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CHE

rom. 11 poo/Te de plus longs rejeltons que les 3utres

efpeces;

m.ís

il donne moíns de Heurs. Si on "eut les

m~n.y,er,

il faudra s'.b(lenír de racourcir fes branches ,

jufqu'o ce que la Heur foit p./Tée .

9°. Le .hevrefmil/c ro,,!;e tardif.

C'e(l une des plus

belles cfpeces du

ehevreferlllle,

&

l'arbril\e.u. le plus ap–

parcnt qu'iI

l'

ait en autOmne, tems ou il

y.

~I\

a bien

peu d'.utres q'1i Heuri/Tellt . 11 produit .u bQut de eha–

que brnnchc plulieurs bouquets de Beurs bien ¡prois, qui

s'ép.noui/Tcot prefque tOus

ii

la fois,

&

qui tont un bet

afpeét pendant environ quin'Le jours.

10°.

L e .hevrefertille to¡¡j01lrs vtrd .

C'e(l encore

une !res' belle efpece de

ehevufetlille

, qui

a

vee ce qu'

iI

ne quitte pas fes feuilles pendant I'hyver, produit les

plus belles fleurs

&

en grande qu.ntité. E.llcs paroi/Tent

lU commeneeq¡ent de Juill ,

&

continuent fouvem )u[–

qu'en automne;

il

en paro1t encare quelques bouquets

.u mois d'Oétobre,

~

Jufqu'au gelées . La br.nehe eou–

ehée ell la voie la plus fure pour multiplier cene efpe–

ce, qui ne réufTit de boumre 'que trcs-diffi.eilement. E –

tnnt origin.ire d' Amérique, il fe trouve un peu plus dé-

1

ics t que les autres

efp~ces;

les grallds hyvers lui cau–

~ent

quelque

domm.ge

10rfqu'iI efl placé

a

une fitua–

ttvn

lrOp

découvClrtc ;

n1uis

ji

efi fort raremcnt atraqué

des pucerons .

J ) 0 .

Le eh.. 'refer';/le de Canada

. Sa Heur ell petite

&

de peu d'apparcnce .

12°.

L e eh.vref,,';/le de Candie.

On n'en fai t gue–

te que ce qu'en a dit Tournefotl; que fes feuill.s rel,

femb\ent

ii.

celles du fu(let;

&

que fa Heur qui n'a point

d' odeur, eH en partie blanche, en pn

rti~

Jaunftrre.

• •J

3°.

Le ehe3',r!fmille

.

de

Pirginie.

C'e(t I'un des

plus beaux orb¡¿fleaux qUl réfi(tcnr en plaine terre dans

ce climat. Ses Heurs jaullcs en·dedans,

&

d'ulle eou–

leur I!c:Jrlace, "ive) fine,

&

brillante 3u-dehors , paroif–

feO( :tu co mmencemenr de M:1i, condnuent a\'cc abon–

donce

(Out

I'éré,

&

il en reparoh encare quclques-unes

en automne, qui durent jufqu'aux gelées .

11

eroit trcs–

promptClnent; il réline aux plus e'I\c\s

hy~ers;

iI s'ae–

eommode de rous les terreins

&

de toores les expofi–

tions ; il garnit rres-bien une paliflade,

&

je I'ai vil s'é–

lever jufqu':I

15"

piés. On !ui don"e enCOre le mérite

de garder fes feuilles pendant l'hl'l'er, mais je n'.i pas

t,ouvé qu'il eonfcrvh eeHe

qu.lit~

en Bourgogne , li–

Ilon dans

(~

premiere jeune/Te.

Ii

fe multiplie trcs-aifé–

mem,

&

tour allm bien de boulu,e que de branches

couchées.

JI

Cuffir. de ne les coucher qu'au printems ,

&

on pourra ditlé,er jufqu'en été

ii

faire les bOUlllres.

Ces ,n oyens réuGiront ég.lemenr,

&

les plants

[~

trou–

veronl en

ét2.t

d'erre:

tranlplalltés "automlle

ruivaot;

C:lr

cet arb,iO<'au

¡¡,

fouroir de quantité de racine, ,

&

ayee

la plus grande f.cilité, méme dans le fable

&

fans ar–

rofemcnr.

11

ne lui manque que 1'.g,émcllt d'avoir de

I'odenr; rou moins Il'eo a-:-il point de def.1gréable; on

peor dire méme qu'jl. n'eo a aueune . 1I e(l un peu fu–

Jet aux puceroos dans les étés trop chauds,

&

lor[qu'il

elt

p13cé au midi.

(e)

é

ti

E V R E F E U

J

L LE,

(Matiere '1'ldieale.)

