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CHE
:Mai qu'on les trouve difperlé.s.
A
lors dUréreLlS inCeaes
s'empar<nt du nid , fur tOut le araignées . L e;
,/)."ill<1
n'y re, lennent plus; elles lilen! de In foie dans dillércns
cndroits,
&
Y changcm dG peau pour la dernitre fois.
Enfi n al! commcncllnem de Juillct elles foO! des co–
ques pour Ce transformer en chryfalides. Ces coques
fOn! de foie brunc , d'un li/lu fort lache; elles COn! pla–
c é.s Cur des fenilles 'lui les enveloppem prcCqu'en enlier.
11 Y a d<s
,h",i/la
qui viv"m dan l"'au
&
qui s'y
transformem en chryfalide; mais le papillon Con de I'eau
pour n'y plus relltrcr. On a trouvé de ces
,hoJi/l.,
.–
quatiques qui fonl leur coque fur la plame appellét
po–
Mmogeton ,
avec des f. uilles de celte plnnte
&
leur
fo·
je; quoique celle coque foir faite
daos
t'eau , 011 n'en
trouve cC'pendam pas une goutte dans Con
im~rieur.
P lutieurs efpeces de
,bmi/la
vivent dans les liges,
les branehes,
&
les raeines des plames
&
des arbres; il
Y en a dans les poires , les pommes , les piunes ,
&
d'autres fruits. L orfqu'ils COIH gités par ces inl"aes ,
on les appelle
frr,;u
'lJ<rrClJx,
parce qu'en eRel il y a
au
-ded.nsdes vers ou des
, beni"" ,
&c. on n'en Irou–
ve pas dans les abricols, les
p~ches ,
les grains de rai–
fin,
&,.
L es ccufs des infeaes fom dépoCé fur le fruil
fouvem lorfq u'il n'en encore qu'un embryon; ainfi des
que
In
,benil/.
en éclofe, elle perce le fruil,
&
elle
pénelre nl1-dedans: quelquefois I'ouvermre
e~lérieure
fe
reft rme emiercment pendaiu que le fru il groCli I.
Ii
Y a
une eCpece de
,h<l1ill,
qui fe mel dans un lírain d'orge
ou de blé, des qu'elle di éclofe,
&
qui n en 10rl qu'
apres qn 'elle a fi té transformée en papillon . 1I en ditli–
cile de diOinguer loures ces eCpeces de
,henil/es;
mais
r ien ne proU\'e mieux que ce COnt des
,bmil/u,
que le
papillon qni en Ion.
/1
n'y a guere de gens qui n'aycnt de l'averoon pour
les
,henil/u:
on les regarde eomme' des inCeaes hideux
&
dégoCitaos; cepondant ti on Ce permeuoit d'examiuer
les
chtnilln
de prcs
1
OH
en
rcncontreroit bcaucoup
fur
lefquelles on ne pourroil pas s'cmpecher de trouvcr quel–
que chofe qui mérileroit
d'~trc
va, pour les conleurs,
I'arrangcmenl,
&e.
D'ailleur ce n'er! que par préveo–
lion qu'on les croit plus malproprcs qu'un autre infe–
ae . 11 n'y a qu' un feul rifgue • eourir en le lOueham,
c't:
O:
de rencontrcr ccrtuincs
,henil/es
velues dont les
poi ls Conl
fi
fins , ti roides , ti fralli les,
&
ti lésers , qu'
jls fe ca(fell t aifemenl en pelils fr.¡¡mens qui le répan–
dent
tOU l-nutour
de la
chcnj/le .
CeS poils
~'allachellt
fur les mains , fur le vifage , fur les paupiercs
&e.
&
cauCell! fu r la peau une demangeaifon a/le'l. cuifallle, qui
dure qoelquefois pendam quatrc ou cinq jours, fur-lOut
10rCqu 'on irrile cetle demangeaifon en frouant les en–
droils ou eí!
la
douleur. Souvent
iI
fe fOlln e fur la
peau des élevOres qni femblcn l ehanger de place, par–
ee qu'on répand en diRércns endroits de nouveaux poils,
en
y
portanl
la
main 'lui en ell ehargée . On a éprou–
vé qu'en Ce frotlam avce du perfil, on I'd;t ce(fer la de–
mangeaiCon en deux ou trois hcures. Voil. ce qu'il y
3
3 craindrc de quelques
,h",i/lu
velues, fiu-Iour lorf–
qu'dle font pr':les
a
changcr de peau; celle que I'on
appelle la
rommllne
eO du nombre;
&
le crois qu'i1 en
a
propos de Ce défier de IOUles celles qui Ont du poil.
