3I2
eRO
pi ,
foi! meubl« ou immeublcs: les
,horeJ
appellées ""
Inaneipi
éCl)ienc feulemeO! fu¡etles
:i
la préfcription;
m's Jullinien fupprima ces diflioélioDs frivoles enrre ces
deo
x
mauieres de porréder
&
de preferire .
Voy«. ¡nfti–
lul. liv.
l/.
tito vj. L 'hifr. de la Jrtri[prud. Rom. de
M .
Terra(fon,
/iv.
ll.
§.
8.
p.
' 33.
e
H
o
S E
S
borJ áu
patrimoill~,
'lJO)" Z
e; -
devant
e
H
o
S
E
borJ áu commerce .
e
H
o
S E S
p.Jlib/eJ,
m
Dro;t,
foO! celles qu'il
e~
3U
pouvoir de quelqu'un de faíre,
&
qui fom .perml–
fes par les loi..
V oy", ei-devII"t
e
H
o
S E S
,mpoJli–
b/eJ.
e
H
o
S E S
propha"'J , en Droit,
fom oppofées
3UX
, hofes faerleJ ,
religíeufcs ,
&
faiotes.
e
H
o
S E S
de pure [11m/tI, voye,- ,i-devane
e
H
o–
S E S
de [am/tl.
e
\J
o
S E S
pub/iru"
,
font celles done le public a
I'uf.,ge, telles que les civieres navigables
&
leurs riva–
ges, les . rues
&
places publiques. Chez les R omains,
le peuple avoit la propriécé de ces
,hof" ,
aU lieu que
parmi nous elle app.rtient au roi, ou au feigneur
h, ur–
jurFeier, dans la juflice duquel elles fon t (iluées. Les
,hof" publi,!u"
&
les
,hof" eomm"neJ
eonviennem en
ce que J'llr.1ge en
en
commun
a
touS
les hommes;
mais
cHes difieren! , en ce que la propriéeé des
,hofeJ p"bli–
'1""
apportiem
i\
quelqu' uo, au lieu que eel1e des
<ho–
f" , omm"""
n'appartiem
3
perfonnc.
Voyez /e tito
des inJltt. de
TerTtm
divijione .
e
H
o
S
I!
religiwfeJ,
fon t les lieux qu i fervene
¡¡
la fépullUre des /ideles . ehcz les R omains, chacun pou–
voie de !lm aurorilé privée rendre un lieu religieux, en
y
faifaQt inhumer un mOr! ; mais parmi nous cela ne
fu ffit pas poor meme ce lieu hors du commerce.
11
ne dtvient religieux qu'autallt qu'i! efl beni
&
deflillé
pour
la
fépu lture ordillaire des 6deles .
Vo ya. le tito
de remm t!i?Jifione,
§.
9.
&
de BOlltaric,
ibid.
e
ti
o
S E S
facrleJ
,
fom cclles qui om élé confa–
crées
a
Dieu par les évéques, avec Ics folemnirés re–
quife , co mme les vafes faerés , les églifes,
&c.
1/0-
)'ez aux inft. de rer. di.,if.
&
de Boutaric
,jilr le
§.
8. de ce titre.
e
H
o s
E
S
jaÍ1¡tcJ, en D ro;e ,
íont ce! les que
les lois
ordonncu[ de
rerpeét:er,
relles que les portes
&
les mu–
railles des villcs , la perronne des fouveraill s , les am–
barradeurs, les lois mémes . On appelle ces
chofe! ,
f"inte!,
parce qu'jI cfl défendu ,
fub fanétiane prend!,
de Icur faire injure, ou
d'y
donner
:lllCUIlC
alteime.
I/oyez le
§.
JO.
auX ¡nfiitllt.
de
YerrtYA
divifione.
L'u–
fage des portes
&
des murailles de villes appartient
a
la commuoaulé
& ;\
chacun des particuliers qui la com–
pofem ; mais la police
&
la garde en appanieooent au
roi ou au feígneur juClicier , s'il
y
en • un dans le
lieu'.
V oyez
de Boutaric,
jitr
/e
§.
, itl.
