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eH!

SuivaÍ1t le droit Romain, ou I'implritie ltott rtput.!e

uoe faute, le

ehimrgien

éroie tenu de I'aecidene qu'i1

avoit oceafionné par lon impéritie: mais parmi nous un

C hirttrgien

n'eCl pas reCponCable des fauees qu'il f3ie par

ignoranee ou par impéritie; il faue qu'i! y aie du dol ou

<jgelqu'auere cireonaanee qui le rende eoupable .

Voya.

1"

arrét¡ citll par

Brillon, au mot

ehirurgim , n.

8.

Les

ehimrgienJ

fene ineapables de legs faies

a

leur

protit par leurs malades, dans la maladie done i!s les

001

crait¿s .

VOY';:'

la loi

Jcio

ff.

.tie legat.

1.

&

leg.

Medi<1lJ

'l'

iI••

xtraord. eognit.

Rieard,

del donat.

parto

l .

e .

iij. Jeél.

9.

n.

299.

(A)

C H I S C H,

( G/og. )

ville du royaume de Boheme,

dans le eercle de Sae7..

CHISON,

(G/og.)

riviere d'ltalie en Piémont,

<jui fe jetee dans le PI>,

a

peu de diílanee de Carma–

gnole.

C H I S O P O L

r,

(Géog.)

ville de la Turquie Eu–

ropéenoe en Maeédoine, fur la riviere de Seromona.

C HIT A C,

(Géog.)

petiee riviere de Franee dans

le Gevaudan.

C HIT E S,

f.

f.

(eommer,,) ehito, moultan!, eaf–

fa, lampa./Jo, b.tilleJ, g"raer, lagiaJ du pegu, mafu–

' ipatan, toilu

&

mouchoirs,

romal, tapiJ!(ndis,

&c.

fom des mouffelines ou toiles de eoton des Indes orien–

mIes, imprimées

&

peintes avee des planches de bois,

&

donr les eouleurs, Caos ríen perdre de leur éelae, du–

rene aotant que la roile meme .

It

Y

en a d'imprimées

des

~eux

e6eés, (elles

q.ue

les m,!uehoirs

&

les

eapif–

fendls, dont on peot fatre des eapls

&

des eourcepoin–

les: les unes viennent de MaCulipaean, fur la e6ee de

Coromandel, ou les

Fran~ois

om un eompeoir; les au–

tres, du royaume de Goleonde, du ViCapour, de Br3m–

pour, de Bengale, de Seronge,

&e.

&

s'aehetene

¡¡

Su–

rate. C'en du ehay, plame qui ne eroh qu'en Gol–

conde, que I'on eire ce beau rouge des roiles de MaCu–

lipaean, qui ne fe déeeine jam3is. L es Hollandois par–

ticulierement, les Flamans,

&

la plúparl de eeux qui

vcndent les eoiles peimes des Indes,

les

eoncrefone Cm

des toiles de eotort blanehes qui viennem vérit.blemem

des Indes,

&

qu'on aprelle

ehinto-[tronge;

mais leur<

eouleurs n'one ni la meme durée

01

le

m~me

éelae qu'

on remarque aux véritables, de Corte que pluoeurs de

ceux qui les .eheteue Cont Irompés .

11

n'en eCl pas de

meme des damar:ls, foulalis , landdns) daridas ,

&

autres

étoffos

&

tafleeas legers de Coie qui nous viennent pa–

reillement des Indes, qui Cone imprimés auffi avee des

planches de bois; i1s ne peuvem Ce eomref.ire en Eu–

rope, paree qu'on n'en tire poiO! de ces pays qui ne

foieO! imprimés . Le traie du deffein des broderies des

moulfelines ou eoiles des lndes, eCl auffi frappé ave::

des planches de bois,

ii

moins qu'elles ne foiem blan–

ches; les bl.nehes fe eravaillent avee la pieee . Mais eom–

me on a eommodémene des moulfel ines, Cans ctre bro–

dées, quantité font broMes en H ollande, en Franee,

&

• illeurs, ou on les fair palfer pour origina;res des Indes ou

de la PerCe.

V oy.

PE

R

S ES, S E

R

o

N G E,

T o I

L

ES

I'EINTES, I NDJENNES,

&

Fu

R

t ES.

e .t articl.

eft

de

M .

