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CHE

Le

cheval de ¡ rife

a ordioairemenl douze ou qustor–

~e

piés de long

&

lix pouces de diamelre . Les chevil–

les OU poimes de boi. dom iJ

di

hérilré ou gorni, onl

cinq ou

(ix

piés de long; elles fon[ quelquefois armé..

de fer.

I/oyn PI. X III. de Fortifie.

(Q)

CHE

V

AL DE

T

Ii:

R RE,

(Marbr;er)

c'

ell oinn

qtl~

ces ouvriers oppellen[ les efpaces remplis de [erre

qUI fe découvrem quelquefois dans le fol ide des blocs

&

qui peu vem

g~

ter leurs plus beaux ou vroges .

CHE

V

A L E M E

N

T,

r.

m. efpece d' é[oi com–

poCé d'une Oll de plu neurs piec", de bois; c'ell

~vec

le

.h..'alemene

qu'on foútÍen! les é loges Cupérieurs, quand

ji

s'agi[ de reprendre un bl[imenl fous reuvre . 1I ell

compofé de grolTes piec.s de bois horifomales qui tra–

verleo[ le b.[imem, qui fOn! foOtenues en - delfous par

des chevalers ou des é[ais ordinaires,

&

qui portem en

I'air lome lo pan ie du

b~[imem

qu'il s'agi[ de confer–

ver,

&

fous loquelle iJ fau l travoiJler.

CH E

V A

L E

R ,

verbo

en eerma de monege ,

fe

dil de l'a&ioo du cheval a qui quand

il

palfege lin les

v ohes au pas ou au [rOl, lo jambe de dehors de de–

v ant , croile ou enjambe

ii

tOUS les feconds lems fur

I'au[re Jombe de devam .

V.yez

P A

S

S E

G

E R,

V

O

L–

TE,

&e.

(V )

• CHE

V

A LE R , v. oéL qu'on a fail dan

S

prefque

tous les arts ou l'on fe fen du chcvalel, pour déligner

I'aélion de !'ouvrier fur cel in(\rumenl. Les Tanneurs

eheval"'t

ou

'1"iof!me. l/oJ.

Q

U

lOS S E R

&

T

A N–

N

E R. L es Drapiers

eh.valene

ou

drou[ene. Voyez

1"

areic les

D R A

P

& O R

O

US E

R .

L es Corrayeurs

ehe–

valene

les cuirs.

I/o)'et

C o R R o

y

E

R.

Les Scieurs

de bois

ehevalene

ou placeo[ fur des treteaux les pieces

qu' ils OO!

~

débiter en bois de Ceiage. Les

Ma~ons

en–

lendenl par

ehevaler

un mur, !'étayer.

I/oyez

C HE–

V A L E

M

E

N

T;

&

les Charpen tJers par

ehevaler

un pan

de charpente, foi[ pour le redreGer, foit pour l'avancer,

foit pour le reculer , lui appliquer des étais doublcs

&

arcboulés J'UI1 contre ¡'autre.

f/oye z

411Ji

aHX

areidn

M

E

GIS S I E R S, C

H

A

M

O

I

S E U R S , ce qu' ils en–

lendent par

ehev aler,

&

I'a"ide

C HE

V

A L ET.

CHE V

A LE

R

lE,

r.

f.

( Hifl. modo

) ce lerme

a bien

d~s

fignificntions ; e'eO un ordre, un honneur

rnilit3irc, une marque Oll

dégré d'ancienne noblelTe,

In

réeompenCe de quelque mérite perfonnel .

I/oycz

C

H

E–

VAr.IER & N0 8 L éSS E.

ti

y

a quatre rortes de

chevalcrie;

la

militaire,

la

r égu¡;"re , I'hon,oraíre,

&

la

Iociale.

La

,hevalerie militaire

eft

celle

des anciens

cheV3-

liers , qui

~'acquéroit

par des hauts faits d'armes.

170yez

CHE VAL I ER.

Ces chevaliers fOn! nommés

milieu

dans les anciens

titres : on leur ceignoit l'épée

&

on leur chaulfoil les

éperons dorés, cl'oó Icur

viene

le

110m

de

t!jl!iJes

Glt–

rat;, che'lJalíers dorb.

La

ehevaleri.

n'eft point héréditaire : ell e s'obtient .

