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262

CHE

DE A'CSEVAL. G RENADIERS, DRACO NS.

& •.

(Q)

CH"E"VAUX-LEGERS,

f.

m.

(Hifl. ",od.)

corps de cavalene de 1. maiCon du Roi de France, de

deu% cems maitres , defiinée ;; la garde de la perCoDue

de S3

M'Jefi~

.

H enri

1V.

avam que d'etre roi de France,

agr~a

cet–

te compagoie qui lui fut

amen~e

de Navarre en

1

S70.

C 'étoil la compagnje d'ordonnanc. de ce prince. Tous

les princes

&

(dgneurs avoiem, (ous la permillion

&

l'aveu de nos rois, de pareilles compagnjes, qui for–

moiem en

ce

tems-l , le corps de la gendarmerie Fr.n–

~oi(e;

elles étoient diOinguo!es de la cavalerie lo!gere ,

&

par la qUBlité des per(onnes,

&

par l'e(pece de kurs

3rmes. C'el! (ur le pié de compagnie d'ordonnance qu'

el le (frvit dcs

J

r

70, (ous Henri .lors prince, puis roi

de N a"arre en

1

)7~,

&

enCuite roi de Francc en

1)89;

m ais en

1)93

Heori la ero'. ou I'établit (ous le titre de

cht'/Jallx-ltg"J,

&

la (ubfiitua aux dellx compagnies de

eem gentil;hommes chacune de Ca maiCon, dits

""

bu

d~

,orbin,

réfervés (eulemem pour les grandes cérémo–

meS.

11

s'en Ccrvjt pour Ca garde ordinaire

~

cheval ,

&

s'en

tit

capitaine. E lle fut meme la premiere garde •

cheval de la perConne de

no~

rois.

L'uniforme des

chtvallx·ltgtrJ

eO un habit écarlate,

doublurc rouge, p.remens de velours noir coupo!s,

&

poches e!'-travers galonnées d'or en plein,

&

brande–

bourgs d Or (ur le tout; boutons

&

boulOnnieres d'ar–

gtm, ceinruron garni d'or

&

nair veOc couleur de

chamois galonnée

&

bordée d'or

¡,'

boulOns d'argent,

culone

&

bas rouges , chapeau bordé d'or

&

argem

plumet blanc: I'éqllipage du cheval, dc drap écarlate'

galonné d'or

&

bordé d'arge nt .

'

Cene compagnie

dI

d'aUlant plus difiinguée, que de

tOut tems elle a étc! compoCée de gentilshommes

&

de

cal'itaines qui s'étoient (jgnalés dans les ditrérentes oc–

cafions. lis ont tous les priviléges qui rOnt accordés au.

commellCaux de

la

maiCon du Roi. Et comme ils n'ollt

pos jugé

:i

propos en

16~9

de changer le nom de

Cm–

darm~J

en celui de

carabinitrJ

ou de

m Olifq:utatreJ,

fur lerquels ils avoient alors le pas

&

la préCéance,

L ouis XIII. les

tit

précéder par (a compagnie de mou–

fquetaircs, qu'il atfeaionnoir plus que les autres; mais,

cornmc prince juRe, il

conrerva

aux

chtvallx ·/tg trl

le

premier poOe de (., garde, dont elle joüit roOJours ,

&

m arche ilnmédiatement

3vatlt

le

Roi, de

la

perfonne

duquel elle n'ell

C~parée

que dans les grandes cérémo–

n ies. A lors les cem SuilTes, puis les gardes de la pre–

VÓté de l'hÓtel, qui les uns

&

les autres ne Cervem qu"

pié, marchent entre les

,htvallx-Itgtrs

&

le Roi . On

remarque,

a

la gloire de cene compagnie, que jamais

elle u'a été baltue,

&

que les ennemis n'oOl Jamais pO

lui enlever ni Ces timba les, ni (es étendarlS. Et 10rCqu'

elle a été forcée de céder

a

un nombre beaucoup plus

fupérieur que celui de Con corps, elle s'eO toOjours re·

tirée en bon ordre, (ans pouvoir

~tre

entamée par une

lroupe ennemie.

