Table of Contents Table of Contents
Previous Page  318 / 796 Next Page
Information
Show Menu
Previous Page 318 / 796 Next Page
Page Background

2 ·8 0

e HI

iair inMpendanr de la balTe-eontinuo; de

fo~te

.que fans

égard

a

ecue barre

&

fans

m~me

la voir, 011 aeeom–

pagneroit fur les ehittres feuls avee plus de précifion,

qu'on ne pellt' raire par

la

méthodc úablie avee le eon–

COurs de la balfe

&

des ehiffres.

Les ehiffrcs invem.s par M. R!l,meau indiquent deux

.chofes:

1"

I'hannonie fondamenrale dans les aeeords

parfaits, qui n'oot !lucune fucceffi on nécelTaire, m3is

'lui eonHatel1t mujoors le ton:

2°.

la fueeeffion harmo–

nlque déterminée par

la

marche réguliere des doigrs dans

les ?ccords ' dilronnans .

.

T our cela fe rair au moyen de fept ehif'fres feule–

,m ent:

, 0.

une leure de

la

gammc iudique le tol1, la

t onique,

&

fon accord; fi I'on' pa(Je d'un aeeord par–

fait

a

un nUtre, on change de ton'l

c'en I'affilire

d'une

nouvelle letlre:

2°.

pour palrer dI' la tonique

a

01\

ae–

eord di(fonnal1t, M . Rameau n':idmet que fis manie–

res, poúr chacune defquelles

iI

établir un figne partieu–

Jier; ravoir,

\In

X

pour I'aeeord fenfible : pour la

feptieme dilllinuée,

iI

fuffit d'

ajout.er

U11

b-mol fous eet

X;

un

2

pour l'aecord de la feeopde fur la ioni–

que;

un

7

pour fon accord de feFtieme ;

eerte

'abbréviatioD

ajo

,pour fa fixte ajoO eée;

rO

ces deux ehlf-

fres ; relaeifs a eetle tonique, pour I'aeeord qu'il ap–

pelle

d~ tiere~-t¡llartc ,

&

qui revient

a

l'accord de ncu–

-:ieme de la

feeond~

110t,,;

enfin ce ehifhe

.4

pour

1

aeeord de quarte

&

"(¡ulme fur la dominante ,

3°.

Uo aeeord di(Jonnanr en fuivi d'un aeeord par–

fait, ou d'uo auere aceord dilfonnant ; daos le prem ier

cas I'aecord s'indique par une leure : le feeood eas fe

rapporte

a

la méchanique des doigts,

1Jo)'ez

D O e

G TER;

c'ell un 'doigt qui doit defeendrc diatooiquenient

J

ou

deUN, ou (rais.

On indique

cela p¡lr

::wt3nt

de points

l'un for l'autre , qu'il faut faire defc<ndre de doigts.

Le~

doigts qui doivenr defcendre par préférence, font indi–

qués par la méehanique; les die fes ou bémols qu'ils doi–

vent faire, rom eoollus par le eon, ou íubnitués dans

les chiltres aux poinrs eorrefpondans; ou bien dans le

chromaeique

&

I'cnharmonique, on marqué U)1e petite

ligne en defeendat1t ou eo montanr, depuis le figne d'une

note eonl1ue , pour indiquer qu'elle doit defeendre ou

m onter d'un femi-ton. Ainfi tOut

dI

prévl1,

&

ce pe–

lit nombre de lignes fuBit pour exprimer

[Qu~e

bonne

/larmonie pomble .

On fent· bien qu'il faul fuppofer ici que toute di(Joo–

nance fe

(auve

en deCcend31lt ; car s'it yen

avoic

qui

dulTent fe fauver en monrant, s'il y avoie des marches

de doigls afcendans dans des aeeords dilfonnans, les

poims de M . Rameau feroient infuffi fans pour exprimer

cela.

Quelque fimp le que foit eerte m éthode, quelqpe fa –

vorable qu'elle paroitTe pour la pralique, elle ne paro\[

pas pounant toul-a-fait exemple d'ineonvéniens. Car

q uoiqu'elle fimplifie les fignes,

&

qu'elle diminue le

nombre apparcLlt des accords, on

n~exprime

point\ cu–

core par elle la véritable harmol1ie fondamentale . L es

fignes y font aum tr<>p dépendans les uns des autres;

ti

l'on vitnt a s'égarer

00

a fe dillraire un inflane,

a

p'reudre un doigt pour un autre, les poims ne fignifient

plus rien ; plus de moyen de fe remeure jufqu'a un nou–

vel aeeord parfait. l neonvénient que n'ont pas les ehif–

fre~

.auellement en ufage. Mai,

iI

I1C

fau t pas er"ire

que parmi tam de raifons de préférenee, ce foit fur de

relles obJcaions que la méehode dé M. Rameau ait éeé

rejerrée. Elle éloit nouvelle; elle éroit

propor~e

par

UI1

/lomme fupérieur en génie

a

tous fes rivauI : voilo fa

eondamnaeion .

