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254

CHE

. n:uivement

Pune

en-av3.nt

,

l'nutre

eo-arriere .

eelui

qui

a les yeux enfone!!s , ou UD reii plus petit que I'autre,

a ordi¡!3irement la vue mnuvai(e: celui qui a la bou–

che (eche n'en pos d'un

Ii

bon tempéramen! que celui

qui I'a f"iche

&

écumeu(e . Le

ehevol

de (elle doit

avoir les épnules plates, mobiles,

&

pou

char~ées;

le

eheval

de trait doit les avoir gro{Jcs, rondes

&

char–

nues . •Si les épaules d'un

eh,vul

de (elle (Ollt trap (c–

ches,

&

que les os paroillem trap avancer rous la peau,

fes ¿paules ne leront pas libres,

&

il nc ponrra (nppor–

ter la fatigue.

Ii

ne faut pas qu'

iI

ait le poitrail trap

:lvancé, ni les jambcs de

de\'3LH

rctirét's en-arriere; caf

alors il (era (njet " (e pe(er (ur la main en galopan! ,

meme • broncher

&

:i

IOmber . L a 10nguel1r des jam–

bes doit étre proportionnéc

a

la taill e; o cel les de de–

" ant (Ollt trop longues, il ne (era pas a{Juré (ur (es piés;

ti

elles (Oll t trop counes, il fera perall! • la main . L es

jumens (on t plu (uletreS que les

ehevll1lx

a

~tre

bafi'es

de dcvanr,

&

les

chcva1lx

emiers Ollt le cou plus gros

que les jumens

&

les hongres. L es vieux

eh..'a1lx

on t

les r:,lieres creu(es ; mais cet indice de yieille{Je e(l é–

qu ivoque : c'ell aux dcnts qu'il faut recourir. L e

ehe–

'lJal

a quarante denes, vingtwquatrc machelieres

1

quatre

canincs , dou'l.c ltlcitivcs . Les Jumens

011

n'en

OOl

poin e

qe canines

1

ou les

()[l{

courtci.

Les machelieres nc

fn–

Vent poiO! • déligner I'agc; c'e(l

p~r

les deO!s de de–

vanc,

&

enfuite par leJ

canines

qu' on en juge.

Les

douze de dev"1ll eommencellt

a

poulfer quime jours

apres la nai {Jance; elles Cont rondes, counes, peu

(0-

lides, tombent en dilférens tem"

&

fom remplacées

par d'aUlres. A deux

~Il$

&

demi, les quatre de de,

vant du milieu tombem les premieres , deux en·haut

&

dco! en-bas; un nn

3pres

il

en

combe

quatre autres,

une de ehaque e6té des premieres remplacées;

a

qu.–

tre ans

&

demi il en IOmbe quatre autres, 100JOurs

a

c6té de celles 'lui (om tomb¿e§

&

qui om été rem–

placées. Ces quatre dernieres dems COIl! remplacées par

quatre qui ne croilfell! pas

a

beaucoup pres aufli vite

que eelles qui Ollt remplacé les huit premieres. Ce COn!

ces quatre dernieres dent, qu'oll appelle les

eoinJ,

qui

remplacen! les quatre dernieres dents de lait,

&

qui mar–

quem I'age du

eheval.

E lles (om ai(ées

¡¡

reconnoltre,

puirqu'clles (ont les troiliemes tant en-haut qu' en-bas,

a

compter depuis le milieu de la machoire . Elles fOll t

creures,

&

om une

Inarquc

noire dans Icur

cOllcavi–

té. A quatro alls

&

de mi ou cinq ans, elles ne dé–

bordellt pre(que plus au-delfus de la gendve,

&

le creUK

el1

fort (en(jble, A (jx ans

&

demi il COmmenee

a

Ce

remplir;

la

marque commenee auf1l

3

diminuer

&

a

(e

r<;tréeir,

&

toUjours de pl us en plus ju(qu'

ii

(ept ans

&

demi ou huit aos, que le creux d, lOut-a-fai, rem–

pli,

&

la marque noire etheée.

