Table of Contents Table of Contents
Previous Page  282 / 796 Next Page
Information
Show Menu
Previous Page 282 / 796 Next Page
Page Background

244

CHE

:Mai qu'on les trouve difperlé.s.

A

lors dUréreLlS inCeaes

s'empar<nt du nid , fur tOut le araignées . L e;

,/)."ill<1

n'y re, lennent plus; elles lilen! de In foie dans dillércns

cndroits,

&

Y changcm dG peau pour la dernitre fois.

Enfi n al! commcncllnem de Juillct elles foO! des co–

ques pour Ce transformer en chryfalides. Ces coques

fOn! de foie brunc , d'un li/lu fort lache; elles COn! pla–

c é.s Cur des fenilles 'lui les enveloppem prcCqu'en enlier.

11 Y a d<s

,h",i/la

qui viv"m dan l"'au

&

qui s'y

transformem en chryfalide; mais le papillon Con de I'eau

pour n'y plus relltrcr. On a trouvé de ces

,hoJi/l.,

.–

quatiques qui fonl leur coque fur la plame appellét

po–

Mmogeton ,

avec des f. uilles de celte plnnte

&

leur

fo·

je; quoique celle coque foir faite

daos

t'eau , 011 n'en

trouve cC'pendam pas une goutte dans Con

im~rieur.

P lutieurs efpeces de

,bmi/la

vivent dans les liges,

les branehes,

&

les raeines des plames

&

des arbres; il

Y en a dans les poires , les pommes , les piunes ,

&

d'autres fruits. L orfqu'ils COIH gités par ces inl"aes ,

on les appelle

frr,;u

'lJ<rrClJx,

parce qu'en eRel il y a

au

-ded.ns

des vers ou des

, beni"" ,

&c. on n'en Irou–

ve pas dans les abricols, les

p~ches ,

les grains de rai–

fin,

&,.

L es ccufs des infeaes fom dépoCé fur le fruil

fouvem lorfq u'il n'en encore qu'un embryon; ainfi des

que

In

,benil/.

en éclofe, elle perce le fruil,

&

elle

pénelre nl1-dedans: quelquefois I'ouvermre

e~lérieure

fe

reft rme emiercment pendaiu que le fru il groCli I.

Ii

Y a

une eCpece de

,h<l1ill,

qui fe mel dans un lírain d'orge

ou de blé, des qu'elle di éclofe,

&

qui n en 10rl qu'

apres qn 'elle a fi té transformée en papillon . 1I en ditli–

cile de diOinguer loures ces eCpeces de

,henil/es;

mais

r ien ne proU\'e mieux que ce COnt des

,bmil/u,

que le

papillon qni en Ion.

/1

n'y a guere de gens qui n'aycnt de l'averoon pour

les

,henil/u:

on les regarde eomme' des inCeaes hideux

&

dégoCitaos; cepondant ti on Ce permeuoit d'examiuer

les

chtnilln

de prcs

1

OH

en

rcncontreroit bcaucoup

fur

lefquelles on ne pourroil pas s'cmpecher de trouvcr quel–

que chofe qui mérileroit

d'~trc

va, pour les conleurs,

I'arrangcmenl,

&e.

D'ailleur ce n'er! que par préveo–

lion qu'on les croit plus malproprcs qu'un autre infe–

ae . 11 n'y a qu' un feul rifgue • eourir en le lOueham,

c't:

O:

de rencontrcr ccrtuincs

,henil/es

velues dont les

poi ls Conl

fi

fins , ti roides , ti fralli les,

&

ti lésers , qu'

jls fe ca(fell t aifemenl en pelils fr.¡¡mens qui le répan–

dent

tOU l-nutour

de la

chcnj/le .

CeS poils

~'allachellt

fur les mains , fur le vifage , fur les paupiercs

&e.

&

cauCell! fu r la peau une demangeaifon a/le'l. cuifallle, qui

dure qoelquefois pendam quatrc ou cinq jours, fur-lOut

10rCqu 'on irrile cetle demangeaifon en frouant les en–

droils ou eí!

la

douleur. Souvent

iI

fe fOlln e fur la

peau des élevOres qni femblcn l ehanger de place, par–

ee qu'on répand en diRércns endroits de nouveaux poils,

en

y

portanl

la

main 'lui en ell ehargée . On a éprou–

vé qu'en Ce frotlam avce du perfil, on I'd;t ce(fer la de–

mangeaiCon en deux ou trois hcures. Voil. ce qu'il y

3

3 craindrc de quelques

,h",i/lu

velues, fiu-Iour lorf–

qu'dle font pr':les

a

changcr de peau; celle que I'on

appelle la

rommllne

eO du nombre;

&

le crois qu'i1 en

a

propos de Ce défier de IOUles celles qui Ont du poil.