Vo)'ez

A

e e

o

M P A G N E M E N T .

( S)

C H I

G

N A N, (S

A 1 N T)

G/og.

petite ville de

France dans le bas Languedoc.

CH I G N OLLE,

r.

f.

(n

terme d"Bol<to,micr;

efpece de devidoir

a

trois ailes dillames d'une demi'au–

ne I'une de

l~autre,

fur lequel on dcvide les matieres

pour les mefurer : quand je dis

matieres,

j'emends eel–

les qui doivel1t faire des trelTes

(1Joyez

T

RES 5 E S ),

eelles des au¡res ouvrages l1'ayant pas be«,in d'etre me–

furées. Une aune

&

demie de eraie d'or filé,

&c.

ne

produit jamais qu'une aune de ere(le, ainli des aueres me–

fures qui dil11inuem dans les mains de I'ouvrier

toajpur~

d'un tÍers par les állées

&

res veoues qu'il leur fait f.,ire

avee fes fuCeaux .

Voycz

F

u

S E A U X ,

CH I HIRI, PO R T P E CREE R

01<

SE–

Q

U

1R,

( G/og.)

grande ville mnritime d'A6e dans

l 'Arabie-Heureule, avee un bon por!.

11

s'y fait un

&rand eommeree .

L ong.

67.

lat.

14.

20.

C

H 1 LE,

1Joyez

C

ti y

LE

CHIL E'S

&

COl)i1BA'r-,

( G/og.)

deux

1lI0n-

eHI

ragnes rres-bauees de l'Amérique méridionale,

&.

dont

les fommees font eouveres de neige. Elles font heué.s

3 pres d'l1n degré de latitude !"eplelltriollale,

~ur

la rou–

te de la ville d'Ybarra

iI

Parlo , a quarantc heues de la

mer. On les voit de la ellee .

C H

I

L ,l A DE,

r.

f. aflemblage de pluficurs. ehofes

qu'on compte par mille:

ainli

mille al.'s s'appcllolellt un

chiliade d'",,,,les,

du Grec

x.'~'~',

mtl/c.

(G)

G

C H

1

L l AR Q U E, ofticler qlll chez les

rees

commandoit un eorps de m il le hOll1mes..

C~

m ot ef1

comparé de

i(.,,,,ac.,

mil/e,

&

de

d.pX.

.h ,

Imp C1"IUm."

Ce¡)

C H I L l A S

T

E S, f. m. pI. (

7hM.

)

e'cll·a-.dlrc

millC1Jaires

du Grec

X.,).,ctf

qui lignifie

un m,I/,er

.

C'en le nOl;1 qu'on donna , Jans le il . .'iecle de

I'~gli­

fe,

a

eeux qui fouteDOiem qu'aprcs le Jugemellt ulll ver–

fel, lc préderlinés demeureroicm mille .al1s fur la

ee~re ,

&

Y

goGteroi

t1t

tOUles fones de dél1ecs. On attrl–

bue l'origine ce eNte upinion

ii

Papi~s,

qui. fl!t évc–

que d',Hiéropolis,

&

qu'o n erolt avolr

~té

dlf:lp1c

~e

S. Jean l'Eyangé!ifle . Elle fllt cmbrafTée par

S

ju(Jm

mareyr, S. l rente, Tertullien, V ia orill,

Laa:~llec.,

Ne–

pos,

&c.

qui fe foncoient

[in

une faufTe

e,~heatlon

du

xx. chapitre de l'Apoeal ypfe. M ai I'autorieé de

e~s

doaeurs n'!!

p~s

faie

fllf

ce poi

m

une ehaine d,e

~radl­

tion ,

&

leur femiment a

~eé

eonnammelll . rCJerre par

l'Eglife depuis de v. fiec1e. Quelqucs-un di(Jinguelle deux

fortes de

e

hiliaftes

: les UItS qui

elltcn~oient

gromeee–

m cnt ce regn,: de mille ans des :voluptés eharilelles ,

auxquelles les élus fe livreroiem pendant eet cCpace; les

aUtres

qlli

l'entendoient d'un repos fpirituel que devoit

gou¡er l'Eglife. Mais cette dillinaion l1e parolt po> fon–

dée.

