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eHI

On prend tnruite une de ces

b~ndes

on la porte

lb..

l'aCpe,

l'on examine

la cireonférenee de

1'~Cpe

conO""l "",3m de fois la longueur de 13

b~nde,

qu'clle

eil préfnmée eomenir de fois la longueur du de/lein \

a6n de voir fi les merures des bandos

des éeheveauK

coinddent .

Cela fait, on prend la premiere bande numérotée ';_

on la porte Cur la premiere flone ou le premier éche–

veau; elle fait le tour de l'nCpe Cm I'écheveau ; on I'y

:mnche des deuK bouls avec une

~pingle,

un bout d'nn

c oté d'uo 61 qui trav..,Ce l'aCpe Cur toute Ca longucur,

I'autre bout de

l'~utrc

cOlé de ce 61; ce til eoupant

tous les éeheveaus pcrpendieulairement, Cert

ligne

de dire&ion pom l'applieation des bandes . On. eom–

menee par arrérer toutes les balldes Cm les éGheveaUK,

le Jong de ce

61,

du coté de la mnin droile; apres

quoi

011

marque avee un pineeau

de la eouleur, Cur

le premier échevc.u, rous les endroits qui doivent en

etre eolorés,

les eCpaees que

eha~ue

couleur doil oe–

cupen, préciCément eomme il

preCcrit p.e la bande

Ilumérotée , . On palfe

Jo bande numérotée

qui

",~aehée

au Cecond

é~hcveau,

Cur lequel on marque pa–

re"lement avee un pmee.u

des couleurs , les endroils

qui doivent etre eolorés ,

les eCpaees que ehaque cou–

Jeur doit oeeuper , FréciCément eomme

en preCe"it

par eClte bande

2 .

On pnlfe

la troilieme ballde,

rroilieme éeheveau,

faiCan~

la meme choCe juCqu'au qua–

tre-ving.Hroifieme éeReveau,

la qunue-vingt-troilie–

me bande.

L orCque le delfein efi pour ainfi dire tracé Cur les éehe.

veaux, on les leve de ¿elfus l'aCpe,

on les met les uns

apres les autres Cur les roulettes du halle

lier, qu'on

voiljig .

'3. 13

Bane

lier.,

roulettes Cur leCquelles

font poCés les éeheveaux, quand il s'agit de les attaeher .

L es porte-roulettes fOQt mohiles; e'etl la qu:on couvre

les parties qui ne doivent pns étre leintes . Les éeh.–

veallX Com tendus,

aut.nI

qu'il efi poffible, Cur les bancs

lier . (Jn en met un Cur les poulies

De ces

poulies, colle qui en :\ gauehe s'éearte

fixe en tel

endr.oit qu'on veut des tringles, le long deCquelles elle

fe meut; de cene maniere, I'éeheveau

trouve 3uffi

difielldu qu'il efi poffible, fans empi'cher les poulies ou

rouleues de tourner Cur elles-mémes. On commenee,

en Ce faifam préCenter Cucceffivement par le moyen . des

roulenes , toute la longueur de

l'~cheveau ,

par appliquer

un p:lpier qui couvre les parties qui ne doivenr poim C ...

lire teinres;

0 0

nurnt!rote ce p3pier

d'un

o; on couvre

ce papier d'un parehemin ; on anaehe bien ce parchemin

le liam par les deux bouts .

pince enCuite un Cc–

cond éeheveau Cue le bane i lier; on en eouv,e pareil–

l.mem le.; parties qui ne doi\'em pas étre teimes , d'un

papier d'abord , enCuite d'un parehemin, numérotam le

papier eomme

le doit étre.

Quand touS les écheveaux Cont liés, on les fait tein–

dce de la eouleur indiquée par le delfeill ;

avam qu'

ils Coiem fees , on délie le, parehemin, qu.'on enleveroit

trap d,fficilemellr li

011

le lailfoit dureir en Céehnnt; on

les lailfe C¿eher enCuite ,

apr~s

quoi on /)Ie le papier,

elcepté eelui qui porte le numéro de I'éeheveau.

