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CHE

t'innocent s'avoüoit coupabte, ou dans la eraintc des

fupp liees , ou paree qu'it ne

Ce

Cemoit pas a(fez de for–

ce pour tes Cofi,enir. Le

ehevIl"t

fut d'abord un Cup–

pliee qui ne s'employoir que po!]r des cCelaves: c'étoir

une

efpeee de table pereée fur les e6tés de rangées de

trous, par leCquels palfoiem des eordes qui Ce rouloienr

en(uite Cur un rourniquer. Le parieor étoir af1pliqué

ii

celte rabie. Mais pªr la Cuite on s'en Cervir pour rour–

menter tes ehrériens. Les mains

&

les jambes du pa–

ticm é,ant nttaehées Cur te

ehevfllet

avee des eordes, on

l'enlevoir

&

on l'ércndoit de telle Cone que

rQ.us

Ces os

en étoient disloqués: dans eer étar on lui appliquoit Cur

le corps des plaques de fer rouge,

&

Oll lui IMchiroit

les e6tés avee des peignes de fer qu'on nommoir

"n–

gula;

pour rendre ces plaies plus

Ce,~fibles,

on les frot–

toil quelquefois de Cel

&

de vinaigre,

&

Clll

les r'ou–

noil 10rCqu'elles

eommen~oien\ ~

fe rcfenner . Les au–

teurs qui ont lrailé des rourmens des manyrs, eo om

donné ta figure, qui fait fiémir l'humanité.

eet inflrumem barbate n'a pas éré ineonnu aux mo–

dernes, non plus que la eoiltume de meme tes aeeu–

fés

it

la tonure, pom tirer d'eux I'«YCU de leurs eri–

mes. Le due d'Exeler, gouverneur de la Tour Cous le

regue d'Henri

VI.

avee le due de Suffolk

&

d'aulres,

voulnnt inrroduire en AngleleHe

I~s

lois eiyiles, eom–

menceren! par faire apporter daus la tour un

eJJevalet,

qui e!\ un fuppliee que la loi civile ordonne en beau–

coup de eas;

&

on I'y voil encore: on appella dans

ces lems-l a eet ¡nUrumen!,

la filie

ti"

dlte d' Exeter: .

(G)(a)

CHE

V. A

LE T,

o"tiJ d'Art¡uebujier ;

c'e!\ UD iul!ru–

~nent

de fer ou d'acíer long de

fix

pouees-,

ép~is

de

deux,

&

large eJ.'un, fuc>monté de deux pe!Íls piliers

quarrés, 'lui y fonl

arr~rés

:l

demeure en-deífous avec

vis

&

éerou, longs auffi de

Hx

poueos,

&

larges

&

é–

pais d'un demi-poueé; le pilier

:i

gauehe e!\ pere': par

en-h.,ut d'uu Irou rond ,

d~DS

lequel fe palfe la broche

d'une bOlte; I'aulre pilier e!\ eoupé en deux,

&

les

deux moi,iés COn! alfemblées par une eharniere pcrdue:

un peu au-deo-ous de la eharniere el! un tron qui <é–

pond :; l'autre Irou de la branche gauehc ,

&

qui' Cerr

pour C0I11enir l'aurre t6té de

la

broche .qui tr:lverfe te

ehevalet.

eeue toranehe fendue e!\ fermée par en'bas

avec. une

vis :.

au

lni

)leu de

ceHe

broche

dt

la boite;

eeue broche Corl un pea en-dehors du eÓté droil,

&

I'on y monte une fraife pour abaure les inégalilés que

)'00 a faires dans le baffioeL ea les creufam avee la

gou~¿ .

L es Arquebuliers pofen! ce

ehevalet

dans l'é.

tau

&

fOn! tou<ner la. fuiCe dans le baffi ncl par le mo–

yen' de

¡"

bOlle

&

de I'areher, a-peu-pres eomme les

forets .

e

H E

v

A L E T,

barre

J

ehe'IJaút, jo"e de ehevalet,

chefMlet

"

platine ;

voyez {'

arto

B/'.

S

A ,U

"E'T I

E

R .

e

1-1

E

V

AL i! T

,

terme de Paffementier.

BOldOn71ier;

e'ea un pieu de bois d'environ qualrc piés de hauteur,

cnfoneé en lerre, qui a

it

Con exrrémité fupérieure une

poulie; a eeue poulie e!\ auaché un pelir moreeau de

bois f.,ir en forme de fiffier, qui

ii

ehaeun de Ces bouls

" U)1 eroehel de fer lournaru. Les Boutonniers s'ell Cer–

venr pour eOllvrir la eartifanne,

&

pour rClOrdre la

guipure .

