eH!
de citroo ou d'orange, La
ehícor!~
verte, avee toute
'fon amertome , en trt':.-célébrée
Coit
• titre de médi–
carneO[ ,
Coit
a titre d'aliment dans diverCes maladies ,
principalement lorfqu'il en qoenion de réCoodre, de dé–
terger, de temp¿rer . Géoffroy,
Mae. m.d.
Voy.z
L
E–
C UME
&
SAL/\DE.
C
H 1
C O T S ,
f.
m. pI.
(Jardín.
)
qoand le bois
taillis n'en pas coupé alTez bas
il
Ce trouve des
,hieot!
pour faite des Cooehes que 1'011'ne peot Oter;
ti
00 les
éclate • coops de coigoée, cela gate
&
roine les rochers
des taillis.
(K)
C
H 1
e
°
T,
(Marlch.)
il peot arriver qo' on che–
val Ce met dans le pié en courant, un
ehieoe,
qoi per–
C;3ne la Cole
&
pénetraot joCqu'ao vif, deviem plns ou
moins dangereox, Celon qo'il en plus 00 moins enfon–
cé dans le pié .
Voy.
E
N
e
L
°
U E R,
7Joy,z
"''.lfi
C
aE–
VAL.
(V)
CHICU IEN,
(Glag.)
ville
&
royaume d'Atie,
dépendant de I'empire do Japon dans l'isle de Saycok .
CHIELEF
A,
(Glog.)
ville forte de la Turquie
en Europe dans la Morée , pres do golphe de Coron.
L ong.
40. 6.
lat.
26.
SO.
C
H
1E
M
S E'E ,
(Glog. )
ville d' Allemagne en Ba–
viere Cur les confins du pays de Saltzbourg, dans uoe
isle au milie u du lac de Chiemfée.
C
H
I E N ,
eaniJ
r.
m.
(Hift. nato Z oolog. )
animal
quadrupede, le plus familier de tous les animouK dome–
lliques; ,lOffi a· t·on donué Con nom ii un genre d'aoi–
maux,
genllJ canjnum.
On a compris dans ce
genre
,
le loop., le re!lard, la civette, le blaireau, la loutre,
&c.
ann de donner une idée des prineipaux caraaeres
d!llinébfs de ces animaol par un ob)et de comparaiCon
bIen connu. Les animaux du genre des
ehien!
diflerent
de ceux du genre des chats, en ce qo'i1s om le mu–
fe~o
plus allongé; leurs dem. Cont en plu. grand oom–
bre,
&
fituées différemmene; il
y
eo a quarame, Cei-
2e molaires, lix illcitives, entre lefquel1cs deux canines
qui Com
allongé~s;
ce. dems ont auffi élé appellées
ca–
'ljn~.I
dans les
aUCres animaux
ou
elles
fe crouvelH
com~
me daos le
ehien,
parce qu'clles COI1l ordinairemem poin–
tues
&
plus longues que les autres . L es
ehien!
n'ont
point de elavicules, ils ont un os dans la verge,
&e.
M .
Linn:¡::us donne pour caroa.res génériques les mammel–
les, qui Com au nomore de dix ; qua!re fur la poitrine,
&
lix
fur le ventre ;
&
les doigts des piés, il
Y
en a cinq
a
ceux de
dev.nt,
&
quatre • ccux de derriere . Cet
auteur ne met que le loup, le renard
&
I'hyene avec
le
ehim.
(T)
Les
ehien!
Cont peut - etre de tous les animaux ceux
qui 0111 le plus d'inllina, qui s'attachent le plus. l'hom–
me ,
&
qui Ce prctent avec la plus grande docilité
a
tOUt ce qu'on exige d'el1x. L eur naturel les porte a chaC–
fer les animaux Cauvages;
&
il
Y
a lieo de eroire qui
ti
on les avoit lai!fés dans les foret. Cans l' apprivoiCer ,
lel1rs mreurs ne Ceroiel1l guere dilféremes de celles des
,loops
&
des renards, auxquels ils re!femblent beaocoop
a
I'extérieur,
&
eneore plus ii I'imérieur: mais ell les
élevam dans les maiCons
&
eo en faiCam des animaux
domeniques, on les a mis
a
portée de mOntrer toutes
leurs bonoes qualités. Celles que noos admirons le plus ,
parce que notre amoor propre
en
en le plos tlatté , c'ell
la fidélité avec laquelle on
ehim
relle atlaché
a
fon
maltrc; il le Cuit par-toot; il le défend de toutes fes
forces; il le cherche opiniatrément s'il l'a perdo de vile,
~
il n'abandonne pas Ces traces, qu'il ne l'ait retrouv" .
