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260

CHE

tains

eh.vali.rs

,

pour figni6er qu'ils n'ollt poiot élé di–

fpenfés des preuves de noblelfe.

e h, vali. r <s lois ,

éloil un officier de jullice auquel

le roi conféroil le dlre de

eh. vali.r.

Oll diOinguoil au–

trefois ces

eh.vaNers

des ehevaliers d'armes . Guillau–

me F loue ehancelier de France, Guillaume Berlrand,

J~alJ

du Challelier , Simon de Bucy premier préfidem du

parlemem, Pierre de Senniville , 10US nommés en

'340

dans une Mclaralion de Philippe de Valois pour le pri–

vi: ég~

de I'uoiverulé de Paris, fonl quali6és

eh.vali.rs

In 1011 .

.

Froilfard,

liv.

l .

ch. Ixxvij.

dil pareillement que Si-

1)10n de Bucy éloil

eh. valfer

en

loil.

11

donne auffi la

meme

qualilé

3

R enaud de Sens .

Plu lieurs challceliers

&

autres magillrals fureat fails

ehe'VolierJ.

Jacqucs de Beauqllemar premier préfident du parle–

menl de R" ür n, fU! fail

ehevalier

par Charles

IX.

le

26.

Seplembre

1

S66.

1/01'«'

le t raitl d. la nobl'J!. par

de Laroque,

ehap. ev.

( 11 )

(1)

.

CHE V AL 1 E R ,

r.

m.

( Ornit.) pluv ialis major .

Ald.

limofa v enetorum.

Gefn. oifeau aquatique qui pefe fep!

onces:

iI

a quinze ou fei"!.e pouces de loogueur depuis

la pointe du bec jufq u'au hou! des paues ; I'envergure

en

d'enviro n.

"ingl~d("ux

pouces ; le bec en

mince,

&

de couleur noire,

¡¡

I'exceplion de I'angle de

la

piece

inférieure qui ell rouge ; il a deUi pouces

&

dcmi de

l<lngueur. Le fommel de la té!e, la face fupérieure du

cou, le deDus des ailes, les épaules,

&

la partie amé–

rieure du dos , fon! de couleur brune melée de couleur

cendrée ou blanch3rre: les bords des plumes du fom–

me! de la t':rc fom blancs,

&

le milieu ell noir: le

croupion

&

le ddrous de I'oifeau font blancs. 1I

Y

a

v.ingt-lix grandes plumes brunes daos les ailes; les einq

premieres 10m d'un brun foneé,

&

leurs barbes inrérieu–

res fom parfemées de poims blanehh res; les deruieres

grandes plumes font de couleur moins fon cée,

&

om

de petiles taches blanehes: la queue a en viron trois pou–

ces de lon¡;ueur; elle ell compof¿e de douze plumes fur

lefquelles

ti

y a des bandes !ranfverfale;

&

ondoyames ,

alternadvemenr brunes

&

blancbes. Les paues

Con!

fon

longues,

&

dégarnies de plumes jufqu" deux pouces

:au-dcaus de la premiere articula!ion; leur eouleur ell

m~lée

de verd ,

&

de eou leur livide: le doigt pollérieur

ell perir; les angles fom noirs,

&

le doig! extérieur ell

uni au daigt du milku

a

fa nailfanee.

On a donné le nom de

eh,valitr atlx pi;s vereJ

¡¡

ce! oifeau,

¡¡

caufe de la couleur de fes piés; il

Y

en

11

un au!re que I'on a nommé le

eheva/i" aux pils

,-ouges,

parce <ju'il a les piés d'un jaune rougdrre : fon

bec el! un peu plus coun que celui du premier;

Con

cou

&

fa !ele

Con!

d'un

~run

cendré; il a une Iigne blao–

che au· ddlus des yeux; au relle ces deux oiCeauI Ce ref–

femblent . W illughby,

or"ith.

Selon Belon, le

eh_v ali", falidris,

:1

éré ainri nom–

mé parce qu'i1 a les jambes fort longues ,

&

qu'i1 pa–

roh auífi haur monté qu'un cav:llier.