CHE v

A

LE T,

en terme! de

C

ardeur,

e!\ uoe e–

fpeee de prié-dieu qui porte uoe grolfe drourreue, Cur

laquelle l'ouyriet brife la laine ou le COlOn avee une

.UI« qu'il lieut daos Ca main: ce qui rend r.eue opéra–

tion auffi aiCée que s'il falloir tenir les deux droulfenes.

Vo)'ez

D

R

A

PIE

R,

D

R a

U

S S.E T TE.

e H E

V A

LE T,

(Chamoiféur)

repréCen!é

Planche d"

C bllmoifertr, fi$-

l .

e!\ eompoCé de deux montans de

bois de .cinq

p.és

de haUI, Cur leCquels e!\ alfemblée une

tral'e.c. de m€me longueur. eeue traverCe a une gout–

tiere daos

IOUI~

Ca 1000gueur pour reeevoir une regle de

bois autli longue, qui s'y aju!\e parfailemel1l. e'e!\ en–

tre

eetle regle qui en mobile

&

la pieee de bois

¡¡

~OUI­

tiere. fixe, qu'on faÍl paíTd une peau pour la rravadler.

La r.egle en. tenue Cerrée par uo_eoin qui eotre dans un

des montans_

e

H E

V

A

LE T, fe dir,

en

C

harpenterie,

d'unc pieee

de 1>ois eouehée en-ttavers Cur deux alltreS pieces, aux–

quelles elle e!\ perpendiculaire. ee

.h.evtJlct,

Ic plus

limpIe de IOUS, Cen en une infinilé d'ocealions, mais

fur-tou!

a

CoOrenir les planches qui fervem de pOOl au](

petitcs tivíeres.

e

B E

v

A L E T,

en terme .de C haudt!yonnicr ,

en

un

bane garni de deux gros anncaux

¡¡

ehaque bOol , on

parre

&

e!\ tetenue une forre de bigorne a table

&

ii

houle, ou. aUlre,

p~r

le moyeo

d~s

eoios dont on

la

Tome

IlI,

CHE

:2.57

ferre aUlant qu'on veut.

V oye.. PI.

l.

du Ch""dcron–

l1ier, fig.

13·

&

la

fig·

'l.

qui repréCente UD ouvrie< qui

trayaille fur le

ch.

VIII,:

.

e HE

V A

LE T, (

C orderic

)

il

Y

en

a

de dcuK

Ceu–

tes: eeus des efpadeurs

&

ceux des eommetleurs, qui–

fOn! rres-difrérens les uns des autres . Le premier ett

une fimple planche a(Jemblée vertiealcmelll au bour d'u–

ne pieee de bois eouehée par lerre, qui lui Cerl de pié

~

le bout d'eo-haut de eeue planche

en

éehaneré demi–

cireulairemeOl. Le fceond e!\ un rreteau, fur lequel il

y a des chevilles de bois; iICen

¡¡

Cupporter les 10rO:15

&

les cordons, pour les empeener de

pon~r

aterre.

VOJez {'I/rtitle

e

o

R D E R lE.

e

Ji

E

V A

~

E T ,

ter"'e de Con·oyettr ,

c'en un in!\ru–

men! de 1;ois fur leque! les eorroyeurs élendeOl lcurs

euirs peur les drayer. Le

(hevalet

e!\ une planche af–

fujetlie obliquemeut Cur un pié; ce pié el! uu aOembla–

ge de neuf ou onze pieees de buis, dOn! deux Ool Irois

piés de longueur, Irois pouees de haUl,

&

quatre de

largeur. ees deus ,pieees de bois Conr poCées par ler–

re,

&

fonr éloignées I'une de I'autre par quatre ou lix

peliles troverCes qui entrenl dans l'uoe

&

dans l'autre .

Au milicu de ces jumelles COol des monoiCes , dans leC,

quelles on place deux montans de memo grolleur

&

d'un

pié áe haut, qui Conl joims par en·haul par une IraYer–

fe auffi de m¿me grorreur. Le planche qui

for~e

le

eh,vl/Jet

fe mer entre deus des pellls barreaux de bOls pau

un boul, Con milicu e!\ nppuyé Cur la mwerCe d:en·haut,

&

le haul de la planche [COI peur y étendre la peau ou

euir

:i

drayer.

