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CHE

dre avoit prononcé la condamoation, 00 jettoit le

~h,'Vali,r

attaché a une carde Cur le carreau,

&

00 le eOI1-

duiCoit a l'égli Ce en chantant le pCe.ume

10&.

<jui

etl

plein de malédiéHoos, puis 00 le menoit eo priCon pour

etrc puni Cdoo les lois. La ma.Diere de révoquer l'or-.

dre de ehevalerie aujourd'\1ui en uCage,

ea

de retirer

i

)'accuCé le collier ou la ma' que de I'ordre, qQe 1'011 re–

met eoCuite entre les maios du thréCorier de cet ordre.

La qualité de

ehev.alfer

s'avilit avec le tems par le

graod nombre qu'on en tit. 00 ptétcnd que Charles

V.

ou ,

Celo~

d'autres, Charles

V

l.

en eré. einq cents en

uo

Ceul

Jour: ce fut pour

cet.te

raiCon qu'on inaitu. de

nouveau¡ ordres de ehev"lerie, pour dirlinguer les geos

felon leur mérite . Pour les différeos ordres de eheva–

leríe eo Angleterre,

'/)oyez I,s art1e.

B

ACHE L' E R,

B A NN

E

R

E

T,

B

A.

R o NE T

>

B A ,

N S ,

J

A R RE T

J

E–

RE,

&e.

e heval;'r

s'entend auffi d'une perCoone admire dans

'luelqu'ordre, [oit purement militaire, Coit militaire

&

religieux rout enCemble, iomtué par quelque .101 ou prin–

ce avec cenaines marques d'honoeur

&

ete dillinaion ,

Tels Cont les

ehevaliers de la jarret;ere., de I'l/lphant,

d" [a;nl -E[prit , de Malthe,

&e.

Poyez-Ies [ous les ar,

,icles

J

A

R R

E T' E RE, EL E'I' H A

N

T,

&e.

CHE VA L

I

E R E R R A NT, prétendu ordre de ehe–

valeríe , dont rous les vi"ux tomaos parleO! amplemeot.

C'étoient des braves quJ courojent le monde pour

chercher des avantures,

~edrelfer

leS rons, délivrer des

prioceífes,

&

qui Caifilfoient routes les

oec~fions

de

(i –

gnaler leur valeur.

Cene bravoure romaseCque des ancieos

chevaliers

é,

toit autrefois

la

chimerc des Efpagnols, chez qui il n'y

avoit poillt de cR-valier qui n'eQt Ca dame-, doot il de–

voit mériter I'efiim.e par qnelqu'a8ion héro"ique. L e duc

d'Albe lui-meme, tou t grave

&

rout févere qu' il éroit,

avoit, die-on, voüé 1:1

cOllquere

du Portugal

a UDe jeU""I

De beauté . L ' admirable roman de

do~

Quichotte

ea

une critique tine

&

de ceue

maoie~

&

de eelle des au–

teu rs ECpagnols

a

décrire les

avallto~e~

iocroyables des

&he'ltalicKJ erranJ. .

lJ

ne faut pas croire cependant que les

chevaliers er.–

,ans

Ce voüalfent fimplernenl

ii

une dame qu'ils reCpe–

a oient 00. qu'ils afltaioonoient: daos leur Rremiere o–

rigine c'étoit des gentilshommes diOingués qui s'étoien¡

propoCés la ((ireté

&

la traoquillité publique; ce qui a

npport

á.

I'état de la

ooble{f~

(ous la troi lieme race _

C0mme les anciens gouvernc.urs de province.s avoient!

uCtlrpé leurs gouvernemeos eo titre de duché 1I0ur les

grandes provi nces,

&

de eomté pour de moindres, ce

<jui a formé les grands va{fáux de la couronoe; de me–

me les g<ntilshommes des provinces v.oulureot

u[ur~er

ii

tit,e d'iodépendaoce les domaioes dont

i1s.

