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CHE:

Quan!

1

"cmploi des

ch,v,ux,

voy.

la

tlrtid"

PE

R–

J<

U

Q.

u

I

E

R

&

P E

R

R

U

Q.

u

E. ObCervoos Cculemem

que les

cheveJIx

€Iam uoe marchaodiCe que

OOUS

liroos

de I'élraog<r, i1

Y

.uroit uo avaO!age

¡¡

ce que l'ufage

des pcrruques de 6l-d'archal prévaljh. Je oe

Cai

Ii

cet

obJet en alfe7. conlidérable pour mériler l' anemioo .

C'cO :\ ceul qui veilleot aux progrcs du commerce

iI

eo <!tre inllruils.

S,

eo'./fer en eheveux,

c'en avoir les

chevt1lx

Iref–

fé s, relevés, arrangés Cur Ca t<!le, Cans boonCl ni caCf–

fure .

Porter d, fallx ,h,v,ux,

c' ell fournir par des

trtlJ"es de

eh.v,ux,

des lours, des coios ,

&e.

les en–

droils de la téle qui Com

d€~arnis

de

eh,v",x

nalurels .

La cocffure en

,hev.,,:>,

&

1

art des faux

ch,ve1<x

om

il€

i

l'ufage aes Grecs

&

des Romains .

00

dit

faire

ItI

,h,vtt(x, ,o"p,r

In

ehevtllx , rajraiehir les eh,–

'f)"'X .

Les

rtf.aíehir,

c'ell en enlever au ciCcau la pe–

tile cXlrémilé, pour eo haler l'accroilJ"emeO!; les

'Ort–

per,

c'e n les abatlre emierement, pour

y

Cubllituer la

perruque; les

fai.. ,

c'ell les tailler Celon la mode re–

gnaole. Toules ces opéralions Com du perruquier, de

m<!me que celle de les friCer.

Voyn:.

F

R

I

S

E R .

00

a auaché de lout lems la beaulé de la chevelure

¡¡

la loogueur

&

a

la couleur des

,hevttlx;

mais tous les

peuples n'onl pas eu daos tous les lems le meme pré–

Jugé fur la couleur . C'ell par ceue raifon qu'i1

a

fallu

imagioer pour ceUI dom les

cheveux

o'éloieO! p.. d'u–

ne couleor

a

la mode, des moyens de donner aUl

ehe–

'Vt1IX

la couleur qu' on voudrolt . En voiel quelques–

UIlS

que nous oc garantilJ"ons pas.

Pour noireir les

,hevtllx,

meue'l. Cur quatre pintes

'eau de fooraine froide, une dcmi-livre de chaux,

&

un quancron de Cel commun; remue1- ce melange de

.em~

en tems pendant qU3tre jours; tirez -le au clnir,

&

le gordez . Prene7. une demi· livre de 110ix de galle;

failes-res brOler dans

UD

pot de fer ou de cuivre bieo

bouché, .vee une demi-livre de graitre de breuf. Quand

le tOUI vous

paro~rra

eo

p~ tée,

lailJe>z; refroidir fans dé–

boueher le vailfeau. Prene'l. eofuite votre maO"e, rédui–

fez-U en poudre tres-6ne, jcne'l. cene poudre Cur deux

pilltes de l'eau que vous aVe'l. tirée au elair; ajoalant

deux 6els de breuf, une once de lytarge d'or, une on–

ce d'alun, une once de couperoCe, une once de fum–

mac, une once de verdet, uoe once de plomb brOlé,

une once de mine de plomb, une once de vitriol , une

once de Cel ammoniac. Prene.. encore un quarteron de

Iloir

d' Anvers; menez

ce

noir fur une chopine

OU

en ·

viro n d'eau de chaux , préparée comme on

a

dit plus

haut; failes bouillir; jenez ce Cecond melange bouillant

{ur le mOlange précédent; renferme7. le tOUI dans une

cruche; laiOe7. repoC<r cene cruche pendalll trois ou qua–

Ire jours au coin du feu; remue'l. de tems en lems .

L orCque vous voudrez faire ufage de votre préparalion,

prene'l.-en dans un pelir vaiffeau, ajoOte1- - y quatre

a

cinq gouttes d'eau Ceconde; prene7. une pelile éponge,

"empez-la dans ce de",ier

m~lange ,

&

vous en froue7.

les

,hefJtflx.

