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CHO

Les deul memes lemes

(lig.

33.)

donl la queue e(l

diCcontinuée dans le milieu

<le

re:ourbée vers la tere

marquenr que les piés fom en I'air la pointe haute. '

Ces deux memes lemes

(lig.

34.)

dom la queue efl

difcontinuée

&

recourbée vers la 'tere comme dans les

précédentes,

&

la partie de la queue depuis la rere jufqu'

a

la ruprure

élev~e

perpendiculairemenr comme

a

la

fig .

3

t.

marquem que la poitlte

&

le ralon Com égale–

mem

éloignés de rerre.

Dans tour ce que nous venons de dire on doir en–

lendre que les piés fom tournés en-dehors, comme dans

les cioq b0!lnes pofirjons expliquées d-devanr.

11

fa ur

préfeotemenr expliquer les marques qui tonr connoitre

qu'ils fonl touroés en-dedans, comme dans les dnq

faurfes pgfitioos. C'efl encore les deux m emes lemes

g

d

(jig.

3f.),

mais retournées en cetre forte

iI p .

00

peor donoer

a

ces deux dernieres lemes toutes

les variétés que nous avons montrées

ci-devr.nr,

&

faire

auranr de firuations des piés cn·dedans comme nous en

avons fair voir en-dchors, Coir

iJ

rerre, Coir en I'air.

L'exemple Cuivant

(fig.

36.)

fair voir que les piés Com

toufnés

~n·dedans

&

en I'air , ce qu'on connoír par le

d

&

le

g

rerouqlés,

&

par leurs queues qui regardent

Ja rére de ces lemes .

C es ¡!iJféreores Cortes de pofirions des piés éraot quel–

quefois de dillances que I'auteur appel le

I'oellrclles

c'ell–

~-dire

éloigoés I'un de Vautre de

la

diflance

d'~n

des

piés, ou

enCembl~,

co.mme lorfqq'jls Ce (ouchear, ou

écarrés, lorfque la dlflance d'un pié

a

I'aurre ell plus

grande que cclle d'un pié.

11

marque la premiere par

I~s l~ures

d

g

joinrcs au caradere de préCence . fans y

Jlen aJourer

(I/oyez

la

jigure

37.):

pour la feéonde il

mer un poim, enCorre

qu~

la

leme du pié foir e

111

re le

caraaere de préfence

&

le poinr (

Poye:<.

la

fig·

38.):

&

pour la troifieme, une pelire ligoe verticale placée en–

rre le caraaere du pié

&

celui de préfence .

f7.o)'e<.

1"

jig.

39·

.

fl

• d'

"1

ti

.

L a

ji$'

40.

qUl e un

o,

lO

Ique qu I aut plroueuer .

Le laur fe conDo, r lorfque la ligne

I/evl

placée fur

la ligne

mor~hI

,

efl. 'plus grande que la ligne

plié

pla–

cée fur la q¡éme ligoe

mnrchl:

on conno\! aum

3

quel–

le

partie du pas les agrémens doiv<:.O[ erre fairs , par le

lieu que les (ignes

d~

ces

agr~mens

occupenr fur la li–

gne

mart;hé:

ti

ces fignes

{onl

au

commencemen~

,9c

la ligne

marché ,

c'eft au cornmencement du pas; s lis

fom au milieu,

ce

fcra au milieu du pas qll'OD doir les

exécuter; ou fi i1s fom

a

la fin de la liglle, ce ne doir

étre qu'i\ la fin du pas qu'on doir les exécuter.

Voil' tOUS les diflérens caraéleres avec lefquels on

'peur décrire les mouvemens, aaioos , pofitions, que

" l'on peur faire dans la dan fe: il ne reile plus qu"

" les aOembler; mais c'efl

ce

qui fe fair en tam de ma–

"pieres que

(j

je puis

y

réullir, coml1le je I'efpere,

::

j'aur~i' lieu

d'etre farisfair de mes réflexions, dir l'au·

" [eur" .

N ous al/ons voir comment I'aureur

y

réuffit.

