,/
eH!
eH 1L o E',
(G/og.)
grande lIe de l' Amlriqlle ml–
tidionale fur la eÓte de Chily. La capitale el! Cailro .
C H I L
O N
G O,
(G/og.)
provinee d'Afrique au rO-
yaume de Loango, dans la baae Ethiopie.
•
C H I L
Y,
(L E)
G/og.
grand pays de
l'
Amérique
méridionale, le long de la mer du fud, qui a enviran
:300
Iieues de long.
11
abonde en fmits, arbres,
&
mi–
nes de
toute~
efpeees . Ce pays, dont une partie eil aux
Efpagnols, eil habité par des Indiens qui fom gouver–
nés par des caciques ou ehefs indépendans les uns des
autres. Saim-Jago eil la eapitale de la partie du
Chily
qui appartiem aOlI Efpagnols.
Le centre du commerce de ceue eontrée eil
¡¡
Bal–
divia,
¡¡
la Conception,
&
a
Valparaifon . C'en de ces
ports qu'i! fe fait avec le Pérou. Baldivia a des mines
d'or fort riches, des euirs de breufs
&
de chevres, des
fuifs, des viandes falées, des blés qu'elle envoye
a
L i–
ma; d'ou elle tire des vins, des fueres, du cacao,
&
toutes les marchandifes d'Europe.
C'eil
¡¡
la Conception
que fOn! les principaux lavoirs d
u
royaume; c'eil de
ces lavoirs que viem
l'oe
appellé
pepita!:
le commer–
ce eí! du reile le meme qu'a Baldivia . C'eil
a
Valpa–
raifon qu'on embarque tous
\c~s
revenus de l'Efpagne au
Chily,
&
que les particuliers deilinem poor la fuer du
Nord.
C
H
J
L Y, (
G/og.
) riviere de
l'
Amérique méridiona–
le dans le pays de meme nom, qui fe jeue
d~ns
la mer
du fud .
C H I M A
Y , (
G/og.
) petite ville des pays-bas Au–
trichiens daos le Hainaut, fur la Blanche .
Long.
21.
17· lat.
fO. 30.
• C HIMBO-RACO , f. m.
(G/og. )
l'une des
plus grolfes montagnes du monde ,
&
vrailfemblable–
roem la plus haute. Elle fait partie de la Cordeliere des
Andes. Elle eil 6tuée par un degré
&
demi de latitu–
de auilrale pres de R iobamba, dans la province de Qui–
to au Pérou,
a
cinquante Iieues
a
I'eil du cap fan-Lo–
renzo. On la voit en mer du golfe de Guayaguil ,
a
plus de
60
lieues de diilance: elle a trois mille deux
cems vingt toifes a1i-delfus du niveau de la mer . La
partie fupérieure eí! toujours eouverte de neige,
&
inac–
eelIible
a
huir cents toifes de hauteur perpendieulaire .
En 1738
MM. Bouguer
&
de la Condamine, de l'A–
eadémie des Seienees de Paris, y firem au pié de la
neige permanente des expérieoces pour reconno1tre G un
ni
il-plomb étoit détourné de la Iigne vertieale par l'a–
aion de la ma{fe de la montagne fur ce meme filo La
quamité moyenne_tiré: d'un grand oombte
~'o.bferva
tions donna Cept a hUlt fecoodes pour la dévlatloo du
til vers l'.xe de la montagne; qU. otilé qui devroit etre
beaueoup plus eonfidérable dans les principes de N
ew–
ton,
fi la mODlagne étoit de la meme dcnlité imérieu–
rement qu'au-dehors: mais il y • beaueoup o'apparenee
qu'dle eil remplie de grandes cavités ,
¡i,
eómme la
tr:ldition du pays le porte, elle a été autcefois volcan,
&
qu'on y voye eneore aujourd' hui des bouehes
&
des
traces de fon éruption .
Chimbo-raco
eil ainfi oommé
d' un bourg voilin appellé
Cbimbo,
qui veut dire
pn./Ja–
g_
(
&
en effet
00
y palfe une riviere ) ,
&
de
raeo,
qui fignitie
neige ,
daos l'ancietine langue
Q,ftetchoa
ou
des Jacas.
