CHI
fJoit ¡'Ipl,
4ft
cótl,
mu
cape
f ur
I,~
Ip"ul",
"''' ",_
lIte toque ¡IIY la tite,
l1-n
pan/e,. plcln de
p elltI
chiens
p endlt a fon
eDIl
par un
large
ruhan
;
&
iJ
f e
tenoit
Ji
;mmobíle, '!fI'en no/ti parlant
ji
ne ,'emua ni téte
'ú
pil, ni >nain .
L es Mahométans ont daos lcm s
boo~
nes villes des hopitaux pour ces animaux;
&
M . de
Tolltnefon alfilre qu'on leur lailfe des penCions en mou–
nnt,
&
qu'on paye des geos pOur
ex~cu[er
les inten–
tiol1s du tellateur . M. L eibnit2
e
J-liff.
acad.
1715 . )
a
fait melHioo d'un
chim
qui parlo;t;
&
l'hilloire de
ccs aoimaux fourniroit des anccdotes tres-honorables. pour
l'e!pece.
C
H , E N
s,
e
Juri}prud.
)
Ceux qui oot des
.hien!
daogereux doiveoc les teoir
ii
l' attache.
L .
f l .
enim
ff·
de ",dilit.
dill.
/.
1.
ff.
ji' '1uadrup.paup.
Le mal –
Ire ell tenu. de payer des dommages
&
Il1térccs pour la
morCure falte par fon
chiel/ .
IIrde
du
18
]"in
1688..
) ourn. de! a"d.
Celui qui les anime en. tenu ' du dommage.
Leg. item
M elatf.
ad leg. 11'11';/.
C eluí qui a écé mo rdu d'un
ehi",
n'a aueune aaion
contre le Jnaitre,
ti
l'on prouve qu'il I'a provoqué.
Bouvot,
tomo
l.
-veKvo
bétail,
'l".eft.
ij. Voye;;:.
l'
arto
CHASSE.
(11)
-
C
H 1 E N,
e
Matiere médicale
&
Pharmacie.)
Le
petit
ehi,n
ouven
&
appliqué COut chaud Cur la ccte,
ell reeommandé par d'excellens pr3ti.ciens dans les dou–
leu es violentes de ceu e pareie, daas celles mt:me qui
foO! ccnCées dépeodre de l'afteaion des panies ineérieu–
res ; favoir du cerveau,
&
de fes membranes. On I'ap–
plique de la meme
fa~oo
fur le cOté affeaé dans la
pleuré fie . Ce remede de bonoe femme, peut-etre trop
n égligé aujourd' hui, ainfi que la plupan des applica–
tioos extérieures, a produit quelquefois de bons effels
dans I' uo
&
daos l'autre de ces deux cas .
La grailTe de
ehien
palTe pour plus . Ietou.ote, plus
déterfivc,
&
plus vulnéraire que la
phlp.rtdes autres
g railfes ; elle ell recommandée extérieuremenc dans
lel douleurs de la goutte ,
&
dAns ceJles des o reilles;
daus la galle
&
la gratelle; dans la dureté d'oreille,
&c.
Q uelques auteurs l' one recommaodée auffi intécieure–
mene dans les ulceres du poOmon.
Les gants de peau de
ehi.enpaOent pour diffiper les
c ontraaioos des maios, pour adoucir la peau de ceUe
partie,
&
pour eo Co ulager les dcmangeaiCoos . On fe
fert auOí de bas de peau
de
,chien,
dans les memes
v Oes , & dans celles de foreifier les jambes, & d' en
prévenir l'enflure, l'engorgemene,
&
les varices ,
& e.
I/o:le:¿
V
A R
J
e
E •
La crone ou
I'excflém,ent
de
,hien ,
connu plus com·
rnunémenl dans les boutiques des Apotieaires , fous le
nom de
album grtecum,
albl/.m
can;J,
fe prépare, fe–
loo la Pharmacopée de Paris , do la maoiere fuivante.
Prenez de la crott.e d'un
chie.n
Dourrí dI os,
autant
que vous voudrez, failes-Ia fecher,
&
la réduiCez en
poudre fine Cue le porphyre, avec I'eau dilltllée de
b1t~ra
¡ aflora/is ,
&
formez-eo de pelies IrochiCques .
