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322

CHR

CHRISTINCHAM,

(Gt.g.)

petite vtlle de

5uede, dans la provinee de Wermelalld .

CHRISTINE·STADT,

(G/og.)

petite ville

&

port de Suede en Finlande, dans la province de Ca–

janie, • I'orient du golfe

de

Bothnie.

CRISTOLYTES,

r,

m . pI.

(Hift.écclef)

hé–

rétiques qui s'élevercnt dans le vj. fiecle

&

qu'on Ilom–

¡na ain(j du Grec

X/"'"

Chrift;

& '."

dé/úr,flparer,

parce qu'ils fc.'paroiem la divinité de Jefus· C hril! d'avec

fon humanité, foutenam que le 61s de Dieu, apres fa

réfurreaion, ét1nt defeendu aux .enfers y laitra fon

eor~s

&

fon ame,

&

ne moma au CleI qu'avec la feule dl–

vinité. S . Jean de Damas en

le

fcul auteur aocien qui

ait parlé de cette fcae, qui ne paroit pas avoir

ét~

fort

itenrlue.

(G)

CHRISTOPHE, (SAINT)

G/og.lle de

I'A–

mérique, ¡' une des Antilles, appartenam aos Anglois,

qui y cmt plufieurs fom.

L ong.

3').

lae.

17.30.

CH RI

STO

PHLE-DE-V ATAN, (SA

1

NT)

Glog.

petite ville de France daos ¡'Orléanois, au pays

de Romor.min .

*

CHROME, ( m .

(Belles·L eee.) en R héeori–

'1''',

fi~ni6e

eoul",r, raifon [plcim(., prEtexeeJ,

qu'

cmploye un or.teur, au défaut des motifs foliaes

&

foudés.

Ce

m ot en originailement Gree;

'I'P~

fignilie

a

la leure

cou/eur.

C H

R

O M A T I

Q

U

E, adj .

(M,'¡i,!ue)

genre de

Mufique qui procede par plufieurs femi-tons de fu ite.

Ce

mot viem du G ree

:x./;;P~,

qui fignifie

eouleur,

foit

parce que les Grees marquoiem

ce

genre par des eara–

acres rauges ou diverfemem eolorés, foit parce que le

genre

chromaeitf!le

en

mOyt:n entre

les deus

autres, com–

me la couleur entre le blanc

&

le

noir; ou fclon d'nu–

tres,

paree

que le

genre

chromati911e

vurie

&

embellit

le genre diatonique par fes femi · tons, qui font dans

la Mufique le meme etret que la variété des eouleurs

fait dans la p.imure.

,

Boeee attribue

a

Timothée de Milet l' inventÍon du

genre

<hromati,!1"';

mais Atheoée la donne • Epigo–

nus .

Arifioxene divire ce genre en Irois efpeces, qu'il

ap–

pelle

molle, hemiolion

&

t.nim.m.

Ptolomée ne le di–

,,¡Ce qu'cn deu.,.;;

Y/lIJ/le

ou

tUttIC1Im,

qUl

procede par

de plus petits íntervalles;

&

intenft,m,

done les inter–

valles font plus grands. Nous expliquerons au mot

G

E

N

R E

le

chromati~ue

des Grecs; quam aux modi–

tications que ce meme genre recevoit dans fes efpe–

ces, c'en

UD

détail qu'i1 faut chercher daos les auteurs

memes.

Aujourd'hui

le

genre

ehromaei'!,,,

confine

a

donner

uoe telle marche

a

la ba(fe fondamenta le , que les di–

verfes parties de I'harmonie puiffent procéder par femi–

tOOS, raOl en montant qu'C!1l

defcendanr,

ce qni ne con–

vient guere qu'au made mineur,

a

cauCe

de~

altéralions

auxquelles la fixieme

&

la feptieme note y font fUJet–

tes par la nature meme du mode.

La route la plus commune de la baffe fondamen–

tale pour engendrer le

chromati,!u,

afceodam, eH de

defe~ndre

de tieree

&

remomer de quarte alternative–

ment, portant par-tout la tieree majeure.

