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CHI

le marque pIu, ooir que le dogue,

&

le net eocore plus

c.mu

. , fe poil

bl.uc

ou venlre de biche; on coupe

le ordlles 3 toutes les cfpeces de dogues ou doguins

pour leur rendre la tete plus ronde; ils ne (om que d'u–

ne feule couleur qui voric dans les dif!é!rens individus .

il s'en trouve de couleur de ventre de biche, de noifet:

te, de (aupe de lait,

él,.

11

Y

en • quclques·uns qui

om une raie noire ou noiratre le long pu dos .

Le

doguin de la pttite eJpece

a

la

meme figure que

le moyetl : mals

iI

n'efi pos plus gros que le poing; il

porte la queue

tout-l-f.it

recoquillée (ur le dos: plus

ces (ortes de

,bicns

(om

petits, eamus, jouffius , ma–

fqu~s

d'ull beau noír ve!oulé, plus ils (om recherchés

pour 1amufcmem .

'

Le

Danois de ,arroffi,

ou le

D anois

de l. plus gf3n–

de e(pece, efi de l. h.uleur du dogue d' Angleterre ,

&

lui rellembl. en quelque cho(e,

m.is

il a le mu(eau

plus long,

&

un peu effilé: (00 poil efi ordinairement

de couleur de noifene ou 'ventre de biche; ,mais il s'en

troove auffi J'3Tlequins ou pommelés,

&

meme de tour

noirs marqués de feu,

11

a

le

from lorge

&

élevé,

&

porte f3 queue

a

demi recoquillée. Cene efpece de

,hiens

efi tres-belle

&

tres-recherchée. Les plus gros fom les.

plus enimés. On kur conpe les arcilles ainli qu'aux

dogoins, pour leur cendre la lélc plus belle . En géllé–

ral on lite

les

arcilles

i\

tous les

chiws

¡\

poil ras, ex–

cepté les

,hien¡

de ehalTe .

Le

D anois de In petite efPue

le ne? un peu poin–

tu

&

effilé, la lete ronde, les yeux gros, les panes

fi nes

&

feches, le corps courl

&

bien pris; i! porte

bien fa queue. Les pelils Danois fom fon .

muf.ns

, fa–

ciles

¡\

infiruire

&

3-

drelTer.

L :arl"lnin

en uoe v"iélé du petit D anois;

m.is

au

lieu que les Danois fom prefque d'une feule couleur,

les arlequins font

Inouchc[és,

les uns bl:mcs

&

noirs

t

les nutres blnncs

&

canuelés, Jes nutres

d~

aurre cou–

Icur.

Le

roqrut

efi une efpece de Danois ou d' arlequin,

qui a le ne7. cOur!

&

retroulTé.

L'Areois

ou le

qt/atr<-7)inge

a

le nez cam_ard

&

re–

frogné, de gros yeux, des or.eilles longues

&

pend.n–

tes comme le br3que: fon poli efi de toute forte

d~

couleurs, mais plus fouvem brun

&

blanc .

01\

pour-

roit dreller cene e(pece de

chiens.

.

Le

grand I.vri..·

,;

poil ral

efl prefque .uffi grnnd

que le D anois de carrolT.; il a les os menus, le dos

vouté le venlee crenfé, les patles (eches, le mufenu

trcs-.liongé, les oreilles I.ongues

&

étroites.,

couch~es

fur le cou lorfqu'¡¡ COllfl,

&

relevé.. au mOlndre brut[.

On le drelre pour la ch.lfe: ¡¡ • tres-bon

reil,

mais il

o'a point de fentiment.

L e

gra>td levri.r

poil long

efi un metis provenu

d'un grol1d levrier :\ poi! ros

&

d'une épagneulé de la

grande

e(p~ce

..

11

a

!i-peu~pr.i:

les mem.s '-ju.lités qu.e

le levrier a po,l ras, ma,s 11 a un peu plus de fenu–

lnent.

L e

I.vri.r d. la moye""••fPece

n

lo meme figure

&

les memes qualilés que le graod.

L e

le!Jri.r de la peeiee .fPece

ne (eet que d' amufe–

mem.