Voyez
A
T T R A
eTc
o
N
des mont,zgne!.
Carg"ai-raeo
Volean éeroulé en
1698 ,
&
doot les
neiges fondues cauCorent une grande inolldation, eil un
prolongement de
Chimbo-raeo
vers le nord .
11
n'y a
plus que les pointes de Con fommet qui Coient eouver–
tes de neige,
&
Ca hauteur o'eil plus que de deux mil–
le quatre cents cinqllante toiCes .
C H I M E R A, ville forte de la Turquie en Euro–
pe, dans l'Albanie, eapitale du territoire de meme nom .
L ong.
37· 43.
lat.
4 0.
10.
CH IMERE,
f.
f.
(Myth . )
monilre fabuleux qui,
felon les Po;;te" avoit la
t~te
&
le eOU d'un Iion, le
corps d'une chevre,
&
la queue d'un dragan,
&
qni
vomilfoit des tourbilloos de flamme
&
de feu . Bellé–
rophon monté fur le eheval PégaCe eombattit ce mon–
are
&
le vainquit.
Le fondemem de eelte fable eil qu'il avoit antrefois
en Lycie une momagne dont le
Commet
':toit
deC~rt
,
&
habité feu lemem par des Iions; le milieu remph de
.::hevres fauvages;
&
le pié macéeageux , plein de fer–
pen, ; ce qui
a
fait dire
it
Ovide:
M _diiJ in partibilJ hire"m,
Peélu!
él
ora le,., enudam fupentiJ hab,bat .
Bellc;rophon doona la chalfe
a
ces anima\\x, en net–
(oya le pays,
&
reodit utiles les patura¡¡:es qu'ils infe–
T~nu
llJ.
eHr
2SI
/tojenf
!uparavant;
ee qui a fait dire qu'iI avoit vain–
eu la
chimere
. D'alltres prélendeot que eeue monlagne
étoit un volean;
&
Pline meme alfllre que le feu gul
en fortoit s'allumoit avee de I'eau,
&
ne s'éleignoit
qu'avec de la terre ou du fumier ; qne Bellérophon tron–
va le moyen de la rendre habitable; d'ou les Poetes ont
pris oeealion de le chanter eomme vainqueur de la
ehi–
Yl1ere.
M . Freret donne une autre explieation
,3
eeUe
f.~ble :
iI
prétend que par la
ehimere
il faur entendre des vaiC–
Ceaux de pyrates Solymes qni ravageoient les ce"es de
la Lycie,
&
qui portoiem
a
leurs proues des figurh do:
boues, de Iions,
&
de fe'pens; qne Bellérophon mon–
té fur une galere qui portoit aulIi
a
fa
pr<~ue
la figur<.'l.
d'un cheval, défit ces brigands.
•
Et felon M . Pluehe, dans
l'hiftpirc d"
ciel,
eeue
ehimere
compofée d'uoe
t~te
de lion, d'un eorps de
ehevre,
&
d'une queue de ferpent, n'étoit autre chofe
que la marque ou l'annonee du tems on l'on faiCoit les
tranCports de blé
&
de vin , favoir, depuis I'entrée du
foleil dans le liglle du Iion, juCqu" fon entrée dans ee–
lui du eaprieorne. Cette annonee de provilions néeeC–
[aire étoit agréab le aux Lycien$, que les m'lUvaiCes nour–
ritmes
&
la ilérilité de lem pays obligeoiem de reeou–
rir
¡¡
I'étranger. Bellérophon
&
fon cheval alié, ajou–
te-t-il, ne Com qu'une barque , ou le feeoms de la na–
vigation qui apportoit
a
la eolonie Lycienne des rafrat–
ehilfemens
&
des oourritures Caines.
Hift.
dl~
eíel ,
to–
me l . p.
317.
(G)
C H 1M
lE,
'lJoyez
C
H
y
M lE .
""c
H 1M 1S
TE,
'lJoye z.
