CHE
<!es
eas, euiles dans le lail, dans le peril-lail, dan
s
ks
bouilloDs de viaode ,
&
il les fuit entrer daos toUS les
alimeos de ces malades.
L es rocines de
rhuvi
om paffé eneo re pour apüiti–
ves, diurériques , vuln¿raircs, elcil:lnt la femence,
don~
oam de l',ppetit,
&c.
mais en général on ne fe fen pref–
<Jue pas de ces raeines eomme
m~dicament .
L a roeine de
ehuv i
en une
d~
eelles dom M . M ar–
graff a retiré un beau fu ere blnne, peu ioférieur
:1
eelui
des caones
:i
fuere.
Voya.
S e RE,
&
I'hiJIoire de
I'acad/mie royale des SeltnCts
&
Bclles-Ietues de B er–
lin.
CHE R
V I
S
K
O,
( G/o&..)
vill e de Pologne ,
daos le palo tinal de Mazovie , lur la
inule .
CHE R
U
Q
U
E
,r.
m. pI.
( i;/og. ane.)
aociens
peuples de Germ.nie qui Ollt habité d'abord emre le We–
fer
&
l' Elbe, mais qui
0 01
eu dans la fuite des alliés
3u-dela du Wefa, qui n'étoient guere eoonus que par
ce litre .
CHE
R Z,
( G/ .g . mod. )
ville de Pologne au pala–
linat de M novie.
L ong.
39· 18.
lat.
p .
j8.
C H E R
Z
O,
( G/og. mod.)
11e du golfe de Venife,
avee une ville de m emo nom , prcs des cOtes de Croa–
tie, .ux Vénitiens .
L ong.
32.
Ij.
lat.
45". 8.
JI
Y
a eneore une \Ie de ce nom dans l'Arehipel ; elle
app.,tien, aux Tures,
&
en habi[ée par des G rces .
HESA L, C HE E .'\
U ,
0/1
C HESEO LA–
G
E, f. m .
(J/lrifPrud.)
dérivé du lalÍn
eafa,
qui li–
gnitie
eafe
ou
pOi,. ma'fo,,;
d'ou l'on a fait daos la
baHe la[inité
caJále , cafalagium ,
&
duns les anciennes
coOtumes
&
anciens t¡[res ,
chefa!
1
ou
,hez.al,
che[eolt ,
ou
ehefeolage .
Ces termes lig nifi oiem une
habita, ion
eo
général; e'en de-la que quelques lieux om eneore eon–
[ervé le furllom de
cha.al,
eomme l'abbaye de Chezal–
B eno\l . M ai. on s'en fervoi[ plus eommunémem pour
déligner l'habitalÍon
&
le tenemem des homme de eon–
didon ferv ile, eommo é[3tH ordinaircmcnt de peti[cs cafes
ou habitations peu eonlidérables; e'dl la meme chofe
que I'on appelle ailleurs
mal
OU
max, nux
ou
m~ix.
L orCque les feigneurs affranehi rem leurs CerCs , ils fe ré–
ferverent les memes droi[s qu'ils avoienl fur leurs lene–
mens , qui retiorent tOalOUrS le oom de
chefeaux.
L es
privilége$ aeeordés aux habi[ans de Saim-Palais ,
&
qui
fe trouvent clHre
les
ancicnnes
coa
lOmes
de Berri,
pu–
bliées par M . de la Thaumaffiere,
p .
112.
foO! men–
tion de ces
chefeaux
en ec.s termes:
Q,!toá pro 'luo¡'bet
&afali jito in cmjibtlJ noftrtS
&
r. bus per'tn"",btls aa
ca/ale; '1uod cafale cum pertinentih tenebant
homines ..
'iuondam tail/iabilu, readent nobis viginti boffel/i ave–
nte
&
'lJiginti denarii turonen[es ,enfila/es a" ordabi–
ItI : 'Vd
tantum
.
¡tlt
-pro ratá
t¡uam
tenebtlnt
de
ca!?/; .
L'articie
2 .
de la eoOtume de la prevO[é de l'rol en
B erri dit : "
l ttm ,
par ladile eo(\tume
&
droit preferit
de lems immémorial, ledi[ Ceigneur a droi[ de pren–
" dre Cur ehacun
chefeau
élaO! audi[ eenfif, fi . boiC–
" feaux de marfeehe ,
&
trois deniers parilis de eeos ae–
" eordables , p.yables eomme de1fus;
&
pour
demi-che–
"featl
trois boiffeaux de marleche ,
&
un denier obo–
:: le
pa~ifis;
&
pour uu lÍels ou
qu~n,
3
la raifon deC–
" fus dite,
&c.