On en voit Couvem qui rellent
Cur
le tumbeau de leur
maítre,
&
qui ne peovcm pas vivre falls lui.
11 Y
a
quantité de faits tres-Curprenaos
&
tres-avér~s
Cor la
ti–
délité des chiens. L a perfonne qui en ell l'objet, tle
pourroit
Ce
défaire de la compagnie de Con
ehien,
qu'en
le faif:lIIt monrir;
iI
C~ie
la retrouver malgré toutes les
précautiolls qo' elle peoe employer; l'organe de l'.odo,
rae que les
.hien!
pijroilTent avoir plos fin
&
plus par–
fait qu'aucun aotre animal, les Ccrt merveilleuCement dans
cette Corte de recherche,
&
leur fait reconn07tre les tra,
ces efe leor maltre dans un chemin, plulieurs jours a–
pres qu'il y a palTé, de meme qu'ils dillinguent celles
d'un cerf, malgré la légereté
&
la rapidité de Ca eour–
fe, qoelque part qu'il aille, • moios qu'il ne pafTe dans
I'eau, ou qu'il ne Caute d'un rocher
a
('autre, comme
on prétcnd qu'il arrive
a
quelques-ons <le
11;
faire, poor
rompre les
ehien!.
fi'Qyrz
e
E R F •
(1)
Da tems de
n05
Ryeux
on croyoit
de
ne pouvoír
dice
une
plus
grande ¡njure 3: un homme que de l'appeUer
chien~mort .
M.
biu.
tatOri
danf ron
hillotre
f:!es
Mlmons
du
P~amtay.
die
':Iue
les cbjell'
eHI
L'odorat du
ehim
eO on don de la nature; mais il
a d'autres qualités qui temblellt venir de I'édueation,
6(
qui prouvem combien il a d' ioHilla, meme pour des
chofes qui paroilIem ctrc hors de
r.~
portée; c' ell par
exemple de conn07tre
a
la
fu~on
dom 00 le regarde ,
ti
ou eO irrité cOlme lui,
&
d'obéir :lU lignal d'un li m–
pie coop d'reil ,
&e.
Enfin l'inllina des
ehien!
eO
ti
fur qu'on leur eOllfie la conduit"
&
l:l
garde de plu–
fieors aotres animaux. lIs les maltri(ent , eomme li cet
empire leur étoit da,
&
i1s les défendellt avec une ar–
deur
&
un courage qui leor fait :lffrollter les loups les
plus terribles. L ' homme s'alTocie les
ehim!
daos la
pourfuite des betes le plus féroces;
&
méme il les com–
met
a
la .!larde de
Ca
propre perConne.
Ces memes animaus qui montrent tam de courage,
&
qoi empJoyenr t:lnt de rufes lorfqu'ils eholTem
1
Cone
de la plus grande docilité pour leors ma7tres,
&
Invene'
faire milles gentillelfes, 10rCque nou. daignons les f:lire
fervir ii nos amufemens. Tant
&
de li bonnes qualités
Ollt, pour aino dire, rendo les
chims
dignes de la com–
paguie des hommes; ils vivene des relles de nos tables;
i1s partagent avec oous nos logemens; ils noos accom–
pagnent 10rCque nous en Cortons; enfiu ils Cavent plai–
re 00 poillt qu'il
y
a
bien des gens qui en [lortem ayec
eux,
&
qui les fom couoher dans le
m~me
lit.