L es nids dans !eCquels elles film emrer de leur poil a–

vee leur Coie font encore plus

¡¡

craindre , principale–

ment lorfqu'ils fom Milcchés ,

&

10rCqu'on les brifc;

m.is

on ne croit pas que les

, henil/u

qui fom emiere·

mem rafes, pui(fcm fa ire aucun mal

ceux qui les 10U–

chent , pas méme

:i

ceuI qui les avaleroiem. 11 eí! cer–

tain qu'il arrive

afre~

fouvent qu'on en avale faos le

fa\ oír,

&

flns en

rdJem ir

:lueuo mauvais

eft'"et .

FartjJes ehmil/a.

O" a donné ce nom

a

10US les in–

fea.s qui re(femblenl aUI

rbmil/u ,

mais qui 001 les

jambes plus nombreufes , ou fi mées ou cooformées dif–

féremmem.

Ii

viem des mouehes au lieu de pspillons

de lOmes \es

¡""jres ,heml/(s:

il n'y a poilll de cro–

c helS dan leurs lambes membraDeufes , ce qui peUI les

faire dittinguer des " raies

ehmil/es,

iod¿pendamment du

nombre de' jambe, . es

falljJes ,hcnil/.s

n'olH pas deux

pirces

~cai.kl1fcs

fur la lete ; il n'y a qu'une efpece de

couronne fph¿rique d'une feule pieee, qui embraíl'e une

grande partie du de(fus

&

du deITous de la lete . On

u'y \'oil pas ces peli,s poims noirs que 1'00 croit élre

des yeux ; mais

iI

paroit qu'elles Ont deuI autres yeux ,

dum chacun d i beaucoup plus grand que 10us ce poim

e r, mble.

Jlllm .

pOllr

fcr'!Jir

ti

/'hift. do in[eBu , eom. l .

&

JI.

1/0) «.

I N SECT E.

(1)

H E N I L LE ,

[,orpioidcs ,

(

Hift.

lIat.

botan.)

gen–

re de plante

;i

fleur papilionacée. L e piflil fon du CI–

lice qui deviem daos la Cuil une liIique compor"e de

CHE

plutieurs pieces allachées bout-il-bout,

&

roulée iI-peu–

prcs

comme

cen~¡nes

coquitles

ou

commc

une

cht1fil–

le.

II Y • dans chaque plece une femence ordinalfcmtLl!

ovale. Tournefon,

In". rei

berv.

f/.

P

L A N TE.

( 1)

• CHE

N

t

L LE,

(Ruban. )

petit o\1v rage en foie dom

on fe fen pour brode,

&

e~ écultr

des ornemens (ilr

des veOes, de' robes , des chaCubles ,

&,.

On prcndroit

la

eb,"il/e ,

'1uand elle en pelite

&

bien ferrée,

&

que

par conféquelH fon poil en coun , pour un petit cor–

don de la nUluré du velours ,

&

Ira"aillé au métier com–

lile Ctue élORe,

a

laquelle elle

r.lI

. mble pa,fuilement :

cependan! cela n'en pas ,

&

rien n'en plus tacile que de

faire de la

ehmill.:

on a une eCpece de ruban , on en

coupe une lifiere trc

-~troilc

&.

Ires longue avee de

grands ciCeaux ; ceue bando erl effilée des deux cÓlés,

enforte qu'i1 ne reOe que

d.ns

le milicu <¡uclques fils

de chaille qui comiennent les -tils de trame 'iui fOil[

barbe OU poil

ii

droite

&

¡¡

gauche de ces tils de chat–

De, au moyen de I'effi lé: on prend des tils de foie

qu'un mel en double, en triple, ou en quadruple,

&,.

