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CHE

etl:

m onchetle comme cel Íe d'un tigre: d'nulres auteurs

rapportem qu'il y en a de couleur eeodrée liraut fur le

rOUK,

&

d'.utre coulcur; qu'elles fom grandes eomme

UD cerf, qu'elles lui rellemblem en quelque facroo,

m.is

beaucoup plus

a

la

&bevre

ordioaire; qu'elles Out deux

eornes larges & recourbées fur le dos comme celles

de~

boucs; que les lndiens les prennem dans des lilels

& dalls des piéges; qu'elles fom fi féroces qll'elles tuenL

quelquefois des hommes; que ces

ehevres

fone fon le–

g eres ; qu'elles vivent dans des cavernes, & qn'elles fe

réuuilTem plufieurs enfemble.

POy<2:;

Aldro.vande,

de bi–

fi"eis ruad. Poyez

B

E'2>

o

A R

J).

(/).

CHE

V

RED U

M U·S

<;,

eaprfl moJchi .

L es auteurs

ne fonl pas d 'accord (ur le nom de I'animal qui pone

le mufc :

~:)J1

I'appelle

(hevre gafe"e,

&c. ou fimplc–

menl

I'an,mal d,( nmJe , animaI mpJcbifexurn. Poyez..

Muse . (I)

CHEV RE 5.AUVAGE D'AFR>.QUE,

eapraJjl–

'lJeftris Ajricana.

Grim.

CCtl~

ehevre

eO: de couleur

c.endrée

<l:c

foneée ; elle a un , tOUpOI de poil qui s'6leve

iur le Im[¡cu de la lete , & il fe lrouve de ebaque C(}7

entre le ne'l. & les

y~u~

denx eavités qui renferment

une Iiqueur gralTe & huileufe, dont l'od'eur liem de cel:

le du

,aftor",m

&. de eelle du mufc; eetle liqueur s'é–

pailfit & devient Ulle maliere noire;. des qu'on I'a en–

levéc il eo

eou.le

u~

autre qui s'épai ffit

~omme

la pre.

m lere: ces eavltés

II

om apcune commUOlcatlon aveG les

yeux; ainn la Iiqueur qui s'y trouve eO: for.t ditféreme

des larmes du cerf ou des aUJres allimaux. Eph. G.erm.

ano

14·

ob[

n,

(./ )

. CHE

V

RED E S

V

R lE,

eapra M ¡".." br;na, five Sy

,v~ca

..

Gefi,. I,.es

ehev res

de ceu!, clpece, fe tronvem

prtnelpaletn~Dt

en Syrie , fur la momagne e,ppellée

Mam7

bd,

qui eO:. anx environs d'Hébron; & il

Y

en a aum

autour de

l;t

ville d'Alep: leurs or,eilles ront

(j

l"agues

qu'elles ¡ral-nent par terre , deCort/! que les naturels du

pays eo eoupem une atin que

l'anilD~1

pnilTe paítre ai–

lemelll . o'n a vu de ces cornes qui n'avoient pas plus

de deux, pou\,es & den); de longueur, & qui étoienl' un

peu recourbées en arriere. O,n a aum vu

a

Londres

I'animal entier ; il reIrembloit

3

uoe

ehevre,

quoiqu'il

fut plus

gra.nd

1

&

il

~¡oit

de la meme couleur qu'u'!

renard : cet ammal étolt fon doux

&

fon familier,

&.

mangeoit du. foin

&.

de

l'oq~e

. Ray,

(ynop.

animo 'l"ad.

p.

81.

(/)

• CHE

V

RE,

(Myth.)

cet animal étoit révéré en

Egypte

¡

e'etoit, pour ainli dire, le Callétuarie général

des betes. Pan parroit pour s'ctre caché Cous la pea

u

de

la.

c.hevre.

II

étoit défendu de la ,uer; elle étoit con–

raeré.e

it

J

upi~er,

en m émoire de la

ehevre IImaltble .

on. l:immoloit

a.

A pollon,

a

Junon, &

:l

d'alltres dieux.

CHE

V

RE, OU

eapetla , elZ Ajlronom";t> ,

étoile bril–

lante de la premiere grand.e'ur, qui

ea

fi,uée daos l'é–

paule !:Iauche ou l'épaule de devam du

Cocher:

elle

ea

la

trolfieme de celle conO:ellation daos les catalogues

de {'tPlomée

&.

de Tycho, & la

qu~tor7.ieme

daus le

ea,alogue Anglois. Sa longitude dal1s ce catalogue eO:

d~

17d 3

~

41";

& fa latitllde de

~2d

p'

47" .