Les
m~les
s'accouplenl eo tout tems; les femelles font
en chaleur pendam environ quaton.e jours; elles portene
pendam Coixante ou Coixame
&
trois joues,
&
elles ren–
trent en ehaleur deux foi. par an. Le male
&
la fe–
melle fom liés
&
retenus dans l'aceouplement par un
effet de leur conformation ; ils
Ce
Céparent d'eux·memes
apres un certaio tems; mais on ne peot pas les.féparer
de force Cans les blelfer , Cur-eoot la femelle; lis Cont
féconds juCqu'a I'age de dooze ans; mais il
y
en a beao–
coup qui deviennent Iltriles
a
neuf ans. On ne doit
pas leur permettre de s'accoupler avaO! l'age d'un an,
(j
on veut en avoir des
ehi,"!
qui ne dégénerem poinr;
&
ce n'ell gu" qU:ltre ans qu'ils produj(ent les meil–
leurs. Les
ehienn<J
portent cinq ou
Ii,
petits
a
la fois.
11 Y
en a qui om juCqu'ii dou'Ze,
&
meme jufqu'ii dix–
huit
&
dix;neuf,
& •.
11 Y
a certain. petits
chien!
qui
n'en font qu'un
a
la fois, 00 deux
&
cinq au plu•.
Les
ehim!
nailfent les yeo, fermés,
&
ils ne les 00-
vrent qu'apres ncuf joues. La durée de leur vie en pour
I'or.dinaire d'environ quacor7..e aus; cependanc on en a
va
qui ont vécu jufqu'¡¡ vingt-deux ans. On reconno7t l'age
a
la couleur des dents
&
au Con de la voix. Les delHs
jaunilfem
a
meCore que le.
ohiem
vieillifTem,
&
leur
voix devient raoque. On prétend qo'il y en a eu qui
Ce
Com accooplés avec des loups, des renards, des lions,
&
des callors; ce qu'il
y
a de certain, c'en que toutes
les différemes races de
ehien!
appartiennent
a
une Ceule
&
meme eCpece,
&
Ce
pérpetuent dans leurs ditf'érens
mélanges. Elles fe mélent enCemble de fas;on, qo'il en
réCulte des variétés preCque • l'infini. Ces variétés dé–
pendent du haCard poor l'origine,
&
de la mode poue
leur dorée,
11 Y
a des
chiem
qui Com trcs-recherehés
pendant un eertains tems; on les n;JUltiplie le plus qu'
on peut; ils devienne,nt un objet de commerce.
11
en
vient d'autres qui fom négliger les premiers,
&
ainti de
fuite, Cur-tout pour les
e!Jiem
d'amuCement; car pour
ceux lIui om des qualités réelles, qui fervent :\ la chaC–
fe, ils Com conllammem perpétués;
&
on a grand COil1
d'empeeher qo'ils oe Ce
m~ lent
avee d'autres,
&
qu'ils
ne dégénerem. Voici les principales différences qoe les
gens qui Ce melent d'élever des
Ghien!
pour en faire com–
merce , recoonoilTem emre leurs diverfes raees.
JI.
en
font trois c1a!fes; i1s mettem daQs
la
premiere, les
ehi,"!
a
poi! ras; dans la Ceconde, les
ehiem
a
poil long,
&
dans la troilieme, ceox qui n'om poim de poil .
Chiem
a
poil ras.
Le
dogru d'/111gl<t.rre
ou le
bOfl-
1
ledogue,
en un
ehien
de la plus grande eCpece, car
il
faut Ce permettre ce mot, quoiqo'impropre, pour fe con–
former a l'uCage ordinaire. Le dogue d'Angleterre a
14
eete extremement grolTe, le maCqoe noir jouffiu,
&
ridé
for les levres; il porte bien C:I qoeue
Coc
le dos; fes
os Com gros;
Ces
moCeles bien .pparens; il en le plus
hardi
&
le plos vigoureox de toos les
ehi.m.
Le
doguin
ti'
/1/1emagn<
en mie Corte de bou ledogoe
de la moyenoe eCpece ;
iI
n' en pas de moitié
(j
baut
que le dogoe; il n' en oi fi fore 01 Il dangereux; il
a
le
dans ces p
<lys.la. Cont multipliés de
f:1~on
qu'ils (ont
a
charge aux
habitan, ; roais que les Soldau Efpagnob n'6fcot
pOI.
les tuor.
craiDt~
de.: raiUeric:. de, N3turels du Par,.
(M)