¡\

huit

~ns

paffés, com–

m e ces dems ne marquent plus I'age, on .cherche

J

en

juger par les dents canines ou crochets ; ces quatre den"

. fOllt

a

cÓté de celles-ci. L es canines, non plus que

le, machelieres, ne Con t pas préc¿dées par d'autres dents

qui tombem; les deux de la

m~choire

inférieure pou(–

fcn t ordinairement les premieres

J

trois ans

&

demi,

&

les deux de la machoire (upérieUl'e a quatre ans;

&

juCqu'a I'age de fix ans, ces dents (Olll fort poilllues.

A di, ans, cel les d'ell-haut paroilfent dé). émou{Jées,

urées ,

&

longues, paree qu'elles COO! Mehauflees;

&

plus elles le fOIll, plus le

ehev~1

eil vieux. Depuis di,

jprq\l'a !reize OU quatoru ans, il n'y a plus d'indice"

Seulemelll les poils des [ourei ls commencent

a

deve–

nir blancs; mais ce ligue e(l équivoque. 11 Y a des

cheva"x

doO! les deO!s ne s'u(cm point,

&

ou la mar–

que naire re(le toOJonrs; on les appelle

blguts;

mais

le creus de la dent ell abrolument rempli . On les re–

coonoit encare

3

la longueur des dellts canines,

li

Y

a plus de )umen, que de

eheva1<x

béguts,

L'age

efrace

~u(li

les ollons du palais ,

L a durée de la vie de

cheva1lx,

.ino que des autres

~nimaux,

e(l proportionnée

3

la

dur~e

de l' aecroilfe–

rnent. L e

che7J~/ ,

dOIl! I'accroilfcmem Ce fait en qua,

tre ans, peUl vivre lix ou (ept fois autant , vingt - cinq

ou treme ans , L es gros

cheva1lx

"ivem moios que les

fins, .uffi s'accroilfent-ils plus 'te,

L es

ehevaux,

de quelque poil qu' ils Coient, muent

une fois I'an , ordinairemem au primems, quelquefois

(1 ) Les

~he\".:tllx

Ont

rc~o.

de,

honneurs

6gn.11~J .

Alcxa.ndre 6r

blcir

une \'llIe

a

1.1 mémoire de (on

chev:ll 8ucéphale .

Pucui le. Ro.

rnains ¡'Empc:reur Calicata

(:li(oit

{t:rvir de:: t'avoine

&:

du vio

d.an

,

ces coopc.l d'o[

a

un

cb,::\'¡¡l

ImitA;'u.

11 le El1{oit IDolnger

a

(a Ll.

CHE

en automoe. Il f3m alors les ménager;

il

Y

~n

a qui

muen¡ d. carne ,

00

appelle

hen"if{,me"t

le cri du

ehev(,{,

&

I'on re–

conno't alfe? dillinaement cioq (artes de hennllfemens,

rclatifs

J

cinq paffions différentes.

L e

eheval

leche , mais raremen!;

il

don moins que

I'homllle. Quand il (e porte bien, il ne demeure guere

que trois heures de fuite couché (ans

Ce

relever; il Y

en a qui ne Ce couehcl1t point. En géoéral, les

ehe–

"a1lx

nc dormem que trois ou quatre heures rur vingt–

quatre. l is boivent par le Ceul mouvcment de dégluti–

tion, en enfonc;aO! prolond¿mem le na daos I'eau .

JI

Y a des auteurS qui penrent que la morye, qui a ion

liége dans la membrane pituitaire, en la fuite d'un rhu–

me occar,oon¿ par la fralcheur de I'eau,

D e tOUles les moderes tirées du

.heval,

&

eélebrées

par les anciens comme ayant de

grand~s

vertus médici–

nales, il n' y en a pos une qui (oit en ufage dans la

medecine moderne, excepté le lait de jumcnt,

Vo)'e:{.

L "

I T.

L es principales marchaniliCes que le

eh"71111

fournit a–

pres [, mon, (ont le crin, le poil , la carne,

&

le cuir ,

On fait du crin , des boutons, des tamis , des toiks,

&

des nrchets d'inilrumens a carde; on en rembourre les

(el les

&

les meublcs ,

&

on le commet en eordes, Les

Tab1ctiers-Peigncrs font quelques ouvrages de eorne de

ch"JIl/.

Le euir paile che:r. les Taobeurs

&

le Selliers–

Bourreliers .

Le

ehevIII,

ehe'l. les anciens, <'toit con(neté

a

Mars;

cétoit on ligne de

~uerre.