P oye:c

C o–

eH E-R.

Il Y a quelques AO:wnonws qui reprérentent la

ehe–

'lÍre

COmme une

cOl1a~lIation

de I'hémifphere boréal

com~

poCée de trois étoiles, lefquelles font compriCes entre le

45' & le H d de liltiwde. L es Poetes diCent que c'eO: la

ehev>:,

d'Amalthée qui al \¡lita Jupiter dans fon enfan.

ce. B orace, qui en parle, l'appelle

;"f4na Jjdera ca7

prd!.

CHE

V

RE,

en

Aftr$nomje,

oll

al,lffi quelquefois le

110m de la conaellation du Capricorne.

P o)'e::.

CAP R

l o

eORNE .

(O)

e

H

E

VRED A NS A N-T E, (

Ph)'fi'l.

)

phénomene

lumineux qu'on voit quelquefois dans l'atmofphere .

Le nOm de

ehevr" danfante

a été donné par les an–

ciens a une eCpece de lumiere qu'on.:\ppercroit dans l'air,

a

l'aquelfe le.

v.em

fai t prendre diverfe.s . figures, & qui

paroit tantÓt rompue, & tantÓt en fOn emier .

Tous les météores ignés répandem dans l'air une lu–

miere plus ou moins foible; eette lumiere a pour cau–

fe une matiere lumineufe. & combuO:ible , dont la natu–

re nous eO: inconnlle ,. & qui peut

~tre

fort diverfe . On

obferve fouvellt des nuages qui jettem une lumiere tran–

quille; quelquefois il

Con

de ces nuages lumineux com–

me une matiere ardente· d'une ligure tr<;s-variée. , qni

eO: poulTée rapidement par le vent . Les différentes for–

mes que prend ceue matiere lumineufe ont quelque cho,

fe d'amufant; car tantÓt on la voit luire

a

des diaan- '

ces c!gales, ¡aotÓt

¡¡

des diílances inégales; tam6t

ell~

femble

s'étein<!r~ ,

& ¡ant6e

r~I\~ttr~ .

Tome

Ilf.

CHE

On diroít en

rega~dam

ces diverfes apparences , que

ceue matiere eO: compoCée d'ondes, qui lorfqu'elles rOu–

lem avec aeaucoup de rapidité, Com opaques en mon–

tant, & luiC.m en defcendam, comme li l'air étoit a–

lors agité de mouvemens convu lfifs: voila le mé,éore

qu'on a nommé

ehevre danJant• .

Ce phénomene pa–

"Olt feulemem lorfque. le vent vient a CoufRer nu-def–

fuus de la nuée lumineufe, & qu'íl eQ empOrle une par–

tie.

II

fuit de-l a que ce météore a befoi" du

Veut

pour

fe manifeO:er ; & en efret 1'00 ne voit de

ehevre

¿"..-

fante

que lorfqu:il vente fort.

Comme la. lumiere de touS les rnétéores de l'eCpece

des

ehevres danfantes

en

Cufceptible de différentes tigu–

teS,

le~

.nciens ont déligné ces figures de. 'Iumleres

p~r

différens noms : par exemple >qU:lnd la lumlere qUl paro,e

dans l'air eO:

oblong.ue

, & paral\ele

a

l'horiCoo., ils

1'9m

nommée

pOlttre;

10rCque eette lumiere qui fe tiem fu–

íjJendue dans I'air

a.

une de fes, extrémitéS plus large que

l'autre íls I'om appellée

torche;

li l'uue de fes extré.–

mités forme . une loogue poime, ;'el1 une

jiech.e

'.

&e.

Ce p.récis fu Bit pour montrer qu on peut

~ull!plter

a

volonté ces dénominatious, fans entendre m leux la,

ma~

tiere

&

la caufe des diverfes lumieres fi¡¡urées .

011

n'el!:

pas plus habile en Phyúque par la connollfaoce des mots,

qu'avancé daos le chemin de la.fortune pa; les paroles

d'uo miniO:re .

V.J\C~

A U R OR E.

B

O.R

E

A.L

E.

C

e&

a# icle eft

¿"

M .

te Chevalier

DE

J

A U

e o

U R T .

CHE

V

RED E G

U

I D E A U,

terme de Peche;

ce

fom les pieux fur lefquels on pofe.

l~

rets

o~

le .fae du

guidean.

Poye:t.

G .u ID E A U. VOIC! la delc.'ptlon de

eelles qui fe. trQuvem dans· le celTort de l'amirauté de

Tonques

&

D ives,

a la bande du Ponant.

