CRO
lorrqu'on
13
vire.
Voy.
a
I'artiele
e
A B E S T A N
l'ín–
commodi
té
de cene manceuvre ,
&
les meillcl1rs
o'uvra–
ges que nous "yons CUr ce fUJet.
(2)
• C H O
R
A G
E
S,
f.
m.
(Hifr. nne.)
p:míe
d~s
tltéalres anciens: c'en étoit comméle fOl1d ·des couli(–
fes; c'efi-I' qu'on dirpoCoit quelquefois. del chreurs de
¡nuoque ,
&
qu'on gardoit les habits
&
les infironlens
de la Ccene; c'efi de la que I'on droir tout ce qui pa–
roi(foit aux ycux : d'ou I'on VOil que ces endroits de–
voient élre a/Tez fpacieux.
Voy.
T
H E A T RE.
• CHO RA
U
LE,
r.
m.
( Hifl. ane. )
on donnoit
ce nom chez les Grecs
&
chez les Rom3ins,
a
eelui
qui préfidoit Cur les ehreurs . Celui qu'on voit daos les
antiquilés du
P.
Montfaucon,
tomo IIl. P(nnehe CXC.
efi revelu d'une. lUniql1e,
&
tieot de chaque main une
1hlte dont le pem bout el1 appuyé
Cur
(.,
poitrine .
CHORDIII?SUS,
f.
m. efi le nOm L atin d'une
eolique qu'on appelle autrement
'lJolvultu,
paffion ili",–
que , ou colique de
"IiJerer.;
quoique d'autres préren–
den l qu e e'efi une eCpece partieuliere de colique de
mi–
f ,rere.
Voyez
M/SE71E71E
&
ILI A-QuE.
Ce mot efi ordinairemel1t
G
rec ,
XOI¡~+¡"
compoCé
de
):ofl',,' ,
boyau ,
&
¿?r1""
noü~T.
Galien la déanit une tumeur ou eoflO re des imefiins
gresles, qui les fait paroltre pleios
&
teodus comme u–
ne c? rde. Archigeoe la difiíogue du
mijerere,
&.
la fait
conllÍler en une (umeur
a
un certain endroi( des ¡me–
fi ins gresles, laquelle s'affaiíre
&
cede 10rCqu'on la pref–
fe avec la maio :
iI
ajoute qu'elle efi extremement dan–
gereuCe ,
&
que rouven! elle fait mourir le malade en
troís ou quatre heures,
a
moins
qu ' elle ne vienne
a
fuppuration ; ce qui méme ne fait pas encore cerrer
tout-o-fair le dangor.
I1
ea
cependanr probable que le
<hordnpfuJ
n'el1 ríen aurre chofe que le
mifuerq.
Cel–
fe n'eo faifoir pas non plus deux maladies diílilléles. .
VOJ'~
COL I QUE DE
MIS E 71E71E.
e
H O
R
E'E ,
r.
m.
(B el/es·L.ett.)
c'efi, dans l'an–
cienne poéfie Grequ c
&
L atine, un pié ou une meru–
re de
" er~
compofee
d'une 10lJglle
&
d'une breve coo}·
m e
,irm¡¿ .
On I'appelle plus ocdina,iremen,
(ro{hle.
f/.
T
R
o
N t
~'E .
( e)
C H O RE G E,
r.
m . c'étoit
che'b
les Grecs le di–
reéleur de leurs fpeélacl es; il en regloir les dépeofes,
foil qüe le fpeélaele fe donnil t
a
fes frais , foit qu' il fe
doooar au x frais du public. A iofi la fooélioo du
chore.
ge
d' Alheoej étoit la méme que celle de norre dire–
a e", d'opéra .
"CHORE'G RAPHIE, f.
f.
ou
l'art-d'lerire 1"
danfe
comme 1
e
chant,
a
i'aide de caraéleres
&
de a,
gures dé monlhali ves : c'efi un de ceu.x que Ic:s anciens
0 01
ignorés , ou qui n'a pas éré tran lm is juCqu" nous.
