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eRO

humeu" nutt1!1ves de nQS ce,rps , que celu; que (eur–

nilfent es autres f.,milles de végétaux neurrilfans; celui–

ci

¿tant dans un 6tat qui le rappreche de

tri:s-pr~s

de

la nature des Iymphes animales, eu de fqcs des viau–

des,

Voy

o:..

L

E G

U

M E

&

D

H.

TE.

2,",

Qu'il

ea

peu d'ellemacs qui ne le digerent tres–

bien;

&

que

(j

en peOl I'accufer de vitier quelquefeis

la digdlien, c'en

3U

centr~ire

eo la hatant o.u en lachaut

le ventre,

L e

fauu-kraut

qui en une eCpece de m ets tres-ufité

en Allemagne, n'en autre eheCe que du

ehore

perté par

une f. rmentatien, :. laquelle

0.0

I'a diCperé da\lS certe

vae,

ii

I'état acéteui eu .cide,

Voyez

SAUERKRAUT.

(b)

C

H

o

U

e

A R A·i BE, plante qui deit étre rappertée

su geure appellé

pié de 'Veau , Voyez

PIE'

D

E

v

E

A U,

(1)

.

C

H

O

V

A C O

U

E T,

(G/og.)'

riviere de l'Améri–

que feptentrienale dans la neuvelle Fraoce.

C H O U C A S,

f.

m.

m011edrtla

fi'V~

II/pru,

(

Hijl,

" lIt,

Ornit .

)

eiCeau qui peCe neof euces

&

demie; il a

envire n un pié uo peuce de lengueur depuis la peinte

du bec juCqu" l'cxtrémíté de la queue , L es partes

é–

tendues rellt preCque autll lengues que la queue . Cet

ciCeau a deux piés denx penees d'envergnre. L e bee

ea ferl. il a un peuee

troi~

ligoes de lengueur depuis

la peinte jnCqu'aux eeins de la benehe , Les narines Coot

rcndes; la m eitié dn bec

&

les nariues Cent, recenver–

tes par de petites plumes reeeurbées en-devant , L'iris

des yeux a uue eeulenr bla.nchhre; les ereflles rent aC–

fez grandes; le derriere de la tete juCqu' au miliel1 du

ceu en eeodré; la poitrioe

&

le ventre fent auff¡ un

peu cendrés' ; le rene du eerps efl ne ir, avee quelque

teinre d·un bleu luifanr; la

t~(e

a une couleur n.oire

feocée.

11 Y

a dans ehaque arle viogt grandes plumes ;

l'extérieure ea de me itié plus ee urte que la Ceee nde;

la treifieme

&

la quatriem e

(0.01

les plus lengue,; le

luyau de la enzieme

&

de eelles qlli (nivent julqu'

a

la dix-Ceptieme, ne s'étend pas juCqu'au bellt de ce,

plumes, ce qlli rend leur pointe échanerée: ma;s au

milieu de eeHe éehanerure, il

Y

a un crin eu \lne é–

pine qrii tient au tllyau . La queue a cinq pouces

&

de–

mi de lengueur: elle efl compeCée de deuze plumes;

celles du m ilieu Ce nt un peu plus lengues que les au–

tres . L es partes reaemblent

a

cel1es de la eerneille ; le

deigt

&

I'ungle de derriere fe nt plus le ngs que dans

les autres e iCeaux; le de igt extérieur tiem au deigt du

milieu. Le

eho,,",u

fe neurrit de neix, de grain, de

ceri(es,

&

e.

Sa

t~te

ell grande • proportien du eerps;

en a ,''u que e'éroit la eau(e de la fi nelfe de Cen in–

fiiné!:: mais ce qu'il

y

a de eertain, e' en qu'il a en

eflet beaueeup d'inflinél:. Ces eireaux habitent les plus

hautes tours des villes

&

des villages, les vieux murs,

&

¡es eMteaux ruinés;

i1s

niehem en graud nembre dans

des treus de ces

b~tirnens

t

&

quelquefeis dans des ereux

d'arbres, La femelle fait cinq eu fix petits ceuB de ee u–

lellr pale

&

parCem~s

de quelques taches. Quelques au–

teors ont donoé au

,houcaJ

k s noms de

,huca ,

choüc&–

le,

&

petite choü.tte,

Willughby,

Ornit. Voyc:..

