Table of Contents Table of Contents
Previous Page  344 / 796 Next Page
Information
Show Menu
Previous Page 344 / 796 Next Page
Page Background

/

306

eRO

lournées en-dedans; mais le lalon d'un pié

en

vis -

a–

vi~

la poinle de I'autre.

Voyez fig.

13.

D"

pa,.

Quoiql1e le nombre eres pas dont on

Ce

Cert

dans la danCe foil preCque infini, on les réduil néau–

moill5

a

cinq, qui peuvem démomrer toutes les dilfé–

remes figures que la jambe peur faire en ma,chant; ces

cinq pas Cont le pas droil , le pas ouverl, le pas rond,

le pas IOnillé,

&

le pas banu.

Les trails de la

figuc

14. défigneront le pas; la t!:–

te

A

indiquera on clt

le

pié avanl que de marcher; la

Iigne

AB,

il

grandeur

&

la figure du pas;

&

la ligne

Be,

la pofitioo du pié i la fin du pas:. on dininguera

qu'il s'agil du pié droil ou du pié gauche, Celan que

la

ligne

B

e

lera inclinée

a

droite ou

i\

gauche de la

ligne du chemin.

On eonnoltra

a-

la

1~le

A

du pas

l.,

durée:

Ii

elle etl

blanche, elle équivaudra

ii

une blnnehe de I'air Cur le–

quel on danre ;

Ji

elle etl naire, elle équivaudra i une

naire du meme air;

Ii

c'etl une croche, la lete no rera

tracée qu'i moilié en forme de

c.

D ans 1e pas droil. le pié marche Cur une IiRnc droi–

te: il y en

o

deuK Cortes, l'un en avant, I aUlre en

arriere.

Voya. fig.

I

f.

&

16.

Dans le pas ouvert, la jambe s'ouvre:

iI

y en a de

troi rOrteS, I'un en-dehors, l'aulre en-dedans en are de

eerele,

&

le Iroifieme

i\

diré qu'on peuI appeller

p(\!

droit,

paree que (, figure etl droile.

Vo)'<z. 1" fig.

J

7.

18. 19.

Dans le pas rond, le pié en marchant fait une figu–

re ronde: il y en a de deut rortes, l' un en - dehors ,

l'aulre en-dedons.

Voycz.

1"

fig.

20.

&

2T.

Dans le pas tortillé , le pié en marcham re tourne

en·dedans

&

en-dchors alternati vement :

i1

y

en n de

troís fortes,

)'un

en

avaot,

I'amrc

en

arriere, le tro i–

(ieme

a

elité.

I/oy<z. les fig .

22. 23. 24-

D ans le pas baltu, la jambe ou le pié vient battr e

contre l'aucrc : ii

y

en a de trois fones

1

l'UI1

en avant

1

l'autre en arriere,

&

le troilieme de coté.

Vo)'cz. les

fig

2;. 26.

27·

On pratique en f.,irant les pas pluficnrs agrémens,

eomme

plié,

lI~vl,

fal/té, c(\brioU,

tomb~t,

gli.!T¿,

(\–

voir le

ptl

crJ

I

OIr, pofer

1(\

potnte

d"

ptl; p of"

le

laJo" tOltr11tr

IIn

t¡uart dt tour, tOllTner

111)

dtml–

tour, 'tourntT tro;J 'lltartJ

de

tour , tOltTner

le

tOllr

en

I"tit,·,

&c.

....

Le plier Ce marque rur le pas par petlt ttret panche

du cÓlé de la tele du pas, comme on voit

fig.

28.

L'é lever re marque Cur le pas par un petit tiret per–

pendieulaire.

VO)'<Z. lo fig . 29·

Le Cauter, par deux tirets perpendiculaires .

Voycz. la

fig.

3°·

L e cabrioler, por lrois.

V a)'ez. la fig·

3T.

Le tomber, par un autre tirel

plac~

au bout du pre–

mier, parallel.

~

la direaion du pas ,

&

tourné vers la

pointe du pié.