00

en diltingue

deux fones , le rouge

&

le noir : le premier ell appellé

&hevalier

YOuJ?~ ,

ou

che'lJalier aux pits Toug es,

paree

qu'il

:1

les palies

~e

ceue .

couleu~

&

le bec,

a

I'exee–

ptioo du delfus qUl eO no"alre:

11

a le ventre blanc ;

les plumes de la tere

&

du cou, eelles qui COIl! fous

les ailes

&

fous le croupion , fOil! de couleur cendrée :

la racioe des plumes de cel oiCe.u ell lIoire;

iI

a deux

taches de la meme eoulem fur les tempes,

&

une blan–

che fur les fourcils: les doigls de devan! (ont j oints par

une membrane ,

&

celui de derriere ell pelil . C e! oifeau

ayant le corps fort pelil en comparaifon de la longueur

de fes jambes , il ne fau! pas s'éronner s'jJ court fon

légeremem, On le !rouv e d. ns

1..

prairies ,

&

fur le

bord des rívieres

&

des érangs:

iI

fe me! ordinairemem

dans ¡'eau jufqu'aux cuiDes , Cet oifeau eO excellem

a

('le;resB:l~:i:~~er:

15

B::;t;~troi~~~i:~tt:~~~D~Q~o~;~i~~t(~;~~e~t~~ 'h~a;~

me!: car (uivant Du-Cange un che......lier banneree avoit foos (on

comm.:mdement

CCOt

cinquante hommes.

Be

un limpie chevalier n'cn

avoit que trene .

Si

le ChevaJier étoit

arre~

riche .

aUh

puiffant ponr

(ournir

1

¡'Eral ce

nombre

de gens d'armeJl.

8c

pour

les

cmrClC_

oir

~

feJ

dépcns. on lui accordoit le

litre

noble.

Be

relevé de Che.

. a\ier

Bannerct .

(Voyct.

l.

IX

d;jfm.

d,

D,".nl.~

lojfl"tlillt)

La

diflin·.

a ion de ces Bannereu confiRoit

a

porter une 8:lDniere

qu:urée

ao

baue

de

Icur lance . l b

pouvoiellt

pr~leDdre

3D"

qoalité.

de Com.

tes.

de

Barons.

de

m3rqais.

de

Oua .

Leors

Arm~

éroient

~ra.

d eriCées par dHférens

earques . eimiers,

grilles . bourlets, tortis. vo.

leu . lambeb.

(urrorn, ceintures.

&.

comanDes . Leurs

demeureres

memea avoiem de. figlle. propret

a

lea titile re!pel\-er. Les

eré.

CHE

mangtr;

e'en

un des meillrurs oifc:1lux

de rrVlere,

Le

eh,valier ".ir

a des Ca nmitranee les paues noires

&

le bec, excep!é :lupres de la léte; la partie de la piccc

fupérieure qui

y

touche .Il rougdrre; foo plumage

a

aufli plus de noir; le corps ell d'une eouleur eendrée

noirarre . Belon,

hift. de /a nal. du oifeatl,x, liv. IV,

Willughby

roup~onne

que ces deu

~

(a rteS de

ch"'Ja–

litrs

pourroiem bien erre le m'le

&

la femelle de la:

ml'me efpece,

&

que dans ce cas le

eh,,'alier atlX pils

TOUges

feroil la femelle .

Voyn

O

1S E A U .

( J )

C

B E

v

A L 1 E R , (

'Jeu)

c'ell le nom d'une piece nux

échees .

Vo)'ez.

E

e

R

li

e s ,

CHE

V A

LIS,

r.

rm

termes de r/1I1ere,

palfages

prntiqués dans les rivieres, fur'loul lor lque

l e~

eaux ¿–

ran! Irop balfes, la profondeur ordinaire du lir ne futfit

pas.

CHE V

A

L TE,

en :erme d.

B

IfI>1ChiJ!erie ,

e'dl

le pié do foppor! de la grellouere .

V oyez. r art.

B

L A N–

e

R I

JI,

&

1"

fi!. .

PI. dtl bla11ehiff. des eoiles .

CHE

V A N

C E,

t:

f.

( 'Juri{pr. )

dans quelques

eou!umes , fignifi e

les biens

d'lIn

homm.,

&

eOll:

ce

'{u'il

p~

fT.de.

Voyrz

r ancimll' eo'¡trtme d. B .llrges ,

chapo .x ljx .

N;v~rno;J ,

tit.

xxxv .

Of t.

1.

&

~n

/"Ilyf;–

ele

2 .

des areieles riformls d.

1"

eoilt.

tltI

""ehl d.

BOtlrf..og11'

.

Ducange,

en fo n aPf , ndix,

J

la fin de fon

gloffatre Cree .

Brodeau fur

Pans,

arto

88.

n .

6.

Be1u–

malloir,

eolit . de B,atlv aijis ,

dir qllelquefois ,

eheviI–

fan«

pour

eh.va

"" . I/o)'ez. les affifes de J l r"f"

"

m ,

1'.

171.

