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eHI

fe,

ordre~

du I\Jltan, quand il leur demande

Icor

t~te,

L es

ehillOHJ

font commandés par le

tJ,iaous-bafehi,

offieier qui ./Ii!!e au divan, 00 il iotroduie ceux qui

y

00[

des affaires _

Hift- ollom_ (G)

C H

1A P

A,

( G'og.)

viIIe de la Greee Cur les eÓ–

tes de la Morée.

C H I A

P

A,

(G/og.)

province de l'Amérique fepeen–

trionale, dans le Melique. Elle e!! eres-fenile;

iI

s'y

faie un grand commeree de cochenille, cacao,

&e.

CHIAPA DE LOS hlDCOS,

(G/og.)

grande vil–

le de I

Am~rique

fepeenerionale

3U

Mexique, dans la

provinec de

Chiapa. Long.

2.84.

1111.

'f.

6.

CHIAPA-EL-REAL,

(G/og.)

ville de l'Améri–

que feplenerionale

3U

Mexique dans la provinee de

Chia–

pa.

Long.

284. 30.

lat.

16. 20.

C H lAR

IÓ (

G/og.)

pelile ville d'Icalie dans la

BreC–

je,

proche d' glio.

.qHIARAMONTE,

(G/og.)

ville d'ltalie en

SleJlc, dans

13

vallée de Noto.

Long.

31,.

25".

latil.

37-

• C H lAR

V

A T A R,

e

m.

(Comm.) c'e!!

en Per–

fe

&

pBrticulieremene

a

Bender,

a

Congo, ce qU'OLl

:lppelle eo Franee un

aoüanni,r

ou un

baragu.

Cet of–

licier leve un droit fur les denrées qui emrent,

&

ce

droit en proponionnel au poids. Les perfonnes

m~me

n'en font pas exemptes ; elles font e!limées les unes dans

les aUlres

ic

trente-trois mares du poids de lix Jivres,

c'en·;\-dire

a

cent

qualre-vingts-di~-huit

livres. Or le

marc de fix livres en de huit ga'

Z.es,

&

les huit gazes

de qualre fous; d'oo

iI

e!! facile d'avoir en fous ce que

chaque perfonoe paye d'enerée.

Voy.

les

aiél. d" Comm.

él

¿,

Tr/v.

, . H

1

A S C

10,

(G/og ,)

riviere d'ltaJie qui preod

fu

lource dans l'Apeonin,

&

qui va fe jet[cr dans le

Tibre .

H [A V A R

1,

(G/ag.)

pelile ville d'lt.lie dans les

c!lals de la république de Genes.

H I A V

1\

S S O,

(G/og.)

ville fone d'ltalie en

Pic.'mont,

a

peu de dilbnee du PÓ.

CHIAVENNE,

(G/og .)

grande ville

de

Suitre

:!u pays des Grifons, pres du lac de Come.

Long.

27.

lat,

46.

1

f.

• eH I B R A T H,

(Hift. ane.)

w..efure de dinance

che? les Hébreux. Elle élOit de mili. eoudées judaiques;

ce qui revenoil 11 quatont: ceOlS Coixante-huil piés Ro–

m ains

fi~

pouces, ou

ii

deux nades

&

demie. La loi

ne permeltoit pas aux

J

uifs de faire plus de deux

ehi–

J,raths,

un Jour de fabb:;e.

H [ C A B A U T

01'

B O U T E LO F,

e

m.

(¡Jllarino)

c'en une picee de bois longue

&

fone, qu'

on met 3 I'avnm d'un pelit biliment pour lui Cervir d'é–

peron.

1/

oya;

B

o u

T

I!

DEL o

F.

(Z)

C H

1

CA C H A S, f. m. pI.

(G'ag.)

peuple fauva–

ge de l' Amérique feplenlriollale, daos la Louifiane. Ces

lndiens regardene comme une grande beaulé d'avoir le

",ilagc plat.

CH I CAS, (LOS)

G/og.

peuple de l'Amérique

méridionale au Péroll, dans l'audienee de los Charcas .

JI

en foilm is aux Ef{'agnols.

C H l C A N E ,

C.

t.