L a prefcription de ceUe eau dillillée peuc etre regar–
dée C0mme une double inutilité ; car prcmieremeol ceete
eau ne poOede aueune vertu parlicul!ere; el le efl exa–
acmeot dans la cJalfe des eaux diflillées parfaitement
;nfipides
&
ioodores . Secondcme'lt, l' eau employée
a
la préparation de
l'a/bltm eanís,
doit en ctre enfuite ab-
1i>lumeoc challéé par la deffic<ltíon. D e bonne eau pure
y ell par coaCéquent auffi propre que l'eau dillillée la
plus ricbe ea panies aaives.
Plulieurs auteurs,
&
entr'autres
Etmtt/ltr,
ont don–
né beaucoup de propriétés
a
/'a/bltm
gr.ecttm;
ils l'oot
e élebré comme étant Cudorifique, anénual1l, fébrifuge,
,'ulnéraire, émollient, hydragogue, fpéci fique dans les
,;'croüclles, l'angine,
&
coutes les maladies du gofier,
employé tant excérieuremeot qu'intérieurement.,
&c.
On
ne 'en fert guere parmi nous gue dans , les
apgio~s ;
on
le
m~le
dans ce cas
a
la doCe d'uo demi-g ros ou d'uo
gros , dans un gargariCme approprié.
L 'albllm
gr4cum.
n'ell:: proprelnent qu'une terre ani–
male ,
&
par eonféquent abCorbaote, aoalogue
a
t'ivoi–
re préparé,
a
la corne de cerf pbiloCophiquemene pré–
parée,
& c.
Les humeurs digeflive, du
chien
&
l' eau
emplc;>yée aux loti"os de cet excrément dans Ca pré–
paration, ont épuifé les os machés
&
avalés par le
ehien,
ou· en 0111 dilfous la
Cubllan.celymphatique, a-peu-p.res
de la
m~me fa~on
que l'eau
bouillaOl~
a épuiCé la cor–
ne de cerf dans fa préparatíoo philoCophique .
00
ne
voil dooc pas quel avaotage il pourroit avoir au - def–
fus des nut,es Cubllaoces abCocbames de la meme clalfe.
L es pedes
ehien!.
emrene daos une comportcion phar-
7'om, ll!.
CHI
275
mneeutique,
t~es-con~ue
fou.s le
'.lOm
d'b"ile de petitr
,hien! ;
en VOIC' 1 .. dlfpenfatlon urée de
la
Pharmaco–
pée de Paris .
Preoez Irois peties
ehien!
nouvo>lIemeot nés ; jette2-
les
IOUS
vivans daos Irois livres d' huile d' olive bien
chaude,
&
fail~s-I\,s
cnire daos cette huile ju[qu'
á
ce
que leues os paroilfent prelque dilfou·s. A lors palfelj
cc!ue
huíle
a-H3.VerS une
toile,
en
exprimant
fOri.CtncHt;
apres quoi vous y ajoíitere1-, pendaot qu' elle ell en–
core coute chaude, des Commités d'origan, de fcrpolet,
de poüillot, de milkpertuis, de marjo laine, de chacu–
ne deux onces; mcrtant le
[OUt
dans une crucht: bien
fermée, que vous expoCere7, au Coleil pendaOl qu;,n e
jours, au oout defguels
vO.uspalTerez le
m~la:lge,
le
biOere1- repofer pour le. clanfier,
lis
gardere1- l hlule pour
I'ufage. Cette préparatlon ell recomnL1ndée dans
IOU–
,res Ics douleurs, les teolions ,
&
les conttaaioos des
membres, paniculieremeot dans la fciatique
&
les rhu–
matifmes. Mais ces venus luí fone
communes
:1VCC
loutes les huilas graaes, chargées de panies aromati-
ques.
.
Les pelils
ehien!
ne donoent dans celte ,,?mpofi."o n
que leu r grailfe, qui
ell
de IOllles Icurs
partle~
la leule
qui foic
Cc:>lu~le d~tls
l'huile. Ainti
I'htl~e
de pems
. hlens
n'ell propremeot qu' un mélange d' hutle d' oliv.e
&
de
graille,
c~argé
par l'inColatioo de l
'hu.il" aromauque des
plantes qui entrent dans Ca compofitlotl.
. .
