminé plr UI1

abreg ¡

ebrG110log irlle

des principaux éve!lcmel13 depuis

C. jurqu'a nos Jours .

D an! cet abregé on doit rur-tout remarquer

dillio–

gucr I'altachcmeot des deux religieux beoédiaios pour

Jes maximes du c1ergé de Franee,

de la facul té de

Théologie de Paris, fur l'indépeodance des rois quant

nu temporel,

la Cl1périorilé des cooeiles généraux au–

derrus du Pape. Auffi eet oUHage a-t-i l été rcs: O tres–

t:'vorabkment du public ;

oous en faiCons iei d'au–

t:lnt

plus volomiers ¡'éloge , que les deux autcurs nous

fom cmieremen t inconnus.

M. de F omenelle, dan I'éloge de M . Bianchini, dir

que ce favam

3VOlt

ím:'lginé une divifiol1 de

l~ms

:liTez.

commódc: quarante liecles dcpuis la création j uCqu·'

Aug uJle ; reize lieeles dcpui Augu(le

ju C~u"

C harles

chacllo de eel rei1.e liecles panagé en cinq ving taines

d 'aunées, de rOrte que dans les huil premiers eomme

daos les huir

dCTllier"',

a quaramc vingtaincs d'an–

nées , commc

qll~r:lI\te

ficeles dans la

prct'!1iere

divi–

fian régularité de nombres

fa vorables

la mémoire;

au n:ilieu des rei'¿e fi eeles , depuis Augune juíqu'" Char–

les

trouve junemem Charlem. gne , "poque des

plu illullres.

( O)

• C

H R

o LaG I

E'E . 00

enteod par Ja

C hronolugi. do pumicrJ temJ ,

I'ordre Celoo Jequel les

é vellemens qui om préeédé le déluge ,

qui I'om Cui–

" j

immédiatcment, doiven t étre placés daos le tems.

l\ilais quel parti pr<ndrons-nous rur etl ordre ? R egar–

dcrons-oous,

3 \

ce quelqucs anciens , le monde comme

élernel,

dirons·nolls que la rueceffion des

~tres

n'a

point eu de

commcncemcl1t,

oc doit poirn avoir de

tio? Ou COllvenam , Coil de la créatioo , Coit de l'in–

form:Hion

la m:uiere

dans

le tt.'ms,

p~nferons-nou5,

:lvee quelques auteues , que ces aaes du T out-puiílaot

fom d'uoe date li reeuJée, qu'i1 n'y a aucun 61 , roit

hilloríque (oit tradilioon.1 , qui puilfe oous

eonduire

fans re rompre en cent eodroits? Ou reconnoirram I'ob–

furdité de ces Cyllemes ,

nous auaeh.m aux fa(les

quelque~

peuples , préfé rerom oous

ceu~

des habi–

tans de la Bélhique en Erpagne, qui produilo ient des an–

uales de /i x mille ans? Ou com plerons-oous , avee les

Jodi,ns , fi x millc quarre eem loixante-un aos depnis

B .cchus ju(qu'a Alexandre ? Ou pJus jaloux cocare d'an–

cicol1eté , Cuivrons-nous eetle hilloire chrooologique de

douze a quiozc mille ao dont fe "antoient Jes Egy–

ptieos;

d"nllant ovee les mémes peuples dix- huit m il–

le aos de plus " 1 duréc des reglles des dieux

des

h~ros ,

"iei llirons-nous le monde de trente milie aos ?

Ou afiaranr, avee les C h.ldéeos, qu'i1 y avoit plus

de quarre eents· mille ans qu'i1s obCervoient les allres

Jorrque

leundre parra eo A

~e ,

leur aaeorderons-nous

dix rois depuis le eommeocemem de leur mooarehie juC–

q u'au deluge? r erons-oous ces regnes de eem viogr

fares?

eomptant avec EuCebe pour

durée du Ca–

re Chald<!eo trois m ille lil eents aos, diroos-uous qu'

a"oil quatre eents trente-deux mille ans depuis

Jeur premier roi Ju(qu'au déJuge? Ou méeomens de

dUI<!e qu'Eufebe donoe au fare,

eurieoI de eon–

fen 'er aUI Chal déens toure leor aocienneré, leur re(li–

tuerons-nous les quarantc-uo m ille aos qu'ils Cemblent per–

dre ;, ce ealcul ,

Ñ.

leur aecorderoos-noos les quatre eeots

fohame rrois millc

!ln~

d'obfcrvatioos qu'

ils

avoient lors

du paíTage d' A .exandre , au rapport deDiodore de Sicil ?

CHR

rcgnrdant toutes ces

chro1fologia

roit comme tablJ'o

leufes, roit comme réduaibles, par quelque eooooiífan–

ce puirée daus les aneien , ' la

chro" ologic

des tivres

Caerés, nous eo li. ndroos-nous

cene

chronolog;e?

raifoo

la religion nous obligent

prendre ce dernier

pani. N aIre obJel rera donc ici pr<mieremem de moorrer

que ces éntlrmes ealculs de> Chaldéeos

aUlres, peuvent

Ce réduire

quelqu'un des Cyllemes de oous aut"urs fur

chronologi.

raerée; feeoodemenl , ces Cyllemes de oos

auteurs ayant enrre cux des dilfércnees arrez conlidéra–

bIes, fondées Jes ulles (ur la préférenee exc/ulive qu'i/s

001 donnée

uo des textes de l'Eeriture, les aurres

Cur les intervall.s qu'ils o m mis entre les époques d'uD

m€me teXle; d'indiquer l'urage qu'il C.mble qu'on pour–

roit faire des dirférens textes,

d'appliquer nos vOes

la 6xatioo de quelques- unes des priocipales époques.