L es Poetes Cuppo(cnt qua–

tre

cheva1lx

au Colell, qu'ils Ollt appellés Eoüs,

Py–

roYs, Aeton

&

Phlegoll. L e

cheval

<(1

le (ymbole de

Carthage dalls les médailles Puniques, On défigll" la

paix par des

ehevaflx

pai/fans en

Iibert~.

L e

el?,v,,1

bondilf.1nt ít,rt d'cmbleme

a

l'Elpagnc. Le courlier

é–

lOit

eel.le

des viaoriel1x aux jeu., olympiq ues . Bucépha–

le (ervoit de (ymbole aus roi de Macédoine . Le

thr–

val

étoit l' cmpreinte preCqlle ordinaire des munnoies

Gnuloires . L es Germains avoient des

,hevaux

I'crés

qui rendoien t des oracles par le hellniDemellt; lis étoicnt

ent,etellus aus Qépens du public,

&

iJ

n' y avoit que les

prétres

&

le roi qui en approch.lfent, (t)

11 Y a peu d'animaux qu'oll ait autall! étudié que le

ehov"l .

L a, Mnréchalleric , qui poueroit tres - bien faire

une fcicnce

d'oblervations

&

de connoiflances utiles re–

I:uives 3 cet animal, fans nvoir Ca

norncnc\ature pani–

culiere, n'a pos négligé cene petite charlatal1nerie, II

n'y a preCq ue pas une partie du

ehtval

qlli n' ait un

nom partieulier , quoiqu'il n' y ait pre(que pas une d.

ces parties qui u'ait (a eorrefpondamc dans l' homme

&

qui ne pOt etre nommée du méme nom dans

ee~

deus animaux. On trouvera aus ditlerens

~rticles

de ce

D iél:olln.ire l' explication de ces noms .

I/o)'e::.

¡\

v t–

~}

s ,

L AR M l E R S,

C

H A N F R E I N,

G

A N A

e

HE,

C!l

e.

La différence des poils a confidérablement augmenté

CCHe

nomencl arure; chnque

cou)eur

&

chaque

teinte a

Con

nom,

U

n

eheval

el! ou aubere, Oll alzan ou zaill

tic.

Voyez

ces ,,,tic/es.

'

1 ~

en el1 de m"me des exereices du manegc, rclatifs

(oit

a

I'hornme, (oit au

eh,val,

On trOUVera ces eXer–

cices 3 leurs mots,

Apres I'homme, il n'y n point d' animnl

a

qui l' ou

recolllloilfe tallt des maladies qu'au

,heval,

V"Ja. ces

maladin

ti

JeUTJ

diffi rt/JI artieles.

J/o)'tZ 11IlJli

1

pour

ulle eonlloilfance plus elltiere de l'al1imal, A Idrovand

de 'lltadr1lp, ti ¡o.liped, L e nouvellt. Pllrfaie Mllrlchal;

pllr M.

de Garl'ul t .

L 'Ieole ti les Illmens de Cava–

ferie, de M,

de la Gueriniere .

Le Neueaf//e, Le

711-

rittthl,

ti

Pllrfait Morleha l , par M.

de SolleyCel ;

ti

{t".

eoM le troijieme vo/m"e de /'hiftoire ,,"ture", de

MM.

de Sutlon

ti

d'Aubenron, C'

efl dom «tte der–

niere fouree

qtU

n0111 avot¡J

¡túJI la

meiJlellTC pa,.úe

de

(et

article.

(2)

C

R E

v

"L D E R E N

e o

N T RE,

('}1Irifprlld.)

dans

la

cot2~lIme

de P oie01l, IIrt.

187. eil la prdlation d'un

eh.val

de fervice, qui

e(l

dOe par le valfal au Ceigneur,

lar (que dans une meme aonée

i1

y

a eu deul ouverW–

res pour ce droit ; une par mutation de vaJTal, uoe par

l11ut~tion

de (eigDeur , 11 n'en dO en ce cas qu'un feul

ehe-

bte. e lui

avoit

promis le

conrul3.t

qu'i1 écoic réfolo de lui con ..

férer.

ID)

(1) Parmi tes

(talíen.

M. Guzoni

auffi~

&.

M. Rolfelmini OD' b,is

des

U;Ut¿,

{ore

(3',Ul'

(ae les chev.aqx .

(P)