L es nids dans !eCquels elles film emrer de leur poil a–
vee leur Coie font encore plus
¡¡
craindre , principale–
ment lorfqu'ils fom Milcchés ,
&
10rCqu'on les brifc;
m.ison ne croit pas que les
, henil/u
qui fom emiere·
mem rafes, pui(fcm fa ire aucun mal
ií
ceux qui les 10U–
chent , pas méme
:i
ceuI qui les avaleroiem. 11 eí! cer–
tain qu'il arrive
afre~
fouvent qu'on en avale faos le
fa\ oír,
&
flns en
rdJem ir
:lueuo mauvais
eft'"et .
FartjJes ehmil/a.
O" a donné ce nom
a
10US les in–
fea.s qui re(femblenl aUI
rbmil/u ,
mais qui 001 les
jambes plus nombreufes , ou fi mées ou cooformées dif–
féremmem.
Ii
viem des mouehes au lieu de pspillons
de lOmes \es
¡""jres ,heml/(s:
il n'y a poilll de cro–
c helS dan leurs lambes membraDeufes , ce qui peUI les
faire dittinguer des " raies
ehmil/es,
iod¿pendamment du
nombre de' jambe, . es
falljJes ,hcnil/.s
n'olH pas deux
pirces
~cai.kl1fcs
fur la lete ; il n'y a qu'une efpece de
couronne fph¿rique d'une feule pieee, qui embraíl'e une
grande partie du de(fus
&
du deITous de la lete . On
u'y \'oil pas ces peli,s poims noirs que 1'00 croit élre
des yeux ; mais
iI
paroit qu'elles Ont deuI autres yeux ,
dum chacun d i beaucoup plus grand que 10us ce poim
e r, mble.
Jlllm .
pOllr
fcr'!Jir
ti
/'hift. do in[eBu , eom. l .
&
JI.
1/0) «.
I N SECT E.
(1)
H E N I L LE ,
[,orpioidcs ,
(
Hift.
lIat.
botan.)
gen–
re de plante
;i
fleur papilionacée. L e piflil fon du CI–
lice qui deviem daos la Cuil une liIique compor"e de
CHE
plutieurs pieces allachées bout-il-bout,
&
roulée iI-peu–
prcs
comme
cen~¡nes
coquitles
ou
commc
une
cht1fil–
le.
II Y • dans chaque plece une femence ordinalfcmtLl!
ovale. Tournefon,
In". rei
berv.
f/.
P
L A N TE.
( 1)
• CHE
N
t
L LE,
(Ruban. )
petit o\1v rage en foie dom
on fe fen pour brode,
&
e~ écultr
des ornemens (ilr
des veOes, de' robes , des chaCubles ,
&,.
On prcndroit
la
eb,"il/e ,
'1uand elle en pelite
&
bien ferrée,
&
que
par conféquelH fon poil en coun , pour un petit cor–
don de la nUluré du velours ,
&
Ira"aillé au métier com–
lile Ctue élORe,
a
laquelle elle
r.lI. mble pa,fuilement :
cependan! cela n'en pas ,
&
rien n'en plus tacile que de
faire de la
ehmill.:
on a une eCpece de ruban , on en
coupe une lifiere trc
-~troilc
&.
Ires longue avee de
grands ciCeaux ; ceue bando erl effilée des deux cÓlés,
enforte qu'i1 ne reOe que
d.nsle milicu <¡uclques fils
de chaille qui comiennent les -tils de trame 'iui fOil[
barbe OU poil
ii
droite
&
¡¡
gauche de ces tils de chat–
De, au moyen de I'effi lé: on prend des tils de foie
qu'un mel en double, en triple, ou en quadruple,
&,.
