eHO
e
H OE U
Jt
S, (
/el)
qui fe dit
to~jours
au plu,ier'
on appclle ainfi en nom eolle8if les ehameu"
&
le;
chanteuCes qui
eI~eutenr
les
cha:lIrI
de I'opéra . l Is font
plaeés en haie fur les deuK ailes du Ihéatre; les hautes–
contre
&
les tailles formem uue ecpeee de demi-eerde
dans le fond. Les
eh"'tlrl
remplilfent le théatee,
&
fo,–
ment aino un fOIl agréable eoup d'reil; mais on le.s laiC–
fe immobiles
a
leur place: on les entend dire quelque–
fois que
la terre
s'lcro11le
fOll1
lellPf
pas,
lfu1iiJ
périf–
[ene,
&e.
&
pendanr ce tcms
íls
demcurenr tranquilles
¡lU
m~me
lieu, fans fai,e le moind,e mou \'emenr .
Vetlet théatral qui en ,Hulté des a':Hons qu'on lcur
:a
fuit fai,e dans
I'",trle d'OfiriJ,
des
fitel de I'H)'men
&
de I'Amotlr ,
doit faire Ceotir quelles grandes beautés
naitroient de leurs mooverncns, fi on les excrc;oit
a
a–
gir eonformément aux ehofes qo'on leur fait ehamet
l/oJe~
OPE' RA.
(B}
•
. eH OE U R S,
/el eh",url de dan[e .
On les appelle
plus eommuoémenr
eorPI d'entréu
ou
figuram. VO)'e!l.
C
o
R P S D'E N T R E'E
&
F
1 G U R A N T .
(B)
C
H
O G A,
( Glog.)
ville eonodérable de la Chi–
ne, dans la provinee de Xanfi, cur la rivj ere de Fi.
C
H
O G lA,
Otl
C O
D
G lA,
Ott
H O
Ci
l
A
Ott
COZ
Z
A , (
Hift.
mod.)
ear on troove ce
oo~
é.
crit de toutes ces manieres daos ditlerens anteurs
0-
gnific , en langue Turque,
fin maítre., tln doOcur, prl–
«Ptet/T,
ou
$ottvermur.
Golius <lit q,oe c'en uo mor
P erCan , qui hgnifie
viei/lard,
mais qui s'employe ordi–
nairemem pour un titre d'honneur.
11 Y
a dans le ferrail
pluoeurs
ehogial
chargés. de l'éduearion des iehoglans,
. &
autres Jeunes gens qUl y Cont deninés pour le Cervi–
ce du grand-Ccigneur . Le préecpteur des
~nfaos
de fa,
hauteffe porte au
m
le nom de
eodJ!.ia
ou de
co>.za.
C
H
O l S E
U 1L, (
Glog.
)
petite ville de France
en Champagne .
C
H
O
1
S
1E,
r.
fe
('Juri[prrtd.)
en Bretagne,
Ii–
gnifie le
droit de ehoijir .
Po)'e~
Hevin fur Frain ,
pag,
699. 703.
&
706.
(A,)
.
• CHO I S IR ¡ FA,IRE CI;lOIX, ELIRE,
OPTER, PREFE'RER, v. Cyn.
(Gramm.)
ter–
mes relatifs, ou. Ceulemem au jugement que l'ame por–
te de dilférens objets doRt elle a comparé les qual ités
entre elles, ou
ií
ce jugement ,
&
a
une aaion qui fiJ it
(lU
doit Cuivre ce jugemenr qui la détermine
ií
étre
tel~
le óu telle.
e hoifir
en relatif aux choCes;
faire ehoix,
aux pertoanes. La Cnlubdté des \ieux en un objet que
Je
Couverain ne doit pas négliger , quand il fe
ehoijit.
une réGdenee; la probité rigoureuCe en· uoe qualité er–
femielle dans les perConnes donr
iI
fera ehoix
pour
e–
tce fes mininres.
Choijir
en relatif
a
la comparaiCon
des qualités ;
prlf/rer,
a
l'a8ion qui' la Cuir .
J
'ai
elloiji
cntre beaucoup
d'étoftes;
mais apees avoir bien exami–
né,
j'ai
do¡ml
/4
pr(flrence
a
eell
7
que vous me vo–
ye7_. Le moment ou I'on apperc;olt I'eleellenee d'un
objet tur un autre en eelui de la
prlflrenee,
au moins.
dans l'eCprit. Lorfque
M.
