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CHE

eh,val,

dlt la coOlUme, pourv(\ que 1<5 deux

eháJtll/..,

fe renconrrenr daos un arc;

&

le

eb~val

qui eCl fouro i

di

nominé dans ce cas

chcval de rencQntt:'c,

paree t}u e

la r.ncontre de ce

eheval

abolir I'aurre qui auroit éré

da pour la mutation.

l/oye?

CHE

V

A L

P

E

S

l!

R

v

l_

e

E-,

&

R

A C H A T R

E

N C

o

N T R

E' .

(A)

CHE

V

A l.

o

ti:

5 E Il V

I

C I!, (

Jllrij'prud, )

e' eCl un

eh,v,,1

qui eCl dú par le vaOal au feigneur féodal. L 'o–

riginc de ce

devoir en

fon

ancienne: on

voje

dans une

conCllrurioo de Coorad

1l.

de henejieiis ,

qui eCl rappor–

lée au

liv.

f/.

des Ji'Js

, que les groods v:ttraux faifoi–

en! des préfens de

ehevflll<'

&

d'armes

a

leur [eigneur:

maj ares 'l.Ial'lJ".j[ores

dominis

fHil,

t¡:tos feniores

appel–

lavt, folemnta

mllncra offerllnt ,

arma !ei/i'et

&

c–

'IROS .

11 Y

en dir

~uffi

qu'ii la mon du \,a(lal e' éroil

la

colt lUme que fes ellfans

&

[ueceaeurs donnoiem au

1i:igoeur fes

ehevllllx

&

fes armes;

&

eocore aéluelle–

m <nt, en plufiems licu x de l'Allemagne, apres le dé–

ces du pere de fam ille, [on meilleur

eheval

ou habil

t:fi

dü au

feigneu~.

L'allcienne

(Q/ítTln:ze

de Normalldic

ebap. xxxjv .

p~rl~

du fervice de

ehev,,1

qui en da par le;

,'al,'atreurs; malS

11

ne faut pas eoofondrc comme foot

plutiems .ureu,s, le [av ice de

ehe'IJal

ave~

le

eh.eval de

favice;

le premier en

le

ferv ice miliraire que le vatral

doir faire

á

ehet'(ll

pour COI1 Ceigneur; le Cecond en la

preli3lion d'un

ehev"l,

dOe par le vaOal au [eigneur,

pOllr etre quitlé du Cervice mili¡aire Ca vie duqnt· e'eft

ce que I'on voit dans Beaurnaooir,

eb. xxvii;.

/

142.

&,

daos une :hart.e de Phi lippe 1\ugutle de l' ao

12~2,

ou le 6<f qm dOlt le

ehc'IlIII d. ferviee

en appellé

jieJ

frmtc

1

ou

I:berum feodum pcr

fe rvitillm Ul,z1UJ Tunc¡–

,,¡ .

Voye"

S

E R V I

e

E

D E

e

H E V A

r• .

11

elt parlé du

ehcval de (crvice

dans plufieurs co(\–

tumes

1

lelles que

M oor3.rgís, Orléans ,

POilOU ,

grand

Perche, M eaux , A njou , Maine ,

Cha rc:1.u-neuf,

Char–

tres, Dreux , Dunois , .f:Iainnut. Quclques - unes" ap–

pellollt

rOllcin

de

fervice. I/oyez.

H.

O U e

IN .

L e

eh"'(ll de (cruice

eCl d(\ en oalUre , ou du moins

I'eflimation; e'en ce que 130ulhi1lier éotcGd daos

r.~

(on.–

me

rtlrale ,

lorfqu'il di[ qll'aueuns liefs doivcot

eheval

par prix.

D ans les coaturnes d'OrleSaos

&

de Montargis, il

ea

cfllme::

a

60

Cols,

&

en levé par le Ceigneur uoe fols

en Ca vic;

&

n'ell pas da,

ti

le 6er ne vaur par an

'l\

lnoins

dix

livrcs

tourllcis

de

revenu.

La eoalUme de Hainaur,

ch. Ix xj x.

dit que qualld

le vaITal qui renoit UII 6ef-l ige,

dI

décéd6, le Ceigneur

ou Coo baitli prend

le

meilteur

eheval

a

Con choix ,

dom le d6fun[ s'aidai[,

&

quelques armures;

'&

qu' au

défaut de

eh.val

le reigneur doit avoir

60

fols.

D ans les conrumes d' Anjou

&

QU Maioe

ji

eft

d/l

..

loute mutlltion de

feign.ur

&

de vajal,

&

eft efti–

'mI

cent {oh.