00

ne l'apporte pos en nailfant comme la limpie no –

blelie;

&

elle oe peul point etre révoquée. L es fils

des

roí

S

&

les rois mcmes,

a,vec

tous les autres fouve–

rains , onl rec;u autrcfois la chevalcrie,

carome

une

¡narque d'honncur; 011 la leur conféroit d'ordioaire avec

beaucoup de cérémonies

il

leur bapteme,

ii

leur maria"e,

a

leur couronncment,

avan c

ou

apres

une bat:li lle,

~c.

L a

eheval"'ie rlgttliere

en celle des ordres militai–

res ou on rait profe lli on de prendre uo certain habit, de

poner les armes contre les infideles , de favorifer les pé–

lerini allaot aux lieux faints ,

&

de fervir aux hÓpitaux

ou ils doi ven t étre

re~us.

Te!s ¿toient ¡adis les Tem–

pliers ,

&

tel. fom encare les chevaliers de Malthe,&e.

VOjez

T EM P LI ER , MALTHE,

&e.

La

ehevaleri. honoraire

en celle que les princes con–

ferent aux autres prioces.

3U~

prernieres petfoones de

leurs cours,

&

ii

leurs favoris. T els fonr les ehev a–

liers de la jarretiere , du S ECpril, de la toiCon d'or

de S.

Michel,

cre. I/o)'ez

J

A

1<

RE TI ER E ,

&c.

mai;

cene

,hevaJel'ie

en

3Um

une

a(foci:Hiou

a

un ordrc

qui

a fes (\atms

&

fes

r~glemens.

L a

ehevaleric [ociale

e(\ celle qu i n'eft pos fixe ni

continnéc par allenne intlitutiou

fo rmelle ,

ni

régléc'

par

des ¡htuts durables . Plulieurs ehevaleries de cotte cfpe–

ce ont été failes ponr des faétioos, des tournois , des

maCquarndes,

f,je.

(1 ) AII}C

:lmeurs

ci

Jelfu~

mcmionnt!, qui om rr:lité

Ot

1" lIftff~

des

Oc–

Jre5

de Chev:lleric. il

f.lur

;1Jo(tCer

le Pere

B~na1JTl;

j e(ultc. qui en

:l

publié un livre in 4-' a Rome .

avcc

tle~

figures en t.liHe.Jou.

ce .

11

ne faut oublicr non plus le P.

EU,t

Reh?ieu>:: dt1

rier~

Or–

drc de S.

-franS-0ls .

<Jui en 17'4

fit

impnmer a Patis

ron

Hijl,i.

CHE

L'abb'! Ber!lardo

J

u(\ioiaoi a doon6 au corumence–

meD! de Con

hifloire des ordre¡ de chevalerie,

uo cata–

lo¡;ue eomplet de tous les ditférens ordres , qui fe loo

1m, fom au oombre de

92.

Favin en a donné deu:l

volumes fous le titre de

,hla,re d'ho",uur

&

de ehe–

valeri..

Ménéoius publia les

delie;", eruejlrium ordi–

num;

&

André Mendo a écril

de ord,nlblls mililari–

bus.

Beloy a Iraité de leur origioe;

&

Gelyot, dans

fon indice armorial , nous en a donné les iotlilUtions .

A

ceux-la

00

peut ajoOler le Pere Mene(\rier

la

chevalerie

al1cienne

&

moderne . Le

Irlfor

militaire

de Miehic\i.

L a

theologia regolare

de Caramucl.

Ori–

"incs cf/lleflrillm five

militartum o,.dinum

de M ir:cus;

&

CUr-toul /'

Hijlorie ehronologiehe del/'origine degli or–

dini militar;, e di turte le reJigioni c4'lJallereflhe

de:

Ju(\iniani: l'édition la plus ample ell eelle de Venife

en

1692. 2.

vol.

in-folio.

On peur voir aum le Pere

Honoré de fainte Marie, C anne déchaulfé, daos

Ce~

diatrtations hilloriques

&

critiques fur la

ehevalerie

an–

cieone

&

moderne; ouvrage qu'¡¡ a fai t

iI

la Collicita–

tion de l'envoyé du duc de Parme , dont le fouverain

F[an~ois,

duc de Parme

&

de Plaifance , cherchoit

a

r. lfufcitcr l'ordre de Coulbotin dotlt il fe difoit le chef.

( G)

(a)

( 1)

C 'e(\ dans les 10is du combal judiciaire ,

voy.

C

Ji

A

M–

PI

O N,

que l'illu(\re oureur de I'efprit des lois cherche

l'origine de

la

ehevalerie .