O

¡-

SEAU.

(f)

C

H O U

e

A

s

R O U G E,

,oracial

fm

pyrrochora:c. ,

ci–

feau qui a enviren quinze pouees de le ngueur depuis

Ja puinte du bec jufqu'a l'extrémité des pattes,

&

un

pié quatre peuces juCqu'.u bout de la queue. L 'en ver–

gure efl de deux piés fept peuees .

~a

femelle peCe deu–

lLe e oees

&

demie,

&

le

m~le

tr.e,ze ences . C et

0.,–

feau re!femblc au cheueas; mais

iI

di

pIus gros

&

pref–

que aum gres que la eerneille. dent il ditfere princi–

. palement par le bee qui ea plus leng , de eeuleur rou–

ge, peintn,

&

un peu reeeurbé, La

pi~ee

Cupérieure

du bee en un peu plus lenglle que I'inférteure . Sa lan–

gue en large, mince, feurehue:l Cen extrémité ,

&

plus

courte que le bee. L 'euvertur.e des narioes e[l arreu–

díe,

&

reeeuverte par des plumes reeeurbées en bas,

L es ereilles feOl grandes; les eui!fes

&

les partes ref–

femblem

a

celles d.u eheueas,

a

l'exceptiOll de la

c~u­

leur qui e(l reuge:. t

¡l.ut

, le re(le du

pluP'.la~e

e(l neJr,

II Y a vingt grandes plumes d,ms ehaque aile;

la

pre–

m iere eu l'extérieure en plus eeurte que--Ia

C~eende ;

!a

treifieme ea plus lengue que les deux prem,eres,

m~.s

plus ceurte que la quatrieme qui e(l la plus lengue de

leutes . Quand les ailes fem pliées, elles s'éteodent luf–

qu'a I'extrémité

d~

11\ queue qui ea eompe(ée de deuze

7'.m.

lU.

.

I

eRO

313

plumes teules a-peu-pres de la lengueur de cinq pen–

ces; eu s'il y a quelque difle renoe, c'e(l en

Ce

que les

plumes du milieu Cent un peu plus lenglles que les ex–

térieures. eemme dans IOllS les autres e iCeaux de ce

geore, On Ire uve dans I'e(lomae du

ehoueaJ rouge

des

inCeaes: il habite les roehers, les temples ,

&

le, vieux

ch~teaux

qui IOmbent en ruine; on le veit 3Um ru r 'les

berds de la mer . 1I

a

la voix dll cheuras,

m.is

elle

e(l plus enreüée. Quelques ameurS ent donné

á

eet e i–

fcau les nems de

ehoquará

&

de

eh.üette .

W illughby,

O,nit. Voyez

OISEAU,

(1)

C-liOVETT E,

f.

f.jlri"" (Or1jit,)

e:(eall de

preie qui \le

Co"

qu~

la ouit. Willughby donne la de–

lcriptren d'un

m~le

de

'~erte

cCpeee qui pe(e it

deu~e

c nees

&

demie ;

iI

éte it a-peu-pres de la grelfeur d'un

pig~en,

queique le eerps fat plus ee urt,

11

avon en–

viroo trcile pouees de lengueur depuis la pein!e du bee

jufqu'a \'extrémité de la queue; I'envergure éte it d'en–

vi~en

deux

pi~s

&

def!li ; le beo aveit depuis Ca poiote

juCqu'au

x

angles de la beuehe , un peuee au plus : iI é–

roit de eeuleur de cerne, eu d'un bleu pale. La

ehorZ« –

t~

a !'euver¡ure de

la

beuehc grande

ii

pre pe rtien' de

la lengueur d

u

bee; la langue e(l un peu feurehue

a

I'extrémité, Cen empreinte en marquée

lilr

le palais.

L es yeux [em gros

&

faillans;, la mem.brane qui (e

treuve entre I'<:eil

&

la paupiere , a le berd oeir; ee–

lui des paupieres e(l large

4

reugditre . L'e uverture

d~s

ereillcs

ca

tres-grande,

&

receuverte d' une pcllicule.