D aos ceJle du grand Perche, il en da achaque mu,

ralion d'hommc; le vallal n'efl reou de le

p~ycr

qu'

a'

pr~s

la foi

&

hornmage,

&

il en . Climé

a

60

Co ls

&

un denier lOufllois . 11 n'dl pas da pour limpie renou–

ve llemen[ de foi.

Eofin, par les coútumes de Chareau- neuf, Charrres,

&

Ureux, le

eh,v ,,1 de ferv'¡ce

fe leve

¡¡

propon ion de

la valeur du fi eL Quand le fief en eorier, c'eÍl-:\-dirc

quand

it

vaul

ÓQ

Cols ce rachar, le

eh.val

efl

dO ;

&

le

e",v(ll

elJlier

v.ur

60

Cols.

Si le 6cf vaut moins de

60.

fols de revenu, le

eheval

Ce paye

á

proponion; il

fe demande par aaion,

&

ne peur Ce lever qu'une (eu–

le fois en la

vi~

du vatral, lorfqu'il doir rachat

&

pro–

lit de tief.

l\ncieonemem le

eheval de [ ervice

devoit

~tre

etra –

y~

avee le hautbeft en croupe, qui éroit l' armure des

chevaliers; iI falloit qu'iI fur ferré des quatre piés ;

&

fi le

ehevIII

éroir en état de

f~ire dou~e

licues en un

jour,

&

3U1an\ le lendemaln, le [eigneur ne pouvoi[

pas le refurer Cous prétex te qu'il etoir IrOp foible.

l/o)'.

le eh"p.

129.

des Itab lijemens de Franco . I/ayez. auffi

la Bi Miot. du droit Fr. par

Bouehel;

&

le gloff.

d~

M.

de Lauriere, nu mot

eh,v(ll de fuvice.

(A)

CHEV ,\L TRAVERSANT,

('luriJpr.)

en le

cheval de Cervice que le vatral qui Ilem :\ hommage

plcin, doir par la mutatiol1 du Ceigneur féodal en cer–

tain s cndroits du Poirou; Cavoir dans le pays de Gani–

ne, r-ontenay , Douvant

&

Mervant _ 11 ne faUl pas

confondre ce

fheva l

avee cclui qui

ea

d(\ par la mllla–

tion du vafTal. On appelle le prem ier,

fheva l trllver –

fant,

parce que él3m dí! pour l. mU15LÍon du C"igneur,

&

devoLlt erre payé par le vaaal des le eomOlencemen[

de. la murarjon, ce

ehev,,1

patrc

&

tr,,'erfe roujours au

fUJet médiat

&

[ufer~in

qui leve le raehat du fief ·lige

CHE

du feigneur fé'odal

&

immédiar du vatral; au lieu que

le

ehev III

qui en da par la mUlarioo du valTal oe de–

vant elre payé qu" la fin de ('allnée de la mutadoo,

ce

eh,val

oe pa (le ou. ne rra."erre pas lOuJours au

I.i–

gneur luCcratn

&

méd¡ar, mals feul fment loríque la mu–

larion de la pan. du

~aOal

qui rieor par hommage plein,

précede celle qUl amve de la pan du Ceigoeur féodal

immédiat qui ti ent par

hontmag~

lige du teigoeur fuCe–

raio . 11 en e(l {'arlé daos

I'article

168

&

185

de Id

fotitume de

Po;t01t .

Lorrque la muration arrive de la par! du vafTal dont

le tief en tenu par homOlage plcin, I'héritier du vaflal,

[uívant

I'IIreicle

165

de la méme coíitume,

doit daos

les memes endroirs du Poirou, nu Ccigoeur féodal im-

_médíar,

a

la tin de I'aonée de

I~

mutarion, IIn

ch..'al

de fervice, fi dans l' an de la mUl8rion du v.ffitl qui

tiem par hom mage plein, le [eigneur féodal irnmédiat

vient

ii

déceder;

&

fi Con tief leltu

ii

hommage lige

C9Uft en racha!, I'héritier du vatral dont le fief en re–

nu

a

oommage plein, par

l'arei, le

168.

de la coOrume

d~

Poirou, en obligé de payer ce

eheval

de Cenice' non

~

I'héritier du (eigneur féodal décedé, mais .u [eigneur

CuCerain

&

médiat qui leve le rachar du tief-lige;

&

ce

chcvII I

patraIH ainfi au Ceigneur médiar a I'exelufion de

I'hérilier du Ceígneur iOlmédiat, iI Cemble qu' on pou.r–

roit I'appeller ,uffi

eheval tra'IJerfant

eomme le premier

donr 00 a parlé; eepeodal't on n' appelle proprement

eh. vaJ

ír~v"rfa"t

que eelui qui en d(\ pour la mura–

lÍon du (eigneur féodal par le vatral qui lÍeot

a

hom–

mage plcin .

l/oye" le gloffaire de

M_

de Lauriere,

au

mor

ehevIII traverfa"e.