Ces

ehevres de $."ideattx

a

hauts é,aliers fom ,placées

fur le rocher de V,lIerville,

¡;

l'emboucbure de la rivie–

re

de Seine,

¡;

la baode du Cud: elles Com fédentaires_

L es peeheurs qui les font valoir en ufem de meme que

ceux 'qui ont des bas patcs ou venets qu'íls polTedent

de p'ere en tils comme un

hérita~e

.propre ; ce qui el!:

dire€temem contraire aux. diCpOIiHoos, de l'ordol1nance.

Ces

g túdeaIlx

fe diflinguent en

g"ideaux de jlot.

&

d:,ebbe ,

e'eli-a-dir.,. que les premiers oe font la peche que

de maréc moratame, & les autres que cel le de mer bair–

fante . lis fon t en grand nombre, pui(ql1e par le dé,a;l

que I'infp.eéteur., le fieur. le MalTo.. Dupare, en a fait,

il fe. trouve quarre·vingts cÍ11q

gt,;deaux

peehanr de. Bor,

&

cenl

cioquao.te

-cinq·_ teodu ppur pecher . d'ebbe, fui"

van~

la Gtuatioo des

chevret;

ce qui fait eo tout deux

cents quaraote

guid~aux,

tant bans que mauvais

~

les

mauvais font ceux oa I'on. ne lend point de Ca.c.

Vo.

ye:c !'art.

GUIl>EAU,

&

lafig ..

l.

P¡"

IX.

d.

Pe"

che.

• CHE

V

R E

S, (

Salines)

c'en une efpece d'échaf.

faudage compoCé de den

x

pieces de bois de fi x piés de

longueur, liée. par deux traverfes d'environ cinq piés ,

p.Dfés Cur les bourbons qui fe trouveOl au milieu de la

poesle. Cet échaffaud

a

une pente rres·droite, & for–

me

Ull

t.alud glilTam fnr lequel

ea·

pofée une elaie, fou–

tenue a fon e)<.trémir6 par

no

pivqt ham de huit pou–

c.es

, qui lui donne moins de peme qu'iI l'échafia ud .'

II

Y a .deux

ehe",re..,

uo.e

:lU

mili.eu

de cbaque

¡:

Ó.lé:

de la

poesle: c'en fur ces claies que le fel fe jette

¡¡

mefure

qu'il fe ,ire de la poesle; a mefure qu'elles en font ehar,

gées,

oc

que. l. marre

fel g(offi t, Ofi. enyironue ceh

te marre avec des fangles. qui la foutienneot,

&

I'él.,..

vent

a

la h.auteu(, qu'ex ige la quantité de Cel formé,

P oyez. dtll'.r nos Plan&hes de . S/Jlm,es,

I{s

b"ncs

&

les

chevres

.

• CHE.I( II E,

(Arts mlehan..

)

machine

q.ui

eO: I'ou,

vrage du Charpemier,

&

qui G;n au M ac;on

&

autre;

ouvriers qui ont des poids pefans

a

élever .

v.oyez les

·PI. d{

C /,,¡rpe"t.

C'eO: nn triangle

ti,

b,

e,

doOl les

c6tés

a

b"

a e,

s'appellent les

bras,

&

e

b,

la

b;:fe·.

Les

traverfes

L ,

>.,

3, 4, parallcles a la bafe ... s appellent

e/ltretoifes,

~

uuirrent les bra.s entre euK. Le

f~mmet

" des bras eO: tenu tixe par un boulon de .fer a c1a–

"elte qui les rraverre. 1J Y a e.otre la premlere entre–

t.9if<

&

la [ecoode un . rbre ou trevil

f,

6, 1110bile fUf

11¡1i-meme

a

I'aide dedeux tourillons pris dans les bias ,

& de deux q,uarrés 8, 7', percés de trons dans lefquels

on place des leviers amovibles 9,

10 :

quand un de ces

leviers

10

eO: aull) bas qu'il lui ell· poffi,ble de defcen–

dre, .(ors I'antre le.vier 9 ea perpendiculaire a la fur–

face horifontale de fon quarré , & le;. plus haut qu'il peut

monter: &ar ce

mo)'e~

ceUI qui fOnt

¡¡

la

ebevre

ne

cclTent jamais de travadler . 1I ya en hllut en

d

une pou–

lie fur laq uell e palTe une, eorde qui re rend,

&

s'en{Qu–

le d'un c6té fu¡ le moulioet, & qui va reUCOlJtrer d.

L 1

1.

I'au-