On remeL par ordre,

Celon leurs numéros, Jes

110t–

leS

ou les éeheveaux fur l'aCpe, eomme ils

éloiem

allparavam; le bout de ehaeune

remet aux ehevilles ,

1 'nutre baut efi pafTé dans un rateau de la l.rgeur de

I'étoffe ou du delfeio répeté. Quand on a touS les bOlm

qui ne Com pas aux ehevilles , on les· anaehe

une car–

q.ui

viem de de(fus le tnmbou[; .

apres avoir ajullé

le de(fein difiribué Cur tous les éeheveaux, de maniere

qu'aueune pnrtie n'avanee ni ne recule plus quklle ne

doit

on tire deux ou trois aunes de ehaque éeheveau

de delfus I'arpe,

I'on reporte la ehalne Cur le tam–

bour, obCervam de la lier de trois aunes en trois au–

nes, ati" que le delfein ne Ce dérange pas . .

Quand on n tiré toute la eha¡ne Cur le tambour,

011

change de rateau ; on en prend un plus grand; on y di–

firibue ehaque braoehe

¡¡

autam de. difianee les unes des

autres, qu'il y en a eotre les chevilles auxquelles elles

foO! arrétées . 11 faut

re(fouvenir que eha'tue bout d'é–

ch..veau efi eompoCé de 48 tils,

que. ces 4)l 61s Com di–

viCés en quatre parties de

61s ,féparées chaeune par une

envergure, Cans compter l'envergure de la cha¡ne ou de

l'ourd,(fage, qui Cépare encore (ehaeun des douze tils . On

Cert de I'envergure pour Céparer ehaque partie de douze

fils, qui formenr le nombre de quarame-huit. On prcnd

la premiere partie de douze ti ls,

on y palfe une verge ;

on prend la Ceconde partie de douze tils , des trente-fix

qui refient,

pnlfe une Ceconde verge ,

~infi

de la troifieme

de la quatrieme .

-romc

¡JI.

Qoand' on a fé'paré touS les éeheveaux de la

m~m~

fn9-0n,

qu'on a mis ehaque partie Cur une verge pa.

ordre de numéros, on reporte {Qme la chalne de deC–

fus le tambour Cur I'afpe, en laillant les verges pallées

dalls les qualre parties de e!Jaque éeheveau fépnré, ayant

Coin de eonduire les verges qui Céparent les 61s,

qu¡

Cont bien diflérentes de eelles qui tienllene ks· qualre par–

ties Céparées, jufqu'a ce que la ehaine foil {Qule

CU~

l'aCpe, apres quoi on la remee to"lC Cur le tambour,

rangcant les parties de

fa~Pl1

qu'on ne fait de tOute la

piece ou ehalne qu'une envergure;

la plie dalls cet

état Cur I'en/uple,

elie

préte :\ etre travaill ée .

Voili la maniere d. diípE1Cer uno eha¡ne pour un t:ú'–

fetas

ehi"é,

une Ceule couleur, avec le fond.

S'il s'agilfoit d'Ul1 velours,

011

chimr.oit

que le

poil; c'ell lui qlli en exécuteroit tout le de!Tdn: mais

comme Je poil s'emboit par le tr.vail

de~

fcrs fix fois

autant que la ehalne, apres qu'on a tracé Con . delfein,

eomme on le voit

jig.

17.

f.ut

en faire l'anam0'l'ho–

ou proJeélion, comme on le voit

jig.

,8.

Cene pro–

jeélion

la meme largeur que le ddlein; mais

lon–

gueur

cellé de tomes

Ces

ligues en lix fois plus grande .

c'en CUI' cene projeélion qu'on prendrn les merures

avee les bandes de parehemin. Si le delfeio n'efi répe–

té que deuN Ibis dans la largeur de l'átoffe, on ne pren–

drn que vingt-quatre ' tils par éeheveau; s'iI ne I'efi qu'

Ulle, on n'en prendra que douze.

s'agit id de taf–

fetas ; mnis

c'en un velours , on n'en prendra que

la mOÍtié, parce que le. poil ne contient que la moirié

des tils des eha'nes de tatfetas . En60 on ne doit pren–

dre

Céparer des tils pour chaque branehe, qu'autant

que trois dems du peigne en peuvent eomenir.

