CRO
deUI lames, dont I'inlerne a élé nommée
rllifehi(III'"
par RuiCch ql1i I'a déeouverre . Haller,
eomm<1It.
Bocrh.
M.
Marione Co(lIient que la vifion fe fair plOIÓI dans
la
ehoro,d.
que dans la rédne: il a pour lUl Banholo–
mlEus Torrinus
&
M. Meri qui
COnl
du méme Cenli–
rnelll; mais rous les autres auteurs font du Cemimem
contrair•.
V.0)U,
VrSloN, Rp"TINE,
&e.
eL)
e
H
o ROl
DE,
adj.
(Anat.)
Le
pl(X/II ehorold.
ell
une toiJe vafculaire tres-fine, remplie d'un grand nom–
bre de ramitieations artérielles
c3<
veineu(es;
&
en par–
tic
r~ma(féc
en
d~ux
paquers flouans, qui s'étendenr
dans les eavilés des ventrieules latéraux, un dans cha–
que ventrieule,
&
en partie épanouie en maniere d'en.
veloppe qui eouvre immédiarcmem, avee une adhéren–
ce paniculierc, les eouehes des ,nerfs opliques , la glan–
de
pillé.le, les tubcreules quadri-jllmeaux,
&
les porties
voifines tant du eerveau que dl1 eervelet.
(L)
• e
H
o
S
E,
r.
f.
(Gramm.)
On Mfigne indillin–
&emem par ce mot tout etre inal1imé,
Coie
réel, Coit
modal;
bye
ell plus général que
chofe,
en ce qu'il fe
dit indillin&ement de tout ce qlli e{\, au Iieu qu'il y a
des etreS dont
chofe
ne
Ce
dit pas. On ne dit pas de
D i""
que c'ell une
ehof.;
on ne le dit pas de J'hom–
me.
Chofe
fe prend encore par oppofiti0l1
~
mot ;
ainfi
il
y
n
le
mot
&
la
chofe;
iJ s'oppoCe eoeOre
:l
fimula.
ere
Oll
appaTr"CC.
e
«die
ptrfona, mand reJ .
e
¡.¡
o
S E S, ( L E S)
J
urifprlld.
fom un des trois ob–
jCtS dll droit, Cuivant ce qui e{\ dit dans les
il1ftitllts
de
Jumlllen ,
liv.
/ .
tito ij.
§.
I~.
qui rapporte tout le
droit
iI
[[ois objets, les perloones, les
ehoro,
&
les a–
aians;
perfonas, rtl, vel al/iones
.
On elltend dons le dro;t, Cous ce terme de
cho¡tI
,
tOUt ce qlli ell difiin& des perfonnes
&
des aclioos :
quelques-uos diflinguent encore les obligations ,
&
ne
comprennenc fous le terme de
,bo{t!J
que les bicns; ce–
pendant il s'appli'lue aum
3
plllr.eurs autres objets, com–
me 00 le verra par les dilfércntes divifions qui fUlvem . '
Les
chofes
font corporcJles ou il1eorporeiles, mobi–
Jiaircs OU immobiliaircs; elles fom dans nutre p.trimoi–
ne ou eommuncs
&
publiques; elles fom facrées OU
profanes , fUlIglblcs ou non fuogibles '. po ffibles OU im–
pombles.
1I
Y
a aulli de eertaines
cbofes,
que l'on appelle
do,,–
tcufes Ii,igi,uf",
les
chofes
Jugées, les
,hofo
de pu–
re
fae~lté,
& amres dillill&ions. que ilOUS alJons ex–
pliquer chacune C.lon I'ordre alphab¿dque.
e
1-1
o s
E
S
hOYI
du comrnercc,
ou
hors le patrimoi–
,,. Cont eelles qui par leur nature ne peuvent
~tre
acqui–
fes par des parriculiers. TelJes
COOl
les
eh,(.s
eommu–
nes ou publ iqlles; celJes qlli appartieoneot
a
des corps
&
eommunautés ; \ts
ebo(es
appcllées de
droh di",in,
qui comprennellt les choCes Cacrées, rel igieuCes
&
Cain-
(eSe
H
o
S E S
eommunu
font celles done l'uCage efl com–
mun
iI
touS les hommes, telles que I'air, I'eau des Reu–
ves
&
des rivieres, la mer
&
Ces rivages . Ces
ehofu
font appellécs
eommunes,
paree que o'ayam pO eOlrer
dans la divifion des
chÓftI
qui s'efl faile par le droit des
gens, elles font dcmellrées ,dans leur .premier étot., c'efl·
a-dirc communes quant
a
I ufage, fOlvaOl le drolt natu–
rel.