On
doit rapporter auffi aux propnétés méd,elllalés
des peties
,him!,
l'uCage qu'on en fait dans les · ma la–
dies aigues des nourrices, que I'on fait tete< daos ceS
cas par de pedes
chien!,
&
prineipalemene dans les fie–
vres malignes qui íurviennent
a
la [ui[e
de~ couc~es ~
qui empechent qu'on nc puitTe abandon.ner a la
nMur.c
le foin d'évacuer le laje par les coulOlrs de la matrJ-·
ce.
Voyez. les ma/adies
del
femmeJ .
al!.
mot
F
E M M E
,
M eduine .
D aus les pays ou le femmes ne fOil[ pas
encare innroires de la poffibi lité de
eeHe
évacuacion ,
&
de
h
í6rcté de la méthode qui prefcrít d' aHendre·
tranguillemem que le co ur-s du ls;t prenoe ceue dire–
aio n dans les cas ordinaires, ou· apres les accouche–
meos naturels; ces femmes, dis-je, fe fo nt teter par
des peti"
chien!,
10rCqu'elles ne fe dtllinenc pOlO(
a.
~tre oo urrices.
eb)
C}\ I'E
N .
e
e omm, )
Les Fourreurs font
uf.gede la
peau du
c.hien;
on en mer en mégie ,
&
les G :ulliers·
palfeo l pour eu appreter- eo gras .
C}\
I E N DE M E R,
f.
m .
(J-lift.
,ltIt. lchthiolog . )
Xalulf, aeanthia! , ji-ve fpin ax,
Ald. Poilfon cartilagi–
neux, dom le co rps ell all ougé
'*
arro ndi Cm Ca lou–
gueur ;
il
n'a.
peinr
d'écailles; mais il
en
CQuverc
d'u–
oc
pe~u
rude.
be
dos du
chien de mer
efi d'une eou–
leur bruoe ceodrée; le ventre
en
blaochl lre,
&
mOllls
rude que le refle du corps. Le bec ell plus long que
celui de I'émilfole, il ell arroodi
l
I'e'trémité; les yeuK
font rceDuveres d'UDC
doublc rncmbrane; chacune des
narioes ell portagée par une pecite appendice. La bou–
che ell a-peu-pres daus le milieu du bec.
_&
en - deC–
fous; elle
en
faite en demi-lune,
&
coujoues ouverte_
Les denes fonl petites , pojotues, rangées eo deux_ fi–
les ,
&
recourhées: il
y
a une pelite <Ju"erture de cha- .
que coté corriere les yeux. Ce poiJfon a deux nageoi–
res fur le dos; I'aotérleure
dI
uo peu plus pres de la
tete que de la queue, I'au tre ell a uoe perite dillance–
de la queue . Ces deux nageoires one un aiguilloo
a
leur.
partie autérieure; celui de la premiere ell plus long,
plus gros ,
&
plus fort que celui de la
Ceconde.
1\
Y
a deux nageoires fur le ventee,
~J.lpres
des oüies,
&
deux au.res aupres de I'anus. La queue efl fourehue ,
&
la branehe du delfus ell beaucoup plus loogue que
eelle du delfous .
11
n'y a poitlt de nageoire eutre I'a–
n.s
&
la queue, comme daus les aUlres poilTo us de ce·
genee. On a trouvé des Ceiches daos l'eltomae de ce–
lui fur lequel 00 a fait ceue deCcrjption.
11 Y
avoit.
aum, daos la pareie iuférieure de
13
m. trice, pres de
I'anus deux [retus uu . de ' choque cÓté; car la ma–
teice
e'fl
diviCée en 'deuK parties . lls avoieut envira n
9'
pouées de loogueur; ils élOiene bien formés
&
prcó du
terme; ils n'avoient poiol d' enveloppe ..R.ondelcr '"p–
pone qu'il a trouvé daos un de ces pOlllpns,
fix
pe–
ties ,
&
plufieurs autres qui
u'~[Qient
pas encore . fOrtis
des q,ufs. Ce poilfoo n:efl pa.s
fi
.gr?s qJ.l.e, le.
renar~.
de mee '
íI
n'y eo a pnlOc qUI pele JuCqu a vlOgt
11-
vres. 00 peche des
.hien! de mer
dans la Méditerra–
née
&
ou leur doone le nom
d'aiglli/lat
eo Proveo–
ce
&:
eu Laoguedoc. W illughbi, Rondelel.
Voy.
POI
s....
50 >\.
W
• L a eeau du
chim de
me,
a
le graín fort. dur , .mais.
Mm
2..
mOllls