L e R oi s'eO 100jours réCervé le titre de capitaine de

celte compagnie, qu'il commande en per(onne;

&

le

commandal1t qui le reprc!(ente ne prend jamais, comme

ils fonl dans le autres

compa~nies,

la qualité de capitai–

ne-Iieutenant . Cene compagnle ell donc, Cous le R oi,

compoCée d'un eommalldant, d'uo lieutenant, de deux

fous-lieutenans, de quatre coroenes, faiCam huit officiers

fupérieurs; de dix mJréchaux des logis, dont deu. ai–

des-maJors en chef, de quatre brigades

&

d'Jln e(ca–

droo. Elle mame 3

21 0

cht'IJallx-ltg_rJ

de la garde,

dont plurieurs Ont commillion de capitaines de cavale–

rie, compris huit brigadiers, huit

Cous-brilladi.rs

, quatre

porte-étendam, quatre aides-majors de bngades qui COtl!

arbitraires,

&

les di , anciens

,htvaux·l'gtrs

de la gar–

de, diCpenCés du Cervice, qui 10uirTent des priviléges:

plus deux fourriers ordinaires

&

extraordinaires, avee

qU3!re rrompeltes

&

un timbalier L es quatre étendares

font de Coie blanche, avec la foudre qui écraCe les

géanls,

&

pour deviCe ces mots,

[.nft n gigant'I ,

bro–

d"s

&

frangés d'or.

11 Y

a une des qU9tre briga:les détachée Cur le guet,

eompoCée de cinquante

ebtvalix-legtrJ,

compris deux

brigadiers

&

deox Cous-brigadiers. qui (erl tOOJours

3

la

garde ordinaire du Roi avec les ofliciers;

&

de plus on

~h.",au-Itgtr

qui va prendre loas les malios I'ordre de

CHE

Sa Majtné,

&

le rspporee au corps de

fa

comp1lgnie,

&

de mEm. le (oir va prendr. le mot du gott. Lem u

de la JairTe,

,,1m. mili•. (G) (o)

CHE

V

E CHE,

r.

f.

(Hip. /fot. Orllithol.g.)

.0-

llMa

m",or

oijesu de proie qui ne (ore que la nUlt,

&

que I'on appelle aulli

pttit< eh.'¡t.,t, ei"'du

&

Jo~tt­

tt.

11 eO

:l

peine de la groOeur du merle;

1: •

enVlron

UD

demi ·pié de longueur depui la pointe du bec JuCqu'.:!'

l'enrémité de la queue; l'env rgore en d. plus de

¡rCI–

"l.e

pouce ; le bec ell blanch&tre; la langue en un peu

fourchue

i

Con extn!mité; le b. du palais

eJl

noir.

11

Y

a

au-del:; des oreilles un petÍt col1ier qui n'dl pas

bien apparent; 1. face

(up~rieure

du corp. ell de eou–

leur hrune mflee d'un peu de roux, avee d, taches

tr.nCverCales blanch!tr

s.

On voit cinq ou 1.. lIgnes

blanches tranCverCale Cur la queue, qui

a

pre, de Jcux

pouees

&

demi de longoeur,

&

qui en compl,Cée de

doulO plumes également longu.s. Les petÍ,e. plumeo

des alentours des oreilles tont panaehées de blanc

&

.le

brun. L e mentan

&

le basov,·ntre

(Out

blanc>.

II Y

Cur la poitrine des taches oblongu.. de couleur brune .

Les bubes intérieurcs des grandes plumes deS al c.

r.1Il1

marqut.'es de laches rondes de couleur blanche . L<s

yeul

COnt

petits, l"iris eO d'un Jaune foncé,

le>

arcilles

Com

grand... 11

Y

a des plullle> Cur les parte., prcf'lue

juCqu'aux onglcs, de Corte qu'il ne rdle que deu\

IlU

trois anneaux 3 découvert . Cet "iCeau a deux doillt de

derriere; la plante de, piés ell Jaune,

&

le,

on~lc

lont

noirs. W illughbi

Ornith. I/oyn

O

I S E A U .

( / )

CHE V E

e

1 E R , el! la

m~me

chule que

ebc[,itr,

voya. ,i·dtv an.

CHE

F

e

I El< .

H E V E O A G E,

r.

m.