on accroche ces 61s
a
un roücl, tel que celui dOD! les
Lillhiers fe fervent pour couvrir de til de laiton ou
d'argent les groDes cordes d'illnlUmens: on lord un peu
ces fils enCemble; quand ils Cont lordus
&
commis ,
ou
3V:tnt
que de
I'ene ,
on
3
une
gomlnc
un peu for·
te, on les en enduit légerement, puis on applique la
pelite bande de ruban etli lée
a
droite
&
agauche au
crochet du roüet qui liem I'exlrémilé des fils de foie
eommis: on contillue <le lourner la manivelle du roüet
daos le fens dont on a commis les fils de foie;
iI
efl
évident que la pelite bande de rub.n cAilée ,'eoroule
Cur les tils commis , qu'elle en couvre fucceClivement
tOule la longueur, que les poils fe redre(fenl,
&
qu'
ils forment fur ces tils comme un velours , fur - tout
fi le ruban en forl , fi par conféquem les barbes de la
bando roO! ferrées;
&
ro
apre. avoir "uaché le bout
de la bande de ruban au erochel du rouer qui tenoit
les 61s de foie, on a fail beaucoup' de lours a"ec la
maoivelle ,
&
qu'on n'ait guere lalíl'1! courir la bande
le long des 61s . 11 eO évidem ,
1°
que la gro(feur de
la
,b, nil/.
dépendra de la largeur de la bande de ru–
ban, de la longueur de l'etli lé, de la force du ruban,
&
du nombre aes fils de foie qu'on aura commis,
&
qu'un
3
couvert nu roüet avec la bande effi léc:
2"
que
fa beamé,
&
C.
bomé dépcndronl de la force,
&
de
13 beaulé du ruban,
&
du rapport du mouvemenl cir–
culaire de la m. n;"elle au mouvement en droile ligoe
de la bande de ruban le long des 6 1s commis, ou du
cordon qu'elle doit couvrir; cae plus la manivelle ira
vite,
&
moins la bande courra le long du cordon daos
le
m~me
lems . Plus la
,benil/.
fera ferrée , plus elle
Cera
fournie de poil,
&
belle . L e ruban ctli lé ne tient
fur le cordon que par le mo)'eo de la gomme; ainli la
eh",i",
n'eO qu'une applic'lion,
&
non pas un ti(fu,
comme on le croirdil au premier coup d'ccll;
&
le mé–
chani!ine Celon lequel elle
fe
Iravaille eO
précif~ment
le
m~me
que celui dom on couvre les grofres cordes d'in–
Orumens avec le 61 d'argent ou de lailon , comme nous
I'a"ons dit : la corde
&
le fi l de lailon fOOl auachés
a
un crochel , le crochet fait tooroer la corde fur ell.–
méme; I'ouvrier ticm la corde de la main gauche;
iI
licm le 61 d'argent ou de I.ilon de la droitc, un peu
élc"é au"de(fus de la corde ,
&
ce fil s'eoroule fur la
corde:
iI
eO elair que plus I'anglo de la corde
&
du
til Cera pelit, plus I'enroulement du 61 fur la corde Ce–
ra lache,
&
que plus cet angle fera grand, plus cel en–
roulement Cera Cerré . C'en la meme choCe
a
la
rhcnil–
le ,
pour laquelle , au liou d'un 61 uni comme le lai-
1011 ,
il ne s'agit que d'imaginer un 61 barbu comme la
petite baode efe ruban etlilée . e pClit ouvuge .'appel–
le
,hcnille,
paree qu'en
eff.elil eí! velu comme l'inCe–
éle de ce nom .
• CHE N 1 S
Q
U
E,
r.
m.
( Hi" .
an,.)
eCpece
d'ornemem que les anciens praliquoient
¡¡
la poupe de
kors vai(feaur;
iI
eonlií!oit en uoe tele d'oie avec fon
cou. Le
,henif.¡/le
s' appelloil au/Ji
la pctitc oi..
Ce
mor eí! déri,'é de
;t~"
en func;oi.
oie.
L ' élymologi–
que pl. ce le
ehenil'!'"
a
la proue; e'dl-liI, dit·il, qn'
011
pend les ancres , c'erl le commencemenl de
I~
ca–
rene; il donne au bi timent la figure d'une oie, o,feau
aqual;que.
Voye~
f 077liq. up/;'!.
&
le lex d, heder.
: HE OT I ERES,
r.
f. ]lIrifpr. fon,des plans
de jeoncs .ehenes en pepime,c,
&
deni"é.
:l
~tre
Iran–
Cpl.més: il en en parlé
d.nsI'ar/.
fiÓ.
de la co'hume
de Normandie.
( A )
CHE _ Z 1 ,
( Glog.)
ville dc la petile Pologn.,
daos le palatinat de Sendomir.