&
done
in
propriété n'en appartient
l.
perfonne cn
panieul;er.
. .
.
Quoique l'eau des Beuves
&
des nVleres fOlt
co~mllne pour l'ufage
¡¡
tous les hommes, copendaOl CUI–
van t norre droit Fran,ois, la propriété des
~euves,
&
rivieres navigables , Coit par rapporr
a
Ieur nvage
.&
a
leur lit, Coit
p~r
rapport
a
la peche
&
a
la navlgauon,
3UX pOOlS, moulins,
&
autres édifices
q~e
I'on
'pcu~
coo–
{\ruire Cur ces 6euves
&
rivieres, apparuem au
ROl.
Les
Ceigneuls hauts·jutlieiers
001
le meme droit Cur les
rivi~-
. res non navigables , ehaeun dans I'étendue de leur Cel-
~~~ .
..
Pour ce qui c{\ de la mer
&
de Ces nvages, quOl–
que perConne ne plli(fe en prétendre la propriété, eepcn–
dant les pui(J3nees politiqucs peuvem en empeeher l'u–
fage Coit pour la
p~che,
foit pour
la
navigation.
Alnfi en Franee
iI
n'y a que le R oi , ou ecuX
q~li
0111
permiffion de lui, qui pui(fcm.faire équiper des valC–
feaux
&
les meme en mer. Perfonoe aum ne peut a–
voir des Calines Caos la permifliol1 du Roi; ce foOl des
droi tS que les
roi~
Ce (om réfervés da."s leurs états,
&
qui font des marques de leur CouveralOeté.
On ne doit pas
confondr~
les
chofu dtI comm:meJ
ovec
1"
chOftI eommUI1CS.
Les premieres Com eelles
dollt la propriété appartieot
a
quelque eom.munauté,
&
dom I'ul:'ge ell eommon
ii
lOUS eeux
q~,
la compo–
fem , tels [om les prés
&
bois qui appaeuennent
a
une
CR O
311
commuDauté d'habirans, les hÓlels OQ maiCou, c"mmu–
nes des villes, lours portes, murail le" rempart,
&
1<,,–
tiñeatioo"
&
autres
ehofa
Ccmblablcs.
e
H
o
5
E
S
corporcl/cs,
Com eelles qui ont un eorp'
matéricl, (oit .nimé ou
inanim~
; tel, Com \es fruits ,
les grains, les be{\iaux, les terres, pr,!" bois, maifons,
ii
la diltérence des
(ho!.s incorporel/cs,
qui ne tombent
poim fllUS (es « liS,
&
que I'on ne pcut voir ni tou–
cher, mais que
naus
concevons
rClll~mel\{
par !'C: ntcn ...
dement, tclJes que les droits
&
aétions, les CuccctllllllS,
les fervitudes,
&
autres
eho(.s
femblables .
Voyn ei–
aprJs
e
¡.¡
o
5 E S
il1eorporcfles .
e
H
o
S E S
douteufeJ, en droit ,
COOl celles dont J'é–
veuement e{\
ineer~ain,
ou eelJes qui dépendelll de I'in–
terpreralioo d'une c1auf", d'un teflamcnt ou de quel–
qu'autre aéle.
lJ
en e{\ parlé dal1s un tr¡'s 'grand nom–
bre de lextes de droil,
indiqu~s
par Brederode, nu mOl
d"hi"m.
Laurenl Valla a faie un traité
de rchltI dHbiis.
e
H
o
S E S
d. famlté,
ou
d. pHre fac /lité, mer<c fa–
CIIlta,is,
fom eelles qu'jJ ell libre de faire quand on
veut,
&
quc l'ulI peut 3Um ne pas faire f.10S qu'il el\
réCulte aueun ineonvéniem; tel eH par exemple le droit
de pa(fagc qui appartient
iI
quelqu'un daos I'hérilage d'au–
trui . Ces [ortes de
ehofes
o,u de droitS ne fe perdene
Roint par le non-uCage,
&
la prefcrip\ion ne
con~mcnee
a
eoudr
i\
eet égard que du jour de la eontradl&,on ,
par exemple, du jour que le pa(fage a été r"fuCé.
e
¡.¡
o
S E S
fUl1gibles , rcs f/lngibilcs,
(0111
eelles que
I'on peut rcmplacer par d'autres de
m~me
eCpeee, eom–
me l'argent monnoyé , du grain , des liqueurs,
&e:
Elles Com oppoCées
l.
eelles que
1'0 11
appelle en drOlt
n011
fungibln,
que
1'011
oc pClH pas rernptaccr par
d'au–
tres tl.'mblables ,
&
qui gifl't:nt en
tnimation,
commc
une mai(on
1
un cheya 1,
&
L
e
H
o
E S
non
fl"',~iblcs,
'Voy'" ei-d.jJl/I
e
H
os
E S
f
ll
"l$ibks.