(Jllrifprud. )

feu

&

ehe–

"'tlage;

c'dl le cheC.l ou cheCenu, nlJiloll

&

méllage,

e

olÍ.II

"'t de I/altnfai, orto

3. (

/1 )

CHEVEL

011

AIDE·CHEVEL,

(]lIrifPr. )

'Voyt"-z

A

I D E-e H E

v

I!

L.

C. H E V E LE',

en .tr",n dt Blafon,

(e dit d'une

t~le

dont les cheveux Com d'un autre ém.lÍl que l. tehe.

Le gendre

a

Paris, d'nur

a

la face d'arl\ent aeculll–

pagnée de trois

t~tes

de tille

ehtvelln d'.r.

(1/)

CHE

V

E

L U ,

adj . (

J{/rdtn .)

garni de eheveux ,

fe dit de la partie meme des racines qui

dI

placéc

en–

tre les grorTes,

&

imite les cheveox.

(K)

CHE V E L

U

RE,

f.

f. (

Grom. )

le dit de I'eo–

femble de tOUS les cheveux dont la téte en cuUVerte.

( 1)

e

H E

V

E L U RED E BE R I! N l

e

E ,

~n

Aflronumu ,

eO une conllell.tion de l'hémiCpherc reptentrional, com–

poCée d'un

cere.in

nombre d'étoiles qui lIe I¡Irmellt .u–

cune figure dillinae; elle eO (jtuée proehe la queue du

lion.

Voya.

C O

N S T E L L A

TIa

N •

11

Y

a Ceulemem trois étoiles dalls la

,htvclkrt dt

Btrmiu,

Celan le catalogue de Ptolomée : Tycho y

en

raÍl

eorrer [rri7e;

&

fe

catalogue

Bri[Clnui~Uf!,

4.).

La reine Berenice avoit fuit vocu de couper

C<.

che–

"eux,

Ji

ron lnari

Plolom~e

rcvelll,i, vainqucllr

de: la

guerre; il revint ayant dé'fair

re

cJll1cmh; la rcinC! caQ–

racra (es cheveux dalls un temple de Véuus;

&

le leu–

demain un mathématiden uommé Canon qui aVOlt dé–

COllVen daus le ciel IIne nouvdle conUcllatÍl1l1, '" diC–

parohre ces cheveux,

&

publia qu'i1s avoient été chan–

gé en cene conOellation qu'¡¡ nomma pour cetle rai–

fon

~h~'lJtIl4Y~ d~

B trtnirt.

Ptolomée range toutes ces étoil" parm; les informes

du Liou;

&

f1

appelle fi mpl cment

" . /u/o'''.

UII atllas

d'étoiles qui Cemblctll en former unc uéoukulc entre le

L ion,

&

l'OurCe; paree qu'cl les ont qud4ue «U. m–

blance avec une feuille de Iierre. La poinle de ceuc

eonfiellation ell tournée vers le nord,

&

res cÓté,

10 (\1

lerminés par la (eptieme

&

1. vingr-deux;eme étoilcs.

Bayer, au lieu de l'appdler

ehe'IJdllre,

l'appdlc

gtrb.

dt

hll. (O)

CHE

V

E.

L U

RED

E P E U,

(/lrtific.)

le Areiñ.:iers

appel1ent ain(j une e(pece de garniture

el1

forme

de

pe–

lits (erpenteaux, lcCquels n'étant puitll

étranl:l~

, retOln–

bent du pOI de la fuCée en ondoyam comme ulle

,ht–

Vt!J'Yt.

011

peOl (e Cervir pour ce petit artitice de lUyao! de

plume d'oie; mais

it

C3uCe que le teu kur ,illt répJI1-

dre une odeur deCa!?réable , 011 doit pour cene raifon fe

(ervir plOtÓt de pelllS canouche. de papi.r de la méme

grorTeur,

&

lo"~s

d'environ trois pouces; une feullle de

papjer eD fail trente-deuI; on les arrete avec de la cal-

le

(1 ) Betodore dit, en parlan! des SCTtbef. qo'it. noient )'o(:.ge d'COJCTe1 la chcnlorc de

UQ..J;

qu'w

u~ojeDt

en gae:ne:; "OC C4QtDlDC fu

fi.

le

Cllcon: parmi les S:wvagcs

du

Nord. de:

l'Amtdquc,

'''1