11

efi ex trcmemenl rare,

&

le plus cher de

tous

le~

chiens.

On ne le recherche qne pour

f.~

figu–

re; car il n'a P's [culemem l'inainél: de s"!lacher

a

fon

maltre .

Le

brtlflue

ou

,hiw coruhant

efi otdioairement

3

fond

blnnc taché de bruo OU dc noir; la tele

el!

prefque

toílJours marquée fymmétriquemem; il • l'reil de per–

drix, les oreilles plates, larges

1

longues,

&

pend.ntes,

&

le mufeau un peu gros

&

un peu long ..

Le

limier

c::fi plus grand que le braque;

II

a la

te–

te plus grolTe, les oreilles plus épailTes ,

&

la queue

courte.

L e

baJ[et

en un

chien

couran!; il efi long

&

bas

fur (es panes; (es oreilles font loogues, pl.les,.

&

peo–

d.mes.

C

biens

,t

poil 1000g.

L'

épagnml d. la gra>Jdc 'Jpece

" le poil lilfe

&

de moyenne longueur, les oreilles 100-

gues

&

g.rnies de belle foie , de meme que la culote.

&

le derriere des pnu<s; la tete elt morquée fymmé,

triquement, c'e/l-a-dire que le mu(eau

&

le milieu du

front foO! blancs,

&

le refie de la tete d'une autre

cou~

leur .

L'

Ipog>Jertl de la p<lite eJpece

le nez plus ' comt

que le gr3nd

:l

proportion de la grolTeur du corps: les

y~ux

font gros

& :\

fleur de tele ,

&

la cr:,vate en .gar:

Il,e de foie blanche. C'efi de 10US les

chtens

celu, qUI

a l. plus belle tcle : plus il

a

les foies des oreilles

&

de la queue longues

&

douces, plus

il

efi e/limé;

iI

'

f.me

ll/.

CHI

273

en 6dele

&

carelfant . L es ép.gneuls noirs

&

blanes ront

ordinairemeol marqués de feu fur le yeux.

'

L 'lpogDw l noir

ou

gredi"

en tout ooir,

& • -

peu–

pr!:s de méme fervice que l,autre épagneul

In.is

il en

be.ucóup moins dodle.

'

On .ppelle

pyrames

les gredins qui 00! les (ourcils

marqués de feu. 011 a ob!<rvé que 1<5

chiens

qui On!

ces fortes de morques ne valen! pas les, autres .

Le

~icbon

borifft!,

ou

.bien-lion,

licm du b.,bet

&

de I'épagneu l ; il a le ne'¿ court, de gros yeu., de

grondes foies lilles; fa queue forrn.e un beau panache,

le poitroil efi g.rni de foie comme le derriere de, pal–

tes,

&

les arcilles fOllt pelites.

Le

,hien-Ioup

l

ou

,him de Siblrie,

efi de tous les

,hiens

celui dan! la figure e/l la plus Ilnguliere: il y

en a de trois fortes de couleurs, mais uniformes; ils

foar ou tout

bI311CS,

ou tour noirs,

Ol1

tour gris: leur

gro(feur en médiocre; ils 011l

les

yeux allez petits, la

tele longue, le mufeau pointu, le; oreilles courtes,

poimues,

&

drellées· en cornet; le poi! court fur los

oreilles, fur loute la

t~te,

&

.ux qu.tre p.ttes; le re–

Ile du corps efi garni d'un poil li/Te, dOln,

foyeu~,

long d'envlron

UII

dcmi-pié.

11

fo.m

extr~memem

dou¡¡

&

corellitns .

L e

barbef de la grande eJpece

1

le poil long, co–

lonneux,

&

frifé; les orcilles charnues,

&

couvertes

d'un poi! moins fri lé

&

plus long que celui du relte

du corps.

11

a

13

tete ronde, les yeux beaux, le mu–

fe. u court,

&

le corps trapu. Les barbets rom ordi–

lI.iremel1l tres-aifós

a

dreller: ils VOUI

i\

I'eau: on kur

coupe le bout de

In

queue,

&

011 les lond fymmétri–

quemen! pour les rendre plus

be.ux

&

plu~

propres: ce

fonr de tous Jes

ebims

ceux qui dem.udem t. plus de

fain.

