Table of Contents Table of Contents
Previous Page  285 / 796 Next Page
Information
Show Menu
Previous Page 285 / 796 Next Page
Page Background

CHE

eemeot du Cei. ieme fi.c1e,

&

C.

diCeot deCccndus d'uo

doacur de la Ini , nomm¿

Mabomet· B en-Hamet

,

amrc–

rnem le

eb"i! H4e.",

dollt les troi 61s pa" ioreot

~

détr6ner les légitime, fouverains de Maroc, de Feo

&

de Ta6let . L eurs defeendans Coo t encore aujourd'hui

en po(feffioo de ces royaumes .

(a)

CHE R I

F ,

(eomm.)

monooie d'or qui

C.

fabrique

&

a eours dans [Qute l'Egypte : elle vaut

6.

1.

17

r.

3

d.

C H E RIJ A R ,

(Glog.)

ville d' Afie daos la PerCe

la provinee de Teren.

CHE R M E'S,

1'OYCZ

K E R M E'S .

• CHE

R N

I P S,

(Myth.)

eau lufl

r.le

dans laquel–

le

00

avoit étein! ce qui relloit des charbolls d'un Ca–

erifice fait par le feu ,

&

qui Cervoit eoCuite a .bluer

&

:l

puri6er ceux qui Ce propoCoieot d'approcher des au–

IcJS

&

de

Cncri~er .

, e

HE R

o

N

DE,

(Gtog. anc.)

ville de Grece daos

13

DéOlie , aux fronlÍeres de la Phocide.

CHE R

O

Y ,

(Glog. mod.)

petite ville de F raoce

daos le G

a

tinoi , pfes de la Champagne.

e

H

E R·P R I X, (

'Jllrj[p.

)

héritage tenu

a

eher–

prix,

daos la coutume de Blois,

artic. e¡x.

&

eX1',

&

daos celle de Dunois ,

arto

x

xxjj.

efl celuí qui ell ehar–

gé d'un ceos beauconp plus fort que le ceas ' urdillaire

&

qui ég:le

a

·peu·pres la valeur du reveou : e'ef! la

me–

me chofe que ce que la coa tume d' Orléaos appdle

eber-cens. I/oye<. ei·dev.

CH.

R -e E N S.

( A )

CHE RQU E-MO L L E ,

r.

f

( eomm. )

étoffe de

foie

&

écorce qui le fabrique aux l odes.

I/oyez leJ dja .

tllI

e omm .

&

de Trlvoux,

_

HE R

1:>

O

N

E

S

E ,

r.

f.

(Glog. ane.)

il fignifie

géoeraleOlenr

p"hu'hlc;

mai; il

s'appli~uoit

partieulie–

rement

a

quatre preCqu'isles, la

eb<rfonefe

Cimbrique ,

la

cherfonefe

de Thrace, la

eherfonefe

Taurique,

&

la

eherfo1,.fe

d'Or. Cetre derniere Cflll1preooit la preCqu'

, isle de Malaca eotre les go lphes d. !:leogale

&

de Si.m ,

une partie de la cllte occid.ntale de S iam ,

&

peut-e–

tre quelq ue chofe de eelle du Pegu. L a

eberfonele

Tau–

rique n'étoit autre choCe que la prcCqu 'isle de Crimée,

&

celle de Thrace s'étendoit entre la mer de Marlnora ,

l '

HelleCpont, l'Archipel ,

&

le golphe de M egarilrc .

Voy.

p0ur la

eberfo»efe

Cimbrique,

I'art .

C

J

M

n

R E S.

• CHERSYDRE,

(Hifl. nat.)

voici un de ces

!mimaux dont les anciens qui en ont fai t mendon, nous

oat lai(fé uoe de!"cription fi incomplete, qu'il el1 di/lici·

le de Cavoir rous quel nom

iI

e,iíle aujourd'hui . C'en

m eme

u~e refle~ion

afle1. généra lemem oceafiooo':e par

la

¡caore

de leurs ouvragt:s, qu'iJs

n'ont

point reconnu

la oéceffité de Mcrire avee qu"!,que exaétitude les ob–

j ets de

13

nature qu'ils avoient comiouelkment Cous leurs

yeux, foit qu'ils fu (feo t daos I'opinion que leur oatioo

&

leur idiome Ceroieot éternels , loit qu'ils n'eulTenr pas

imagin ~

que Caos une deCeriptiotl tres-éteodQe

&

tres-ri–

goureuCe d'uo objet , tout ce qu'oo en dit d'ailleurs , fe

!rouvanl a!taché a la (jguificatiuo d'uo mot , fi cetre (j–

gnification s'obCcurcit, le relle Ce perd eo meme ,em s.