VOY'"

1"

fi~.

3

2 •

Le glilfer, par une peme

lign~

paraJlele

3

la

~ire­

aion du pas,

&

coupée par le ttret en deux partles,

dont l'une va vers la t{!te

&

l'auTre vers le pié .

fig.

33i:>ans le pié en I'air, le pas etl tranché comme dans

la

lig.

34·

Daos le porer la pointe du pié rans 'que le eorps y

foit porté, il

Y

a un point direaement au bout de la

ligne qui reprérente le pié eomme dans la

lig.

3f.

Dans le porer le talan I.,ns que le corps

y

loit por–

té,

iI

Y

a un point direélement derriere, ce qui repré–

feme le talan.

VO)'<Z. la fig·

36.

Le tourner un quart de tour, le mar ue par un quart

de eerele .

Voyez. la fig ·

37·

L e lOurner un demi-lOur , par un demi-cercle .

VO)' .

lig·

38 .

.

.

Le lOurner IrOIS quarts de tour, por les trplS quam

de la circonférence d'un cerele.

Voyez fig · 39.

Le lOurner un lOur emier , par un cercle emier.

Voy.

fig.

4°·

Lorrqu'il

y

a

plufieurs lignes Cur un pas, on exécutc

les mouvemens qu'ils repréCentent les uns apres les au–

tres, dans le meme ordre on ils Com placés ,

a

com–

meneer par eeux qui ront les plus pres de la téte du

pas, qu'¡¡ fau t conlidérer divifés en trois parties ou

tems .

00

fait dans le premier tems les mouvemens

qui COOl marqués Cur la premierc partie du pas : dans

le rec.ond, cem qui rom placés Cur le milieu.:

&

dans

le trolfieme., ceUA .qui' roOl placés

iI

la 6n. Atllli 'luand

il y a un

It~ne

plt<! au commencemcnt du pas, II (j–

gnifie qu'il fam

pli"

av

3m

de marcher. D e m eme des

ílutreS,

eRO

Les I.,uts

Ce

peu vent exécuter en deux manieres;

o~

I'on

r~ute

des deux piés

a

la fois , ou I'on raule en mar–

cham d'un pié leulement. L es raUts qui fe 1001 des deux

pió

a

la fois Cerom

marqu~s

rur les politions, eomme

il rera démont;é dans I'exemple ci-apres; au lieu que les

fams qui Ce fOn! en marcham, re marqucm Cur les pas.

L e pos laulé re lait de deux manieres; ou I'on rau–

te

&

retambe rur la jambe qui marche,

0\1

I'on fau te

de,

relOmbe Cur l'autre ja.mbe .

.

S'il y a un figne lauté rur un pas,

&

pOUll de figne

en I'air apres, c'etl une marque que le 13ut Ce fait rur

la jambe meme qui marche; s'il y a un

li~ne

en l'air,

e'etl une marque que le Caut fe rai! Cur

1

autre jambe

que celle qui marche.

La danre, de meme que la ma(jque, etl fans agrl!–

mem fi la merure n'eO rigoureorement obCervée.

Les meCures Com marqoées dans la danre par de pe–

tites lignes qui coupenl le ehemin; les inlervatles du che-

. min comp'¡s eutre ces lignes, Com oceupés par les pas,

dom . la durée Ce connoit par les tétes blanehcs, noi–

res, croches,

&c.

qui montfent que les pas doivem du–

rtr aotant de tcms que les notes de la moliqoe placées

au-ddfus de la figure de la dan re .

VO)' .

I'<.~emple .

Ainti

un pos dont la Tete etl blanehe, doil durer autallt qu'u–

ne blanche de I'air fur lequel on danre;

&

on pas dont

la tete en uoitc, doit

durer

3UtalH qu'l1l\p

naire

du

me–

me air. Les polidons marquent de meme par leurs te–

tes, les tems qu'elles doivent lenir.