Aucun auteür connu n'en faít
mentioo
aVant
le
diaion–
naire de Furetiere : il
y
efi parlé d'un traité curieu. fait
par Thoiner Arbeau, imprimé • L angres en
1
r88,
in–
titu lé
Orehlfograpbie .
Thoinet Aebeau efi le premier
&
peut-erre le Ceul qui ail penfé
¡¡
tranCmettre les pas de
la danfe avec les notes du ehant : mais il
!-l'
a
pas été
fon loin. Son ídée efi la chofe qui mérite le plus cJ.'é–
loge .
11
portoit I'air Cuf des lignes de mufique a I'or–
dinaire,
&
iI
écrivoit au -derrus de chaque note le< pas
qu'i1 croyoit qu'oo devoir exécuter : quant
au
chemin
qu'il convenoit de Cuivee,
&
fur lequel ces pas devoíent
erre exécutés
fuccefliveme nt ,
ou
il n'en dit rieo-, ou j·1
J'explique
3-
pell - pe!" en dircours .
11
ne lui, vint poim
en
peofée d'en faire la figure avec des lígnes, de dívi–
fer ces lignes par des portions égales correfpondaotes
2UX
mefures,
aux
tems,
aux
notes
de chaque
tems;
de
donner des
cara~eres
difrinélifs
ii
chaque mouvement ,
&
de placer ces caraéleres fur chaque divifion corJeCpon–
dante des Iignes du chemin , comme on a. fair depuis .
L'ordre que nOlls fuivrons dans cet artlcle efl dooe
déterminé par l'e.pofition meme de I'art.
11
fau t com–
mencer par I'énuméralion des mouvemens, pa(fer
ii
la
connoilf.1nce des caraéleres qui défignent ces mouve–
mens ,
&
fin ir pnr I'emploi de- ces caraéle'res , relatif au
but qll'on fe propofe, la confervation de la danCe .
Dans la danfe on fe fert de pas, de pliés , d'élevés ,
de Cauts, de cabrioles, de tombés, de gliírés, de tOur–
nemens de corps, de cadences, de
fi~ures,
0'e. .
L a polition efi ce qui marque les dlfféreotes Iituatlons
des piés pofés
3
terre.
Le pas
el!:
I,e mouvemeot d' un pié d' un Jieu
a
un
tutre.
L~
plié efl I'inflexion des genoux .
.
L élevé ea l' exten(ion des genollI pltés ; ce deux
mouvemens doiveot, wujours étre pré.cédés I'un de I'au-
trc ..
Tome
UI¡
eRO
30S
Le fauté
ell
l'aaioo de s'élancer en l'air, enforte que
les deux piés quittent la terre: on commence par un
plié, on ért od enCuire avee vltelTe les deux jambes ; ce
qui fai¡ élevel' le corps qui eorralne apres lui les jam–
bes .
La cabriole
ea
le battement des jambes que I'on faít
en rautant, lorfque le corps efl en l'air .
•
L e tombé efl la chute dó corps, forcée par Con pro–
pre poids.
L e ,gliífé
ea
l'aaion de mouvoir le pié aterre falls
la quitter.
L e tourné ea l'aélion de mou"oír le eorps d'ulI cÓ,
té ou d'nll autre.
La cadence efi
~
connoilTance des différeores mefu–
res
&
des endroÍ!s de mouvement le plus
marqu~s
daos
les
airs.
La figure efi le chemin que I'on Cnit en danfant .
La Calle ou le ,hé>tre efi le lieu ou l' on danle : íl
efi ordioairell1ent quarré ou parallélogramme, comme
on voit ell
11 BCD, fig"re prem.
de
Chorlgraphie .
A
B
efi le dcvant ou le vis - o - vis des fpeélatcurs pla–
cés en
M;
B
D.,
le cóté droit;
&
A
C,
le cóté gau–
che
:..,s:
D
efl le fond du théatre ou le bas de la falle.