I'abbé Girard a dit qu'on nc
ehoijiffoit
pas touJours ce qu'on
prlflroit"
&
qu'on nc
pr/Jlroie
pas toujours ce qu'on
~"oijilfoit,
iI
nous a pa–
ru qu'il n'opporoil pas ces deux termes par leurs véri–
lábles différenees . ün
frlfere
toil jour·s celui
qu~on
a
choifi;
on prtndroit toOjours eelui qu'on a
prlfr!rl;
m ais on n'a pas toOjours ni celui· qu'on n,
eh.iji,
ni
celui qu'on
a. prlf/d- . Choifir
ne fe dit que des eho–
fes, I"ais
prlJirer
fe dit & des ehoCes & des perlan–
n es: on peut
pdfl"r
le velours entre les écotles,
&
les eara8eres' doux eorte les autres. M. l'abbé Girard
prétend que I'amour
prlfe"e
&
ne
ehoijit
pas : cette
penfée, ou I'oppootiou des acceptioos
pr/fl rer
&
choi–
jir
en ce fens, nou. parolr fau(fe; le feul amJlnr 'Lui
(1) L:\ Choix
tIto!
minérli,.
&:
dI! ce qui conviene le
mieu~
a
ch¡¡_
'lile efpece pOllr les travaillee
avec
prohe. eft une part' plll¡
efii:n.
delle de
la
méto'dhtrgie,
Le
véritable
moyen
ponr tirer
protic
des
minerai.s .
c'en
de
com_
mencer p:u' creufer rrofondéroenc ::want dI! bice aucun choix. Le
déflUt de
féparer avec
exall:itude
non~G:ulement
le minerais dl!s picr–
tes
qui nI:
fom
pas métalliques. mais méme les
minerai
les
uns
'.des
autrCJ, felon Icur, diflérence.
Be
Icur,
genre,
•
n cauflo! un srand
préjudice jnfqu'a préfent_. fans quoi pour cda on
y
ait fait ;men.
lion.
Le
moindre
dommage
:.1
été
de pe:rdre
les
monlages
des
pie.rrcs
Clue I'on croyoie méealliques.
8c
qui nc 'tenoicne
aueun
m~t:tl ,
Le
plus gtand a
été
de n'avoir ras riré le fin des véfltables minerais
plree
qu'on les
:.1
travaillés cnremble
¡j'une
ruéme rn3nierc . lorf–
qu'i1s demandoient des opérations diñ¿rentes,
Travailler rar le vif.argem le minerai qui veut (;ere tr.w:ti!lcS
p:'Ir
le fen. c'eft: le
perdre. Jener
dans le
fournc;:¡u
le rD:
ioer.li«ui
ae
veUt
pas érra fondu ...
'd\:
DI:
rien
faire,
'CRO
30I
u'ait
p~'
choifi,
c'en celui qui o'ayant 'pas deux objets
a
comparer, n'a po. donner la
prlflrence. Opter,
c'en
etre dans la néceffité ou d'aceepter ou de refuCer I'uoe·
de deux chores: lorfqu'il u'y a pas eootrainte d'aeee–
ptatiOll
ou de [efus, il
peur
y
3voie COCQre un cas
d'Q–
púon
,
mais e'elt le Ceul; celui ou
1'00
n'apper~oit
eO–
tre deux objets aueune raiCon de préférenee .
E/i..
ne
fe dit guere que d'un choix de perfonnes relatif :l quel–
que dignité qui s'obtient
a
la pluralité des voix : le Cou–
vecain
'ehoijit
fes f:Lvoris> le peuple
¡lit
Ces
maires .
C
H
O
1
X, f,
m.
terme qui marque 1'.8ion du ver–
be
ehoijir. Po)'ez
C
H
o
1 SIR.
C
H
o
1
x: il y a daps
13
Peinture , eomme daos la
Seulpt,ure,
ehoix
de fujtt,
ehoix
de compootion,
eho;",
d'altitude. La beauté du
ehoix
d' un fUJe! dépend de la
juneffe de Ces rappons avec les circonllanees, le tems
p0ur lequel
iI
en fait, les lieui ou· il d.?it
e~re
"lacé,
4
les perConnes qui l'om fair faire. ChOlfir n a CIen de
cornmun avec exécuter, foir en Peimurc, foit en Poél"
fie: un fujet peur etre tres-bien choili,
&
tres-mal trai–
té.
On dir qu)i
1
y.
a dans un tableau un beau
ehotx
~e
compofition lorfque le peiotre • Caio dans le CUlet qu'll
s'en proporé de repréCenrer, I'innant le plus e(,>I1 v ena–
ble,
&
les objets qui peuvent mieux le ear.8énCer; un
choix
d'altitude , 10rCque le.s .figures .fe
pré~entent
.Cous
de benux arpe8s : aino on alme mleux VOlr le vlf..ge
d'une femme lor.fqu'il ell beau, que le, derriere de f:r.
trte.