Continuez de vous frotrer jufqu':l ce que

vos

ebeveux

arent pris couleur . C-e procédé a été

communiqué par feu

madam~

13

eomtelfe de

B.

au pe–

re

de

M.

Papillon, habile )\'aveur en bois .

Voiei un proeédé plús hmple . Prene'l. du brou de

uoix, mette'l.-Ie dans un alembie; diOille'l.; recueille1-

J'enu elaire qui vous viendra par la dil!illalion,

&

vous

frutrez les

chevu,x

de cetre eau .

11 Y

eo

n

qui penCent que l' eau Ceconde répandue

dans bcaucoup d'eau, produiroil le meme e!fet rans au–

cun danger. Mais l'ufage qu peigne de plomb, qu' on

frotre avec la mine de plomb toures les fo;s qu' on le

Iletroie, s'il n'ell pas far, en du moins trcs-innocem.

• CHE V IL LE,

f.

f.

( Ares ml,b.)

morceau de

bois ou de fer, rond, plus ou moios long, Celon le

befoin. tamOt terminé en poime, d'Rutres fois cylindri–

que. mais majours delliné :; remplir un trou .

11

o'y a

guere d'nlfemblages de menuirerie ou de eharpenlerie,

fans

,hevillu.

Nous ne rapporterons pos ici toutes les

machines on

les

ehevil/es

Com d'ufage. D ans les ou–

vrages de menuiCerie

&

de charpeme, les

e"evillu

qui

ponvent Ce déplacer

&

qui Ce déplacem quelquefois

quand on defalfemble le

1000t,

comme il arrive dans

les graodes machines qu'on ne lailJ"e pas toajours mon–

lées, s'nppellent

ch,villtl·collli./Jes:

on les tiem un feu

plus longues que les nutres qui Com

a

demeure; e les

11e fom pas

a

/leur de bois. CeHes qui traverCeot les

pieees

&

les exceden! d'uDe portion confidérable, for–

mam des échelons de part

&

d'aulre des picces traver–

fées, s'appellem

,hcvi/l,s

-

.mues .

Les ouvriers en foie ODt leurs

,he'Vi//e'.

Voy.

plm

'I.",e

ll[.

CHE

265

(HU .

Les Cordooniers om 1 .. I urS . Les Bijoulier>

'''0-

~em

ce 110m au

ti

I d'or ou

d'arg~nt ,

qui

!",tTe

dJns

1

ouverlure de tOUS les charnon. qui compoCcllt

'le

charoiere.

C

B

E.

VIL LE, ."

A'lalomi.; voy.

J\¡I

A

L L

E

OLE .

C A

E

VIL

L E S

de pujJe d'

Imp';",.,.,..

rom de

morceau~

de bois rund

ae

neuf " dix pouces de Ion ,

chevillés I'un • c6ré de l'autre

¡¡

deux ponces

d~

i–

Ilance dans l'épailTeur d'une des jumdles, de fa,on

q

e

les bou!s releveO! UII peu,

&

VOUI !OaJours en ,' ''.oi–

gnant. Sur ces

,hevi/l.s,

l'lmprimeur poCe fes bailes

mollt~es ,

ou quaud il veu! fe reporer, ou quand il ,'a–

gil de faire quelque fonélion de on minitlcre; pour

cee c!fel,

iI

patre le manche d' une des bailes dans le

vuide des

ehev i/les,

ce qui relicm le carps de la b,dle

fait eo forme d'emounoir; enCuile il pofe Cur cette pre–

miere baile Ca feconde, le manche eu-haul: par cette

¡¡tuatioo elles Ce trouvent mutuellemeot appuyées fur

les

ehevilles,

&

contre la jumelle de la preOe.

Vo)'e~

r

artic/e

1

M P R I M E R l E.

CHE VIL L

E S, (

V

Ine.ie)

on donne ce nom aUl(

andonillers qui panenr des perches de la tete du cerf,

du daim, du chevreuil.

C

B I!

VIL L

I!,

( lfllarlch.

&

Man .)

cheval qui n'en

propre qu'a menre en

eh.vi/le

;

cheval qui n'en propre

qu'. tirer,

&

a erre mis devam un limonoier.

Voye~

L nl o N N l E R.

(V)

.

CHE VIL LE, (

Re/imre)

La

ehevill.

du relieur

ell un boulon de fer d'enviroll deuK piés de long fur

lix ligues d'épaiOeur, auquel il doit y avoir une

t~le.