I"es yeux

&

le 'l)enlOn fept enw ur¿s d'un. deuble rallg

de plumes , qui fe rment une eCpeee de

fra.re

: ces deux

rangs de pl llmes Cem limés l'un derriere I'autre ; eelu!

de

del·ant efl cem poré de pluln es reides

&

parfem ée.

de blnnc , de 'noir,

&

de rou,x ; celles du fang

illférieur

fen t Coup)cs

&

teintes de blane

&

de eouleur de fell ,

L e mi lica de la

t~te

di

noir~ tre ;

les yeu x Ce nt treS–

prcs des e reilles:

iI

y a au-delá des narines au-dd!ous

des yeu x , des peils rends

&

droits. La faee Cupérieu–

re do eerps e(l mé'l é'e de eeuleur neirátre

&

de reux.

Les be rds des plumes Cem re ux ,

&.

le tnilieu e(l ne i–

dilre : mais

ti

en examine de pres ehaque plume en

par–

tieulier, e n y veit des Iignes e ndeyantes qui les tra–

vcrfem,

&

qui

(o nt

a!cernari"t mcnt brunes

&

cendrc;es .

Le yentre

~

le ren..

d~

la fac.e inférieure du eorps ,

e~t

a-peu-prcs les memes ceuleurs que le des, En

g~ncral, les plumes du ee rps ete la

ehoiZetee

reM plus dou–

ces , plus le ngues ,

&

plus

~Ievées

que dans la pla pare

de~

autrcs effeaux , oe qui la fait parolrre beaueeup plus

gre Oe qu'elle oe I'e(l en efle t. L es partes (e nt ceuver–

tes pre(que jurqu'aux engles d'un plllmage ';pai de eeu–

leur blanche fale, avee des petites lignes neires

&

en–

doyantes:

iI

n'y a que deu, ou trois ';eailles annulai,

res dans .chaque parte qui Coiem

a

nlld, C haque , ile

a

ving t-quatrc grandes plumes ; les l¡arl¡es extérieur:es de

la prem iere Ce nt terminé"s

3

la peinte par des pe il s f¿–

parés les uns des au tres ,

&

diCpe rés en ferme de denrs

de peigne.

00

voit fur les grandes plumes des ailes

&

de la queue, fix eu (ept taen es tranrverCa1cs qui Cc nt

d'un blane Cale

&

tein~es

áe re ux eu de brun. Les pe–

tites plumes des ailes qui ree0uvren't les gralloes , rur,

rout celles du milieu

&

les plus le ngnes des épaules

qui eeuvrent les e(¡tés du dos, (ont U1arquées de

ta–

c.~es

blanches, ¡ur-rout CUl les barbes intéricures de cha–

que plume . La queue a

fi x

pe llee de longueur

~

elle

ell eempo Cée de deu7.e pl umes: ecHes du milieu

(0.111

I<s plus le ngurs ,

&

les autres ditnilluent de longueur

par degrés' jurqll'a l'extérieure qui en 13 plus eeurte!,

elles lo nt teutes poilltues . L a plante des piés e(l eal–

leufe

&

de eeuleur pale ; les e ngks (ent longs

&

de

couleur de corne ou noiratre . 11 n'y a po!nt de

m t tn–

IÍrane entre les deigts . L 'extérietlr de

d~vanl p~ut

(e

plier en 3rricre, com:ne

Ii

en

eftet

c'étolt un

dOJgt

de

derriere : ce qui a fni t

dir~

que cet oileau aveit deux

deigts

d~

derriere, O n a trouvé dans l'ellemae du pei l

de rat. Quelqu·es ameurs Pllt donné le nom de

ebohet–

te

:l

la

chevefche, nu

chol1c:1s ,

&

an.. choucas rougc.

Willughby,

Ornit , Vo)'c"-

O.

S E A

U ,

(1)

*

CHe u E

T

TE ,

(Myth.)

elle étoit

eonC~~rée

"–

Minerve : ce fm le lÍ'mbole de 13 prudenee . 11

Y en

aye it beallcellp' dans le tcrritoire

d~s

Alljéniens;_ils en

6rent un de lel;rs liglles mil ita,rcs. O n veit

:l

leurs me o–

neies la

,horiettc

por.!e Cur des va

Ce

diaingués par des

lemes . L es alltiq uaires prétendent que les Athóniens (e

prepeCerent de cenrerver ainli

la

méUleire de l' inl'en

tien des vaiíleaux de terre. Que i qu'i l en [eit , le Ile m

de

'''.Jiclte

re(la aux monoeies attiques;

&

l',erelave

~

~~