( <1)

C

H

ti:

V

A L M A Il

I N,

r.

m.

hippoeamp"s,

(HiJ!.

11(1t. l ebehialog .)

poilToo de mer: [eloo Arrhedi, on

I'avoir mis au nombre des ¡nrcaes. 11 en d'uoe figure

fi (ingulicrc, qu'oo • prérendu qu'i1 retrembloit

a

uoo

ehenille par la queue,

&

3

un

eheval

par le reCle du

corps; c'dl pourquoi on )'a

Ilornmé

cheva/ marin:

ce

qui a donoé lieu

a

ces comparaifons, c'en que la queue

de ce[ inCcae

te

contourne en difierens Cens comme les

chenilles,

&

que le rene du corps a quelque rapport

a

la réte,

a

I'encolure

&

au poitqit d' un

eheval

pour

la figure. Cer ¡n(e&e a des enrailles Cur tour le eorps;

la

tongueur en de neuf pouees au plus;

iI

n' eCl pas

plus gros que le pouce; il a \In pec allo.ngé en forme

de ru yau creux qui

Ce

ferme

&

s'ouvre par le moyen

d'une 10r\e de eouvercle qui en dans le b.s; Ces ieux:

fonr ronds

&

Caillans;

iI

a Cur le Com\l1er de la lere

cJes poils héritrés

&

d'aurres poils fur le corps; ils font

touS ti tins qu'on ne peut les voir que 10rCque l'ioCeae

e(l

dans I'eau; la lére

&

. le eou Coor fon (nenus

&

le

" enrre forr gros

3

propor¡[on;, il

a.

deu~

petit.s nageoi–

res qui retreUlolenr

a

des oreill es ,

&

qui foor plaeées

ii

J'cndroic

ou te

troUVCl1t

les oüies des poiITons; il Y a

dcux trous plus

h3Ut

que les nageoirC's

1

&

deuI

-aUlres

fous le ventre. L es cxcrémens fórtc=nr par )'un de

CCllX~

ci,

&

les ceufs par I'aurre , La queue efl plus mince

que 1e eorps ; elle en quarréc

&

garnie de piquaus, de

m6mc que le corps qui ell compo(e d'anncaux eanila–

gineux joillts

les

llns 311X nutres par

des

~némbr:lnes.

¡"e

(he~'tzI

mari"

en brun

&

parCrmé de poims blancs;

1" velllre

ea

de

coul~ur

blaocha trc.

R ondelee

. 1.1

Y "

C1lr le dos une nageoire compoCée de

tr~ore

- quatre pi–

<;uans .

V O)'C'G

Arthedi,

Iehthiolog. gfn. pije. pag.

r.

Vo)'e~

I NS ECTE. (/)

e

Il E V A L M A R I N,

voy'"

H

I P P

o

P

o

T A M E •

C H

le

V AL, P

Ji.

TI T CHE V AL,

ou

"{'Ulleru,

(A–

/lro/,.)

nom que doonent les A(lrol1omes

a

une con–

t1ellaliotl de I'hémifphere du nord. Les étoiles de cene

conflcllalÍon fom .u nombre de quarre dans le caralo–

gue de Pwlomée

&

dans celui de Tycho,

&

elles [ont

:l\l

nombre de dix dans celui de flamneed .

(O)

CH E

V

A L

n

E 11

o I

S ,

(Are milit.)

en une e}pece

de

<h"'41

form é de deux planches élevées fu r des rre–

leaux , fur lequel on IIlcr les Col daIS

&

les cavaliers

pour les punir de qllelques fau lcs

I~ge,es.

I/oy.

eH

A–

TIM E"S M I L IT A I RES.

(Q)

CHE

V

A L DE

F R

I

S E ,

( Ar~

milit.)

e'e(l dans la

gnerre dcs lieges

&

d~lls

etlle de campagne , UI:e grotre

picee de bois percée

&

tla\'erCée. par d'autres pleces de

bois plus petiles

&

taill ées en pOlllre . On s'en ferr pour

¡'oucher les parragcs

ÓIrOl¡S,

les breches,

& ..

lis Cer–

veO( au ffi d'une cfpcee de retranchcment, derriere le–

que! les Iroupes lircm (ur I'eonemi qui fe rrou\'e arreté

dans

fa

marche ou dans

Con

allaque par 1'0bClacle que

ce relronchemem lui oppoCe . On les appelle

chevallx

de friJe,.

parce 4u'on pr¿lelld

qu~

l' urall.e en a com–

mencé

dao~

cetre pan le des ProvllleeS-Ul1les .

Le