I/uyez la fi..",·e B. Planc .

ti"

Corroyou1',

qui reprérenre un ouyrier °qui draye uoe peau Cur le

ehe–

valee. Voya_ I'article

C

o

R R

a y

E

~

R.

e

H E

v

A

L

¡¡

T, e!\ une machine dont fe Cervent les

Coltvrcurs

pour fo/ltenir leuts éehaffauds lorlqu'ils

fon~

des entablemens aux édifiees couvens en ardoi"',

&

pour '

eontinuor de eouvrir le re!\e du eomble de -·meme ma–

tiere ; ear pour la tuile ils n'cn fom poi

m

uCage.

lis

donnenr eneore le meme nom a des paque!S de naue

de paille, qu'ils menent Cous leurs éehelles 10rCqu'ils les

couehem fur les eombles,

&

Cur-toul Cur ecux en ..-

doife.

-

e

R E

v

A L

J;;

T,

en terme! de D oret<r fur boh;

cCpe–

ce d'éehdle fur laquelle les Doreurs plaeent leur. qua–

dres pou. les dorer. Le

ehev"l.t

e!\ compoCé de trois

branches, dont I'une joüe

a

volomé entre les deux au'"

tres

&

Ce nomme

'lltene

;

&

les deux de devant COIII re–

tenues enfemble par denx !royerfes, dont eelle du bas

en

plus large que eelle d'en-haul _ Ce deux dorniers

piés ou brandlCs du

.hevale:

Com pereés preCque dans

'oute leur langueur de plul.ieurs IrOIlS, on l'on fiche

des chevilles qui reliennont les pieees, Cdon leur gran–

deur , deyant le

ehevIllc'. Voyez le! fig.

3.

&

lo.

Plan...

du

Dor~1tr.

,

"

e H

E

v

A

LE T ,

(flyd.-.)-

en terme de

Mlchani'l''''

el! un Ireleau 'lui fen

ii

éehaffauder, fcíer de long,

&

poner des lring les de ftr dans une maehíRe hydraulique .

(K

)-

eH.EVALET

DU

TYM PAN,

terme d' l mprim...

rie;

e'e!\ unc pelile hane de bois auffi to ngue que le

Iy_mpan e!\ large, alfemblée en-,<.\'ers Cur deux per ites

barres de bois qui fOn! enehalfées

it

plemb dans des mor–

lOiees derriere le Iympan, Cur la planche dll eoffre. Ce

,hevalet

Cerr

it

Coutenir

&

Fe<;oit le Iympall, étanl un

peu. eourbé en Corme de Fllpitre, lorlque I'ouvrier en

oeeupé • y poCer

la

feuille, ou qu'all Conir de delfous

In

pllline, il releve le tympan Cur lequet e!\ margée la

feuille qui " icu l

d'~lre

imprimée.

P r>.yez {'artic/e,

1

M–

PRIMER I E IiN LETTRES.

e

H

E

V A

LE T ,

dan! le! inftrumen! de M ujiqlle,

pie–

ce de bois qu'on pofe a-plomb au bas de la table des

io!\rumells pOllr en fou,enir. les eo.des,

&

leur doo11er

plus de Con en le tenam élel'é s

e11

I'air.

11

y"

a..

des

inl!rumens on. les

ehevalet!

"'m l11abiles enmme les

violons, violes,

&c.

d'autres

Dn

ils

ront

ímtnobiles

&

eollés fur la table meme de I'inilrument, eomme dans

les Imhs , théorbes , guirarres,

& •.

(.es ela.-:ecins

~tlI

aum des

ehev alct! ,

'lui C011l les regles de bo.s garnles

de poinres, fur lefqllelles palfellt

I.es

eordes.

Voy_

e

1,

A–

V E

e ,

N,

&

la

figure d"

cla.'um,.

PI. XIV

~

XV:

&

{'article

V

10

L O N,

pour ce qut

eoneern~

les I11nru–

mens acordes.

e HE

V

A LE T dont fe Cerven! les

Tannwr!, M {g;¡;'

jier! Pelletier!

'&e. e!\ un petil baile de bois de ene–

ne

d~

trois piés

'&

demi de longuenr Cur un pié !rois

pouces de largellt, arfondi d'utl C:Ólé

&

pial de I'.u–

Ire lOuehanr

a

terr$' par un bput,

&

Coiltenll de I'all–

trc 'fur un treteau d'ellviron deux piés

&

demi de

llllu~

K

le

<;'ell

r