(A)
e
H
o
U ,
r.
m . (
H ifr. nato bot.) braJlic'!. ,
genre
de plante' do nt la Beur eH
3
quatre feuille> difpofées en
croix; le c,lice pou lTe un piCli l qui, lorfque la tleur eCl
palT¿e, deviem uo fruit ou uoe. li lique grele , longue ,
cyliodrique,
&
compofée de deux panneaux pliés en
goulliere, appliqués fur les bords d'une cloifon qui di–
vife ce fruit dans fa longu'cur en deu! loges remplies
de quelques femences prefquc rondes. AjoOle" au ca–
raélere de ce genee le po n de fes efpeces, qui confifle
prillcipalemene dans les feuilles ondées fur les bords ,
ridées le plus fouvent,
&
de couleur bleue célefle.
Tourncfort,
infr. rei herb. Voyez
P
L A N TE .
( l)
e
H
o
U
x , (
Jardina;:e.)
11 Y
a peu de piames po–
lageres qui ayem amam d'efpeces.
11
fe dillingue en
chou p"mml bla""
en
, o/fa , choll
blond , ,hou [riJl blan" ehol< pomm!, .hotl ,,,bu, ,h""
rOl.tge ,
chou-fteur, ,hor/. de Mi/an
ou
poncaJier,
ch"ftx–
raveJ.
L es
choux rnttgeJ
ont des feuil les rougeatres ,
&
la
tige
tri:s-l!lcv~e
; les
[rifb
out des feuilles touteS dé–
coupées
&
garnies de rides .
L orfque vous avez coupé les eetes des vos
ehollx,
les tiges repou(fent I'hyvcr de pelits rejeltons appeJlés
bro,o/iJ ,
que 1'011 mange en falade.
V oyez.
R
R O
e
0-
LI S.
L es
,houx-fl eU7J
Cont les plus déJieats; ils fe femem
fur couche en Avril
&
en Mai . On leur emoure la
tete avec quelques
Iien~
de paille, afin qu'elle foir moins
expofée
a
I'ardeur du fuleil. En les levam en mOlle
j:\e deOus la couche, on leur rogne le bout du pivDl;
&
fouvene pour les faire pommer,
&
les garamir des
gelées, on les met dans la ferre dans uoe planche de
áemi-pié de haut. L eur graine ne réuffit pas en Fran–
!=e, il
fauI
¡:n faire ve)lir du Levant ,
eRO
Les
ehollx de M i/an
fe fement fur couche en Mai,
&
on les replante eo plcine <erre, daos de. rayons,
a
un
pié -;
l'un de
J
1
sutrc;
& fi
I'on veO[ que les
,hutJX
groffi(fent il faut les arrofer fouvent dans les ch.leurs ,
&
leur
d~nner
un laboor dans le 0l0;' de Juio ,
36n
que la terre foit plus difpofée
á
recevoir I\t.lemem les
pluies du ciel.
.
L es
chollx
eo général ne fe perpélucnt que de . gr;u–
Des, qu'il raut I.i(fer feeher nuX mOlllans que l on
a
coupés,
&
enfuile les ,'aoner,
&
les ferrer pour les fe–
mer I'année fuivaote .
( K)
e
H
o
u , (
Mat. medo
&
Diete.)
L es
~iffére~tes
efpeces de
,holJX
qu'on cultive d:lOS nos IBrdms , (¡)llt
beaueoup plus d'u fage dans les cuifin<s que dans la
1\1e–
dedne: les feuilles de
,h. 1I
rOllge
fOIll pourtant em–
plorécs par les Apoticaiccs, qui pcéparent un fyrop de
leur fue .
. L es
ehol/x
doivent étre rangés .vec les piames
~I~a
lllles; car
quoiqu~ils
ne contitnnent que pt!u ou pomt
d'alk.1i volaril abfolumem libre, ou capable de 'élcv«
dans la diOillalion 'u dcgré de l'e<lU bouillame, cepen–
daOl
la
préfeuee de ce prineipe daos celte
pla.~tc,
&
la foiblelTe des Jiens qui I'y relienne(\[, font
b.enan–
noneés par la facililé a,'ee laquelle il fe M"eloppc dans
fa
d¿eoélion par le f.cours de In moindre fermentalÍon .