11 Y

a trois rOrteS de melores dans la danre; la

me–

Cure

a

deux tems, la merure

ii

Trois lems,

&

la meru–

re

3

qU3tre

tems.

La merure

a

deux tems comprend les airs dc ga vot–

te , gaillarde, bourrée, rigaudol1, gigue . canarIC.:,

&c.

La

merure

a

trois

lelOS comprclld

les

3irs de

cou–

ralllC, fhrabande, pa{facaillc l

chaconc,

menuet} patrc–

pié ,

& c.

La meCure

¡¡

quatre tems eomprend les airs lents,

comme par exemple I'entrée d' Apollol1 , de I'opér. du

T riomphe de I'amoor,

&

les airs de Lour•.

Quand il faodra laó(ler paner qnelques mefures de I'air

fans¡

danfcr, foit

3\.1

commencemetH o u au

milicu

d'u–

ne danre, on les marquera par une peliTe ligne qui cou–

pera

1'0

ehemin obliquemeOl: il y aura autam de ces

perites ligncs que de mefures; une demi-mefure fera mar–

quée par une

d.mi

-ligne oplique; ainJi le «pos marqué

fig .

4'· etl de trois mefures

&

demie. L orfqu'on aura

un plus grand nomhre de mefures de «pos, comme par

exemple dix, on les délignera par des batons qui en van–

dront chacun quatre.

Voyez. la fig .

42. Les Tems, de–

mi-tems

&

quarts de tems, Ce morqueront por un ((,a–

pir, un demi-foapir,

&

ún quart de 100pir, eomme dans

la mufiqlle.

I

Aux airs qui ne commencent pas en frappam, c'e tl–

a-dire oi! il

Y

a des notes dans la preOlicre merure rur

Icfquelles on oe danre point

ordinairem~nt,

cornme aux

airs de gavouc: chacone, gigue, loure, bourrét!,

&c.

on marquera 13

valeur de

ces notes nu commenccUlcl1[ .

J7oyez. ¡'explica/ion

dt

I'cxrmple ci-opreJ .

L es fi)(ures des da"Ce,

le

divirem n3tllrellement en

deux e(pece" que les maltres appe llem

rlgulieres

&

ir–

régtllitru .

L es figures

réguli~rcs ron~

eelles oi! les chemins des

deux danreurs fonl Iytnmétrte clllcmblo;

&

les irrégu–

lieres, font

eelles

on

ces mC:Incs chemins

lIe

f(lne pas

de rymmétrie.

1I

Y

a encore dans la danre des mou vemens. des bras

&

des msins, ménagés avec arl.

.

Les mains Conl marquées par ce, caraaeres repréren–

lés

fig .

43. le premi"r eO pour la main

ga~chc.'

&

le

Cecond pour la mato drolle; on place celul qUI repl

e'–

fcnte la main droite, i droite du chemin ,

&

le recond

ii

gauche. On obrervcra ., quan.d on aura donné une ma;n

ou

les

deus,

de

ne

pOlne

ql1It1er

qu'on ne

(CÜUVe

les

m emes figues lranchés.

VO)''''

1"

fig.

44.

A

reprérente

la femme,

B

I'homme auquel la f<mme

A

donne la

main gauche, qu'il re,oil dans

l.,

droite : ils marchent

enremole taul le chomin

A D Be,

¡¡

la fin duquel ils

fe qnittent; ce qui etl marqué par les mains qui rOnt

tranchées .

Les dilf¿rens pom des bras

&

Icurs mouvemens, ront

marqués par les lignes [uivans.

11 , B,

e ,

fig.

4)". mar–

que le bras droit; le meme figne,

fig .

46. tourné de

I'autre cbté, marque le bras gaucho .

/1

marque I'épau–

le

B

le coude,

&

e

le poignet. Pour placer les bras

Cu; le chemin, on ditlingue.. les endroits ou on va el1

avalU

&

en aniere, de ccux

ou

I'on va de cÓté ;

:l

ceus;:

on

00

va en avaut

&

en arriere, on marquer:, les bras

aUX