Ces deux lignes - _

indiquem que le pié droir

commence & acheve Con mouvement , & que le pié

gauche commence

&

finir le (ien apres; ce qui

eft

mar–

qué por la ligne de deifus qui efl pour le pié droir, la–

quel/e précede l'autre Celon notre maniere d'écrire de

gauche

a

droire: la ligne de deifous efl pour le pié gau–

che; elle n'efl tracée qu:apres !'aurre ; ce qui fair con–

no!tre que le pié qu'elle repréfenre ne doir marcher qu'

apres que l'autre a fini fon

mouvemen~ .

Ces deDx autres Iignes _ -

fom connoi rre que le

pie! gauche commence.

&

finir fon mouvement,

&

que

le pié droit COmmence

&

acheve le fien apres.

C,s deux autres lignes

--=--

indiquenr que le pié

drolt commence fon mouvement,

&

que daus le mi–

· Iieu de celui-ci le pié gauche commence le fien, qu'i1s

contit\\!ent enfemble, que le pié droit finir le premier,

&

que le pié gauche acheve apres.

Ces deux Iignes _ __

fon t conno,rre que le

pié droir

&

le

pi~

gauche commencent enfemble,

&

que le

pi~

droir finit fon mou\"emem apres celu; du pié.

gauche.

.

Ces deux,

~utres

lignes

--==-

font conno;tre que,

Je pié droir commence le premier Con mouvement,

&

que le pié gauche commence apres , qu'ils conrinueoc.

enfemble,

&

nnillem en meme tems.

.

Ces deux autres lignes

==

fonr conno;rre. que le pié

droir

&

le pié gal,\cl1e

~omll)e.ncent

&

fimifenr leurs.

mouvemens enfemble.

Ainr. de toutes les combinaifons poffibles. deu!

a

deux

des lignes repréCeotées

jit.

19.

20.

21 .

21.'.

B.

24·

dont

iI

feroir trop

lon~

de fure l'énumérarion .

CRO

309

Les

jig.

37. 38. 39·

00[

dé). fait connojrre trois fi.

ruations; les

" 015

fu ivantes en repréfemenr encore d'au–

tres: ainfi par la

fig.

40.

on Yerra le pié droir devant

le corps,

&

le pié gauche ,jerricre.

par la

jig,

4

t.

00 yerra le pié droir dévam

&

de có–

¡é,

&

par cODféquenr le pié gauche derriere

&

de cl'lté .

Par la

Jig .

42.

pn verra la liruarion qu'on appcl/e

proifle,

le pié droir devanr la partie gan,he du corps,

&

le

pié gauche derriere la partie droire;

&

vice .'erIa

de toures les combinaifons dont ces arrangemcns fon¡

fufceprib les.

, Ces trois derniers excmples qui montrem les fitua–

tions ou politioos narurelles, ptuvenr encore erre eo.

H:mble ou écarrés, en

y

ajou tanr le poinr 00 la

petir~

Iigne.

. Toutes ces fituarions pourronr erre un pié en I'air,

en donn3m

a

la leure qui repréfenre

a

pié la marque

de ceue circoDfl3nce qui a éré ci-devanr expliquée. Nou¡

allons palrer aux exeq¡ples de I'emploj de la ligne

mnr.

cM'.

.

.

.

, La

jig.

43.

repr(!fenre la firuation ou pofition qui efl

le pié gauche 3 terre devam,

&

le pié droil en l'air

derri.re

. On connoitra la pofirioo en ce qu'e/le fera

toujours la premiere de chaque danfe ,

&

qll'il n'y aura

poim 3u·deifous de ligne

marché;

les diflerenres poli–

riolls des pié, qui pOllrroienr

y

etre éram alle"/. démon–

rrécs précédemmenr pour 'les conno'tre. Ceue pOlition

riem dans la danfe lieu de cié , donr I'uíage en Mufi–

que efl de faire coanohre le ton

&

le mode de chaque

air,

&

le premier fon por lequel il commence; de me–

me celle-ci montre le lieu de la falle ou la danfe dOlc

COlnmencer, en

re

la repréCenrant

toujours camOle rell–

fermée dans les reéhngles formé par les lignes

verri ~

cales

&

les portées de mufique (ur leCquelles on écri\

la danfe.

