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26~

,CHE

l'ou,re .buur le poids ñ

~Ievcr .

L a

ehev" elt

tellue

dro'Í~

re fur Ces dcux piés ou bras , ou inclinée ' du eÓté du

poids

a'

élever par le tl)oycn d'un bon cable qu i em–

br.Cfe fortcmcnt

~on

eHrél)1ité ", & qui va Ce

6

xer

a

q<1elquc ob)<r follde

e.

Voila la

eh.vre

dans

Con

étar

le ' plus limpie: mais Ca bafe quelquefois au lieu d'ctre

com",:,e ici une entreruiCe, efl un triangle; & la rroifie,

me plcce qUJ ;'éleve du troifieme angl e de ce triangle,

s'appelle

le bita'!.

L e bicoq "a s'al1ombl. r en

a

avee

les deux bras , par le moyen d'une cheville eouliiTe qu'

on fair pan ir quand on veut féparer le bieoq du relte

de la machine ; ce qui s'exécute toutes Jes fois que I'etl)–

placemclH

nc

permee pas de s'en fervir .

L a

eh,vre

limpie a la forme d'un

eri~.ngle;

cell e de

la

ehev~e

ayee fo n bicoq a .Ia forme d'UJ).e pyramide .

Q .ant a la .force de ceue machine, il efl évidem que

c'dt un compofé du rreuil & de la poulie , & qu'elle

Féuni,e les avamages de ces deu! machines .

1/.

TREU IL

& .POU Ll E,

.

C,!I E

V

R'

E;

oMiI de Charron ,

,ce

Cont

de~~

Froix

de tauH André qui Com afi embl ées au milieu par un

morceal! de bois long d'environ deux piés

&

den)i, quí

fert aux Charrons pour 'pofer Ics pieces de bois qu'ils

veu!ellt Ccier .

V oyez; la Jig.

C. 3,

Pi-

d" Charron ,

~

HE

V

RE,

( G

R A "

J)

E)

orttil de

C

harron .

C et

ou[(1

~{}

ñ-yeu-pres fair eomme la petite

ehevre,

&

Cert

aux. Charrons pour I.eve.r le train de derriere d'un car–

rotl~

, pour

engr~ilfer

les roues plus faci lemem .

Voye>;.

la Jig .

3.

B . P I.

d" Charron . .

CHE

V

RE ,

(p

E T 'I TE )

.o"pil de Charron ,

ce font

deux .moree. ux

d~

bois Céparés I'u n de I'autre , dom le

premler, <jUl a env iran deux piés de haur, tair en fou r.–

chelte, Cert de poin r d'appui ; & le Ceeond efl de la

haUleu~

de fix ou Cept piés , &

Ce

mer en baCcule Cur

certe fourchelre , de fas;on que le oOut d'en-bas de la

longue barre accroche le Ploye" de

la

roue ,

&

<j u'en

':lppuyam Cur le bout oppoCé , eerte aaion fair lever la

ralle,

&

to nne un pafi age pour mettre deífolls I'cílieu

un treteau un ' pou plu hau! que la roue . Cet Qutil Cert

aux Charron pour' leur faciliter le moyen de graiifcr

les petires roues.

I/oy, z la jig. '

3.

A

PI.

d" Charron .

• C HEVRE A U, f. m.

( OF,eon. rttfliq. )

le pe ·

tit de la ehev re , 11 vienr a-peu. pres dans le meme tems

<J ue I'agneau .

l/oye<.

A

G N

EA

U :

Sa chair

en

bonue,

tendre,

&

d¿lieate, mais il ne faut pas qu'il air plus de

fi x mois .

l/oye:¿ les art :

II

O

U

e

~

CHE

V

RE . On

le nourrir avec du lait , de la Cemence d'orme, de

cy–

tife , de lierre,

& e.

des fenilles rendres, des CO!llmités

de lelHiCque, On le ehatre

i

f¡x mois ou un al1 . A-

10rs il deyienr gras '- Qn (.1ir des ganrs de Ca peau ; on

y

conCerve

qu~lquefois

le poil p ur rendre les gallts plus

chauds ; on en fourrc le dedans des manchollS , ou on

la paOe en chamois

o~

en mégie ,

V oyez

C HA , l O!'