on accroche ces 61s

a

un roücl, tel que celui dOD! les

Lillhiers fe fervent pour couvrir de til de laiton ou

d'argent les groDes cordes d'illnlUmens: on lord un peu

ces fils enCemble; quand ils Cont lordus

&

commis ,

ou

3V:tnt

que de

I'ene ,

on

3

une

gomlnc

un peu for·

te, on les en enduit légerement, puis on applique la

pelite bande de ruban etli lée

a

droite

&

agauche au

crochet du roüet qui liem I'exlrémilé des fils de foie

eommis: on contillue <le lourner la manivelle du roüet

daos le fens dont on a commis les fils de foie;

iI

efl

évident que la pelite bande de rub.n cAilée ,'eoroule

Cur les tils commis , qu'elle en couvre fucceClivement

tOule la longueur, que les poils fe redre(fenl,

&

qu'

ils forment fur ces tils comme un velours , fur - tout

fi le ruban en forl , fi par conféquem les barbes de la

bando roO! ferrées;

&

ro

apre. avoir "uaché le bout

de la bande de ruban au erochel du rouer qui tenoit

les 61s de foie, on a fail beaucoup' de lours a"ec la

maoivelle ,

&

qu'on n'ait guere lalíl'1! courir la bande

le long des 61s . 11 eO évidem ,

que la gro(feur de

la

,b, nil/.

dépendra de la largeur de la bande de ru–

ban, de la longueur de l'etli lé, de la force du ruban,

&

du nombre aes fils de foie qu'on aura commis,

&

qu'un

3

couvert nu roüet avec la bande effi léc:

2"

que

fa beamé,

&

C.

bomé dépcndronl de la force,

&

de

13 beaulé du ruban,

&

du rapport du mouvemenl cir–

culaire de la m. n;"elle au mouvement en droile ligoe

de la bande de ruban le long des 6 1s commis, ou du

cordon qu'elle doit couvrir; cae plus la manivelle ira

vite,

&

moins la bande courra le long du cordon daos

le

m~me

lems . Plus la

,benil/.

fera ferrée , plus elle

Cera

fournie de poil,

&

belle . L e ruban ctli lé ne tient

fur le cordon que par le mo)'eo de la gomme; ainli la

eh",i",

n'eO qu'une applic'lion,

&

non pas un ti(fu,

comme on le croirdil au premier coup d'ccll;

&

le mé–

chani!ine Celon lequel elle

fe

Iravaille eO

précif~ment

le

m~me

que celui dom on couvre les grofres cordes d'in–

Orumens avec le 61 d'argent ou de lailon , comme nous

I'a"ons dit : la corde

&

le fi l de lailon fOOl auachés

a

un crochel , le crochet fait tooroer la corde fur ell.–

méme; I'ouvrier ticm la corde de la main gauche;

iI

licm le 61 d'argent ou de I.ilon de la droitc, un peu

élc"é au"de(fus de la corde ,

&

ce fil s'eoroule fur la

corde:

iI

eO elair que plus I'anglo de la corde

&

du

til Cera pelit, plus I'enroulement du 61 fur la corde Ce–

ra lache,

&

que plus cet angle fera grand, plus cel en–

roulement Cera Cerré . C'en la meme choCe

a

la

rhcnil–

le ,

pour laquelle , au liou d'un 61 uni comme le lai-

1011 ,

il ne s'agit que d'imaginer un 61 barbu comme la

petite baode efe ruban etlilée . e pClit ouvuge .'appel–

le

,hcnille,

paree qu'en

eff.el

il eí! velu comme l'inCe–

éle de ce nom .

• CHE N 1 S

Q

U

E,

r.

m.

( Hi" .

an,.)

eCpece

d'ornemem que les anciens praliquoient

¡¡

la poupe de

kors vai(feaur;

iI

eonlií!oit en uoe tele d'oie avec fon

cou. Le

,henif.¡/le

s' appelloil au/Ji

la pctitc oi..

Ce

mor eí! déri,'é de

;t~"

en func;oi.

oie.

L ' élymologi–

que pl. ce le

ehenil'!'"

a

la proue; e'dl-liI, dit·il, qn'

011

pend les ancres , c'erl le commencemenl de

I~

ca–

rene; il donne au bi timent la figure d'une oie, o,feau

aqual;que.

Voye~

f 077liq. up/;'!.

&

le lex d, heder.

: HE OT I ERES,

r.

f. ]lIrifpr. fon,des plans

de jeoncs .ehenes en pepime,c,

&

deni"é.

:l

~tre

Iran–

Cpl.més: il en en parlé

d.ns

I'ar/.

fiÓ.

de la co'hume

de Normandie.

( A )

CHE _ Z 1 ,

( Glog.)

ville dc la petile Pologn.,

daos le palatinat de Sendomir.