On

allribue

a

toutcs les parties du

chevrefwille

la vertu

diurétique. Le fue e.primé des

tcuill~s

el\ vulnéraire

&

déte,lif: on le recommande pou, les plaies de la té–

te , la gratelle ,

&.

les au tres vices de la peau.

00

em–

ploye In déeoétion des fcuilles en gargarifllle, pour les

maladies des

.my~dales,

l'inftammatiol"\ de

13

gorge , les

ulcérations,

&

105

aphthes

L'eau dil!,lIée des fteurs de eelte plame. e(l otile pour

l'inftammarion des yeux;

&

ROJldelet I'c(lime fort pour

. ccélerer l'aeCQuclwment ', fur-tour fi on fa ir prendre un

gros de graine de

lavall.de

el"\ poudre , aycc trois ooces

de eelle cau. Geoffroi,

mato mld.

CHE

V

RETTE,

f.

f.

(Plnerie

&

P é,be)

en

VI""i.,

il fe dit de la femelle du ehe"reuil; en

P i –

ehe.,

il

1"

dit

d'~né

cfpece de petites écreviffes , qui fon t

d~ltc"tes

, en qUI on a trouvé de la rencmbl.nce avee

la eheyre, par ler cornes.

Poye:::. les arto

C

R

E

V E T–

TE

&

SI\I.- ICOT.

CHE

V RE T

TE,

f.

f.

( P harma&Íe

). efpeee de vaif–

feau , 011 cruche de fayence ou de porcelainc, ayant un

bee, dans laquelle le, Apotic.ires tiennent ordinairemeot

leurs [yrops

&

leurs IlUileS.

• e

HE

v

R E U 1L,

f.

m.

(Hift. nae. 'f"admped.)

capre.llls.

Animal quadrupede, fauvage, du genre des

cerfs . On en prendroit une idée faufl e fi on

s'arr~toit

¡¡

fon nom ; ear

~

re(femble beaucoup plus. .u eerf qu'

¡¡

la chevre; il e(t plus petit que le ecrf,

&

a

peine .ufTi

grand qu'une chevre. Son poil eJ1 de couleur fauve, me–

lée de cendré

&

de brun , Le mlle • de petites comes

CHE

2 69

dont

\~

110mbre des branches varie beaueoup :

iI

les met

b~~

yers la fin d'Oétobrc ou le eommencement de No–

,,~mbre;

il ef! leger

&

tOrt

vif; il

dI

fi timide qu'il ne

fe

len pas

m~me

de fos cornes pour fe défendre.

11

e(t

~urninant,

fon rllr dure pendant quil17.e jours du mois

d'Qétobre; il ne fuit

q~'ulle

femelle qu'il l1e quitte pas;

H

prend [oin des faons ' a vec elle; la femelle en porte

deux ou. trois. 1I

Y

a beaúeoup de

fh< v rellils,

a

ce qu'

011 dit, dans les pays feptcntrionaul\.

011

en trouve dans

les Alpes, en SuilTe,

&

dans nos. forets .

Voyá.

Q

u

A–

D R U PE DE .

La cha/Te el1 e(l la plus irt)portante apres

eelle du' cerf. Elle demande des ehiens d'emre deux taíl–

les , bien rablés , obéi/Ta11s,

& '

trcs-inllruits . L es

.he–

v yttti/s

fOllt

leurs nuits

&

leurs viandis

au

printcms,

dans les fdglcs, les blés,

&

les builTons qui eommeo–

cem

a

pointer. En ét': i1s

von~

al\X gagnages,

c'ell-~dire avoines, poi

x,

feyes, ve/Tes ,

~oifins

des forérs; lis

y

demeurel1\ jufqu'en auromne qu'ils fe retirem dans !es

taillis, d'ou ils fonent

feuleme~t

pour

all~r .~x

reg,all1s

des prés

&

des .yoines, dont lis font tres· frlands. lis

gagnel1t en hyver les fonds des foréts, s'approchanr feu–

lemem des ronces

&

des fontaines, ou I'herbe e(l to(\–

jours verte . Voil:i les Iieux ou le' Veneur

doi~

a\ler en

quete felon les faifons, avee fon limier, poor reneon-,

Irer

&'

déroumer le

ehevr",il.

So

tete poune lentement;

iI la brunit eomme le cerf; mais 00 n'en leye pas. le

frayoir.

PoytZ

F

R A

Y

o t

R .

