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eRO

~,

gl'andes évaenntions qn'iI a foufferte$

par

hant

&

par

" bas, la premlere chofe que Je lui donDe eri un grand

" verre de la déeoétion ci-deffus;

&

quand les envies

" de vomir fom nn peu appaifées, j'ordonne fréquem–

" mem nne pelite pilule d' oprum, du poids de dcux

" liers de grain pour une perfonne ordinaire,

&

donl

" j'augmeme ou diminue la dofe, relon

l'

age ou les

.. fOfees du paliem •

" Mais

(j

le malade a des eonvul(jons

&

les extré–

" milés froides; fi fon pouls eri foible

&

inlerminanl,

" i1

faut alors donner une forle dofe de

lalldanflm

Ji–

" quide, patee qu'il agil plus promplemenl que I'opium:

~ "

par exemple, on en preferira vingl-cinq gounes pour

uoe perfonne ordinaire, dans une once de bonoe eau

de canelle,

&

par-delfus un eoup de lel vin ql1i plai–

" ra davanlage au malade, mélé avee parties égates de

13

décoétion. Apres cela, iI boira pour fe der.1Ité–

" rer de ladile déeoB:ion,

a

laquelle on pourra

m~me

ajouler de lems en tems un peu de vio, feloo le be–

" foin qu'on aura d'employer les cordiaux. Pour pré–

venir la reehOte que le malade ne pourroil pas foa-

" tenir, il fera tres-a-propos de réitérer foir

&

matin,

les ealmans en petite qu.mité pendam quclques jours

de fuile,

&

il faut a voir olteolion de ne pas furchar–

ger I'eftnmae,

&

de ne lui préreoter que des alimcns

faeiles

¡j

d igérer,

&

qui lui con viennem .

" 00

obfervera que ces dernieres remedes ne doivent

éll.

employés que lorfque le malade eri entieremem

épuifé; mai. dons le eas ordinaire ou les malodes ne

fe trouvenl pas eneore beoueonp aftoiblis, dans eelui

ou

l'on ne pourroit avoir

des calmans,

ou

enco–

re dans le cas 011 ils feroieot abfolument

eootr~ires

a

la con Oitudon du ma1ade,

011

pourra s' en tenir

~,

avcc ,:onfiatlce

el

la décoél:ion

ci·ddTus".

Ce qUl a engogé le doéhur Douglns

iI

communiquer

f.1 maniere de traiter le

ehol<ra,

eri la réuffite qu'elJe

" eae d'abord fur lui-meme ,

&

puis fur un grand nom–

bre de malades . En la reeommandaut aux M edecins

ctiniques, nous ne leur offrons point une fallueufe eom–

polition, ou il entre du I.pis, des émernudes, des per–

les, du beCoard orientol, remedes fi ridiculcmellt van–

tés dans ceue maladie par de fameux

'l.lirtuofcJ

;

mais

uous leur préfentons une méthode curotive fondée eo

pifon

&

en ex¡>ériences, appuyée de I'autorité de Col–

fe, de Paul d'Egine, de Crelius Aurélianus, d'Arétée ,

de Sydenham; méthode juilifiée par de nouveaux fue–

c~s,

facile dons I'exéeution,

&

fina lement reeevable par

fu limplieité. Les moyens les plus limpies Cone, en Me–

deciuc eomme en Phyli·que, en aftaires

&

dans le eours

de la vie, les plus eonvenables, les plus mrs,

&

les

plns efficaces.

A rt. d.M./<C.

DE ] AUCOUR T .

C H O LE

r,

(Glog.)

petite ville de

F

ronce dans

la

province d' Anjou, Cur la Moine.

L ong it.

'9·

40.

Jat.

47.

10.

CHO L

1

DO QUE,

terme d'Anatomie,

eft le nom

d'un canal ou eondUlt, qu'on appelle ouffi conduit com–

muo,

drtllu$

&Ommlln;¡;

formé de l'union du pore bi–

liaire

&

du conduit eyftique.

Voyez.

C

o

N

D

U I T.