E o cffet, a quoi fert ce que C elCe, Aetius

&

les au–

Ir,s raconteo t du

eher{ydre,

&

prel"erivenr Cur Ca morCu–

re,

(j

[00[

ce qu'on

taTe

de cc(

animal ,

c'eU que

c'ea

uo Cerpent amphibie Cemblable

a

uo pelÍt aCpie terreflre,

ii

I'exception qu'i1 a le eou m oins gros?

C H E'l{

U B 1N ,

C.

m. (

Thlolog.

)

eCprit célefle ou

aoge du Cecood ordre 'de la premiere hiérarehie.

Voye.:.

ANGES

&

H I E' RARCHIE .

Ce

mOl

vient de I' hébreu

eherllb,

dOn! le pluriel eí!;

cber'lIbj,,;

mais o n eli parlagé Cur la véritable origioe

de ce mot hébreu

&

Cur Ca Julle explication. Quelques–

noS lui dooneot pour racine un mot qui en Chalda"ique,

&

qui en H¿breu ligo itie

labollrer.

SeJoo d'autres,

che–

rub

(igoilie

{ort

&

puiffant:

ainli ELéchiel dit du roi de

Tyr:

tll eberub ,maUJ,

vous eteS un roi puillaol . D 'au–

tres veuleot que chez les Egyptieos,

eherub

ait été u–

ne fi gure fymbolique parée d. plulieurs ailes,

&

toute

couveno d' yeux ,

&

I'embl~me

le plus oarurel de la

piété

&

de la religion; rien, diCenr ·ils , n'étiltlt plus pro–

pre

a

fignifier des eCprits adorateurs,

&

a ex primer leur

vigilancc

&

la promptirude de leur m ioiflere: ce qui a

fait penfer a Spenfer Thélogien Aoglois daos Coo livre

de le;¡ibllJ

Heb,,~orum

rit1la /ibllJ ,

que Moyre pouvoit

bien avoir emprunré cetre idée des Egyptiens . M . Pl u–

che remarque que les H ébreux I'avoient Ceulemenr ti–

rée de I'écrirure aocienoe qui avoit cours partout,

&

que , 'efl pour cela que Caint Pau l appelle ces caraéteres

fymboliqucs communs

¡¡

taus les peuples ,

elementa mrm–

di. Hift . dte

e ú/ ,

t.

[.fag.

3fO. L a plOpan de J uifs

&

des auteurs Chrétiens dllent que

eh/rtlbin

fignifie

eom–

m, deJ cl1fanr; che

eo H ébreu figni6allt

eomme ,

&

rub,

CHE

247

1111

<nfant,

fin

jerme ga'fol1.

Auffi efl-ee la fi gure que

leur donoeot les Peiotres modernes qui les répreCelltent

par de Jeuoes tétes ailées,

&

que lquefois de couleur de

feu , pour marquer J'amou, divin doot les

eblrltbjn¡

root

embraCts. C epeodnnr daos plu fieurs endeoits de

I'é~ritll­

re ,

,hir"bj"

m arque tau reS Corres de 6gures . Q uelques–

uns enfin

Ollt

eru qu'iI

y

avoit

daos

ce mot une tran–

fpofitioo de lettres ,

&

qu'au Jieu de

charab

,

il falloit

tire

rachab, cond,úre

len

chariot;

ce qui

ea

affe7~

con–

forme aux idées que oous donne la Bible de Dieu ,

af–

fil

Iltr

lel

chérllbinJ

COYdtne (11r fin

,har .

0 0

n'ell guere pl us d'accord Cur la ligure des

ehlr"–

hjn¡

que fu r I'origioe de leur oom . J o lephe,

Ij". llI_

deJ Amir' 'Jud. ebap. vj.

parlant des

chlrtlb jnJ

qui ca u–

vroient I .rche, dit leulemenr que c'élOient des anim aux

ailés qui n' approchoieot d' aucuoe figu re qui nous Coit

eunnue ,

&

que MoyCe avoit fait repréCenter tels qu'il

les avoit vOs au pié du thronc de Dieu . L a ligure des

ehlrttbj",

que

vit

Ezéchiel ell un peu plus détaillée;

on y trou ve eelle de J'homme, du bceuf, du lioo , de

I'aigle; mais les

,hlrtlbi1lJ

réunilloiem-ils toutes ces fi –

gures

a

la fois? n'eo avoienr- ils qu'une d'eme'elles Cé–

parémenr ? Vilalpandus titot pour le premier fenriment ,

&

donoe achaque

eh/ rubin

la tete

&

les bras de l'hom–

me, les quatre ailes d'aigle ,

le

velltre du lioo ,

&

les

piés du bc::euf; ce qui pouvoit etre alltaot de Cymboles

de la Ccienee de la pro lJ)plÍrude, de la force

&

de l'aC–

fiduité des

ebl r"binJ.