N otre D iaioonaire étam paniculierement phi/ofophique.

égalemem de uotre devoir d'iodiquer les vérités

déeouvertes,

Jes voies qui pourroieot conduire

eel–

les qui rom ioeo nuues: e'e(l la méthode que oous

:1-

voos fuiv ie

l'art.

A N

N T

T U R

S (

v oya.

He Rrt.

) ,

e'en encare eelle qu.

nous .1I01ls rui\"fe ici .

DeJ annalCJ B nbllon;mnCJ, Egypti.nnCJ,

011

Chal–

d/~nntJ, r¡dll;t~J

a nolre

,hrono[i,g;e .

C'ell

M. Gi–

ben que nous aurons l' obligatioo de ce que nous al–

lo ns exporer fur ceHe matiere

importante

fi diffi–

cile .

I/oy.z. une leter. '1,,'il a pHblil< en

1743,

I1mjl.

Les ,"cieos défignoient par le oom

d'nnni. ,

la révo–

lutioo d'uoe plauere quelconque autour dl1 ciel .

I/".Ye%.

M aerobe, Eudoxe, Varroll, D iodore de Sicile, P llne,

Plutarque, S . Augl1nin ,

&c.

Ainfi l'aonée cut deul.

trois , quatre, fr x , douze mois;

relon Palephate

Suidas , d'au tres fois uo Ceul jour . Mais quelles CarIes

de révoluliolls corendoient les ChaJdéeos, quand i1s s'ar–

rogeoienr ql13.tre cents

foixBnte· crei'LC mille ans d'obfcr–

vario os

Quelles? eelles d'uo j our fol.ire , rt pond

M .

G iben; le Jour Colaire étoil Ieur anoée a(lronomique:

d'oo

,'en(uit, relon ecHe Cuppolition, que

les 4.73

mille aooé.s des Ch.ldéeos

réduiCeot

473 m ille de

nos jours, ou

1297

enviran oeuf mois, d,

oos

anoées folaires. Or c'en

\:1

pr~cirémeot

le oombre d'ao–

n~es

qu' Eu(ebe compte depuis les

premi~res

déeouver–

tes d'A tlas eo AOronomie, jufqu' au paífase d' Alexan–

dre en Alie;

place ces déeouve" es

I'an 384

d'A brsham : mais le

palfa~e

d' Alexandre en de I'ao 1582;

l'intervalle de l'une

¡¡

I alltre e(l dooe préeirément do

298 aos, comme nous l'avons trouvé .

CeHe reneontre devieot d'autanl plus frappaote , qu'

l\tlas parre pour l' ioventeur

m~me

de l'

(lrologie ,

par

eoo(équent Ces obrervatioos , eomme la date des plus

aocieones. L'hifioire fournil

m~me

des eonjeaures aC–

re? forres de I'idenrité des obCervalions d' Atlas, avee

les prcmieres obrer.ations des C hnldéens . Mais voyo09

la ruite de cetle Cuppo/i tion de M . G iberr.

Berore ajo atoil

7000 ans aux obrervatioos des Cha l–

déens. L 'hifioire de cet auteur dédiée

Antioehus So–

ter, fut vrailTemblablement eooduile JurqU'aUI deroieres

aonées de Scleucus N ieanor, prédécerreur de eel Ao–

tiochus. Ce fuI ,a-peu-pres dans ce tems que Babylone

perdit fou nom,

que fes habitans paíTerent daos Ja

ville nouvelle coo(lruile par eJeueus , c' en -

a·

dire la

293 aonée auot

C. ou pJ(h Ot la 289 ; ear

Eur.be

oous appreud que Seleueus peuploil alors la ville qu'il

avoit batie . Or les T7000 aos de Berofe évalués

maoiere de M . G iben, donoent 46 aos fi I

Cept mois,

ou l'intervalle prdeis du parrage

AleJandre en A fre ,

jurqu'j\ la premiere anoée de la eniiJ. olympiade

c'efi–

a-dire Ju(qu'au moment 0 0 Berofe avoir eooduit loo bi–

naire .

Les 72= anoées qu'Epigene dooooit au! obrerva–

tioos cooCer.les

Babylo ne, ne fo ol pas plus de diffi–

cu/té: réduires

des aonées ) aliennes , elles foOl 197 (

aos

enviran trois mois; ce qui approehe fon des

)903 ans qoe C.allinhene aceordoit au

m~me

genre d'ob–

fervalions : la dlfféreoee de 68 ans vient de ce que Cal–

H(lheoe 6nil foo caleul

Ja prire de Babylooe par A le–

xandre, comme

devoil~

qu' Epigene eoodUifit le

freo jufque [ous Ptolémée t'hiladelphe, ou joCqu'a fo o

[cms .

Auere pr<lIfJe de la v irité dn <ah,,1t

d. la [t,p–

/,ojition

M . Gibert .

A lexaodre Polyhinor dit d'apres

BeroCe , qua 1'00 confervoir

Babylooe depui, plus de

Jj"=

ans des mémoires hinoriques

lout ce qui

,'6-

toit palfé peodaot uo fr long iotervall e.

per–

fonoe qui Cur ce p.rrage n'aecafe Berore d ' imponore,

fe r:lppellaDt que

aboo:úl'u,

qui oe vivo; t que 4tO

'lIt