L e defi r nalUrel de plaire

aux femr¡¡es . dit cet écrivain, produit la galonterie qui

n'e(\ poiO! I'amour; mais le délicat, le leger , le per–

pétuel menfonge de l'amour. Cet efprit de galanterie

dUI preodre des forces , dit-il, dans le tcms de oos com–

bats j udiciaires . La loi des L ombards ordonoe aux JU–

ges de ces combats, de fai rc 6ter aux ehampions les

armes eochantées qu'ils pouvoien! avoir. Cette opinioo

des armes cnchantées éloit alors fort enrarinée,

&

dur

lOurner la lete 3 bien des gens. D e-l :! , le fy(\crne mer–

veilleux de la

chcvaleri~;

tOUS

les

rOlnans

fe rempli–

rC!H

de

nlagiciens ,

d'ench::uucmens, de héros cnchan–

tés; on faifoit courir le monde!

a

ces hommes

eXtraOr–

dinaircs pour défendrc la vertu

&

la b('auté opprirnées;

cnr ils n'avoient en effet rien de plus glorieux

ii

faire .

De-la naquit la galanterie dont la leélure des romans

avoit rempli tOutes les

t~tes ;

&

cel eCprit fe perpétu:l

eneore par l'uC'ge des tournois.

I/oyez

T OU R

N

o I S .

( O)

e

H

E

V

A L

E

R l E. (

JlIri(prlld.)

L e cas de

eheva–

lerie ,

c'e(\-a-dire quand le [eigneur fait fon fil,

eheva–

lier,

ell un de ceux ou il peut dans eertaioes eo(\tumes

lever la taille aux quatre cas.

l/oye;¡;

TAl L L E A

U X

Q,UA T RE CAS o

Aide de ehevalerie,

e(\ la

m~me

chofe que

la

laille

qui fe leve lorfque le feigoeur fai t Con tils

ehevaljer.

I/o)'cz

A

I

V

E •

e

H

E

V

A

LE R lE,

terme de Colitllmes,

fe dil de

quelques Iieux , terres, ou mélairies, chargés de loge–

menl de geos de guerre

ii

cheval.

Chevalerie

s'ell aum dit de cen ains fi efs ou hérita–

ges nobles , doO! le lenancier dcvoi[ au Ceigneur l'hom–

mage 1ige.

( 11 )

• CHE V A LE T ,

r.

m . nom qu'on a donné

a

une infinité d'inllrumens différens, dont nous parlerons

dans la fuite de eet anicle. Le

ehevalee

ordinaire efi:

UtoC

longuc pieee de bois foCtenue horiCoDlale par qua–

Ire piés, don< deux Cout afTemblés emre eux

&

avee la

piece

it

chacun de fes bouts; d'ou il s'enfuit que cel aC–

femblage a la forme d'un triaogle doO! les cÓlés fom

les piés, ou la piece de bois {b Otenue

di

au fommet

&

dom la bafe ell une borre de bois qui empe che

le~

piés de s'écarler . L es deux triangles font paralleles l'un

:l

l'nutre;

&

la piece qu'ils foOtiennent p;;OJeuée fu r les

bafes des triaagles, leur feroit perpendiculaire,

&

les di–

vileroit en deux parties égales.

CHE

V

A LE T,

( H ifl. alJe.

) c'étoil daos les anciens

lems uoe fone de fuppliee ou d'inllrumeD! de lonure ,

pour tirer la vérité des eoupables. Mais l'ufage de ces

fones de fuppliees a élé reprouvé par d'habiles jurifcon–

lilltes;

&

de nos jours, le roi de Prulfe en a par fes

lois aboli l'ufage daos fes élals.

11

ell fouvenl arrivé

qu'nn criminel qui avoit de la force

&

de la réfolution,

foíl tcnoit les tonures fans rico avoijer;

&

fouvcm aum

J'in-

.,.,

Gin.

¡r.lt

¿,I

o,d,tl

'R..!li~;tu.,· .

en VIII. vol. in

4°, il

;l

pillié

dPil

Ilere Bonalloi ce: qu'j(

:l

du (ur les OnJres EqueGres Son ouvr.lgc:

:\ é,é

tr.lduit

&.

imprimé en h .,lien par le ...

F.nr

"".

de:

J.t

Con.

sr~cation

de

la

Mere de Dieu

a

¡,uC<Jues ca 8, vol. in 4-. fans

rl.m–

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