éroieot- pour–

vas, ou qu'ils avoiem rec;us de Leurs, peres . Alors ils

tirem fortifier des ehateau. dans I'éteodue de leurs ter–

ces ,

&

la ils s'occup"ient, cornme des brigands,

a

vo–

ler

&

eoleve< les voy,ageurs daos les graods chemins ;

&

<juand ils trouvoient aes

dames-~

ils regardoieot leur

priCe comme un double avantage. Ce deCordre doona

lieu a d'autres

geotilshomm~s

de détruire ces brigaoda–

ges: ils couroient done les campagnes ppur proeurer OUI

v oyageurs la. Cureté des chemios . lis preooit:lIl meme

les chateauJL de ces brigands, ou on préteodoit que les

dames qu'on y trou voit éroiellt enchantées , paree qu'

elles o'eo pouvoiem Conir. Depuis on a fait par ¡¡alao–

terie , ce qui d'abord s' éroit fai t par néce!!ité . VoÍla

'luelle fu t I'origine des

ch,vali..s errans,

Cur leCqp.els

nous avons tant de romans.

e

HE v A L

I·E

R - MA

R

E'C H A L, ea uo officier ' do.

palais des rois d' Aogleterre, qui preod connoilfaoce des

délits qui Ce commettent dans I'eoceinte du- palais ou de

la maiCon royale,

&

des aaes 00. contrat·s qu'oo

y

paC–

fe, lor[que quelqu'un de la maiColI y

ea)nté~elfé.

CH.EVAL 'ERS DE LA PROVINCE,

0#

C HE–

V'A L , E R S D

U

PAR L E ME NT , ce Coot en Angleter–

re deu! gemilshommes riches

&

oe réputation, qui Cont

élus en vertu d' un ordre du roi ,

in pleno

comitatl¿,

par ceux des bourgeois de chaque provioee <tui payent

quarante Ccheli"os par an de taxe Cur la Valellr de leurs

terres , pour etre les repréCeDlatifs de cene prov.ince daos

le parlement .

11 etoit néce{faire autrefois que ces

ehevaliers des pr.o–

",inca

[u{fent

milites gladio cinéli,

&

meme l'ordre du

roi pou. les élire ea elleore eoo,iI en ces termes; mais

aujourd'hui l' uCage auroriCe l"éleéHoo des fimples éCtl–

yers pour remplir cene chargc.

Chaque

ehcv afier di! province,

ou Q1embre

d~.

la

chambre des communes , doit avoir ao moios cinq cents

T ome llI.

CHE

livres tlerling de rente

~

a

la rigueur e'ea

a

la pro\'ince

'lu'ils repréCentent

a

payer [OUS leurs frais; ma;, aujour–

d'hui;1 arrive raremeO! qu'on I'ex ige.

Poyez

PAR L E–

ME NT.

(G) (a)

CUEVALIER

DU

BAIN,

(HifI. modo d'Angl. )

ordre militaire en

Anglet~rre .

On

a

déJ" donné Cur cet

ordre,

au mol

BA

J

N ,

uo détail inaruaif, auquel

llOUS

n'ajallteroos que peu de lignes .

11

ea fingulier qu'on ignore le tems de l'inOitution

de cet ordre de chevalerie, qui fut en honoeur au moios

depuis H ", ri

IV.

juCqu'au tems de Chorles

11.

&

qui

depuis ce prince fut emierement négligé,

&

preCgue ou–

blié juCqu'en

1725,

que le toi Geerges

1.

le relfuCcita

par une création de trentefix nouveaux

ehevalicu.

La

cérémonie ,f<Jt ComptueuCe; elle eoil[a plus de trente mil–

le Iivres Oerl ing au roi,

&

quatre ou cinq ceO!s

a

cha–

que

ehevalier.

Le due de M omauge en fut nommé

grolld-maltre,

&

cene digoilé lui "alut Cept

ii

huit mil–

le pieces . L e

ehevalier

R oben W alpole, des-lors re:

gar<ié comme premier miniare , porta I'étendart .. L e rOl

pour eoncilier plus de faveur a cet ordr!) relfuC"lté , dé–

clara qu'rl Ceroit comme la pepioiere des

ehev alters

de

la janetiere. Mais les deors, les imentions , les volon–

tés des rois, ne Cont guere mieux réaliCées .pres Itur

mOr! que eelles des particuliers ,

Art . communi,!,,1 par

M. le chevalier DE

J

A

U

e o u

R

T.

CHE v A

L

1E

R

BAR o

N

E T, (

HifI. modo d'Angl.)

clafle de nobles en Angle[t rre , entre les barom

&

les

fimples

ehevaliers

.

f/oyez le mot

B AR

O

NE T,

&

ajou–

tez-} le délail Cuiv·ant.