Comme les fcigneurs levoient des droíts égau x Cur
tous les
chefedtlx,
ainfi qu'jJ paroit par ces deux arri–
c1e~,
il
Y
a quelque :lpparenec que les
chcfeaux
éloienl
origin.iremem d' une valeur égale, auffi bien que les mas
ou meix ; e'é[oi[ une dillribUlion égale de terres ou te–
n emens que le Ceigneur avoil fait
a
Ces Cerfs, en les af–
{ranehi(lam . Chaque particulier y eonnruilit des bá[imens
pour Ce loger, que
I ~on
appella un
cheral ;
&
ces
che–
feaux,
avee les terres en dépendantes, Ce parragerem en–
fuite.VoynMAs,MEx,ME[x,M J x;
&
ACA–
ZER .
(A )
CHE S
E
R
I ,
( G/og. mod.)
'pe[ite vill e
&
pays d'!–
talie en Savoie, Cur les fron [ieres de la Fran ce, fur la
riviere de ValCerium, pre. du pays de G ex.
CHE S H
I
RE,
(G /og . mod. )
provinee mari[ime
d' Anglelerre, doO! CheOer en la eapitale, Céparée par
des momagnes de eelles de Staff"ord
&
de D erbi. Elle
aboude en
p~turages,
&
en arroCée par les rivieres de
D ée , de Wee"er
&
de Merfey.
• C HE S
1
A DE , adj . f.
(Mythologie)
(uroom don–
n é a D iane, foir du mollt
C
hejins
dans 1'11e de Samos,
foit de la ville de
Ch,jio
en lonie .
CHE S
N
E A
U ,
f.
m.
fe dit,
en ttrme de Plom–
biers,
d'un eaoal de plomb de
[ 7
pouees de large, plus
ou moins, qui porte fur l'ctHablement d'une maiCó n , pour
recevoir les eaux du eomble,
&
les conduire par un
'uyau de deCccUle dans les eours
&
puifans.
JI
Y
a
des
CHE
ebefne4UX
:1
hIJvtltes;
iI
Y en a
i
hords.
Les premiers
fi>n t reeou" erlS par une bande de plomb; les auu n'oo!
qu'un rebord .
EH
trrl7fe de Fo"ta;"i". eher'ltall
en une rigole de
plomb qui dinribue 3 un r3ng de mafque ou de ehan–
delie,s, l'eau qu'il
r<~oit
d'une nappe ou d'un bouillon
fupérieur .
( K )
HE
E'E,
r.
f.
('JNrifPrrd.)
ou
ehaine,
ell u-
ne mt (ure uliréc! en certaincs province , pour le rerres,
&
qui feTl auffi
:1
déligner une eermine quamilé de ter–
re égale
ii
cene mefure . La
eh.r"ü
ii
R ieheli u en Poi–
tou, eomieO!
1)
piés de long .
11
faU[ di,
ebe{ ..tcs
pour
faire une boi(lelée de terre,
&
tr ize boilJelée, pour fai–
re un arpelll.
( ti )
CHE
J
E G H 1R - B A C H l .
( Hift. moJ.)
un
des douze princip3ux o/liciers de la eour d" grond fei–
gneur .
11
ell chef des o /liders de
In
bouche
&
de l'é–
ehanConoerie , ou de eeuX qui
[0111
I'elfai des ,'i.ndes
&
des liqueurs qu'on préfellle au fuhan. Ce nom ell eom–
pofé du Perfan
cbefn/.
qui ligni6e
f'.ffai 9"'0>1 fmt da
'l)iandn
ou
dt la boiffon ,
&
de
gir,
qui
vicnl
du ver–
be
griJIcn,
&
fignihe
prmdrc;
auxqu
I
on aJoOte
ba–
ehi,
nom eommun 3 beaueoup de ehargcs en chef che."
les Tures. Quelqucs-uns le nommelll
ebe{chighir ,
de
ehcfehide,
qui veu[ dire
golitcr.
R ieaut, de
rempir.
01-
tomo ( G )
.
H
E S TER ,
( G/og . mod.)
" ille eon fidérable
d' A ngleterre, dans la provinee de Cheshire, fur
la
D ée_
JI s'y fa i[ un grsnd eommeree .
L ong.
[+
29.
lat.
n . [).
C HES TER F
1
E LO ,
( G/og . mod.)
"ille o'An–
gle[erre en D erby;hire 3\'ce titre de eo[mé.