('JllriJpr.)

en termes de

P

~l.is

fe prcnd pour l'abus que I'on fait des procédures judi–

cíaires; comme lorfqu'une partie qui en en élat c¡le dé–

fendre au fond, fe retraoche dans des exeeptions

&

an–

tres incidcos illuCoires

&

de mauvaife foi, pour cirer I'af–

t;¡ire en longueur, ou pour faliguer COIl adverfaire,

&

qllelquefois pour furprendre le Juge

m~me.

(A)

H I CANER,

(Gramm.)

v. aa. qui fe prend

dans le

m~me

fens que le fubllamif

chicmu,

&

dont

n ufe quelquefois métaphoriquement hors du palais.

C

H

I e

A • E

R

le vent;

(

Mar.

)

c'e!!, lorfque le vent

u'en pns favorable

a

la rOUle, faire des bordées lamÓe

d'un cOlé, tantÓt de l'aulre, ou pour s'approcher du vent,

ou ponr le difp.uler,

&

meme Cous le vem un vaitreau qu'

on veut combauce. (2)

HICANEUR, f. m .

('JuriJpr.)

en termes de

Palai, ell eelui qui forme des iocideos iomiles

&

de mau–

, ·.ife foi. Cene quali6calion de

chicaueur

en une iuju–

Ie grave lorfqu'elle en appliquée mal -.-propos, furtout

11 c'e!! COlme des perfonn.s de quelque conlidéralion.

(4)

eH

le H E S TER,

(Glog.)

ville d' Anglelerre dans

In proviQee de Sullex, donr elle ell capilalc .

L ong. 16.

5r·

1111.

50. fO.

e

H 1C H I M E

Q

u

E S , ( L ES)

G/og.

peuple f.·m–

" age de l' Amérique (eptentrionale au

Me~ique,

du cO–

té du l\1échoacan . Ces lndiens n'one ni gouvernement

ni culte,

&

demeurent daos les deCerts

&

les forees.

11

u' o rene plus guere

~ujoUId'hui.

eHI

271

CHI C ON,

(Jara.) voy,z,

LA

I TU E.

eH I C

o

R E'E.

,hicQrium,

f.

f.

(HiJI.

nato hOI,)

geme de

pl~llle

a

tkuc> compotées de demi-Heuroos por–

eés fur des embrioos,

&

foOteous par le ealice qui fe

reaerre dans la fuile,

IX

devieol, pour ainli dire, uoe

capfule dans laquelle il y a des femences anguleufes qui

retremblene eo quelque

fa~on

a

UD coio,

&

qui pOrtent

la marque d' uo ombilic. Touroefort,

infl. r,j h,rb.

¡;

0J.,z,

P

L A N TE.

(1)

eH I

c o

!l.

E'E

S A

u

V A G E,

(Matiere m/dicale )

cene plaote fOuenit ;\ la Medecine beaucoup d'excellens

remedes, mne maginraux qu'officinaux_

Elle en de l'ordre des planees eXlraaives-ameres,

&

laileaCes, ou trcs-Iegeremem relineufes.

Ses vertus peuvent fe réduire

a

celles-ci: elle e!! to–

nique, nomachique, fébrifuge; elle en auffi foiblement

purgative

&

diurélique, rafra1chitraOle

&

tempérame .

C'en ;\ ces différens tieres qu'on l'employe dans les ob–

Ilruétions

commeo~anles

fur-tout du foie, daos la jau–

niae, la caehexie, les aCfeaions mélancholiques, les ar–

deurs d'entraiUes, les tievres inlerminentes,

&

dans

10US

les cas 00 on a en vae de lacher doucement le vemre,

de faire couler la bile

&

les humeurs imelHnales, de

pouCfer meme legeremenl par les urines.

.

Les préparations magifirales de la

.hicor",

fe rédUl–

Cent au fuc qu'on tire de fes feuilles,

a

I'infuuon,

:1

la

décoaioo de fes feuilles

&

de fa racioe.

Les préparations officinales, foOl I'eau di!!illée de la

plante fralehe ; l' eXIrait, le lirop limpie fail avec fon

fue; le lirop compofé dont nous allons

~ooner

la con:·

polition d'aprcs la pharmacopée de PaClS,

&

le CeI liXI–

vie! qu'on retire de fes cendres.