La prodiga lité de Jacques

J:

le menant toOjours

a

I'é–

I~oit,

il eu< enlin recou" en

1614

á

uo proJet formé

par le comee de Salisbury: c"étoi[ de eréer des

ehev ,,–

Jicrs

b.arQfJetJ

qui faifoieot un corps de noble(fe mito–

yen enrre Les

barons

&

les chevaliers ordinaires .

Le

nOln–

bre en fo t d'abord tixé

a

deu'X cents; mais le {oi n'en

6[ que cent , la premiere promotion, Cuivam Rapin

Thoiras,

&

Ceulemem dix-neuf, Cuivant TIl1.dal.

D aos les aaes de juaic," on devoit aJoOt« aUl:

ti~

tres de ces

chevaJiers,

celui

de

b,aron(t .

aVec

le

nOln

de

Jir.e,

&

leurs femme·s devoiem e¡re quali6ées de

lady .

L eur place

a.

I'armé" fut é[ablie au gros p,es de I'éteo–

dan du roi , pour la défeoCe de Ca perConne , Afin de

donoe~

quelque caulenr

a cetre

nouvclle inO:iwtion, les

patentes porterent qu'its entretiendroient chacun 30

tol–

daIS eo lrl aode pendant trois aos,

á

raiCon de hui[

Cou~

par jour pour ehaque COldat,

011.

q,u'il s payeroien t mil–

le quatre-viogt-quinze livres Oerling,

&

que le rui Ce

charg<roit d'emretenir ces troupes eo lrlande . Aum

etl–

ce la coutume pour eeux qui depuÍ> ce [ems,l. nn , é[é

rc<; us

a

cet ordre, d'avoir une quiuance -endofTée

3

Iour~

leltres pateotes de la méme [omme de mille

quatre~

viogt-quiu2f livres a erling, deainée au

m~me

uCage ;

&

fau te d'un pareil endoífement,

plufieurs

baronets

furent

obligés '.

COU$

le 'regne de Charles 11. de payer cene

[omrne de. mille qu.tre-vingt-quill"Le li vres Otrliog .

¡/oy.

Tinda\.

Art. eommun;'!u! par:

M. le chevalier DE

J

A U–

C

o

UR T.

C

Ji

E v A L

J

E R .

(']urifp. )

N ous avons eo eeue ma–

tiere a parler de plulieurs fortes de

,heflJaliers;

Cavoir,

les

ehevaliers dI< grtet ,

leS

,he'Ualiers d'honne"r,

&

leS.

,bevaliers

;1

lois.

Chevalier dli guet

en- un officier cj'épée prépofé

a

Ia

gar.de

de la ville avec uo cenain nombre d'homm",

a

pié

&.

a

cheval . L e guet o'éJoi[ autretois en faa ion que la

nuit,

e'ea

pourquoi le

ehevalier d" g"et

~roi[ a~pell é

prá!fiélus vigilllm.

PréCelltement

á

Par;s une partle du

guet monte au!!i la garde 1<; Jour . L e

ehevalier d"

J!"et

de Paris élOit établi des le tems de S . Louis ; il avoit

voix délibérative 10rCqu'00 jug,"oit les priCooniers prís par

Ca cQmpagnie, fulVallt uoe

decl~ratÍon

duo27 .1'!-ovem–

bre

1643.

Cet office a été' Cupprtmé; celul qUl ea pré–

Ceotement

a

la [é[e du guet a le titre de

commandant.

00 avoit au!!i créé eo

163'

&

1633

des. offices

~e

chevalier d" gttet

daus tootes

le~ g~::lndes

.

vIlles;

Jnal$

i1s

Oo!

é[é Cupprimés en

1669 ,

a I exceptlon de

~eQx.

qui étoieot créés plus

3ocieonernell~,

tels que cc:-Iu,: de

Lyon.

Chevalier d'hon"",r,

ea

un officier d'.épée qui a

ran~ ,

Céance

&

voix délibérati.. dans certa)nes eompagllles

de juaice : il y en a dans queJques cours

Cupé~ie~res ,

dans les bureaux des finances,

&.

dans les préhdlault;

i1s ne peuveot a!!iOer au JugemeO! des. ¡hoces crim.ioels

qU:i1s ne Coiem gradués .

":oyn les Idlts,

d¡e~arattons ,

&

arrees indiqttlf

d~nJ

Bnllon ,

~11

lnOt

,hevaJter, n..

f.

C hfYIJalier de

JUftfC~,

ea un

tltfe.

que prenneD!

cer~

·Kk.

lo

~W