&

Joinv ille,

p.

20.

dern.

¿Ji, .

(A)

CHE

V A N

CHE

A U

d'lglif. , (Jtlrif pr.)

doos

la

courume de H aioaul ,

ch.

'lJij.

&

eviij.

ligni6e le

eh. –

v et

OU

eha!IIr de I' lglife.

Ceue coutume porre que c'eO

aUl

col1 aceurs

a réparer

le

cb~vanch~att,

5'H Il' y a titre

nu comraire.

I/O)" Z.

Laodere

g loff.

Dans quelqucs édi–

lioos 011

lit

can,h~all ;

nu Iieu

de

ch~'lIanchc(ltt;

ce que

je croirois qui vient de

caf/c~all

ou

canc~/ ,

plutÓt

que

de

eh<1'et.

(A)

C HE V

A U

C H

E'E ,

f.

f.

(Jurifprud.)

rtgnifioic

ancicnnemenr le fervice que les

vallau ~

&

lujer, éroiem

tenus de fa¡re

a

cheval , foil envcrs le roí, ou envt'rs

qu elque f.igneur particulier . Devoir

, h<1la/Uble,

f.lon

)'ancienne coútume d'Anjou

1

c'en

~[re

obJigé de

mon–

ter

¡¡

che val pour défcndre fon frigneur féodol dans fes

guerres particolieres;

&

devoir

I'ojl,

c'ell erre obligé de

monter

¡¡

cheval pour aeeompngner fon feigneur

a

la

guerre publique .

11 Y

a

dillércnce, ajoOre eelte coOtu–

me, entre

hOl/jI

&

chevauehl ,;

car

houft

en

pour dé–

tendre le pays qui ell po r le proti t co'mmon,

&

ehe–

Va",

hle

ell pour défendre fon feigneur .

11

en parlé de

ce droit dans les u(ages de Bnrcelone ,

&

dans les an–

ciens lors de Béaro

&

de Na.arre. F Olllanella, aoteur

C ata lan, di!

qo'hoftis,

au mafculin, lignifie

I'e" " emi'

mais qu'au féminin,

iI

figoifie

I'aid.

ou

f ecours

que

le~

vanauI

&

fUJe!s doivent fouroir au roi dans la guerre

publique; que

thevhuehle , ealvaeata ,

ell lorfq ue le roi

ou quelqu'ou!re feigneur, mande fes vafrauI

&

fUJc t;

pour quelque expédi!ioo particuliere, cOlltre un feiglleur

ou contre un chareau, foil par voie de goerre ou pour

expédition de julliee; que leroi feul peut indiquer

r oft ;

que les feigneurs ne peuven! indiquer qu'une

ehevQJc&bl. ·

que

I'ojl

eO uoe alfemblée qui o'eO pas pour un fcut

jour ni poor un lieu feul emem, au lieu que la

eh.van–

ehlt

n'eO que pour un jour ou pour un !erme certain ,

L es baillis

&

fénéchaux convo'luoient aurrefois des

ehevartehles;

c'élOir une efpece de convocadon du ban

&

arriere-ban, <tui comprenoil non- feul emenr tous les

fdgneurs de 6efs, mais auffi les noble> , qui faifoiem rous

alors profeffion de porter les armes ; i1s étoient oblige's

de fervir • cheval

&

a

leurs dépens.

U

oc ordoonance de S. L ouis en

12S6

défend aUI

haillis

&

fénéchoux d'ordonner des

eh.vaNehles

inuliles ,

pour en tirer de I'argent;

&

que ceux qui auroll! été

10 m-

naux . les toors. les giroucttes

paroient lean mai(ona .

De

It~s.bel­

les obrervatioDs on peut voir en ce gente dan.• les dilfcrt.'1tion

t

lle

M.

de /a CMTne dt S,u'nl' p,tI"Jt

vol

xx, de. Mémoire.t

de I'-\ca_

démie de" Bellr-.t-lf:ttres de

Vari:t .

au(quellcs

je

renvoi.t

le" I ..

th.ouu.

Plafieun de. Chevalic!t.I

fr:tn~oiJ

mérirerent

r.tr

difhn¿Hon. le

Curnom pan lcutier

de

Chnllsli"J f lHIJ

rtpnelJt .

lel.

que Ju Gae–

{dio,

Barbaran.

LouiJ

de la

Trimoulllt:.

&

B.'ly:Hd. joil;non.· y

le brave

d'AUlDont.

roon en 1595.

a

qui M. de Thou

ren¡J ce

gl~ricux témoigoage .

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blém, de l'Acad.

Roy. l.

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