Voyez

M I L L E N Al RES.

(G)

C H

1L 1

O G O N

E,

f.

m .

(G

10m.

)

e'en une fi–

gure plane

&

régulicre de milie

e/'¡e~s,

&

d'autam d'an–

gles. Quoique I'cril ne puilfe pus 5'en former une ¡mu–

ge dininéle, nous

pouvons

ntianmoins en

3\'oir

une idée

.

claire dans l'efprit,

&

démontrer aiftlncur que la [o m–

me de touS fes angles e(l égale "

1996

angles droits:

ear les angles internes de tOUle figure planc fom éga"",

a

dcux fois aut_m d'ang les droie moins quatre, que la

figure a de elleés : ce qui fe peut démontr r aifément en

panageant la figure en amant de triangles qu'c1

e

a de

clltés. Ces triangles auroOl ehaeun ¡iour bale

UII

diré

de la figure,

&

Icm fommet eoml11un fero dans un

point V13eé au-dedans de la fi gure.

Voy .

.T

R I A N G L

~

( O )

,

CH ILI OMBES,

f.

f.

(Mytb.)

farrifiees de

millc beees.

11

n'y a pas d'apparence qu'on ell fit fou–

ve

11

e d'auffi difpeodieux. Quant

a

I'hécaeombe , il ('(1

eenain qu'il fe faifoit alfe? fréquemment .

Vo)'cz ce

mot .

. C

B

1

L L A N,

(G/og.)

ville de l'Amérique mérir

dlonale au royaume de Chily, fur la riviere de Nub,be ,

pres de laquelle il y a un volean .

'

CH I L L AS,

r.

m.

(eomm.)

toile 'de cOtOn

ii

ear–

reaux, qui fe fabrique :\ Bengale

&

autres lieus des l n–

des oriomales .

Voye"- le diél. du e omm.

\

CH I LMINAR

0Jt

TCHILMINAR,

r.

m.

( Hift. anc.

&

Archit. )

les plus belles

&

les plus ma–

gnifiques ruines qui nous re(leor de I'anti(luieé: ce

(Ollt

celles en partie de ce fameux palais de Perfepoli , au–

quel Al cxandre étanr ivre ' mit le feu par eomplaifance

pour la coun i(.,ne Thais .

V o)'ez

R

\1

I N E

s.

L es vo–

ya~eurs

&

les hilloriens oor donoé de 'd<'fériplÍons fon

circonfi:.1I1ciées des

,hilmin,n-J,

entre nutres Garzias de

Sylva, Figroa, Pieero della Valle, hardin ,

&

Lebrun,

011 y voie, difellt quelques·uns, les reHes de pre', de

qu,nre-viugt eolonnes, dollt les frag mens Ont an moins

fix piés de haue; mais il n'y cn a qúe' dix-neuf qu'on

pui!!" dire <mieros , a"ce un alltre ifolée

&

éloignéc

d'envirou d nquaote pas. l1s a)outem que quatre vingts–

quin?e marches molltellt au premier étage du palail ;

qu'elles fonr eaillt.'es dans le roe , a qui une roche de

marbre noir fon dur fen de fondation ; que I'elltrée du

palais

a

environ viuge piés de large,

&

que d'un e/leé

en la figure d'un éléphant,

&

de I'autre eelle d'ull rhi–

noeeros hRue de ereOle piés, feulpeés eo marbres : apres

avoir

paiJé

cen e entrée, on reneol1tre quantité de frag–

mens

de

colónoes de marbre bla*" dont les re(Jes pré–

eieuK donnenr

a

conoo'tre la magnifieenee de I'ouvrage

entrer;

&

on y. voit quelques infcripeions gravées de eara–

aeres d' une figure ",eraordinaire, qúi rdlemblent

a

des

triangles

al!

:1

des pyramidcs. Ce monument fen

a

pré–

fcm de retnite aux be,es farou ches

&

aux oifeaux de

proie; ce qui n'a pas cmpeehé Lebrun, par une eurio–

fi té gui lui éroit oaturtlle,

d'el)tre~rendre

le voyage de

Perfe dans le delfein

d'y

voir les reiles de ce fomprueuI

édilice.

(P)

CHl-