Quand il

a pluueurs eouleurs dans un de(fein, on

les diílillgue par des marques différentes; on les eouvre

on les déeouvre relon la néeemlé;

011

fait prendre

ces couleurs

la eha¡ne qu'on prépare, les unes apres

les autres. Le foud en efi toilJours couvert: du refie¡

l'ouvrage s'aeheve eomme nous venons de l'expliyuer_

Quaut :\ la maniere d. lravaíllcr le tslrelas

(voyn

I'art.·

A F F E T A S.),

comme la. teinture altere toiljours un .

pe" la Coie.,

ell évidem que de étofies

ehinles,

meil leure ce Cera eelle qui aura le moins de eouleuri

ditféreOles ;

que la plus belle, ce Cera ccUe on les

couleurs

feront

les

mi~ux

afiorties- ,

o.u

les contouc¡

des deffeios

ferOllt

les mieux terminés .

C HIN G A N,

(Glog . )

ville eonOdérable de la Chi–

ne ,eopitale de la provinee de Quangli.

C!:-Il N G O U,

v~ez

1 N G U,

(Géog . )

ainO que>

l'éenvent les Ponuga", grande

belle riviere de l'A–

mérique métidionale, nommée

Parana,ba

daos. quel..

ques aociennes enrtes . Elle deCeend des

mOnta~nes

du:

B.réJil, riehes en or;

apres un eours de deux eents

licues au nord, elle emre dnns la riviere des Amazones

env iron

2 )

licues au-delfus du fort de

","po .

11 Y

Caut

Cept ou huit journées de marche au·delfus de

cene embouchure, qui a une

líe.ue

de laege, en

com~

prenam les différens bras.

faut deus mois pour la re–

monter entieremcnt. Ses bords abondent en divers ar–

bres aromatiqu6s, en!.re autres

en a un dont l'¡f–

coree a l'odeur

la Caveur des clous de girofle .

Voy.

la r41aeioa de 1" "iviere des

Amazona,

par

i jl[.

de Ja.

Condnmine.

C H J N G TU.,

(Gl of(.)

viUe eonfidérnble de la.

Chine dans la provinee de Suchuen .

L ong.

' 30.

47.

lat_.

2 L,

30.

C HIN G - Y A NG,

(Glog. )

ville de. la Chine, ca–

pir,:¡le de la provinee Huqunng.

'" CHINOIS,.(PHlLoso.PHu

D<E S)

Cm. pI.

CC$ peuples qui Cont, d' un eon[entement u"anime, /u–

périeurs

¡¡

toutes

le~

natioos de l'Afie, par leur_ancien–

neté , leur eCprir., leurs progres daos les

art~ ,

leur Ca–

golfe, leur politique . leur goilt pour. la philofophie , le

diCputem méme dans tous ces points , nu jugement de

quelques 3uteurs,

au~-

cpmrées d.e l'E urope les plus. é–

clairées.

Si I'on en croit ces· auteurs, le9

Ch;'loi,

ont eu des

Cages des

I~s

premiers

~g~s

du monde . lis avoient 'des

cirés érudi!es; des philoTophes leur avoiem preCerit des

I.llans Cublimes de phiJoCoph;e morale, dans un tems on

la terre n'étoit pas eneore bien. elfuyée des eaux du dé–

luge: témoins If..ac v omus, SpizeJius,

celte mul–

ti¡ude ionombrable de miíllonnaires de la eompngnie de

JeCus, que le deOr d'étendre les lumieres de 1I0tre Cain–

te religion, a fait pafTi:r dans ces grandes.

riehes con–

uées..

11 en vrai que Lludée, Thomafius, Gundling, Heu–

m~nn,

d':!.ulres écrivains dom les ¡umieres (ont de

quel-