Que\ques anciens
Ollt
regard¿: les
chollx
comme un
remede univerfd. On dit que les R omoins I'om cm–
ployé
a
ce litre pendam lix cents ans;
&
que le gralld
ealOn s'en efl fervi avec fueees ponr garantir fa fa–
m ille de la pefle . Pline nous apprend que P ythagore
faifoit un cas lOut partieulier du
,hou;
c'eil grand dom–
mage qu'un Irailé emier que D ieuches,
eompl~
par
G~lien entre les principaux des plus
:lI1ciens
medeclI1s ,
OVOI[
compofé fur les venus du
eholl,
ne foil pas parvenu
jufqu''¡ nous.
.
L'école de Salerne a dit du
(hou,
que fon fue IAeho.t
Je vcmre,
&
que f., fubOallce la renertoit.
Jm eau/u
fo/v it, mjllI jitbftantia ftringit .
Plulieurs
:lOcic:ns
l'ont
célebré
comme
vulnéroire,
30-
tifcorbutiquc, ulile cOntre I'hydropifie,
&
fur-101lI
Ipé–
cifique dalls les maladit.!s de la poitrinc, par une.'
vcnu.
particuliere , ou par
une cenaine aualogie
qu'i!s
ont
cru
apperccvoir entre cette plante
&
ce
v irc~rc .
O
111::
le
n.garde
aujourd'hui que cornme
adoud tlaLH
,tacrimonie
des
humeurs
de la
poitrine
1
dé{~rgelllt
tes ulceres com–
menc;ans , appaiCant
rret;'-bien
la touX , en un mot
com–
m e un béchique incraOanr; mai on peuI doul« CIICO–
re
¡¡
bon droit de cClle deroiere pCOpriélé,
&
remet–
tre le
ehol<
da liS la cla(fe des purs altn)<n ,dan la–
quelle les M edceins 001 puifé leurs prétendus incrar–
fans.
V oyez
J
N
e
R A S S A N S .
Au refle, comme le choix meme des .Iimens efl ar–
mrémem de conféqueoce dans les maladies chroniques,
&
fm-IOO[ dans les maladies du poumoll, le
,hotl,
q~oi
que dépouill é de toute vertu médicamemeufe propre–
ment dite,
pourroit bien avoir dal1s cc:=s
maladies une
util ilé réeJle. e'efl
¡¡
l'obfervalion
a
nOUS in llruire rur
ce
poillt.
Quaur aux qualilés malf.1ifantes que le pl u> grand
nombre des Medeeins a auribuées au.
ehoTlx
conlidé–
rés comme
plante
potagere ou
aliment,
01\ ne voit p:\s
que I'obf.rvalion réponde
a
cene prétemion, qui des–
lors efl nulle de plein droit comme 10Ule loi medici–
nale fondée fur le feul raifonnement.
JI
efl évident,
&
plulieurs auteurs fe fone m eme
tr~his la· derrus, le célebre M. Geoffroy, par cxtmple; il
efl é videm, dis-je, que c'efl de la peme
3
la
putréf.1-
aion qu'on a des long-tems obfervéc dans le
ch.
ti
,
&
fur-lOut cans fa premiere Mcoélion plOl/lt que de I'ex –
périenee , qu'on 3 déduit la prétcuduc difpOli tion du
ch."
a
produire des fucs grolliers
&
une bile noire. L es
payfans
&
le peuple de IOUS les pays de l'Europe s'en
nourri(fem prefque journcJlement. En Béarn
&
dan.
quelques autres pro,'inees v'oiliocs, il n'efl peUl-ctrc po,
un feul habilam qui n'co mange au moins une fUÍ> par
jour;
la
garbTlre
de ce pays efl un potage 3UX
eho,o'
&
aux cuilTes d'oie, ou au lard , qu'on
fen
régulicremc:=nt
a
fouper fur tomes les eables : or on n'a oblervé ni
dans ces
provinces ni ailleurs, aucune
maladie ou indi–
fpofieion partieuliece qu'on puilTe raifonnablemem ami–
buer
¡¡
I'ufage des
ehoux.
e'efl avec moin. de fondement encore que les m e–
mes aUleu rs om avancé que le
.hor,
nourrilToit peu
&
&
fe digéroit difficilement. O" peut avaneer au con–
traire 1°. qu'il cOlllÍenr beaucoup d'alimem vrai,
&
qua
cet alimem el1 méme plus [olide on plus analogue aUJe
hu-