C
H
y
M 1ST E.
C HIN,
(G/og.)
ville de la Chine, dans la provin–
ce de Honan.
lat.
34. 48.
C HIN A
G
E,
f.
m. (
'}urifprud. )
droit de péage
qui eil la méme chofe que
ehemage
qui eil expliqué
ci-devan! .
(/1)
C HIN A
Y
O"
C HIN E
Y , (
G/og. )
petite ville
des Pays-bas, de
h
dépendanee de
l'év~ché
de L iége.
C HI N -C H
1A
N,
(G/ol.)
grande ,dile de la Chi–
oe, dans la provinee de
N
ankin. I1
Y
a encore une au–
tre ville de ce nom dans la province de
J
unnan.
L on –
git.
137.
lat.
30. 6.
CH IN CHIN-TA L l'i.R,
( Gt!og.)
province d'A–
fie dans la grande Tartarie , eotre eelles de Camul
&
de Suehur.
C HIN E,
(L A)
G/og.
grand empire d'Afie, bo.–
oé au oord par la Tartarie, dont elle eil Céparée par
uoe muraille de quatre eents licues;
a
l'oriem par la
mer; • I'oecident par des hautes montaglles
&
de de–
fertes;
&
au midi par l'Oeéan, les royaumes de T un –
qu in , de L ao,
&
de la Coehinchine .
L a
Chine
a enviroo fept eems cinquante lieues de
long , Cur einq eenlS de large ; C'eil le pays le plu¡
peupl é
&
le mieux cultivé qu'il y air au monde; il efl:
arrofé de plulieurs grandes rivieres,
&
eoupé d'uoe in–
finité de eanaux que l'on y fair pour faeiliter le com–
meree. Le plus remarquable eil eelui que I'on nomme
le
canal royal,
qui rraverfe toute la
Chine .
L es Chi.
nois
Can!
fort induilrieux; ils aimene les !\rts, les Scien–
ces
&
le Commeree: l'uCage du papier , de l'l mprime–
ric, de la poudre
a
canon, y étoit eonnu long-tems a–
vant qu'on y pensar en Europe . Ce pays eil gouverné'
par un empereur, qui eí! en meme tems le chef de la
religion,
&
qui a Cous Ces ordres des mandarins qui Cont
les grands feignems du pays : ils ont la liberté de lui
faire connolrre fes défauts. L e gouvernement efl: fore
douK . L es peuples de ce pays
COn!
idolatres: ils pren –
nent autam de femmes qu'ils veulem.
V oyez 161" phi–
lofophie
a
¡'article de
PHI L O S O PH I E D E S
.C
H I–
NO I S.
Le commeree de la Chine confi J1e en ns , en
foie, étoffes de toutes Cortes d'eCpeees ,
éle.
*
CHINER, v. aB;,.
(Manllfal{. mfoi_) Chi–
tur
tme !eoffc ,
e'eil donner aux tils de la chOlne des
coulems difteremes,
&
diCpoCer ces eouleu,'s _fur
ee~
ti
1$
de maniere que quand l'éraRo fera
trav.allle~,
ell.esy
repréCentent un delfein donné, avee mOllls. d exaébtud.e
il
la vérité que dans les autres é.toffes,
~UI
Ce
font fOlt
a
la pelite tice Coit
il
la grande
t1~C,
";Ials
.e~pendant
_a–
vee a(fez de perfeélion pour qu
0 0
1Y
dTilIngue tres–
bien ,
&
que I'étoffe'foit a/Tez belle pour
~tre
de prix.
VOJn
TI RE
petie.
él
grand_.
Le
ehin"
eil eertainement une des manceuvres les
plus délieates qu'oo air imaginées dans les
~rts;
il n'y
avoit guere que le Cueces qui pllt conilater la
véril.~
des f"ineipe, fur lefquels elle eil appuyée. Pour [<nm
la dlfférenee des éraffes
ehinle!
&
des étoftt:s faires ..
l~
tire, iI fa\lt favoir que pour ¡e.¡
étoff~¡
faites
i1
la ti.
Nn
"