La préCence du eorps, qni a qna·tre combinaifons dif-
. féremes par rapporr aux quarre cÓtés de la Calle ,
elt
défignée dans la
Chorlgraphie
par les
carafre.esqu' on
voit dans la méme agure;
a
dI
le devam du corps ,
á
le dos,
e
le bras droit,
&
b
le br.s gauehe. Dans la
premiere de ces quarre fortes de prétcnce , le corps efl
vis·a-vis
le
hallr
11 B
de la Calle; dans la feconde, it
regarde le bas
C
D
;
dans la rroilieme , il efi tourné duo
cÓté droit
B D;
&
dans la quatdeme, il r..garde le cÓ-
t6 gauehe
11
e
.
\
L e ehemin efl la ligoe qu'on fu it: certe ligne peut '
erre
droitc, courbe,
& doie.
prcndre
to mes
les inHex iol1S:
imaginables
&
corrclpondantes
aus
dilréren& deUeins d'un
compofiteut de ballet.
D.espofitions.
11 Y
a dix rortes de po(iríons en ura–
ge; on les divifc en bonnes
&
en faulfes. D ans les,
bonnes pofitions qui foOl au nombre de cinq, les deux
pió Conr placés réguliere ment, c'efi,'-dire que les
poin~
tes
des
piés roient tom:nées cn·dehors.
. L es mauvaiCes
fe
dh<ifenr en régulieres
&
en irrégu-.
Ilere!'?
elles
dlffcrent
des bonnes en ce que
les
poinres.
des
plés
[OOl
ou totJtes
deux
en-ded:lOs'
ou
que
s'
il
y
en a une en-dehors , l'3utre
eH
coOJours' en-dedans.
Cet.tefigure
¿_
marqu.era celle du pié .
La partie faite comIne un o repréfente le taloo;
1<:\
c?mmencement de la quene jOigllant. le zé.o , la che–
vdle ;
&
Con extrémité, la pointe du pié.
D ans la premiere des bonlles politions , les deux piés
fOllt joints enfemble les deux talons l'ulI cont re I'antre.
V oyez la fig,
2 .
&
3..
11
efi le pié gauche ,
B
le pié.
droit ;
0 11
cOllnOltra ce pié par le pedt crochet
m , jig. 4.
qui
en
tourné
:l
droitc;
&
I'autre, par
un
pelit
cruchec
Cemblable
n,
G"i efl lOurné • gauchc : e'ea la polition
de I'homme . b a polition de la, fe mme s'en dirlingl1era–
par un autre demi· cercle
concentrique
au premier, com–
me on le voir
jig . 3.
D ans la dcuxieme , les deux piés Cont ouverts fOI
u–
ne ml'me ligoe; enCorte que In dirlance entre le, deu>:.
talons efl de la .Iongueur d'un pié.
I/oyez jig.
r.
Dans la trolheme, le. tal on d' un pié en eontre la·
cheville de I'autre.
I/oyez jig. 6.
Daos. la quatrieme, les deu. piés. font l' un devant
I'autre, éloignés de la_ diflance du pié, entre les dem:·
talons qui Conr rur une meme ligne .
V oyez fig · 7.
D ans la cinquieme, les deux piés fom croiles l' un
devant raUtre; enforte qne le talon d' un pié efl dire–
aemenr vis-a-vis la pointe de I'autre .
f/oyez f!g . 8.
Dans la premiere des f. uíres pofi tions , qUI font
de
meme au nombre de einq les deux pointes des piés Ce
rouchent,
&
les talons
fo~~
ouvertS fur une ml'me
Ii–
gne.
Voye>:. fig . 9.
Dans la feconde
le, piés ront ouverts de la dillan-
ce de la longue", du pié entre les deux pointes qui
Conr toutes deux. tournées en-dedans ,
&
les deux ralons·
font ouverts fur une meme Iigne .
V oyn fig.
10.
D aos
la troifiemc, la pointe d'ull
pié
en
rouroée
en·
dehors
&
I~autre
en·dedans ; enCorte que les deux· pié9
foicm paralleles I'un
a
rautre .
Voye~
jig.
11.
:Oaos la quatrieme ,.. Ies deu., .pointes des piés font
tournées en-dedoos ; malS la pCllnte d'un pié eH proebe
de la eheyille de l'autre .
f/oyez jig.
12.
D ans la cinquieme, les dcu¡ poiotes des piés
Con~
tou~
- I
,