,.

De eeue firuarion

<;1I1

paifera

a

la feconde

(jig.

44),

ou un

remar~uera

qu'il faut marcher ce qui eCt marqué

par la liglle qui repréfen te ce mouveme:H, laquelle en

déerite

au-de~ous

de la figure qui

r~pr~Cente

la Calle.

l\1ais comme ceue ligne

marché

luppo(e que I'un des

deux

pi~s

doir faire un mouvemenr, on conno,tra que

c'efl le pié droir, puifque la leure

d

di feule dans la

falle,

&

di au cÓté droir du corps. Mais comme cer–

re leme efl décrire la queue retournée

a

la réte, le pié

droir fe portera en l'air,

&

cette fitunr;on de pié fi nira

cetre pre¡;l1iere aélion,

&

fervira de polítion pour paifer

¡,

la fuirame.

La

jig.

45". repréfeme qu'il fam marcher le pié droit

a

terre de cl'lré: apres ce mouvemem on fortira de ter–

re le pié gauche, qni doir refler en I'air au-deifus de I'en–

droir ou il étoit pofé . On ne marque rien pour ceae

aérion du pié gauchc, parce qo'clle efl nécefhire pour

achevcr le pas. L orfque les mOuvemens qui fe Cuivcl1t

fe fOl1r. par des piés différens, la fin de cene aaion

eH une liruarion narurel/e'; celle des

pi~s

eofemble oa

écartés, Cera marquée par un caracrere particul ier.

. La figure fuivanre

(46.)

repréfenre qu'il faut marcher

le pié gauche croifé devaur fortam de rerre, le pié droit

joignam au derriere du ralo]l du pié gauche. Cetre li–

ruation enCemble érant marquée par un poinr qui efl au

derriere du corps, ce poinr fe place

iI

cl'lté du corps li

on tinir cetre ,aion Ics piés enfemble de cllré .

La

fig.

47· reprélenre qu'i l faur marcher le pié droir

:\ rerce de dIré,

& '

que le pié gau.che fortira de terre

&

fe portera écarté en rair au c6té gauche do corps :.cer–

re deroiere circonllance efl marquée par la leme

$

(épa–

rée du corps p3r une petite ligue verticale, qui hgnifie ,

ainfi qu'il a été dir, que le

pi~

efl éloigná du corps.

. La

fit..

48. que I'on ne regordera que comm l'expli–

carion de la 47. repréfenrer3 par conféquent.. la

ml'~e

chofe; ell.e indiquera de plus par \es deux [¡gnes. qUl

y

Cont décrites que le pié droir marchem le premler,

&

que le pié

ga~che

marchera enCuire; .Ia .ligne de deifous,

ainli qu'il a été dir, érant

pou~ eeIUl'~I ,

&

érant pollé-

rieure par rapport

i\

celle de

1

autre p,é.

.

Apres avoir donné. ces exe.mples ponr la IIgne

mar–

ché

Cur laquelle on place les. hgnes des ?grémen

,~om­

me plié, élevé, fauté, cabriolé ,

&c.

,I.efl bon d ex.–

miner ces

memes

marques, pour connOlrre touces,

les

places que

le

corps peur occuper fur la Ii¡¡ne <le from..

Par la

jig.

43 .

on yerra que le

~orps

elt

p~~é

au ml–

lieu du córé gauchc de la r.,lle; c efl la pohuon dans.

laquel/e la

jig;tre

43.

le repréfente au méme lieH, puif-.

que I'aélion qui y en

marqué~ n'obl ~g~ poi~r

le

cQ[~s

:\

faire aucun changemem; le pié en I alr qUl efl demere

la pofitioll

le

porte en I'air de cl'lté :\ ia

jig.

44.

laif–

Cam rollJours le poids du corps fUf le pié gauclle: les.

fig·