Ce

mor viene de

;toA':,

bile

1

&

de

.NX0!-'''-t ,

recevoi,..

Le canal

eho/id0'l'"

palfollt obl iquement

a

I'extrémi–

inrérieure du duodenum, fert

11

porter la bile du foie

aux intefiills.

Quel'lues-uns om vouln qu'il pOrtar la bile du foie

¡¡

la velicule du fiel: mais

(j

I'on prend garde que e'eri

le duodenuq¡ qui s'enfle

&

non pas la velieule du fiel

lorCque l'on foufrle ce canal, il ell évidellt que la bi–

le qui y ell eontenue ne va point ailleurs, qu'au duode–

Dum.

V.BILE ,

FOtE, FIEL,

&e.

(L)

C H O

L

M

K 1

L,

(G/og.)

¡le dépendante de l'Ecof–

fe, I'une des '.Vellernes .

C H O

M

M A

G

E, f. m. efpaee de lems qu'on re–

Ile rans travailler.

C Ho

M "

A

G

E DES

M

o

U

L I N

5;

(JuriJpr.)

I'or–

donnance des eaux

&

forcts,

tito xx·vij. "rt.

45".

régle

&

fixe le

ehommage

de ehaque moulin qui fe trouve–

ra étabti fur les rivieres navigablas

&

flottables avee droits,

litres, eonoeffions

ii

qU3rome fous pour le tems de vin" t-

9uatre heures , qui feront payés au propriétaire des m;u–

lins ou leurs fermiers

&

meílniers, par eeux qui eau–

feront le

ehQmmage

par leur oavigation

&

flottage: el–

le défend

:l

toutes perfonrles d'en ex,iger. davontage, ni

de retarder en a\leune maniere la navlgatlon

&

le flot–

lage,

a

peine de

'000

liv. d'ameode, outre les dom–

mages

&

intérl!ts, frais

&

dépens, qui ferom regl és par

Jes ofliciers des maitrífes fans qu'il puilfe

y

~tre

appor–

té aueune modératioo.

~'article

fuivam porte, que s'B arrive

qu~lque

diñé-

eRO

renC! poar tes droi!s de

ehommage de! moulin!,

&c. ils

ferom

re~lés

par les grands maitres, ou par les officiers

de la mamife en leur. abfenee ; les marehands-crafiquons,

&

les propfiétaires

ot

meílniers préalablemem oiiis,

(i

bofoin eft;

&

que ce qui Cem par eux ordonn", fera

exeeuté par provifion, oon-obftam

&

faos préjudice de

I'appel .

L'obligation de payer le

ehommag" de! mo"li,,!

n'eft

pas une loi nouvel1e, ain(j qu'it paroh par des lemes

patentes du

11.

OB:obre

'f74,

dom il eri fail memion

daos la eonférenee des eaux

&

forets.

Une ordonDance polléríeure eODeeroonl le f10ttage des

bois pour Paris, o reglé le

chommage

de chaque mou–

Iio

a

quarame fOllS par jour, quelque nombre de roues

qu'il y oir au moulin.

Voye>:. ibid.

Quand le moulin .baunal

ehomme,

cellx qui Com fu–

jets

a

lo bannulité, apres avoir otteudu vingt-quatre heu–

res, peuvem al1er ailleurs .

Voyez.

LoiCel

inft. liv . 11.

til.

2 .

,,0.

32.

f7oyez.

M

o

U L I N 5 .

(A)

.CHOMER

O"

HOMER,

r

m. (

Hifl.

"Ne.)

mefure des aneiens Hébreux. C'ell la meme chofe que

le

eDre

OU

eorttI

qui eontenoit dix barhs,

&

par eon–

Céquent deux

e.ms

quatre-vingts-dix-hllit pintes, chopi-

ne, demi-Ceptier,

&

un pen plus; Cavoir,

;~:;~;

mefure

de Paris.

DiE!. de la bibl.

C H O N A D, (

G/og. )

petite ville de

la

haute Hoo–

grie, eapitale du eomté de meme nom, fur la riviere

de Marofch.

C H O N D

R 1

L LE, f.

f.

ehondri/l"

,

('J"r,d.