Les
profeff~urs
des aeadémies , eurieux de la réputa.
tion que doone le talem de ce qu'on appelle
bien p o[er
l.
>?Jode/e,
font un tort conjidérable nux étudians, par I'at–
remion qutils
ont
a
nc les leur préCcnter que p:lr ces
cÓcés de
choix;
ils les
cmp~chclH
de connoitre,
&
COI1-
féquemment d'cmployer d'autres aCpeas Cous leCquels
la n.ture fe préCente le plus fréquemment,
&
les réaui–
fent
a
un pedt nombre d'attitúdes qui, quoique variées,
portent toíljcurs. un caraaere d'uniformité bien plus de–
('gréable dans uoe compoGtion , que ne le Ceroicnt ces
altitudes. rejettées que le maltre n!feae de lai(fer
ig.no–
rer
a
fes éleves.
Diél. de Pei"t'lIre.
L e
mot de
ehoá
fe prend en bien eomme en mal;
&
I'on !rouve plus fouven t
:l
reproeh,r le mauvais
ehoix,
qtl':\ faire I'éloge du beau.
(R)
(,)
.
C
1-1
O
LA.
G.o G
U E,
adje8.
(Medai". thlrapeu–
tic¡.)
Les atlciens rncdecins qui croyoicm avoir amant
d'eCpeces de purgatifs <ju'ils rceonnoi(foient d'eCpeces
á'humeurs exerémelltitielles, appell oienr
eholagogttel
ceux
qu'ils deflinoient
a
évacuer la bile.
f7.
P
U R G A T , F..
Ce mot en. eompofé de
~'"
,
bile,
&
de
,,~~
,
je
chalTe.
.
Juneker obCerve avee raifon que eelte divifion des .n–
ciens
di
moins chimérique qu'elle n'en II)al conc;tle ou
mal énoncée .
11
ne faut done pas la rejetter ab.Colu–
ment , comme la ph1part des modernes om fa it, ma is
plutÓt tleher de ramener la prétendue propriété
I/eéli–
ve
de ces médieamens.
a
des nutions plus elaires.
l/o)'.
EVACUANT .
. Quoique nous ayons réduit aujourd'hui l'a8ion de
rous les purgatifs, a des irritations,
a
I'agaeement
plus
ou moms eonGdérable de I'organe, dollt nous avons
a
réveiller ou
~
.ugmem,r
I'txcr/tion, voyez
E xc
R
E'~
T ,
o
N,
ce qui Cemble exclure toute autre ditrérenee en–
tre les purgatifs, que eelle qui dépend de Ieurs degrés
ou
nU~lIces
d'aélivité;
cependan~
nous avons
enCOre
quelques médieamens, auxquels nous fuppoCons, du
moins taeitemenr , une efpeee. de vertu
eholqgog"e ,
ou
meme hépatique, qua!;t': moins déterminéc encore .
Nous ordonnons done commullélTlent, d2l1s les mala–
di~s
duofoie ,
&
daos I'int.emion de [aire couler la bile;
nO~f
Les minerais font facites
a
bénéficier , 's'ils s'accordcnt enremble
dans le genre de leur medecine;
&.
dilT¡.c ¡les.
fi
d\aenn d'eux en
d,em:lndc une différeme,
.
Le.
PACOS
qui n'om aucon
brill~nt .
font
peoree, a
étre travad.
léJi
p:1r
le vif..::ugent.
.
~
,.
La
Tarlln"
reUt
aum
crre uav:ullce de cettc manler.e, Mau ::.fia
qu'¡¡ ne fe pcrJe rien dI! (on riche moEt,al.
&,
que ne derD,eurc:lt
allenDes parties mi!ulliqucs dan! les. (eorles
qUI
en rel\:ent,
ti
valle
rnieux In fondre par le b:lin de Plombe .
bie~,e f~ti~~:~r::';.t;·
eani(r::
~~~~11& r:C~~f~a~g:~~e~~. :,~. ~~~
pas
fl.cilement:
ji
mue
le
menre
a
pan. ppur
le fondre avee b.
Tdca"4,.
Le tra\'aH le plus
con\'enable du
l>fACI¡dCt1.d••
en:
le
rlllti"
me la fonte eA:
eelui Jes
SOJ',clm,
Le
'f\!fitltT¡
Se
le
e',chif,.
doivent fe fondre cdmme 1.1
TarAn",
Les
Négrillol (ont
lllu.,
rrapres
a
la font4 qu';m
víf,3roco.t
(D )