Cetre

ehevi/le

ren pour ferrer

&

dellérrer la prelfe lant

i

endoO"er qu' :l rogller.

V.

PI. l.

du

Rdieu.,

fig.

e e .

11 Y

a

auffi une

cheviII.

moios longue aU1 plclJ"es

a

dorer .

C

B

E VIL LE,

M anllfaélure

en

foie.

I1 Y

en

a

plu–

licurs ; les plus remarquées Com celles qu'on appe11e

de

devant, de derriere,

&

chevi/ü

tOllt

(ourt.

La

,he–

v ille de devant

fe n

ii

touroer l'en[uple de devatlt,

&

a

eorouler I'élofle

¡¡

merure qu'elle el! travaiUée. Elle

el! de fer pour les étoflcs riches,

&

de bois pour les

élo!!".s légeres . L a

,heville de der.iere

fen

ii

hander

les chalnes des étoffes unies . La

eheville de "erre

Cere

d'axe

ii

la poulie mobile du plor de l' ourdiDoir; elle

ell

arr~tée

par ulle tete qui ell

~

ulle de fes "trémi!és·

elle facilite beallcoup le mouvement de la pou lie .

L~

,heville eOl/e eOl/rt

en longue de erois piés

&

demi au

moins ; on plie Cur elle les chalnes des étoffes unies·

on ne

les

plie pas eo cha!ne • caUfe de leur longueur'

&

des accidens ql1i pourroient arriver

Ii

les cha!nons

f~

m~loienr;

ce qui n'el! pas tanr

¡¡

craindre pour les chal–

nes des élofles riches, qui n'om que vingl-einq

a

treo–

te aunes de longueur,

&

qui Com grolfes; au lieu que

les autres

001

depl1is cent juCqu'i\

J

f O

aUlles •

eX

Conr

compofées de ((¡ie tres-fine .

C HE V IL L

E',

adj. (

M ar/ch.)

fe dit des épaules

&

des Cur-os.

V.l'~

E

P A 11 L E

&

S

U R -

o

~

.

CAl! VIL

LE',

(Vén.)

fe dil du cerf qui pone plu–

lieurs dards ou rameaux

~

la fornmilé de fon bois en

forme dé couronne .

'

e

HE VIL L

E',

eerme de Blafon ;

il

f~

dit de ramu–

res d'une corne de cerf:

&

ou dit

,hevilll de tane d.

cors.

Vogt en Suabe, d'or au demi - bois de cerf,

ehevil–

U

de cinq dagues ou cors de Cable tournés eo cerde .

CHE V IL LE

R,

terme

el'

Architeél"re,

ligni6e

dans l'art de la Menuiferie

&

Charpenlerie, a(fembler

&

f.1ire lenir plutieurs pieces cnlemble avec des chevil–

les. On appclle

gOl/filies

ceHes dont on fait uCage pour

alfembler la ferrure"e .

( P)

CHE VIL

L

E T TE, f. f.

(Reli",r.)

ouri! donr

fe fervent les couturieres de livres : c'cl! un marceau

de cuivre plat, épais d'une ligue ou i\-peu-prcs,

&

hau!

d'un pouce

&

demi;

iI

:1

par bas deux bronches ouver–

tes,

&

au-delTus de ces branches dans la téle de la pie–

ce, un trou quarré otl palfe la ticellc qui deCeend du

couCoir par la fente du temploie. La 6ceHe. étanr paf–

Ue dans la

,"evillelee,

on rctouroe la

ehevll/ette,

&

on bande le eoufoir par les vis, en faiCam remonter la

barre on le haut des 6celles ell arr2té

a

d'aúlres; ce

qui fait tendre les 6celles auxquelles on

co(\t

les ca–

hiers d'un Ji"re.

Voye~

C o

U D

RE, C

o

O S

o

I R.

CHE V

1

LL Ol R, f. m. inllrumenr du

mltier du

éeo./fes de Joi,

.

L e

, bevil/oir

don! on Ce Cert our mel_

tre les foies en maill,

c'ell-~-dire

d'uCage. quand

iI

S,a–

git de Céparer les difierenles qualil€s dOn! un ballor elt

compoCé,

&

les alfembler pour en former des pantines

( voye~

P

A N

1:

J

N

¡¡

S ),

eft

UD

bloc de bois

quar~t

LJ

10Jl~