) her–

be qui pouffe de grandes feuiltes trainames par terre,

&

découpé.s eomme eelles de la éhieorée fauvage.

II

s'éleve d'enrre elles une tige de trois ou quatre piés,

divifée en plu(jeurs rameau' ou verge. garoies de peli–

tes feuil les élroites. Ses flcurs fom ioulles telles que

ceJles de la laitue,

&

elles font fu ivles de graincs ob–

longuos furmonlées d'une aigrette de eouleur eendrée.

JI fort un fue laiteux fort gluant de fa raeine.

Cetre plante eroit dans les ehamps au bord des ehe–

mins,

&

demande peu de foin.

(K)

CH ON D RO

G

LO SSE,

en A n"tomi< , voyez.

CERATOGL055E.

CHOPINE,

r.

f.

( e omm.)

petite mefure de li –

queurs qui contient la moitié d'une pinte.

Voy.

M

E–

S U

R

E

&

P I

N

TE. La

eh.pine

de París ell prelque

égale

a

la pinte d'Angleterre. Uoe

ehopine

d'eau eom–

mune pefe ulle livre de París.

L~

ehofin.

de Paris fe divife en deux demi-feptiers

ce qui falt qu'on I'appelte quelquefois

Jeptier.

'

Chopin.

fe die auHi de la chofe meCurée: une

eho–

pine

de

vin, e'eft-a-dire le vin que comiem UDe

eho–

pin<

; une

ehopine

d'olives,

&e.

(9)

C H O P P E

R ,

v. n.

(M"réehal/.)

e'ell henrter du

pié eontre terre. L e ehevol a ce défollt , lorfquc dODS

fes diftéremes allures il ne leve pas les piés

oiTcz

haut.

V o)'e:t.

CHE

v

AL.

e

H O

Q

u

A R D,

vOj'n

C

H

o

U

e

A S R

o

t1

G E •

C H O Q

U E ."

e

H OC,

r

m, ell un outil dout

les

C

hap.Jiers

fé fervem pour donn.r ou feutre la for–

me de ehapeau,

&

pour faire defcendre égalcmellt la

tieel1e jufqu'au lien, c'eft-o-dire jufqu'a I'endroit ou les

bords <\u chapeau

Ce

termineO(

&

touehent au eommen–

cemenl de la

tete.

On ne fe fen de eet outil qu'aprcs

que la ficetle a élé defcendue jufqu'ou bas de la for–

me, par le moyen d'un autre OUtiJ qu'on appetle

ava–

loire

.

Le

cho,!"e

eft fait de cuivre

&

de figure preeque

qllarrée, mais un peu tourné en rond afin de mieu"

embraOer la forme du (;hapeau.

11

a deux ou Irois li–

gues d'épailfeur, cinq

~ou.~es

.de

ha~teur,

&

un peu plus

oe largeur; le hout qUI

1

UI tlem lIeu de poignée, ell

fait du meme

moree~u

de cuivre roulé

:1

jour,

&

d'en–

viron un pouce de dlametre. Le eh'pelier tien! eet in–

ftrument de la main droite;

&

en le prelfaor forrement

fur la /ieelle par Ca partie inférieure il

13

fait defeen–

dre égalemeor jufqu'au lien,

&

rép~te

eetre opératiou

tout autour du ehapeau .

Vo)'ez. la jig.

'3.

PI. dll Ch,,-

p.!i<r.

"

.

L'ouvrler dOlt avo" folO quand

il

donne cette fayon

au chapeau, que la forme foil pofée horifoOlalemem

&

de niveau fur une plaque de fer

afin que le tien du

ebopeau foit égal par-tour,

&

q~e

la forme oe foil pas

plus haute d'uo cOté que de l'outre.

Voy,z.

i'

arlid,

CHI\PEAU.

e

H

o

Q.

u

E R

r.

A T

o

U R N E V I

RE,

(Marine)

e'ell rehauffer 13 touroevire fur le eobeftan , afin d'em–

pecher qu'eUe oe fe eroife ou qu' eUe ne s' emborroUe

10rf- .