,
e
H
o
S E S
impoffibleJ, m droit,
foot eelles que
1'011
ne pellt réellemcm faire, OU qui lIe fom pas pcrmifes
fuivant les loix . Ces Cnrtes de
cbofes
o'obligem poine,
c'efl-a-Jire que fi 1'00 a flipu lé ulle c1aule
de
ceue lIa–
ture, ou fi un leflateur a appofé une telle eonditioo
i
C.
libéralilé, le [Oue efl regardé comme nOI1 éerit.
Vo–
y"" les lois
31.
&
188.
alt digef/e . de reg. juro
&
liv.
XLV. tito j. J.
3f.
&
JifJ.
L.
tito xvij. J.
t 8.
O
1-\ O S
¡¡
S
jtlgEN , .n drni"
fe preod quelquefois
pour ce qui réfu lle d'uII jugemellt, qucJquefois on en–
tend par-la le Jugemem meme; cllfi n
i<:
terme de
,ho- _
fe jllf,ée
ell rou,ven t renreiO[
.u
eas ou le jugcmcllt
a
aeqUls une telJe force qu'il deviellt hors de toule ae–
teillte.
Oppof" I'at"ori" de la ehof< jlt!!.ée,
c'ell fun–
der Ca demande OU Ces défenfes Cur q'uelque jugcmellt
rendu entre les partits, ou daos une cfpeee fembl ,ille .
L 'autorité de la
chofe jr'gé.
ell
1;
grande qu'elle pa(fe
pour une vérité conOalltc;
re! jltdicattl pro 'z¡critau ba ..
h.tur.
Suivant .
!'ordon/Mnee de
1667.
tito xxvij. arto
f.
les fenteoees
&
jugemells qui doivcm paller elJ force
de
ehof. jugic,
10m ecux relldus en dernier re(fort,
&
dOIH il n'y a point d'.lppel , OU dOIlt l'appd n'eH pas
reeevable , foit que les pardes
y
eu(fcnt formellemcnt
aequieCeé, ou qu'elles n'm éuffem interjetté appe l dans
le tems; ou que I'uppel en ait élé Mclaré péri.
L
'ar–
ticle
J
2 .
dit que
ti
la femenee a été figniñée,
&
que
trois ans apres la fignifi e3lion
i1
y ait eu lomm",ion
d'e!l appelJcr, I'appel ne f<ra plus recevablc fix mois
aprcs la fOOlmatiun; mais la felllenee pa(fera en force
de
chof. jllgé•.
Le délai pour les églifcs , hÓpitaux •
eollégcs,
au
lieu de trois alls , ell de fix ans . Au dé,–
faut de ces fommations, les. Cemenees, Cuivam
I'art.
17.
n'oOl force de
eh.!e jugle
qu'aprcs dix allS,
a
eompter
du Jour de la fignificnt ioll;
&
au bout de vingt ans,
a
l'égard, des églifes, hÓpitaux, eolJéges.
e
H
o
S E S
IitigiwfN , voy''!:
D
RO l r
S
litigie,oc.
e
n o S Es, appellées
mal1cipi,
ehez les R omains é–
toient eelJes qui étoient pollédées ell pleille propriété.
Elles étoiem ainfi appeJlées de
mancipium, .
qui figoi–
lioit le droil de propriété
&
de domaioe dont les Ceuls
citoyens R omains Joui(foient fur tous lcs fonds de l'{–
talie, Cur les héritages. de la call1pagne, fur les efela–
ves ,
&
Cur les animaux qui fervoieot " faire valoir
ces
memes fonds. Tomes ces
eko[a
étoieot appellées
re<
maneipi
ou
mancipii
' .
ii
la dlfierenee des provinees tri–
butaires des R omains ,
Ol!
les partieuliers n'avoiellt que
l'ufufruit
&
la po(Jcmon de leurs. fonds
&
des
ohofu
qui y étoient auachées; e'efl pourquoi 00 les nommoit
rel ",ce mancip;.
P3r I'ancien droit Romnin, l'ufuca..
pion n'avoit lieu que pour les
chofes
appelJées
mal1ci-
pi,