S E U R ,

C HE

v

R

E A

U ,

(Medecine , diete . )

L a chair du

ehe–

vreau,

comme eelle de la plupart des leunes animaux ,

e~

humide , glaireuCe "

&

de

facik digcflion, mai nen

pour tour ellomae ; elle ell

~rop

fade

&

trap aéHve ,

pour eelui des gens vigoureux

&

exercés ; ell e ne Cau–

"toil

e~cirer

leurs organes digefli fs; elle les a!feae de la

m~me

ras;on que les viandes délicates , les laitages ,

&e,

aftea. m les ellomacs des payCans , accoürumés au XgroC–

fes viandes , a I'ai!

,&c.

En général e'efl un

aife~

mau–

vais alimen t que la viande de

ehevreau "

malgré le fen–

timcnt de plutieurs med ecins , de Schroder , de Duche–

ne, de Riviere , qui fu r la foi des anciens eo approu–

vem

aah l'uf.1ge,

&

qui la prélerem tous nommémeut

il

cel le de I'agueau. Elle peut eependaot devenir urile

dans quelques Cas , comme !axative:

iI

peur fe trouver

aum des d tomaes foíbles ou Ircs-fenfibles qui 's'en ac,

!=ommod~1lt

• merveille ,

Voyez

D,

G

E

S T i a N.

L a

mel lleure

fa~oll

d'appreter le

ehevrea" ,

qui en:

au lli la plus ufi tée , efl de le mettre

a

la

broche ,

&

de

le mangcr avec une Cauce piqUántc, ou

tr.cs

-chargée

d'~-

picerieh

( b)

'

_

. C HEV

R E

F

E

U 1

LL

E ,

r.

m.

eaprifo lium ,

gen–

'te

de plome ¡, Heurs t!1ooopé<alcs , foutenues por un ca–

lice , dir¡lDfées en rond , 'rubulées & p.nagées eu deux

I~\'fes ,

donr la Cupéricure efl

d~eoupée

en plnfieurs la–

nleres ;

&

I'inférienre efl faire ordinairemellt en forme

de langue . L e calice devient dans la fuite un ¡(mit mou ,

ou

u.ne

baie qui renfermc une Cemence

~pplarie

&

ar–

rondle . Tournefort ,

inflo

-

rei !Jerb .

f/.

P

LA" TE .

(1)

L e

ehevrcf m ille ,

efl un arbriifeau grimpam, fon con–

nu & tres-commun, que 1'0n culrive Gependam' pour

I

'agrément, & qui efl admis depuis long-:ems dans les

.plus bcaux jardins, par rappon

i

la variéré

&

a

la du-

CHE

:rle .de res tleurs, dont Ja .douce .odeur p1a!t glnérale_–

.mem: mais

ce

n'efl qu:en raifemblalll les ditférentes ef–

peces de

ehevY<f ellilles

<ju'OI1 peut fe procurer un agré–

mem compict , Quelques-uns de ces arbriífeaux Ont leurs

feuilles oppofées

&

bien f!!par¿cs ; dans quelqu'autres

efi>~ces ,

les feuilles fon¡ tellemeur joillros par leur ba–

Ce , qu'il fe mble que la branehe ne lai, que les enti ler;

d'aurres Ollt xs-reuilles pécoupées ; d'autres les ont pa–

nachées; dfa3"'tre

~nfin

les gardent peodant toute I'an–

née. I"eurS, Heu s ¡ur-tout yariem par la eouleur , par

I'odeur , par

¡iCon ou elles paroiífent , & par la du–

rée; enCone que I'on pcut tirer grand

p.ni

de ces ar–

,briifeaux pour I'ornemem d'un jardin , Jls s'élevent aC–

rez pour garnir de hautes pnliff.1des , des pon iques , des

bereeaux, des cabiners . O n peur auíli les ¡ éduire

a

ne

former que des buifi ons , des haies , des cordons; & par

le moyen d'une taíl le' fréquenle on peut les arrondir

&

leur faire ulle tere . L es Anglois I'employent ellcore

a

gar.nir la lige des g ands arbres , des a rmeS Cur-tour,

,dom le feuil lage peu

~pais

ne nuir point

;i

la Heur du

ehevrefeuill.;

Ces

rameaux Hexibles emre-Iaceot les bran–

ches de I'arbre ,

!!<

parfu mem I'air d'une ¡:xeclleme

0-

dcur.

.