Si

la

meme

bafle fondamemale procede de dominante tonique en do–

m inante tonique , par des c.dences parfaites évitées, elle

engendrera

le ,hromali'!,..

defceudant.

Comme on change del ton

¡\

ehaque note,

iI

faut

borner

ces

fucceffions ,

de

peur de s'égarer. Pour ce–

la on doit fe fouvenir que I'efpace le plus con vena–

bl; pour les mouvemens

chromaei'!,te¡

en emre la do–

minante

&

la tonique en m omam,

&

entre la tonique

&

la dominante en defcendam. Dam le mode majeur

on peut encore defcendre

chromati,!uem.",

de

la

do–

minante fur la feconde note . Ce palfage el! fort com–

mun en Italie;

&

malgré fa beauté

I

iI

commence

:l

l'e–

tre un peu trop parmi

DaOS •

Le genre

chromaei,!ue

en admirable pour exprimer

la douleur

&

I'afmaion; il efi encore plus énergique

en defcendant ; on croit

~Iors

emendre de véritables gé–

miffemens. Chargé de Con harmonie,

ce

genre devient

propre

:l

tour; mais femblable

a

ces mets délicats, dom

J'abondanee raffaffie biemÓt; autam il nous encRame, fo–

bremem ménagé, autam deviem-i1 rebutan! entre les

mains des Moficiens qui le prodigueot

a

tout propos.

(S )

• C H R O N

1

Q

U

E, ( f. hinoire fuecinae on les

faits abregés qui fe font paffés pendant une portioh

de

tems plus 00 moins grande, font rangés felon I'ordre

d.e leurs dates. Pour fe faire une idée Jufie, non de

ce

liue

c'ea

qu'uue

ehr."i'lue,

mais de ce que ce devroit

CHR

ftle, il Taut conr.dérer l'hifloire, ou eomme embraf–

fallt dans fa relation tout ce qui s'efi parlé pcndam un

cereaio imervalle de tems, ou comme

Ce

boroanl au"

aaions ,,'une feule perlonne, ou com'me ne faifam fon

obJet que d'une feule de ces aaions. La

(hroni,!"e

en

I'hilloire confiMrée fous celte premiere face; da

liS

e.

fem,

(hroni~"e

en fynonyme

~

annaleJ.

La

ebr.ni"

'lue,

ne s'aHaehant qu'au gros des .aions, ne iera pas

tore in(lruaive, • moins qu 'elle ne parte d' une main

habile qui faehe, fans s'appcfllO!ir plus que le genle ne

le

demande, faire Cemir ces lils imperceptibles, qui ré–

poodem d'un bout

¡,

des caures tres' petites ,

&

de I'au–

tre aUi plus grands évenemens.

On donne

le

oom de

chroni~ueJ

aux deux Iivres qui

s'appeJlem aum

parolel deJ jo"rs,

ou

paralip.men'J

.

V.

PA

R A LIPOME NES .

11

y a la vieille

,hroni,!",

des Egyptiens. Elle ne nous

en eonnue que par le rapport de Georges Syneelle . Nous

lifons dans Ca

ehronographie , pago

p .

qu'elle comenoit

30

drnanies

&

eeut-treize générations ,

&

qu'elle remon–

toit jufqu'

a

un tems immenfe, contenam l' cfpace de

36)2) ans, pendam leCquels OO! regné premierement les

Aurites,

A"rie",

ou les dieux; enfuite les J\llel!réens .

Mejl,,,i,

ou les demi-dieux

&

les héros; enfuite les E ·

gyptiens ou les rois. Le tems du regne de Volcain n'y

eH

pas marqué; celui du' Soleil y en de 30000 ans; ce–

lui de Saturne

&

des autres dieux, de 3984 am . Ault

dieux fuecéderem les demi-dieux, au nombre de (ept,

clom le regne fut de 217 ans; apres quoi eommence–

rem ¡es quin'lC générations du eycle eanieulaire, de

443

aDS.