Le

barbee de 1" p.tite eJpece

re/Temble 3U grond,

mni. on nc le dreOé pas; il ne v. p.s á I'eau: il efi'

trcs-attaché

¡\

(0 11

m.hre. L es barbets eo génér31 fom

les plus .[tachés de tous les

chiens:

011

a aes txemples

furpren.ns

de lem fidél(¡6

&

de lel!r ¡nn inél:.

Chiens fans poil.

L é

chitn

Tt<r"i:

ea

le feul que nous

connoi ffions 'lui lI'air poim de poil:

il

retiemble be.u–

coup au petil D.nois ; f. peau en huilcufe.

11

y a

des

ehiens

qui n'ont le poi l ni ras ni

lon~;

ce fOnt ' ceux qu'on appellc

c"iens de Jorte ra«:

,Is

fom de moyenne grolleur; iJs om la lele grulle, les

levres InrgcS", le corps u'h

pCll

al longtl ,

les <;)feillt:s cour–

tes

&

pendames. Ces

chiens,

qui fonl les plus com–

muos

a

la c3mpagnc, n'ont rien de beau, mais ils font

excenens pour

l'uf.~ge,

pour garder les cours, le mai–

fOil , les écuries,

&

pour d<!tendre du loup les che–

vaux, les breufs,

&c.

on leur met des colliers de

ter

g.rnies de pointes pour les défendre du loup.

Entin

0 11

appclle

mát;7]J

ou

cloi..e¡¡¡

des

ruu,

taus

les

ch;~;1J

qui

provicllnc:ut

de deux efpcces

dlflé'rcDlcs ,

·f.ns

qu 'on .it pris (oin dI! les mélifer c'pres:

011

!le les

recherche pas poor leur beaUlé; mais i1s 10m excellens

pour garder ,

&

quelquefois m eme pour la challe; d'nu–

tres pour les "oupeanx de mOUlons, felon le me,an–

ge dotll ils provienncnt.

Voya.

Q

u

/l..

D R U P E

J)

1:. . ( /)

•. C

H

1

E N S ,

(OE'Ol1Qm.

rrtjlir¡.)

On peut eOcore

dinribuer les

chie;,s

relativetlletll

a

leur ufage ,

&

l'on

aura les

cbims

de

b"jJi:-cour ,

les

chi",s de chaJ[e,

&

l<;s

chiens de b.rger.

ehi",s de b"jJe-co1tr.

Ce fOn! ceux qu'on employe

a

la gorde des maifons, fur-tom , la campagoe: on

leur prntique une loge

d.ns

un coio d'unc cour d'en–

Irée; 0\1 les y tient enoh'lnés le jour, l. nuit on les

lache. 1I

f.ut

que ces

,bi<ns

(oiem grands, .vig,,>ureux ,

&

hardi.;' qu'ils ayent le poit noir,

&

l'ab,bol e1frayalll;

&

qu'ils (oiem médiocremellt cruels.

C

hiens

d.

chaJ[e.

011 employe

a

la chaae des b.f–

(NS, ejes braques , des

chiws

couch.ns

, des ép.gneuls ,

des

,hiens

COUroIlS, des lilI\iers, des barbets, des le–

vriers,

él,.

l;es balTets viennent de Flandre

&

d' Attois; ils. ch.(-.

fent le liovre

&

le l.pin, mais fur - tout. les anllnaux

qui s'enterrent, cornme les

blaireau~,

.Ies

renaI:d~,

les

puto(s, les foüines

élc.

ils font ordll1arrel1)ent nolCS ou

rouK ,

&

a

demi-poil; ils Olll l. queu<; en,

trOUlp~ , le~

patres de

dev.nl

concaves

en-ded.ns

:

on

les .ppelle .ulh

chims de terrc.

lis donqem de la va;',

&

quelent

bien . lis fom longs de eoríage, tres-bas,

&

alfez bien;

coeffés •

Les braques font de loute tnille bien coupés, vigou–

reux, legers, hardis , inf.tigables,

&

ras de poil: ils

out le

uc?

excellent: ils chatTent le lievre faDs dOll.

Mm

ne,