Ces arbrilTeaux croifient promptement , Com eres-ro–

bulles , réumiTent en tou tes terres ,

a

toutes expofi tions,

&

Ce

multiplient ercs-aiCément. L e plus coun moyen

d'y parvenir , efl de COllcher ,des

~ran~hes

plutÓt en au–

tomn~

qn'au prinre¡ns , parce qu'elles fO,nr' peu de

caci–

<lCS ;

ce qui oblige

a

les aider en marcortanr la bran–

che , en y rapponam un peu de bonne ¡erre ,

&

en ne

négligeanr pos q'arroCer dsns les CécbererTes. Avee ces

précalltions , il Ce fera des racines Cuffi Cantes pour la

tran Cplañlarion I'nutomne

Cuivan~ .

O n pent encare les

.faire venir de bOllrures , qni réumronr plus CQremem

ij.

on les eonpe avec un pen de vicux bois , & fi on les

faie

en alllomne , paree que ces

arbriffeaux

commencent

3

pouifer des le mois de D écelllbre . 1I Ce plaiC'cm Cur–

.tout dans UII rerrein frais & leger , &

a

I'expoli tion du

nord , ou ils

n~

font pas

Ii

fouvem infea és de puce–

rons , anxquels la plOpan de ces arbriífeaux nc fo n: que

trop CUJCIS ; mais comme ces inCeaes s'arrachent to(\–

JOurs aux plus jeunes rejeuons , on y remédie en quel–

que Corte par la tai\le .

EfpcceJ

&

vari~.tés

d" ehev,.fe"ille.

) 0.

L e ehe1lYe–

f<¡tille prleoce .

L es Anglois I'appellenr

ehevrefe"il!. de

Francc;' il

Beurit des la fin d' Avril.

2° ,

L e eh'evref cllille R oma;n .

La Heur parolt nu com-

mencemen t du mois de M ai ,

-

, Ces denx efpeces ne Cont pas tant

enim~es

que les

autres, parce que leurs Heurs paifent vlte , & qu'ils font

rrop CnJets

a

~tre

attaqués de pucerons qui couvrent

!,nrieremenr ces

arbriife~u x,

des que les premieres cha–

leurs de l'été fe font [emir , & les dépouillent de leur!

feu illes ; en Corre que pendant le refle de !'année ils ne

fom pl us qu'un aCpea der:1gréable , qu'on leur parre tou–

jonrs, en coulidération de ce que leurs fl eurs [om tres–

pI'linra:1ieres

t

. 3°.

L e chevrefmi lle bfanf d'Angleterre .

Ses Ileurs

riennenr

a

la mi-Mai.

4°. Le ehevrcfett ille ro,,;;e d'Angleterre,

Sa Beur ,

qui parolt

i

la fi n de Mai , efl blanche en-dedans

&

rouge en-dehors .

, Ces deux efpeces Ce trouvent dans les haies el) piu–

fieurs endroits d'Anglcterre; leurs riges fOn! plus me–

nues

&

plus foibles que dans les autres eCpeces ; auíli

font-el les plus fuj ettes

~

s'incljner

!ll

~

tralner CUf ter–

re.

M.

Miller dit que c'efl la principal e

~auCe

qui a rait

négliger de les adlJ1ettre dans

le~

Jardins ,

5° , L e ehevrefeu;/le

a

fmi /le de ehéne

, ainfi nom–

mé de ce que Ca feuille a Cur, les bords 'des fin uofités

irrégulieres , qui lui dor¡nent quelque reifePlblance

~vee

la feu ille

d~ ch~lIe

_ C'en

un~ v~riéré

du

ehevrefeuilfe

blanc d'f\ ngleterre , qu'on

~

(jécouverte dans les haies

de

ce

pays-I~ ,

mais qu'on y troll ve raremeor ;

c'ea

au

reCIe ce qui en fair tout le 'mérite '

6° . L e fhevrefet¡i/l_ pqnaehé

a

f eui/le de ehine ,

C'ea

une autre variété plus curieuCe-que bell e.

7°. L e eb, vr<fellille blane ¡J' Ang leterre

a

f",í/le pa–

"achle de j f1"ne.

C'efl encore une

autr~

variéré dont

il ne parolt pas qu'on fqífe grand cas ,

8". L e ehevrefeuille d' AlIemagne ,

Ccrre cCpece Ce

trouve com!l)unémenr en 13ourgogne , dans les bois

&

dhns les haies: elle n'en mérire pas moios la préféren-

ce Cur celles qui précedent·. Ses fleurs, qui viennenr en /

gros bouqúets .. durem tres-Iong-rems: elles commencent

a

paroltre

a'

la mi-J uin, &.conrinuenr )uCqu'aux gelées;

&

l'arbriUeau efl tres-raremement atraqué par le¡ puce,

rom