L a priocipale figure des

,hlr,,–

bj"J,

Celon d'alltres, étoit le bc::euf. S. J ean daos I'A–

p ocalypfe ebap_

JV.

nomme les

eh/rubin¡

de.s animaux;

ils ¿lUiell t ai l.!s, eomme il parolt par la ddeription des

chlru'binJ

qui étoieO! rur I'arche. O'ou il I¿fui te que

M oyk , les propheres

&

les autres écrivaios Cacrés n'oo t

vo ulu, par ce; (ymbo les, que dooner aux

Hébr~ux

u–

oe idé. de

IOU;

les dun, d'iDlclligenee , de force, de eé–

lérité

&

d'affiduÍlé

a

",écuter les ordres de Dieu , ré–

pandus (ur les elpritS ceJeHes, qui n'étoicot pas Cans dou–

te

re\'~tus

de ces tormes matérielles.

11

falloi t au peu–

pie H ébreu eharoel

&

grofT/Cr, des images fones puur

lui peiodre des obJets incorporels,

&

lui donoer une grao –

de idée de Ion D ieu par celles q u'Otl lui préCenroit des

miniHres ddlinés

a

e,écUler les u rdres . A ioli par le

cbl.ubjn

plaeé ;\ I'eo tr':e du para,di; rerrellre, apres qu'

Adam

&

t.,e en eureot été chaOés, Théodoret

&

d'au–

tres emeodeo, des figures monllruouCes capables de gla–

cer de frayeur oos premiers parens. L e plus

~rand

nom–

bre dil que c'

étoil

un ange armé d'un

glalve

flambo–

yaO! , ou limplcmenr un mur de feu qui fermoit

a

ces

malheureux I'entrée du jardin de dé!ices.

l/oye>:. le D j–

ajon". de la Bible . ( G )

CHE' R UB I N

(HjJl. mod.)

ordre militaire de Suede ,

dit au trement

de ']eJ111,

OU

eolljer del SlraphinJ,

éta–

bli par Magnl1s

111.

roi de Soede I'ao

1334;

mais

il

oe lublifle plus que daos quelques hill0ires, depuis que

Charles IX. roi de Suede

&

pere de Gul1ave Adolphe,

inrroduifit daos res états la coofeffion d'Ausbourg au

cOm'mencemeo t du

x

vij. fiecJe. Et comme

Cc.1

ordre

n'efl plus d'u ne curiolité nEtuelle, o n peut conCulter lur

Coo établiflemem André Favio

&

L acolombiere,dans leur

thlalre d'honnellr.

(a)

C H E'R

U B

I Q

U E.

adj.

(Tbl%g.)

épithete qui

dt'–

ligne un hymne de la litur¡o;ie des Grec"

&

qui lui vient

des chérubios doO! il efl f:lIt mentioo. II fe récite quatJd

on tranCporle les rainrs dons du petit autel a J':\lIteL des

racri6ces.

0 0

ea rappon e I'innirutioo au tems de

I'em–

pereur J ullioien .

.c H E R

V

E L

Ott

CHARWE

L ,

(Glog.)

riviere

d' Angleterre duns la provioce d'Oxford.

C H E R

V

I

C.

m .

(Hift.

nato bot.) fifarum,

geore

de plaote

:l

Ile'u es eo ro!"e, diCpoCées eo ombe lle,.

&

compoCées de pluGellrs pé tales routenues par le calJce,

qui devient dans la Cuite un fruit. compoCé de deux Ce–

meoces étroites, reoflées

&

canoelées d'un c6té,

&

u–

oies de I'au:ec. Ajo t'ltel, au caraétere de

ce

genee , que

les racioes COn! attachées

a

uoe Corte de tete comme

celle des navets. Touroefort,

inft. rei berb. I/oy.

P LA )h

TE . (/ )

'

.

C H E

R V

t ,

(Mat jere mldic ale

&

drete.)

~a ~acJne

de

eherv i

efl tres-douce

&

par conCéquenr trcs-alJmeo,

teuCe. O n en fait un uCage fon commun

a

titr. d'aJi –

ment· o n la Cert rur les meilleu(es tables appretée de

diverCes fa,oos. Cetre racioe parre

a

jufle litre pour fo re

fai oe .

V oyez

L

E'G

U

M E

&

D I E

TE.

Boheraave la recommaode daos. les crachemeos

&

le,

pilremeos de Caog,

.~

dans les

m~l .dks

.de poitrine qui

menaeenr de la phthd1c; dans la fl raogune, le ttneCme,

la dy(fenterie,

&

la diarrhée: il confeille fes

racioe~

dans

ces