P

A P

J

L L

ON, done il ea parlé dans le

Di–

fCOUYJ

pré/iminaire .

• C

1-1

I

T

O N E,

(Mythologi.)

Curnom de D i"ne.

Elle fut ainfi appellée, du eulre qu'on lui rend.oit dans

un peeit bourg de l' Attique, ou

peue-~tre

du mot gree

xí'un ,

habit

1

paree qu'on lui

conr3.croit

les premiers ha–

bies des enfans . On la nominoie auffi

Chieonla.

C HIT O N I E S,

C~f.

(My,hol. )

feees eélébrées en

l'bonncur de D iane de Chitone, village de

l'

Attique,

d'ou eetre D iane fut appellée

e

hitonia .

C HIT

o

N

1

S Q

u

E, f. f. tonique de laine que les

Grees portoiem Cur la peau,

&

qui leur fervoie de ehe–

mil;'. L es Romaios, <Jui avoiem le meme

véeeno.em

,

l'appelloieO!

("b,IC,lla .

aH ITOR ,

( Géog.)

grande ville d'Afie , dans les

états du grand Mogol, daos une provinee de meme

nom.

L ong.

9t

lat.

23·

CHITPO R, (Glo¿¡.)villed'Afie dans I'lndo-

nan, au royaume d'Agra, tur les frontieres de eelui de

Guurate .

CHIT-SE,

e

m.

(Bot. exotir.)

.rbre des plus

e(limé

.l

la Chine pour la beauté

&

la bomé de ron fruit.

Je lui eonnois ces qualieés par gens qui om été dans le

pays ,

&

plus eneore par une relalÍon du P. Dentreeol–

les miffionnaire, inCérée dans les

l<ltre¡ Idifian/o, tomo

XXIV.

doO! voici le précis.

L es provinees de Chamong

&

de Homan om les eam–

p'gnes eouverees de

Ghit-Jes,

qui [ont preCque auffi gros

que des noyers. Ceux qui eroi(fent dans

la

provinee

de

Tome IIl.

eHI

Z9i'"

T'ehe-kiang, portent des fruits plus excetlens qu'.illeurs.

Ces fruits eonCerveoc leur (ra¡eheur pendant tOue I'hy–

ver. Leur tigure u'etl pas par·eour la méme: les uns

Con

t

ronds; les aueres allongés

&

de forme ovale; quelques –

uns un peu plats,

&

en quelque Corte

ii

denx étage s

femblables

ii

deuK pommes qui feroient aeeolées par

le

milieu . La groffeur des bons fruits égale eelle des

0-

ranges ou des citrons:

í1s

om d'abord la eouleur de

ci–

tron,

&

enCuiee eelle d'orange. La peau en ea tendre,

minee, unie,

&

liffée, La ehair du fruie

ea

ferme,

&

un peu apre au goút; mais elle s'amnllit en mOriffam:

elle deviem rougea tre,

&

aeqniert une Caveur douee

&

agréable; avam meme I'emiere matorité , eerte ehair,

10rCque la peau en ell 6tée, a un eereain melange de

doueeur

&

d'apreeé qui faieplaior,

&

lui donne une ver–

tu aClringeote

&

faluraire.

Ce fru ie renferme trois ou quatre pepins pierreux, durs,

&

obloogs, qui eomiennent la Cemenee .

/1

Y

en a qui

étant nés par artifiee , fom dellitués de pepins,

&

ils

Cont

plus eílimés. Du relle,

iI

eíl rare que ces fruies mO–

riffent fur I'arbre: on les cueillc en Automne, 10rCqu'ils

fone parvenus

:i

leur groaeur naturelle: on les mee Cur

de la paille ou Cur des claies olí i1s aehevem de murir.

Ce détail ne convient qu'. I'arbre qu'on prend Coi

n

de eultiver. Pour ce qui ea du

ehi

Cauvage ,

iI

a un e¡one

tortu, Ces brauehes enrrelaeées

&

femé<s de peeites é–

pines: le fruit n'en ea pas plus gros qu'une pomme–

roCe de la peeite efpeee. La culture de ces arbres eOn–

lifle principalemem dans I'art de les emer plul;eutS fois;

alors les pepihs du fruit deviennem plus pelÍes,

&

me–

me quelquefois le fruit n'a point de pepin.