D'ailleurs fa racioe entre daos le

d~collllm

rllbrum

de la pharmacopée de París, dans le

catholicum;

les

feuilles cmrent daos le lirop

d'er)'/im1<m

compofé; le

Cue dans les pilules angl!liques,

&e.

Sirop de chicorl. eompor/:

11-

racines de

chie'orh fatl–

vog',

quatre onces ; de pilfenlit, de chieodent de choque

une once; feuilles de

chicor'e faHvtlg',

6x ooces; d'ai–

gremoioe, d'hépalique d'eau de pitrenlil, de fumeterre ,

de houblon, de feolopendre, de ehaque trois boees; de

polilric , de capillaire de Montpellier, de cuCeute, de

chaque deux onees; bayes ou fruils d'alkekenge, deux

onees: faiees cuire le tout dans vingt livres d'cau com–

mune que vous réduire?

a

douze Iivees; ditrolvez. dans

la colalure fCÍ'z.e livres de beau fuere; c1ari6ez. fdon I'art,

&

faites cuire en continanee de miel épais.

D'

aulre

part,

'l/-.

eau commune, huit livres, dans laquelle fai–

les infufer pendanc vingt-qualre heures au baio marie

dal1S un vaitreau fcrmé, rhubarbe ehoilie coupée menu,

lix onces; fantal citrin, caotlle, de chaqoe demi-once:

palfc'Z.

&

exprimez,

&

ajoilte? la colatore au tyr"p Cu–

lait; méle'Z. eJ(aaement,

&

aehevez-en la cuite ;\ fea

leot felon l'are.

N ota bme

que la canelle

&

le Cantal citoio qu'on em–

ployoit autrefois pour correaie ordinaire de la rhubarbe

paroitroiem atre'/. inuliles ici; que

Ii

des obfervations par–

tieulieres venoient

a

nous appreodre qu'ils Com de quel–

que Utililé dans cettc compolition,

iI

faudroie, felon la

p~atique

de bons arlines, ne les ajoaler que lorfque le

~rop

feroÍl Cur la 6n de fa cuite,

&

les y lailfer infu–

Cer meme apres la cuile, jufqu':; ce qu'il füt refroidi;

dans ce cas on feroie obligé de les meme dans un noüet

Celon I'ufage ordioaire. Le lirop de

ehicorl.

comparé

en un purgatif leger fort ulité dans ootre pratique: on

le fait entrer

a

la doCe d'une ou de deux ooces dans les

pOlions purgatives ; il purge alJez bieo les enfaos • la

dofe d'une once, ou tI'une ooce

&

demie;

& iI

n'elt

pas diflicile de leur faire prendre, foit feul, foit ,délayé

da

liS

un peu d'eau . On s'eo fere auffi avec fueces dans

les maladies cheoniques: quand on veut purger les ma–

lades doucemem,

&

peDdanc plulieurs jours de fujt".

Le fuc, l'eau di!lillée , l'extrait, le lirop fimple,

&

le fel lixi viel de

chicorl.,

fe préparent ehacun comme

la pareille Cubnance tirée d'une plame quelconque.

Vo–

)'eZo

S Ue, E

A U

DI S

T I L L E E,

E x

T R A 1 T ,

S

t–

ROP S/MPLE,

&

SEL LIXIV,cE.L.

Le pitreoli[ e!!

l~

fuccédanée ordlllalre de la

ehicorle.

(b)

("""a'

d'

C

H'

1 C

o

R

E':E S A

U V A G

E,

"Le

cerne, rete)

quel-

ques perfoone5 mangellt en falade la

ehicorte

amere ver–

te; le plus grand oombre De Cauroit pourtant s'eo ae–

commoder :; caufe de fa grande amereume; mais elle

s'adoucie beaucoup par la culture, qui la blaoehit auffi,

&

la reod tres-tendre; dans cet état, il en peu de per–

Connes qui ne la mallgem volontiers eo Calade avec

l'h~i­

le, le vinaigre,

&

le Cel, ou :¡vec le: fuere,

&.

le JUs.

4,<:.