Quoique eeue

ehyoni,!1l'

porte le nom de

'/Sieill.,

M.

Mar>ham ne la croit pas a"térieure au tems des Pto–

Iemées, parce qu'elle s'étend Jufqu'j la fuite de Ne–

éb.nebus

1

qui arriva

íelon

lui 1'

311

3 dt! l'olympi:1de

1°7 ,

Ir

ans 3V:lnt

I'expédition d'Alex:lndre. Le

l11~me

:h)"

teur dit que cette prodigieufe antiquite- des Egypliem vieor

de ce que leur ehronologie étoit plUIÓt aflronomique

qu'hillorique . lis I'avoient faite

&

reglée fur de rameu–

fes périodes parmi eUK, dollt la premiere, nnmmÍ'e

1,.

grande a7mle,

étoit de '461 ans; c'en ce qu'oll 1I0m–

me auffi

cycl~

caniculaire,

&

plriod~

foehit:¡lu ,

ou

rl–

tabli1!

em.ne

de I'annle;

paree que I'aoo(:e

E~yptienne

n'ayant que 36) jours,

&

étam par conftquelH plus

CDurle que

l'aullée rolaire de

lix

heures,

fe truuvoit , a–

pres

1461

ans, concourir 3Vec

celle-ci;

l'autrc pério–

de; apres laquelle i1s prétendoiem que le monde fe re–

trouvoit au meme état, étoit eompofée de la période

précédeme multipliée par 1) années lunaires périodiques,

ou 19 ans, qui foot notre cyeJe lunaire;

&

le

produit

de ce!te multiplication 36pf fait précilemcm le tcms

eompris dans la vieille

chroni,!1le.

Les Juifs

On!

des

chronirutI;

ce follt des abregés hi–

floriques peu correas

&

aflez modernes. Le premier en

intitulé

la grande

cbroni~,,,.

Rabi Jofé,

fÍts

de Ch.–

lipta, paffo chez quelques·"ns pour "" etre I'auteur . On

ne

lait goere en quel tems il I'éc:rivit; on yoit feule–

ment

a

certains traits qu'elle efi poOérieure au Thal–

mud. On n'y trouve gucre que des b 'enemens rappor–

tés dans l'écritUre. On dit qu'elk defceod Jufqn'au tcms

d'Adrien. On doute que Rabi JoCé

1m

foit I'amenr,

paree qu'il y en cité eo plulieurs endroilS . On

y

lit

qu'Elie, apres fon enlévem.m, a écrit dix leures au

roi Joram; qu'il fait I'hilloire du monde dans fa de–

meure aanelle,

&c.

La feconde a pour titre,

les rlponf.. du Rabi Se–

rira, le doBcur fHblim•.

Ce doacur fublime fut pré–

fident • Babylone,

&

chef de toutes les écoles

&

a–

cadémies de cette contrée;

&

il éerivit I'hil!oire de ces

aeaJémies, avec la fuceeffion des rabins, depuis le Thnl–

mud Jufqu':I fon tems .

La pedte

,broni,!",

en la troifieme; elle a été éerite

)'an

1223

de

J.

C. on en

igno.ce

I'auteur. Son ouvra–

ge efl un abregé hifiCltique depu" la création du mon–

de

jufqu'a l'an

p2

de J. C. apres quoi elle compcc

encore huit généralÍons, mais dom elle De donne que

Jes noms.

Le livre de la tradítion en la quatrieme . Abraham

le lévite, tils de D ior, en en I'auteur;

e'e/!

une

ex–

pofition du til traditionel des hifloires de la natioo, con–

duit depuis Moyfe -jurqu'a I'auteur, qui vivoit en

11 60.

La cinquÍ<me en le Jivre des généalogies. EJle elt

d'Abraham Zaehuz, qui la publia en 1

)go.

II

Y

elt

marqué la fucceffioD

&

la tradition des J uifs, avee

les

Doms des doéleurs qui les om enfeignés, depuis

le

mont

Sinai jufqu" fon tems.

La fi¡ieme

ea

la chaine de la tradition; c'en un

Ii–

vre