11 a

auGi. des. vers autour

du malraere. La chevrelle met bas (es faons dans un,

cndroit Otl elle les

eroi~

le moins expofés.

a

la reeher–

che du renard, de I'homme,

&

du loup;

ell~

s'en

d6-

robe cillq ou fix fois par jou,. Au bout de clnq ou

n:<

jours; fes faons pellyent marcher . On dit qu'!IS ont

a

c,.indre d'i'tre blelTés des vieux , lorfque cel\x-el [onr en

rue ou mClne dans tes

nutres

tems; ce qui ne reroie

pas ' forr ex[raordillaire. Les

(hcvrettiIJ.

males

ne feroi–

ent pas les feuls animaux qui

d~te(leroient

dans leurs

pc:rits meme

l

des rivaux qu'ils pretTemiroient devoir un

Jour leur étre redoulObles aupres des chevrenes . Les

vieux lapin>. (om

po/T~dés

de celle efpece de jaloune,

jufqu':i dévorer les te(licules des jeunes. On conuoit l'a–

gc du

ehevrmil

:i la tete,

~rérilement eomm~

celui du

cerf; 00 examine li leS meules en font pres du tet1 ,

ti

elles (ont lorgcs , li la pierrure en e(l grone, fi les gout–

tieres en fom creufes, les perlures grenues

&

détachées;

ti

le mairrain en

en

foíble

OU

non

1..

les andouilkrs en

gr3nd nombre, l'ernpaumure largc

&.

renverfée . O n con- .

noit au

pié'

li

c'ell un

,hev reJt;{

ou uue chevrcue; cet–

te eonnoin'\I1ee n'el! pas ici aufTi e/Temiel/e qu'au cerf;

cependam il n'e(l pas mal de fayoir que les males one

plus de pié de devam,

&

I'om plus rc:nd

&

plus plein .

1/

faut appliquer ici tout ce que nous avons dit de la

eha(fe du cerf.

P oyo rart.

CE

R F.

On détourne le

che–

.'rU/il

comme le eerf; les termes

&

les fasoons de fon–

lIer fom \es memes : il lI'e(l. p.s moins important de le

favoir bien allaquer. Cet animal fait auffl donner le chan–

ge; c pendant la refuite en e(l .fle? a/TOrée,

ii.

maillS

qu'on ne foir tombé fm un

chevreuil

de pa/Tage.

00

difpofe les relais pour eelle chafle, comme pour celle

du cerf; iI en faur moins feulement. La chane fe eon–

duit de la m':me maniere; on le force

&

la eurée n'en

a rien de particulier .

e

H E V R E U 1 L,

(Med.

Di,t~ ,

&

Mat.

m,d.).

Cel–

fe met la ellair du.

ehevrertil

au nombre des ahmcns

trés . nourrilT3ns . Palamede d'Elea afli1re, au rapport

d'Atheoée que leur chair e(t tres-agréable. S iméon Se–

thi avance qu'el/e e(l de meil leur fue que celle de tout

nutre animal !3U\:age , qu'el/e en fort analogue :\ notre

nature qu'elle

en

forr conyel1ablc aux

temp~ramens

hu–

mides 'ou chargés d'humeurs,

&

qu'elle ell propre par

f:1

fécherefle dans les eoliques, dans. I'épilepfie,

&

dans

les mal.dies des nerfs, quoiqu'elle re/Ter:c le ventre.

Nonnilts

de

re <ibari" .

Son

(~ng, r.~

.gralfle, ron fiel,

&c. (

car celle éllumé,ntion revient touJours,

voy.

C

H A–

M O

t

S,

C

H A M

E"

U,

&e.)

pall~nt

pour d'excellens

remedes: Ses cornes

rOIl~ prtr(Jcuile,re~lcnt recon~lnnn~

dées dans les cours de ventre

&

I

~ptle~fie :

mals ce.

vertus font peu eonfirmées par l'obCervatlon.

(b)

CHEV R EUSE,

(Glog.)

petite 1'!l\e

~e

,France

daos 1'1Ie de F ranee, uu P'l's de

Hu~epOlx.

fur llverte ,

"yec titre de duché·pairie.

CHE

V R O N S , ( m.

( Are.hitel!.

&>

Ckarp. )

pic–

ces. de bois qui s'éleyent par patres lur le tOlt , fe ren–

contr~1It

an fommet,

&.

for mem le ,faite.

P~y.

FA

i TE .

L es

dJevrons

ne dOlvent pas lal/Ter emr eUK plus de

dou?e pouces. Et iI a

~té. ordol1n~.

pa, le.

parleme~t

d' An"lelerre pour les prll1erpnux, qu tls .urment dep

l1l

s

douzg piés lix pouees Jufqu'¡¡ quatone piés fix pouces

de