Les arboriíles Chinois foO! des éloges magnifiques de

I'arbre

ehi

;

les plus modérés lui reeonnoilfene Cept avau–

tages eon lidérables;

l°.

de vivre un grand nombre d'an–

nées produiCant eonaammem des fruits;

2

v

de répandre

an loin une belle ombre;

de n'avoir point d'oifeaux

qui y faffen e leurs nids;

d'etre exempt de vers

&

de

toue autre infeae;

rO

d'avoir des feuilles qui prennenF

les eouleurs les plus agréables, 10rCqu'i1 a été eouvert

de gelée blanehe;

6°.

d'engrairrer la terre avee (es me–

mes feuilles tombées, eomme feroie le meilleur fumier;

7° de produire de beaux fruits d'Ull goa l exeellem .

Les Chinoi, om contorne de les féeher de la manie–

re .a·pcu-pres qu'on Ceehe les figues. lis ehoififfent eeux

qnl/om de

I~.

plus grorre .eCpcee , .

&

qui n'om point de

pepln~;

ou s lis

~n

o nt ) lis les t1rent proprement: en–

fUlee t1s preaene lOCennblement ces fruies .vee la main

pom les applatir ,

&

i! les tiennem e.poCés au Coleil

&

:i la roCée. Quand ils font fees, ils les ramaffene dans

un

g~and

vaCe

juC~u':i

ce qu'ils paroiffem eouveres d'll–

De e!peee de gelée blanehe qui eCl leur fue Cpiritueux,

lequel .a

pénée~é

Cur la Curfaee: Ce Cue rend l'uCage de

ce frlllt (aluealre aux pulmolllques _ On prendroie ce,

fruies ainfi Ceehés pour des tigues,

&

alors i1s Cone de

garde . La meilleure provifion qui s'en fatTe, e'ea dans

le eerritolre de Kem-eheou de la provinee de Chantong .

Sans doute. que le fruie a dans ce tieu-Ia plus de eorps

&

de eontlaance: en effet, quand

iI

en: frais eucilli

&

da~s

Ca mnturieé, en ouvram tant foie peu fa peau ,

On

al~lte

&

on fuee avee les levres toute

la

pulpe, qui ell

tres-agréable .

Sans examiner quelle eoutianee mérite le récie du P.

Demreeolles ,

&

aotres voyageQrs, fur I'ex.cellenee du

eh'~-f.

&

de

Con

fruie,

iI

ue Ceroit peut-etre pas diffi –

cile d'en juger par nous-memes en Europe. L'arbre

y

eroieroie aiCémene lilÍvane les apparenees, puiCqu'il viene

• merveille dans les parties méridionales

&

feptencrio–

nales de la Chine, dalls un pays ehaud eomme daus un

pays froid : il ne s'agiroie preCque que d'avoir des pepins ,

&

I'on ne manqueroie pas de moyens pour y parvenir .

On n'ea Couvent privé des choCes, que faure de s'eere

dooné dans I'oeeafion quclques foins pour Ce les pro–

eurer .

Artiel.

de'

M. le Che'IJali<Y

DE

J

A U

e

°

o

R

T.

C H I V A S

o"

C H I V A S S O,

( G;og.)

ville for–

te d'ltalie dao,s le Piémonc, pres du

PO.

Long.

2,..

30.

lat.

45· 3.

,

C

H

J

V

A S,

(Giog.)

ville d'Efpagne au royaume de

Valence.

• C H I

U

S, f. m.

(Hift·

anc. )

un des jets des dés .

Quelques auteurs opineot que e'éeoient les trois erois;

d':lUtres les trois unités.

C H I

U

SI,

(G fog.)

p.~tiee

v.illc d'Italie au grand du–

ché de Tofeane, dans le Slennols .

L ong.

29.3°.

lat.

43.

C H

1 U

T A

Y,

(Géog.)

ville confidérable de la Tur–

qule en Afie, eapieale de la Natotie, fur la riviere d'A–

yala.

Lon~

47.

22.

lat.

39. 42.

C

H

J

Z E' , (

Gé.o~. )

peeite villc de France en Poitou.

Pp

CHL.I\-