L 077g. 16.
6.
lat.
n .
t
1.
C H E T EL,
v .)'n
C
H
A
P T E L
&
H E P T E L.
CHETIF, F R E LE , adj.
(Jardin .
&
,,"tru
Ares)
fe dit d' un srbre foible , d'une Htur avorlée.
( K)
C HE T I
N
A,
(G/.g. mod.)
ville de I'ile de
Can–
die , fur lo rivicre de N aparol .
CHE T R O N ,
ttrme de Coffrctier-/ITnl/ttirr;
c'd i
une cfpece de pe[ite layen. en fo rme de IÍroir , qu'on
m ¿noge d,ns quolque ( ndroit du dedans d'un eo¡fre ,
pour y me",e
ii
pon les ehofes, ou de plus de con–
féquence, o u qu'o n VcU[ trouver plus aifémem fous fa
main .
Voya. D ia. de 'ir.
&
dtt Comm.
C HE
V
A G E,
r.
m .
(Jtlrij"prtld. )
ligni60il nU lre–
fois le chef·ccns,
che'l'ag;lIm 'lllod domino tam¡uam
(IJ–
piti p<ndi,,,, .
Spclmao ,
gloff.
C'efl la meme ehole que
le droi[ de quevage doO!
iI
en parlé
a
la fin du pro–
ces verbal des co(humes de Mon[didier, Roye,
&
Pe–
ro nne .
Voye:¿
Brodeau,
(t, r P aris, ttt . des CtnjiWJ.
. Chevage
en auffi
U[~ .
droit de douzo denic" parili ,
all1li nommé, paree qu ,1 fe leve par ehacun an au bail –
fiage
&
reDOr! de Vermandois , fur
eha~ue
chef,
l11a–
rié eu vcuf, bft[ard, efpave ou aubain . Ce droit appar–
tiem au R oi; pour la eonnoiffanee de eeuK qu i vien–
nem demeutor dans ce baillinge, il en el1 parlé dan le
proceJ
verbal de
la
CUÚUime
de
Lnon
de
tan
1
ff6,
fu r
le titre premier, fel on rallcienne eoO lllme du Ji.u .
VOYi:¿
attJli le gllidon des finaneitrs,
&
Bacque[,
tr. dtl <lroit
d'atlbai"e, ehap. i'J.
&
jv. ( A )
CHE
V
A
(j
1
E R
~
, (
J I/rifPrl/d,
)
fom eeux qui doi–
vem le droi[ de
chevnge.
11
en en parlé dans le
or–
donnances confernant
res
l1ob/e1
de C bampagne,
chapo
v iij. arto
1
j .
V o)""- ci-devdn'
C HE
V
A G E.
( A )
• C H E
V
A L, f. m .
e9uus , ( H ift. 11at. Manege
&
M ar/chal/crie)
animal quadrupede , domeOique, o u
lauvage, du genrc des lalipedes , plus grand que 1'3[,e,
mais
a
plus potitcs oreilles, • queue garnie de erins de–
puis fon origine,
&
a
co u garni cn-dcffus d'un pareil
poil .
Voye"- I'article
Q UA
o
R U
PE
DE .
Cheval fatlvagc .
La
domeilicit~
du
eh.vnl
en
Ii
an–
eienne
&
fi
uni\'erfellc , qu'on ne le voit que rarement
dans fo n érat naturel . Q uand eel animal n'a pas é[é brifé
par les travaux, ou aba[ardi par une mauvaife éduca–
[ion, il a du feu dan les yel1x , de la "ivacilé dans
les mouvemens, de
la
nobleOe dans le pOI t ; eependant
rane a ee[ avaltlage fur lui, qu'jJ
Oc
paroit pas 6er de
pOrler l'homme.
Hérodote dit que fur
les
bords de I'Hifpanis en Sey–
thie, il y avoi[ des
ehcvallx
fauvages blanes;
&
ue
dans la partie feplentrioDale de
la
Thraec au-dela du D a–
nube, il y en avoit d':iutres qui 3,'oieOl le poil long
de einq doigts fur [out le eorp . ArinOlc anOre la m e–
me chofe de la Sey[hie; P line, des pays du nord;
&
Strabon, de l'Efpagne
&
de Alpes .
Parmi les moderoes, ardan prétend qu'il y a eu des
ch,,,a1lx
fauvages aux Ore.dcs
&
en
E cone;
ü laü<, dans
la MoCcovie; D apper , dans 1'1Ie de Chypre; Struis,
daDs